Les conseillers régionaux EELV des Pays de la Loire » Environnement http://elus-pdl.eelv.fr Actions, politiques, dossiers, publications ou interventions...Découvrez l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'actualité des conseillers régionaux Europe Écologie Les Verts de la Région Pays de la Loire Thu, 14 Jan 2016 16:21:08 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Lancement du Conservatoire des espaces naturels des Pays de la Loire http://elus-pdl.eelv.fr/lancement-du-conservatoire-des-espaces-naturels-des-pays-de-la-loire/ http://elus-pdl.eelv.fr/lancement-du-conservatoire-des-espaces-naturels-des-pays-de-la-loire/#comments Wed, 20 May 2015 15:24:29 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=9356 Mercredi 6 mai a été lancé officiellement le Conservatoire des espaces naturels des Pays de la Loire, formidable outil de préservation de la biodiversité et des espaces naturels ligériens, à l’occasion de son premier conseil d’administration et d’une visite de terrain, en présence notamment d'Henri-Michel COMET, Préfet de région, Sophie BRINGUY, Vice-présidente à la Région en charge de l’environnement et Loïc BIDAULT, son nouveau Président. ...]]>

Mercredi 6 mai a été lancé officiellement le Conservatoire des espaces naturels des Pays de la Loire, formidable outil de préservation de la biodiversité et des espaces naturels ligériens, à l’occasion de son premier conseil d’administration et d’une visite de terrain, en présence notamment d’Henri-Michel COMET, Préfet de région, Sophie BRINGUY, Vice-présidente à la Région en charge de l’environnement et Loïc BIDAULT, son nouveau Président.

Jusqu’au 1er avril, la Région des Pays de la Loire était une des rares régions de France à ne pas être dotée d’un Conservatoire d’espaces naturels (CEN). Celui qui vient d’être créée en Pays de la Loire rassemble l’Etat, des collectivités (Région, Département, intercommunalités et communes), des représentants agricoles, forestiers, des chasseurs, des pêcheurs, des associations de protections de la nature ainsi que des citoyens engagés.

« Le Conservatoire d’espaces naturels des Pays de la Loire est le fruit d’une large concertation et d’une préfiguration qui a duré 3 ans », rappelle Sophie BRINGUY, « celle-ci a été menée par la Fédération des Conservatoires avec le soutien de l’Etat et de la Région des Pays de la Loire ». C’est la fusion de deux associations pré-existantes qui a abouti à cette naissance : le Conservatoire d’espaces naturels de la Sarthe et le Conservatoire des rives de la Loire et de ses affluents (CORELA).

Il constitue désormais un acteur clé pour la Région et pour l’Etat, pour collaborer à la mise en œuvre de leur politique en matière de biodiversité. Ainsi, dès 2015, il va pouvoir assurer un rôle d’animation de réseau et de gestionnaire d’espaces naturels, parmi lesquels les réserves naturelles régionales, responsabilité de la Région, et les réserves naturelles nationales, responsabilité de l’Etat. Il pourra également développer des projets avec des collectivités qui contribueront à la mise en œuvre de Natura 2000 ou encore de la trame verte et bleue.

La visite sur le terrain a été l’occasion de présenter concrètement les actions menées sur la Loire et ses abords par le CEN, mais également d’expliquer les projets que la structure entend développer au cours des prochaines années.

Le projet stratégique du Conservatoire des espaces naturels, bâti en concertation et axé sur la préservation de la biodiversité et des paysages, sera développé autour de cinq axes :

  • l’animation d’un réseau de gestionnaires d’espaces naturels, afin de mutualiser les actions de conservation;
  • l’accompagnement des projets locaux des collectivités en matière de préservation de la biodiversité : le CEN va par exemple cette année travailler sur l’animation du projet de restauration des annexes fluviales de la Loire entre Montsoreau (49) et Nantes, préfigurer un programme d’inventaire régional des tourbières, ou encore participer au diagnostic de la vallée des Cartes (49 et 72) ;
  • préserver et gérer des espaces naturels remarquables : le CEN interviendra avec une maîtrise foncière (où le CEN est propriétaire) et d’usage (avec des partenariats). Il gérera ainsi quatre réserves naturelles régionales, deux espaces naturels sensibles du Conseil général de la Sarthe et animera le plan de conservation de l’angélique des estuaires pour le compte de Nantes Métropole ;
  • contribuer à l’amélioration de la connaissance sur la biodiversité : cette année un gros travail portera par exemple sur des libellules dans la vallée du Louet (49) ;
  • des actions d’information et de communication auprès du public.

