Les conseillers régionaux EELV des Pays de la Loire » Dans l’actualité de Claudine Goichon http://elus-pdl.eelv.fr Actions, politiques, dossiers, publications ou interventions...Découvrez l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'actualité des conseillers régionaux Europe Écologie Les Verts de la Région Pays de la Loire Thu, 14 Jan 2016 16:21:08 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Après Xynthia : quel aménagement du territoire pour nos côtes ? http://elus-pdl.eelv.fr/apres-xynthia-quel-amenagement-du-territoire-pour-nos-cotes/ http://elus-pdl.eelv.fr/apres-xynthia-quel-amenagement-du-territoire-pour-nos-cotes/#comments Fri, 12 Oct 2012 13:03:32 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3472 Lors de la session plénière consacrée à la Décision modificative 2 (DM2) du Conseil régional des Pays de la Loire, Claudine Goichon, conseillère régionale, membre de la commission Environnement et aménagement du territoire, est intervenue au sujet des rapports sur la gestion des collectivités de la tempête Xynthia. ...]]>

Lors de la session plénière consacrée à la Décision modificative 2 (DM2) du Conseil régional des Pays de la Loire, Claudine Goichon, conseillère régionale, membre de la commission Environnement et aménagement du territoire, est intervenue au sujet des rapports sur la gestion des collectivités de la tempête Xynthia.

 


Monsieur le Président, chers collègues,

Les rapports sur la gestion de la tempête Xynthia qui nous sont communiqués aujourd’hui nous permettent de faire un point sur ce dossier 2 ans et demi après la catastrophe.

 

1906, 1928, 1940, 1989, 1999 : ce sont les années où les villes de l’Aiguillon-sur-Mer et la Faute-sur-Mer ont enregistré des submersions marines.

Car des submersions il y en a toujours eu, et il continuera à y en avoir. Certainement même plus fréquemment et durablement : le réchauffement climatique et la montée des eaux qui en découle – les scientifiques nous annoncent 50cm à 2 mètres d’élévation d’ici 50 ans – ne laissent guère de doute.

 

Les premières aides pour des études et travaux sur l’aménagement du littoral ont déjà été déployées. Mais il nous faut garder à l’esprit que la construction et l’entretien des digues ne peut être la seule solution pour se protéger des tempêtes et des inondations. Une digue trouvera toujours une vague plus puissante pour la submerger ou la contourner.

 

Nous devons donc aller encore plus loin pour contribuer au développement de la culture du risque et de la gestion durable du territoire. Ne pas oublier et ne pas croire qu’ériger des murs constitue une protection absolue.

 

Nous accompagnons déjà les communes de Vendée dans l’élaboration de leurs plans communaux de sauvegarde. Nous avons aussi structuré un accompagnement spécifique des territoires particulièrement impactés par les tempêtes. Tout ceci nous permettra, je l’espère, de ne pas céder à la pression foncière qui fait rage sur la côte.

 

Mais nous devons aussi développer une vision prospective partagée et non subie de l’aménagement du territoire. Voir par exemple comment la préservation de larges zones non construites pourra laisser la nature jouer son rôle de « zone tampon » ; comment la montée des eaux va impacter nos côtes et nécessite une approche d’ores et déjà stratégique en termes de réserves foncières. Bref, nous avons du pain sur la planche et comptons bien apporter notre contribution à ce vaste chantier !

 

Je vous remercie,

Claudine GOICHON

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La semaine de la nature : les trésors des Pays de la Loire à votre portée ! http://elus-pdl.eelv.fr/la-semaine-de-la-nature-les-tresors-des-pays-de-la-loire-a-votre-portee/ http://elus-pdl.eelv.fr/la-semaine-de-la-nature-les-tresors-des-pays-de-la-loire-a-votre-portee/#comments Wed, 11 May 2011 07:03:49 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3169 Du 18 au 22 mai, la Région des Pays de la Loire propose une Semaine de la nature dans le réseau de réserves naturelles régionales et parcs régionaux. Au programme : 35 sorties et animations gratuites pour tous !

Pour la première fois, le Conseil régional coordonne l’organisation de manifestations dans les réserves naturelles régionales et parcs régionaux des pays de la Loire. « Ce sera l’occasion pour les ligériens, au cours des 5 jours de la manifestation, de découvrir des trésors de biodiversité tout à côté de chez eux », explique Sophie BRINGUY, vice-présidente de la Région en charge de l’environnement.

La région est couverte à 40 % par des espaces naturels : bois et forêts, zones humides, bocage, la vallée de la Loire, littoral, pelouses et landes (humides ou sèches). « Les zones humides représentent plus de 6 % du territoire. Ceci place les Pays de la Loire au 3ème rang des régions françaises en la matière », précise Christophe DOUGÉ, conseiller régional en charge de la politique de l’eau et élu délégué à la Loire.