Photo 1er CA 6 mai 15 (V2)

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[C-Presse] Pesticides : la Région demande des mesures d’urgence suite aux derniers avis de l’EFSA http://elus-pdl.eelv.fr/c-presse-pesticides-la-region-demande-des-mesures-durgence-suite-aux-derniers-avis-de-lefsa/ http://elus-pdl.eelv.fr/c-presse-pesticides-la-region-demande-des-mesures-durgence-suite-aux-derniers-avis-de-lefsa/#comments Tue, 22 Jan 2013 12:39:37 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=5044 Le 16 janvier dernier, l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié trois avis condamnant trois produits phares de l’agrochimie dits « néonicotinoïdes », utilisés dans les GAUCHO, REGENT, CRUISER, CHEYENNE, PROTEUS… du fait des \"risques\" parfois \"aigus\" qu’ils représentent pour les abeilles. ...]]>

Le 16 janvier dernier, l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié trois avis condamnant trois produits phares de l’agrochimie dits « néonicotinoïdes », utilisés dans les GAUCHO, REGENT, CRUISER, CHEYENNE, PROTEUS… du fait des « risques » parfois « aigus » qu’ils représentent pour les abeilles.
Pour Sophie Bringuy, vice-présidente de la Région des Pays de la Loire en charge de l’environnement, il s’agit à présent d’interdire ces produits, compte tenu des enjeux économiques, sanitaires et environnementaux liés à la survie des abeilles et de tous les insectes pollinisateurs. « C’est d’ailleurs pour cela que la Région s’est fortement engagée sur la question du CRUISER et, encore en 2011, pour dissuader les agriculteurs des Pays de la Loire d’utiliser les semences prétraitées par le Cruiser OSR ».
Dominique Tremblay, conseiller régional délégué à l’alimentation et l’agriculture, complète : « Nous avions également apporté notre soutien à la requête de l’Union nationale de l’Apiculture française (UNAF) et des autres associations, concernant l’autorisation de mise sur le marché du Cruiser, corroborée par l’avis émis en 2012 par l’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ».
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Retrouvez tous les communiqués de la Région sur le site du Conseil régional des Pays de la Loire

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Trois nouveaux contrats nature pour la restauration des continuités écologiques. http://elus-pdl.eelv.fr/trois-nouveaux-contrats-nature-pour-la-restauration-des-continuites-ecologiques/ http://elus-pdl.eelv.fr/trois-nouveaux-contrats-nature-pour-la-restauration-des-continuites-ecologiques/#comments Mon, 07 Jan 2013 10:07:34 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=5010 Alors que le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) est en cours d’élaboration, le Conseil régional a souhaité passer au plus vite à l’action et soutenir les projets de territoire en faveur de la préservation et de la restauration des corridors biologiques. Suite au second appel à propositions de 2012, trois dossiers ont été retenus, et seront soutenus à hauteur de 806 620 euros.

Sophie BRINGUY, 8ème vice-présidente du Conseil Régional. Membre de la commission Aménagement du territoire - Environnement.L’axe 3 du plan d’action régional pour la préservation de la biodiversité adopté début 2010 a pour objectif : « Construire une trame verte et bleue avec les territoires grâce à des politiques contractuelles ». C’est dans ce cadre qu’ont été lancés en 2011 les Contrats nature. « Plus précisément, ces contrats ont pour objectif de soutenir les territoires dans la mise en œuvre d’expertises visant à intégrer la biodiversité dans leurs documents de planification mais également dans la conduite de projets opérationnelsde préservation, d’entretien ou de restauration de corridors biologiques », explique Sophie BRINGUY, vice-présidente en charge de l’environnement.

Trois structures ont élaboré un projet de territoire répondant aux objectifs de l’appel à propositions « Contrat Nature » :

 

– le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine ;

– le Parc naturel régional de Brière ;

– le CPIE Loire et Mauges.

 

Contrat Nature « Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine – Val d’Authion »

Grâce à la Vallée de la Loire et au maillage dense de fossés dans la plaine alluviale, le Val d’Authion constitue aujourd’hui un secteur de biodiversité « ordinaire » tout en restant un site naturel et paysager exceptionnel reconnu à l’échelle européenne. Les principaux objectifs du Contrat Nature, à travers le renforcement de ces continuités écologiques, sont donc de :

– connaître précisément et pérenniser les éléments supports de la trame verte et bleue,

– soutenir une agriculture viable d’élevage intégrant les préoccupations de biodiversité,

– restaurer la trame bocagère,

– décliner concrètement les orientations du Schéma de cohérence territoriale Pays Loire-Angers.

Animé par le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, ce Contrat Nature prévoit la mise en œuvre de cinq actions déclinées sur trois sites prioritaires. Le montant global de ces actions représente 472 524 € TTC pour une subvention régionale de 325 247 € (soit 68% du montant total).

 

Contrat Nature « Parc naturel régional de Brière – Grands tritons »

Au travers de ce projet territorial, les partenaires veulent mettre en œuvre des travaux opérationnels d’amélioration des réseaux de mares et de haies, de résorption des discontinuités liées aux infrastructures routières et des actions de sensibilisation/formation à destination d’un large public dans le but de créer une culture locale collective et partagée de prise en compte de la trame verte et bleue dans l’aménagement du territoire.

Le projet repose aussi sur une approche concertée d’intégration dans les documents de planification (outils et méthodes de traduction de la Trame Verte et Bleue dans les Plans locaux d’urbanisme des communes concernées, le Schéma de secteur de la CARENE et le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) de Cap Atlantique).

Animé par le Parc naturel régional de Brière, ce Contrat Nature mobilise 8 maîtres d’ouvrages pour 23 actions déclinées sur l’ensemble du territoire. Le montant global de ces actions représente 526 775 € pour une subvention régionale de 339 540 € (soit 64 % du montant total).

 

Contrat Nature « CPIE Loire et Mauges – Trames sèches »

La mise en œuvre quasi-simultanée de deux Trames vertes et bleues dans le cadre des SCOT des deux territoires angevins contigus : le Pays des Mauges et le Pays « Loire, Layon, Lys, Aubance » a mis en avant la présence de milieux secs et chauds sur sols superficiels de petite dimension mais à très forts enjeux écologiques.

Reposant le plus souvent sur des lentilles calcaires disjointes, ces milieux remarquables sont présents dans la moyenne et basse vallée du Layon puis suivent la Loire sur la rive gauche jusque dans le canton de Champtoceaux.

Reposant sur un partenariat étroit avec la Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire, ce projet porté par le CPIE Loire et Mauges vise à conforter de façon dynamique ces cœurs de biodiversité.

La programmation répond à cinq objectifs opérationnels :

1 – Développer la recherche et améliorer la connaissance pour l’action,

2 – Engager des actions de préservation,

3 – Engager des actions de restauration,

4 – Mettre en œuvre des pratiques de gestion adaptées,

5 – Assurer une gouvernance efficace du projet.

Ce Contrat Nature mobilise 3 maîtres d’ouvrages pour 14 actions déclinées sur l’ensemble du territoire. Le montant global de ces actions représente 428 993,45 € pour une subvention régionale de 141 833 € (soit 33% du montant total).

 

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Plus d’un million d’euros de soutien pour les mesures agro-environnementales en milieu humide ! http://elus-pdl.eelv.fr/plus-dun-million-deuros-de-soutien-pour-les-mesures-agro-environnementales-en-milieu-humide/ http://elus-pdl.eelv.fr/plus-dun-million-deuros-de-soutien-pour-les-mesures-agro-environnementales-en-milieu-humide/#comments Tue, 18 Dec 2012 12:45:36 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=4998 A l’instar des années précédentes, la Commission permanente du 17 décembre 2012 a voté le financement des mesures agro-environnementales (mesures d’entretien des prairies humides et des fossés de marais) contractualisées en 2012 sur les grandes zones humides régionales . Cependant, en 2013, avec le risque  d'une année « blanche » suite au retard de l’adoption de la PAC, le dispositif necessitera d’être réaménagé. ...]]>

A l’instar des années précédentes, la Commission permanente du 17 décembre 2012 a voté le financement des mesures agro-environnementales (mesures d’entretien des prairies humides et des fossés de marais) contractualisées en 2012 sur les grandes zones humides régionales . Cependant, en 2013, avec le risque  d’une année « blanche » suite au retard de l’adoption de la PAC, le dispositif necessitera d’être réaménagé.

« Avec près de 200 000 ha de marais, la région des Pays de la Loire est la deuxième région de France en terme de surface de zones humides. Nous avons donc une responsabilité particulière à l’échelle nationale et internationale, en ce qui concerne la préservation de ces espaces », expose Sophie BRINGUY, vice-présidente du Conseil régional en charge de l’Environnement.

Au vu de ces enjeux, le Conseil régional s’est investi fortement, aux côtés de l’État et de l’Europe (via le FEADER*), dans le soutien aux mesures agro-environnementales territorialisées (MAET) des contrats de niveau 2 et 3. Ainsi, sur la période 2007-2013, les élus se sont engagés à consacrer deux millions d’euros par an pour soutenir les paysans porteurs d’une activité économique agricole garante de la préservation de la biodiversité. Ceci dans le cadre de contrats adoptés pour 5 ans, afin de donner de la visibilité aux agriculteurs bénéficiaires.

Depuis 2007, 28 000 ha ont fait l’objet de cette contractualisation volontaire : marais de Brière, marais de Guérande et du Mès, marais Breton, marais de l’Erdre, estuaire de la Loire, vallée de la Loire, marais de Redon et de Vilaine, marais de Grand-Lieu, marais de Goulaine, Basses Vallées Angevines, marais du Jaunay, marais de Talmont et  marais d’Olonne.

Cette année encore, donc, une subvention de 1 280 976 € a été votée pour les crédits d’interventions versés aux agriculteurs des territoires éligibles, dans le cadre de la campagne 2012.

Cependant, en l’absence de règlement européen de transition entre l’actuel programme de développement rural 2007-2013 et le prochain prévu pour la période 2014-2020, les financements européens mobilisés dans le cadre de cette politique vont manquer. Cette situation budgétaire contrainte a donné lieu à différents échanges avec l’État, au cours desquels le Conseil régional a rappelé son souhait que tous les agriculteurs ayant souscrit un contrat de niveau 2 ou 3 continuent de bénéficier d’une contractualisation d’une durée de cinq ans.