 

La semaine de la nature sera l’occasion pour chacun de mieux connaître la biodiversité régionale, avec ses 1819 espèces de flore, représentant 32 % de la flore nationale. Sans compter les 500 espèces de vertébrés, dont 65% des amphibiens, 37 % des mammifères ou encore 35 % des poissons d’eau douce sont menacés.

 

Une opération de sensibilisation où chacun pourra aussi trouver son plaisir. « Entre la découverte des plantes carnivores dans le tourbières de Logné (44), les visites nocturnes à la rencontres des chauves-souris et compagnie (49) ou encore la balade à vélo dans le val de Loir (72), chacun trouvera son bonheur ! », conclut Claudine GOICHON, conseillère régionale, vice-présidente de la commission aménagement du territoire et environnement.

 

 

Toutes les manifestations sont sur le site du Conseil Régional des Pays de la Loire : cliquez ici

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[C – Presse] Le parc des Deux-Iles : l’unité attendue au conseil général http://elus-pdl.eelv.fr/c-presse-le-parc-des-deux-iles-lunite-attendue-au-conseil-general/ http://elus-pdl.eelv.fr/c-presse-le-parc-des-deux-iles-lunite-attendue-au-conseil-general/#comments Fri, 22 Apr 2011 16:52:39 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3149 Le 22 avril, le Conseil Général de Vendée s’est exprimé en faveur du parc des Deux-Iles, à la quasi-unanimité (3 absentions). ...]]>

Le 22 avril, le Conseil Général de Vendée s’est exprimé en faveur du parc des Deux-Iles, à la quasi-unanimité (3 absentions).

En adoptant une résolution de soutien, le Conseil Général envoie le message attendu par le Président et marque ainsi la volonté, partagée tant par les élus que par les acteurs locaux, de contribuer au développement de l’éolien en mer.

 

En effet, Nicolas Sarkozy, lors de sa visite à Saint Nazaire le 25 janvier dernier, avait exprimé son souhait d’une décision locale consensuelle sur ce projet pour revoir sa position et l’inscrire en zone propice.

« J’attends donc maintenant du Président qu’il passe de la parole aux actes et qu’il tienne ses engagements» a déclaré Emmanuelle Bouchaud, vice-présidente du Conseil régional en charge de l’énergie.

 

Pour Claudine Goichon, conseillère régionale vendéenne, c’est aujourd‘hui « une réelle avancée pour le développement de la Vendée qui s’inscrit ainsi dans la dynamique de développement d’une filière industrielle régionale

». Pour elle, « ce projet permet également l’essor des énergies de demain que chaque citoyen appelle de ses vœux. Que Mme Nathalie Kosciusko-Morizet mette au plus vite en œuvre la décision collective des élus de droite comme de gauche ! »

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Les incohérences du gouvernement sur le dossier Xynthia. http://elus-pdl.eelv.fr/les-incoherences-du-gouvernement-sur-le-dossier-xynthia/ http://elus-pdl.eelv.fr/les-incoherences-du-gouvernement-sur-le-dossier-xynthia/#comments Fri, 23 Jul 2010 09:10:22 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=2448 A l'occasion du vote de 10 millions d'euros en faveur de la gestion du trait de côte, après la tempête Xynthia, Claudine Goichon, élue EE vendéenne, est intervenue pour pointer du doigt les incohérences de l'État dans ce dossier. ...]]>

A l’occasion du vote de 10 millions d’euros en faveur de la gestion du trait de côte, après la tempête Xynthia, Claudine Goichon, élue EE vendéenne, est intervenue pour pointer du doigt les incohérences de l’État dans ce dossier.

Les évènements tragiques liés à la tempête Xynthia survenus il y a quelques mois maintenant nous avaient plongés dans une douleur brutale. Le bilan est en effet lourd avec 53 personnes disparues, 79 blessées et environ 500 000 sinistrés à divers degrés. Face à ce drame humain, à la perte des biens et à la situation catastrophique en termes d’activité économique (tourisme, agriculture, ostréiculture, tissu entrepreneurial) nous avions, dès le lendemain de cette catastrophe climatique, adopté un plan de solidarité avec les territoires touchés dit « le plan tempête régional ». Celui‐ci avait été voté dans cette même assemblée de manière unanime et consensuelle.

Nous sommes aujourd’hui amenés à nous prononcer sur le cofinancement du programme national de réhabilitation des ouvrages de défense contre la mer et la gestion du trait de côte. Sans attendre le gouvernement qui, malgré l’urgence, semble trainer des pieds (à titre d’exemple aujourd’hui nous attendons que l’État donne son accord aux maîtres d’ouvrages qui doivent entreprendre les simples travaux de reconstruction et de renforcement indispensable en vu des grandes marées d’équinoxe de septembre). Le Conseil régional témoigne de sa volonté et de sa détermination en adoptant dès aujourd’hui une dotation de 10 millions euros.