Au final, la durée des contrats, dans l’attente de plus de visibilité pour le programme européen 2014-2020, est ramenée de cinq à deux ans pour les mesures apportant un bénéfice environnemental de niveau 1 et 2 inférieurs. Les exploitants pourront ainsi adapter leurs engagements au nouveau cadre de la Politique Agricole Commune (PAC) en 2014. Par contre, les mesures répondant à des enjeux très forts de biodiversité (retard de fauche ou de pâturage important) continueront de bénéficier de contrats de 5 ans.

« Bien entendu, nous continuerons de soutenir les mesures agro-environnementales, et espérons que le prochain programme européen nous permettra de poursuivre pleinement notre action. En attendant, il nous importe de faire un bilan des actions entreprises depuis 2007, et d’optimiser les dispositifs en place, tout en étudiant les autres possibilités de mesures à mettre en œuvre  en faveur de la préservation de la qualité de l’eau », conclut Christophe DOUGE, conseiller régional en charge de la Loire et des politiques de l’eau.

 

 

 


*Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural.

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Cinq nouvelles réserves naturelles régionales labellisées ! http://elus-pdl.eelv.fr/cinq-nouvelles-reserves-naturelles-regionales-labellisees/ http://elus-pdl.eelv.fr/cinq-nouvelles-reserves-naturelles-regionales-labellisees/#comments Tue, 18 Dec 2012 12:11:29 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=4994 Lors des commissions permanentes des 19 novembre et 17 décembre 2012, cinq nouvelles réserves naturelles régionales (RNR) ont été labellisées. L’occasion de faire un point sur une politique volontariste soutenue par les élu.e.s écologistes. ...]]>

Lors des commissions permanentes des 19 novembre et 17 décembre 2012, cinq nouvelles réserves naturelles régionales (RNR) ont été labellisées. L’occasion de faire un point sur une politique volontariste soutenue par les élu.e.s écologistes.

Dès janvier 2006, soit quelques mois à peine après le décret de mai 2005 réglementant le statut des RNR, le Conseil régional des Pays de la Loire a mis en place une politique volontariste de création de réserves reposant sur trois leviers :

–      un règlement aux contours clairs créant une procédure simple et efficace de labellisation ;

–      une démarche reposant sur la concertation ;

–      une aide financière à la mise en œuvre des plans de gestion incitative, pouvant monter jusqu’à 50%.

« Depuis lors, cette volonté a été réaffirmée dans le Plan d’action régional pour la préservation de la biodiversité adopté début 2010. Les labellisations se sont succédées, et le Conseil régional peut aujourd’hui se féliciter de la labellisation des 18 espaces remarquables en RNR, avec les cinq dernières arrivées : le Marais de Brière et le Bocage des Cailleries en Loire-Atlantique, les Basses Brosses et Chevalleries en Maine-et-Loire, et enfin, la Ferme de Choisy et le marais communal de Poiré-sur-Veluire en Vendée. Ces cinq nouvelles RNR totalisent à elles seules plus de 1 000 ha, qui s’ajouteront aux 1 200 ha des espaces déjà labellisés ! » explique Claudine GOICHON, conseillère régionale qui suit de près les projets de RNR en Vendée.

La labellisation est le fruit d’un important travail de qualification du site

La labellisation est le fruit d’une démarche reposant en tout premier lieu, à la demande du gestionnaire du site et avec l’accord du ou des propriétaire-s, sur un diagnostic initial du site. Il s’agit alors de savoir si l’espace candidat relève d’un milieu remarquable, justifiant une reconnaissance régionale. Cet état des lieux est présenté au Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN), qui regroupe des scientifiques indépendants reconnus. Ce n’est qu’à l’appui de son avis que le Conseil régional décide ou non de poursuivre la procédure.

Si l’intérêt scientifique du site n’est pas remis en question, les porteurs du projet doivent s’engager dans l’élaboration d’un plan de gestion. Ce document permet d’avoir une visibilité sur la gestion du site sur une période de six ans. Il vise à mettre en place des actions permettant à la fois de favoriser, par exemple par des fauches tardives ou un certain type de pâturage, des espèces patrimoniales, et à poursuivre le travail de suivi scientifique du site. Ce plan de gestion est aussi soumis à l’avis du CSRPN, dont les remarques sont prises en compte avant toute labellisation.

« Beaucoup de sites remarquables en Pays de la Loire sont aujourd’hui gérés sans cet outil. Le travail engagé pour obtenir une labellisation constitue donc une réelle plus-value », précise Sophie BRINGUY, vice-présidente en charge de l’environnement.

 

 

La labellisation n’est pas une fin en soi

Une fois la RNR labellisée, le travail ne fait que commencer ! La démarche vise en effet trois objectifs : restaurer et entretenir les milieux naturels, encadrer l’expérimentation scientifique et l’évaluer, mais aussi sensibiliser les acteurs du territoire et les citoyens.

« Nous ne souhaitons pas que les RNR soient refermées sur elles-mêmes et encourageons leurs gestionnaires à accueillir du public, comme lors de la semaine de la nature au printemps », explique Claudine GOICHON.

Un comité consultatif est mis en place pour suivre la mise en œuvre du plan de gestion. Il se réunit chaque année. Et à mi-parcours, au bout de trois ans, le gestionnaire doit procéder à un bilan intermédiaire. A ce moment-là, le plan de gestion peut être réadapté en fonction des premiers retours d’expérience.

Des RNR intégrées aux projets de territoire

Chaque réserve naturelle régionale a sa spécificité et se vit différemment. Mais dans l’ensemble, elles apportent une dynamique intéressante sur le territoire. Il n’est pas rare que les gestionnaires fassent appel à des associations de réinsertion ou encore des apprentis ou étudiants en BTS Gestion et Protection de la Nature pour les travaux de restauration des milieux. Souvent aussi, une convention est mise en place avec un berger ou autre pour le pâturage.

« J’observe qu’au scepticisme de départ de certains se substitue l’intérêt et la fierté de bénéficier d’une telle reconnaissance. Les RNR s’intègrent dans un projet de territoire, les acteurs locaux participent et acquièrent une vraie culture de la nature. Notre région a su transformer l’essai, nous recevons même à présent la visite d’autres territoires pour s’inspirer de notre démarche ! », se réjouit Sophie BRINGUY.

Et la suite ?

« Avec 18 RNR, je pense que nous avons atteint une masse critique. Nous avons encore une quinzaine de projets dans les tuyaux, plus ou moins avancées. Mais à présent, il va s’agir de voir comment compléter au mieux le réseau, quels sont les milieux qui manquent, les habitats qui méritent un suivi scientifique particulier… Et puis, il va falloir animer le réseau de gestionnaires et organiser la capitalisation des retours d’expériences sur les différents sites, en lien avec les autres espaces remarquables de la région, mais aussi au niveau national », projette Sophie BRINGUY.

 

LES CINQ NOUVELLES RESERVES NATURELLES REGIONALES

 

RNR « Marais de Brière » à Saint-Joachim et Saint-Malo-de-Guersac (44)

Il s’agit d’un ensemble d’environ 836 ha constitué de plans d’eau, de roselières, de prairies inondables ainsi que de buttes et bords de marais. On y récence 15 espèces végétales d’intérêt patrimonial et de nombreuses espèces animales remarquables (73 espèces d’oiseaux déterminantes en Pays de la Loire, 12 espèces de mammifères remarquables, 3 espèces remarquables de poissons …).

Gestionnaires : le Syndicat Mixte du Parc naturel régional de Brière et la Commission Syndicale de la Grande Brière Mottière

RNR « Bocage humide des Cailleries » à Saint-Colomban (44)

Il s’agit d’un site constitué de prairies naturelles au caractère humide marqué d’environ 18 ha, où sont présentes 12 espèces végétales d’intérêt patrimonial et 46 espèces animales remarquables. Il est encore relativement préservé de l’agro-écosystème bocager : un milieu semi-naturel façonné et entretenu par l’homme de génération en génération avec sa flore et sa faune inféodée.

Gestionnaire : la société Lafarge Granulats Ouest

RNR « Basses-Brosses et Chevalleries » à Bouchemaine (49)

Il s’agit d’un site d’environ 90 ha typique d’un bocage préservé, constitué de prairies et cultures, de zones humides (mares / cours d’eau), de boisements et haies. On y recense 37 espèces de plantes remarquables et 60 espèces animales remarquables.

Gestionnaire : la Fédération départementale des chasseurs du Maine-et-Loire

RNR « Ferme de Choisy » à Saint-Michel-en-l’Herm (85)

Il s’agit d’un site d’environ 80 ha de prairies humides regroupant 3 habitats remarquables au niveau européen. On y recense 22 espèces de plantes remarquables et 57 espèces d’oiseaux nicheurs inscrites sur la Liste Rouge des espèces menacées en Pays de la Loire. Plusieurs espèces d’amphibiens, de reptiles, de mammifères protégés sont également présentes.

Gestionnaire : la Fédération départementale des chasseurs de la Vendée

RNR « Marais communal du Poiré-sur-Velluire» au Poiré-sur-Velluire (85)

Il s’agit d’un site d’environ 240 ha de prairies humides de marais dont la vocation pastorale communale a toujours été préservée. On y distingue 3 habitats et on y recense 48 espèces de plantes remarquables. Il est caractérisé par une diversité avifaunistique importante avec 163 espèces d’oiseaux recensées.

Gestionnaire : la commune du Poiré-sur-Velluire

 

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Etre responsable, c’est avant tout être cohérent ! http://elus-pdl.eelv.fr/etre-responsable-cest-avant-tout-etre-coherent/ http://elus-pdl.eelv.fr/etre-responsable-cest-avant-tout-etre-coherent/#comments Mon, 17 Dec 2012 14:59:46 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=4930 Lettre de la Commission permanente du 17 décembre 2012 - Expression du groupe EELV. Le Conseil régional vient de labelliser 5 nouvelles réserves naturelles régionales : des prairies et bocages humides, ou encore des marais. Cela porte à 18 le nombre de ces espaces remarquables, pour une surface totale d’environ 2 400 hectares. Il vient aussi de voter un soutien 1 280 976 euros pour la mise en œuvre de la campagne 2012 des mesures agro-environnementales sur 28 000 hectares de zones humides. Avec trois nouveaux contrats régionaux de bassins versants, nous atteignons aujourd’hui 60 % du territoire régional soutenu pour l’amélioration de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques. ...]]>

Lettre de la Commission permanente du 17 décembre 2012 – Expression du groupe EELV.