Quid du plan digue annoncé a grand renforts de communication par Nicolas Sarkozy dès le lendemain de la catastrophe ? Celui‐ci devait très rapidement entrer en vigueur. Le gouvernement aurait‐il osé sur un sujet aussi grave que celui‐ci, faire des annonces sans lendemain ? Car, comme le relève le récent rapport du Sénat, avant la mise en place d’un véritable « plan digue » nous nous trouvons confronté à deux défis majeurs : Premièrement, il faut définir une gestion simplifiée de nos digues aujourd’hui très complexes du fait de la multiplication des acteurs impliqués. Si les digues sont en mauvaise état, c’est en grande partie du fait de l’entretien aléatoire, accentué par un contrôle de l’État souvent absent. Les petites communes ou propriétaires privés ne peuvent généralement pas faire face aux coûts engendrés par l’entretien. Là aussi, l’État doit jouer son rôle, pour la sécurité des français et des françaises, en formant de véritables professionnels et en affectant les moyens humains et techniques suffisants à l’entretien des digues.

Ensuite, les financements avancés aujourd’hui sont très insuffisants. Le traitement de 3 500 à 4 000 km de digues sur le territoire français coûterait 3,5 à 4 milliards d’euros. L’actuel fond Barnier ne dispose que de 150 millions par an affecté pour l’instant à l’indemnisation des sinistrés. Face à cette réalité, il convient aujourd’hui de prendre nos responsabilités. La tempête Xynthia n’est malheureusement pas un phénomène isolé. Elle s’inscrit dans une série de catastrophes survenues au cours du siècle dernier. Aujourd’hui, en France, l’inondation est le premier des risques des catastrophes naturelles. Selon l’Institut Français de l’Environnement, près de 1 000 communes littorales présentent un risque d’intrusion d’eau.

Car ces zones sont exposées à une fragilité grandissante, non seulement du fait de tempêtes comme celle que l’on vient de vivre mais également du fait de l’augmentation du niveau de la mer. Et pourtant, la Vendée connait l’une des plus fortes croissances démographiques de l’hexagone avec 1,5 % d’augmentation par an en moyenne. Selon les Nations‐Unies, ce serait un phénomène général : « d’ici 25 ans, 80 % de la population mondiale vivra sur une bande littorale de 100 kilomètres. La pression foncière qui en découle est tout simplement phénoménale ».

Le dossier départemental des risques classait déjà les zones les plus touchées comme « zones de risques majeurs à enjeux humains » tant pour les inondations terrestres (via le bassin versant), que maritimes (via la mer). La Direction Départementale de l’Équipement, en octobre 2008, prévoyait ce scénario pour la Faute‐sur‐mer. Nous connaissons les effets des grandes marées, des basses pressions, et du vent…

Nous savons ce que les 3 ensembles peuvent entrainer. La Faute fut déjà inondée et devint à plusieurs reprises une île au cours du 20e siècle. La digue de l’Aiguillon a déjà cédé plusieurs fois (notamment en 1999) sous la pression de l’eau. En 1940 et 1941, ce sont 3 à 5 000 hectares qui ont été noyés. On appelle cela la mémoire du risque et la prévention. On parle pour cette fois‐ci de 4 500 hectares. Les mises en garde des géographes, les luttes des associatifs écologistes, complémentaires de la législation, auraient dû nous protéger contre des projets immobiliers incohérents.

Scientifiques et associatifs nous avaient averti sur cette question des zones inondables, de l’urbanisation, de l’érosion intensive du littoral et de la destruction de zones humides qui sont pourtant de formidables éponges. Notre responsabilité, c’est aussi de prendre en compte la réalité de menaces nouvelles : celle de la montée des eaux, inéluctable aujourd’hui et qui va augmenter la force et la violence des intrusions de la mer. Il y a un an, en session plénière, Emmanuelle Bouchaud avançait l’idée que notre Région devait anticiper cette question et permettre l’élaboration d’une réflexion commune des régions Bretagne, Pays de la Loire et Poitou‐Charentes sur la question des zones côtières.

Devons‐nous taire le fait que les conséquences dramatiques de la tempête Xynthia sont le reflet de choix de société, de choix de civilisation, guidés par l’attrait du gain ? Monsieur Sarkozy lui‐même demandait l’assouplissement de la loi Littoral. Je ne résiste pas à l’envie de vous lire un extrait de son discours tenu il y a un an : « Il faut rendre constructible les zones inondables, mais par des bâtiments adaptés à l’environnement et aux risques. Il faut utiliser les interstices, les délaissés d’infrastructures. Il faut changer nos procédures. Il faut changer NOTRE FAÇON D’APPLIQUER LE DROIT. Il faut changer notre façon de concevoir les choses, passer, SORTIR DU RESPECT PASSIF D’UNE RÉGLEMENTATION DE PLUS EN PLUS PESANTE. » Aujourd’hui, il semble affirmer qu’une fermeté politique grandissante est nécessaire. La loi littoral a été votée en 1986 et c’est entre 1980 et 1999 que la pression immobilière a été la plus forte (+ 3 000 maisons en 10 ans sur ce secteur). Cherchez l’erreur…

Claudine GOICHON

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