Le Conseil régional vient de labelliser 5 nouvelles réserves naturelles régionales : des prairies et bocages humides, ou encore des marais. Cela porte à 18 le nombre de ces espaces remarquables, pour une surface totale d’environ 2 400 hectares. Il vient aussi de voter un soutien 1 280 976 euros pour la mise en œuvre de la campagne 2012 des mesures agro-environnementales sur 28 000 hectares de zones humides. Avec trois nouveaux contrats régionaux de bassins versants, nous atteignons aujourd’hui 60 % du territoire régional soutenu pour l’amélioration de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques.

Il faudrait s’attacher à capitaliser ces investissements, en évitant de détruire par ailleurs. Le développement durable, n’est-il pas faire le choix de la cohérence, permettant de préserver, valoriser et de profiter des richesses naturelles d’un territoire, dans le respect des générations futures ?

Et pourtant, encore aujourd’hui, malgré un objectif affiché de lutter contre l’artificialisation des sols, des projets tendant à leur bétonnage continuent à être votés. Il y a Notre Dame des Landes, bien sûr, mais aussi d’autres projets d’aménagements destructeurs. Cherchez l’erreur !

 

 

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Risque inondation : les premiers dossiers d’aide à l’action aux entreprises ont été votés ! http://elus-pdl.eelv.fr/risque-inondation-les-premiers-dossiers-daide-a-laction-aux-entreprises-ont-ete-votes/ http://elus-pdl.eelv.fr/risque-inondation-les-premiers-dossiers-daide-a-laction-aux-entreprises-ont-ete-votes/#comments Mon, 19 Nov 2012 17:45:24 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=4808 Lors de la commission permanente du 19 novembre 2012, les élu-e-s ont voté les premières aides à la mise en œuvre de mesures de réduction de la vulnérabilité des entreprises au risque inondation. Une action d’accompagnement qui s’intègre parfaitement dans la démarche de culture du risque que promeuvent les écologistes au Conseil régional. ...]]>

Lors de la commission permanente du 19 novembre 2012, les élu-e-s ont voté les premières aides à la mise en œuvre de mesures de réduction de la vulnérabilité des entreprises au risque inondation. Une action d’accompagnement qui s’intègre parfaitement dans la démarche de culture du risque que promeuvent les écologistes au Conseil régional.

 

Les subventions votées à la commission permanente de novembre s’inscrivent dans une démarche globale de sensibilisation des entreprises au risque inondation. En effet, par délibération du 21 mars 2011, le Conseil régional a décidé de consacrer un million d’euros à la réduction de la vulnérabilité des entreprises entre 2011 et 2013 :

–      0,75 millions d’euros pour la réalisation de 300 diagnostics gratuites pour les professionnels, financés à 50% par le Conseil régional et 50% par les fonds européens (FEDER) ;

–      0,25 millions d’euros pour des mesures de réduction des dommages.

 

237 diagnostics ont été réalisés à ce jour, avec l’appui précieux de l’Etablissement Public Loire. Les dernières études réalisées par cet organisme montrent d’ailleurs l’impact positif de ce diagnostic de vulnérabilité aux inondations sur les chefs d’entreprise : ceux qui ont participé à cette démarche se déclarent plus que la moyenne situés en zone inondable (83% contre 18%), plus « exposés » (76% contre 39%) et plus « vulnérables » (56% contre 46%). Ils envisagent des conséquences plus importantes pour leur entreprise en cas d’inondation, et qu’ils aient ou non vécu une inondation dans leur entreprise, ils ont plus que la moyenne (+ 26 points) mis en œuvre des mesures pour préserver leur activité. Enfin, ils inscrivent plus que la moyenne comme prioritaires les aides financières à la préparation face au risque inondation (41%, + 25 points) et à la mise en place de mesures de réduction de la vulnérabilité (40%, +28 points).

 

« C’est pour accompagner les entreprises du diagnostic au passage à l’action que nous avons voté en juillet 2012 un règlement permettant de financer la mise en œuvre des mesures de réduction préconisées par le diagnostic à hauteur de 30%, en complément des 50% financés via les fonds européens », explique Christophe DOUGÉ, conseiller régional en charge des politiques de l’eau et délégué à la Loire, président de la commission inondations – Plan Loire du comité de bassin Loire Bretagne.

 

« Les actions financés sont simples : mise hors eau des installations électriques et informatiques ou surélévation de chaudière. Cela coûte beaucoup moins cher que le dommage qu’aurait causé une inondation, et permet même in fine à l’entreprise d’économiser de l’argent à travers la diminution de sa prime assurance, mais aussi une meilleure résilience (reprise plus rapide des activités après inondation) . Dans ce cas comme dans beaucoup d’autres, mettre en œuvre le principe de prévention n’a que du bon ! », conclut Sophie Bringuy, vice-présidente en charge de l’environnement.

 

 

 

Plus d’informations :

–      www.plan-loire.fr/perception-risque-inondation

–      Mettre le lien vers l’autre article publié sur le sujet en février sur le blog.

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« Soulignons le volontarisme de la politique régionale de l’eau » http://elus-pdl.eelv.fr/soulignons-le-volontarisme-de-la-politique-regionale-de-leau/ http://elus-pdl.eelv.fr/soulignons-le-volontarisme-de-la-politique-regionale-de-leau/#comments Fri, 12 Oct 2012 14:41:17 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3481 Dans le cadre de la session budgétaire du 12 octobre 2012, Sophie Bringuy a pu souligner la dynamique et l’ambition portées par la majorité régionale en matière de préservation de la ressource en eau et des milieux aquatique. Voici un extrait de sa présentation du tome dédié à l’environnement. ...]]>

Dans le cadre de la session budgétaire du 12 octobre 2012, Sophie Bringuy a pu souligner la dynamique et l’ambition portées par la majorité régionale en matière de préservation de la ressource en eau et des milieux aquatique. Voici un extrait de sa présentation du tome dédié à l’environnement.


 

Par ailleurs, nous sollicitons au titre du rapport 286 « Gestion de l’eau dans les bassins versants » l’inscription d’une dotation de 800 000 euros d’autorisations de programme supplémentaire, en complément des 5 000 000 d’euros votés au budget primitif 2012.

En effet, deux nouveaux territoires viennent de soumettre des projets de CRBV* qu’il serait opportun de soutenir d’ici la fin de l’année : le secteur Hâvre-Donneau-Grée autour d’Ancenis et le secteur Acheneau-Boivre-Tenu au sud de l’Estuaire de la Loire.

 

Ce rapport est l’occasion de souligner l’originalité de notre politique de contractualisation territoriale sur les enjeux liés à la ressource en eau et aux milieux aquatiques. Actuellement, 52% du territoire est couvert par un CRBV. C’est le fruit d’un travail de fourmi de la direction en charge de l’environnement, que nous tenons, élus de la commission, à saluer. C’est aussi le fruit des partenariats que nous avons tissés avec différents chefs de file sur le territoire, qui font un travail de qualité et nous proposent des projets que nous sommes fiers de financer. Nous sommes une des rares régions à s’être impliquée de la sorte, nous faisons beaucoup, c’est important de le dire.

 

Ce rapport me permet aussi de mettre en avant la transversalité qui s’est engagée sur les questions de pollutions diffuses en lien avec les enjeux agricoles. Dominique Tremblay et Christophe Dougé forment une passerelle entre les commissions en charge de l’agriculture et de l’environnement. Nous pouvons encore progresser. Nous ne disposons malheureusement pas de tous les leviers pour avancer sur ces questions, notamment ceux liés à la PAC, mais la dynamique est enclenchée et commence déjà à porter ces fruits !

 

Sophie BRINGUY

 

*Contrat Régional de Bassin Versant.

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Estuaire de la Loire : annonce de la reprise du projet de réserve nationale. http://elus-pdl.eelv.fr/estuaire-de-la-loire-annonce-de-la-reprise-du-projet-de-reserve-nationale/ http://elus-pdl.eelv.fr/estuaire-de-la-loire-annonce-de-la-reprise-du-projet-de-reserve-nationale/#comments Fri, 05 Oct 2012 15:35:54 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3458 Lors de l’inauguration de le première Birdfair, qui s’est tenue du 21 au 23 septembre à Paimboeuf sous la houlette de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), la conseillère de la ministre de l’écologie a fait le buzz en annonçant la reprise, par l’État, de la phase de préfiguration de la création d’une réserve naturelle nationale dans l’estuaire de la Loire. ...]]>

Lors de l’inauguration de le première Birdfair, qui s’est tenue du 21 au 23 septembre à Paimboeuf sous la houlette de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), la conseillère de la ministre de l’écologie a fait le buzz en annonçant la reprise, par l’État, de la phase de préfiguration de la création d’une réserve naturelle nationale dans l’estuaire de la Loire.

Petit historique : lancé en 2009 suite à l’abandon du projet d’extension portuaire à Donges-Est et à la validation du nouveau plan stratégique du Grand Port maritime Nantes-Saint-Nazaire, le projet de création d’une réserve naturelle nationale sur l’estuaire de la Loire a subi un coup d’arrêt politique par l’ancien gouvernement.

 

L’annonce de la reprise de la concertation par la conseillère de Delphine BATHO le 21 septembre au soir constitue donc un véritable revirement de situation.

 

Pour Christophe DOUGÉ, conseiller régional délégué à la Loire, et Sophie BRINGUY, vice-présidente en charge de l’environnement, « cette reprise est plus que justifiée, compte tenu du caractère exceptionnel du site. Elle s’inscrit pleinement dans la vision du Conseil régional portée depuis 2010 liant le projet de l’État de réserve naturelle nationale à celui d’un projet de territoire sur l’axe de la Loire, qui pourrait notamment se traduire par la création d’un parc naturel régional sur l’Estuaire. »

 

Cependant, cette réserve naturelle nationale ne pourra voir le jour et être un réel succès qu’à l’appui d’une concertation poussée sur le territoire. L’État descendant et imposant sa vue, c’est du passé. Il doit à présent co-construire avec tous les acteurs du territoire une vision partagée du « souhaitable » pour la Loire et l’Estuaire, comme le Conseil régional s’y attèle depuis plusieurs années.

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La Birdfair à Paimboeuf a mis le tourisme de nature sur la table ! http://elus-pdl.eelv.fr/la-birdfair-a-paimboeuf-a-mis-le-tourisme-de-nature-sur-la-table/ http://elus-pdl.eelv.fr/la-birdfair-a-paimboeuf-a-mis-le-tourisme-de-nature-sur-la-table/#comments Fri, 05 Oct 2012 15:07:33 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3454 Du 21 au 23 septembre, la Ligue pour la Protection des Oiseaux fêtait ses cent ans d’existence ! A cette occasion, la LPO a organisé, à Paimboeuf, la première édition du Festival BIRDFAIR. ...]]>

Du 21 au 23 septembre, la Ligue pour la Protection des Oiseaux fêtait ses cent ans d’existence ! A cette occasion, la LPO a organisé, à Paimboeuf, la première édition du Festival BIRDFAIR.

Célébration que n’auraient pas manquée nos deux conseillers régionaux Christophe DOUGÉ, délégué à la Loire, et Sophie BRINGUY, vice-présidente en charge de l’environnement.

Une première édition du BIRDFAIR intitulée « de l’oiseau au Tourisme de Nature  ». La première journée, à laquelle ont assisté les deux élu-e-s écologistes, était en effet dédiée aux premières rencontres professionnelles du tourisme de nature.

 

Le matin, c’est Sophie BRINGUY qui a assisté, avec Sophie SARAMITO, autre vice-présidente, en charge du tourisme, à différentes interventions destinées à faire un état des lieux des pratiques tournées vers la nature.

 

Deux interventions ont particulièrement attiré l’attention de Sophie BRINGUY. Celle de Dominique MACOUIN d’abord, auteure du premier –et dernier- état des lieux du tourisme de nature en France. Une étude réalisée il y a 12 ans déjà, sur commande du ministère en charge de ce dossier à l’époque. Son intervention a permis de souligner la tendance : une demande croissante avec notamment de plus en plus d’offices de tourisme intègrent en réponse des offres tournées vers la nature dans leurs propositions d’activités.

 

Un autre témoignage a particulièrement attiré l’attention de Sophie BRINGUY : celui de Gérard DESERABLE (Conseiller tourisme CCI Littoral Normand-Picard). Il a présenté les évolutions du festival des Oiseaux dans la Baie de Somme. Un pari porté il y a 20 ans par une poignée d’acteurs, qui aboutit aujourd’hui à une structuration de l’offre de tourisme de nature sur le territoire que personne n’aurait imaginé auparavant. L’offre qui se déploie actuellement sur ce territoire attire aujourd’hui des visiteurs tout au long de l’année.

 

L’accent a aussi été mis sur la dimension pédagogique : « Les gens auront appris car ils auront expérimenté la nature, pas parce qu’on les aura éduqués ». Ainsi, pour Sophie BRINGUY, le tourisme de nature est à la croisée du développement économique et d’une vraie stratégie d’éco-citoyenneté. « Le tourisme de nature est un secteur porteur d’avenir, de création d’emploi, de développement des territoires et de structuration des liens entre acteurs ligériens ».

 

L’après-midi, Christophe DOUGÉ a quant à lui participé à la table ronde consacrée « au Tourisme de Nature le long de la Loire ». Il a présenté le Plan Loire 2020 que le Conseil régional devrait valider en début d’année 2013. Ce fut aussi l’occasion de revenir sur la Loire à Vélo, opération structurante sur un parcours de 240 km en région Pays de la Loire. « Un vrai succès et un aboutissement de plus de 10 ans de travail avec la région Centre », a expliqué le conseiller régional.

 

Au-delà de l’existant, cette journée a été l’occasion de redire tout le potentiel de notre région pour développer un tourisme de nature et rural. En effet, plusieurs territoires ont engagé des réflexions sur le sujet (les Parcs naturels régionaux notamment). Certains proposent de courts séjours ou sorties répondant à la demande croissante de « tourisme de nature » (balades et randonnées nautiques, sorties ornithologiques, etc.). De plus, nous comptons divers aménagements sur notre territoire régional comme 255 km d’itinéraires cyclables « Loire à vélo », 375 km de rivières navigables, 18 700 km d’itinéraires de randonnées pédestres, 4 500 km d’itinéraires équestres, vélocéan, maison des parcs et autres centres ou aménagements pédagogiques dédiés au patrimoine naturel. Ceux-ci peuvent constituer à terme des supports à valoriser dans le cadre d’une offre de tourisme de nature. La tâche est immense pour transformer ce potentiel en une offre touristique structurée, lisible et durable. Les élus écologistes comptent bien y participer !

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