Les conseillers régionaux EELV des Pays de la Loire » Biodiversité http://elus-pdl.eelv.fr Actions, politiques, dossiers, publications ou interventions...Découvrez l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'actualité des conseillers régionaux Europe Écologie Les Verts de la Région Pays de la Loire Thu, 14 Jan 2016 16:21:08 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Intervention de Sophie BRINGUY pour la session d’installation du Conseil régional http://elus-pdl.eelv.fr/intervention-de-sophie-bringuy-pour-la-session-dinstallation-du-conseil-regional/ http://elus-pdl.eelv.fr/intervention-de-sophie-bringuy-pour-la-session-dinstallation-du-conseil-regional/#comments Fri, 18 Dec 2015 09:59:44 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=9630 Monsieur le président, Messieurs les députés, Madame la sénatrice, Messieurs les présidents et vice-présidents, Messieurs les maires, Mesdames et Messieurs les élus, Chers nouveaux collègues, Chères nouvelles collègues, ...]]>

Monsieur le président, Messieurs les députés, Madame la sénatrice, Messieurs les présidents et vice-présidents, Messieurs les maires, Mesdames et Messieurs les élus, Chers nouveaux collègues, Chères nouvelles collègues,

 

Depuis plus de onze ans, nous, écologistes, œuvrons en responsabilité dans cette assemblée. Nous sommes fiers de ce qu’est aujourd’hui le Conseil régional des Pays de la Loire, un bilan que nous partageons avec le groupe socialiste. Et nous continuerons à travailler ensemble pendant ce mandat.

J’espère qu’après les postures et les caricatures malheureusement portées lors de la campagne électorale, vous saurez apprécier la qualité du travail accompli.

Dimanche, les urnes se sont exprimées, et vous placent, Monsieur Retailleau, aujourd’hui à la présidence de la Région.

Les urnes ont aussi exprimé une urgence sociale et démocratique. Par les voix de l’extrême-droite, et aussi par le silence assourdissant de celles et ceux qui ne se sont pas déplacés. Notre rôle aujourd’hui, comme nouvelle assemblée régionale, est d’apporter des réponses justes et appropriées à cet état d’urgence social et démocratique. D’innover pour aller poser les jalons d’un nouveau pacte démocratique et social. Cessons les parties de ping-pong, à se renvoyer les responsabilités au fil des cycles politiques. A ce jeu-là, tout le monde sera perdant.

Notre mandat doit être entièrement dédié à soigner la fracture sociale qui disloque notre démocratie, au malaise profond qui ne cesse de grandir et mine notre société. J’émets donc le vœu en cette fin d’année que nous apprenions à travailler ensemble pour construire une assemblée de l’intelligence collective, que nous dépassions nos clivages partisans au bénéfice exclusif de l’intérêt général. Faisons le choix d’innover dans les pratiques politiques. Cela passera aussi par la poursuite des pratiques régionales en matière de co-construction des politiques publiques, avec l’ensemble des réseaux régionaux.

 

Cette intention étant posé, elle ne va pas nous empêcher de dire les choses, simplement.

 

Alors, Monsieur le président, j’aimerais vous dire « bravo ! ». En effet, à l’heure d’une profonde désaffection envers la classe politique, à qui l’on reproche ses avantages, sa trop grande professionnalisation, ses affaires, son éloignement des préoccupations des habitants et habitantes de notre pays, vous avez tout de même réussi un vrai tour de force : arriver en tête des suffrages au premier tour en prônant le cumul des mandats. Et ainsi, dans votre majorité siègent aujourd’hui 40 personnes cumulant des mandats sur 54. Personnellement, je n’imaginais pas que cela puisse être possible.

Je voudrais poursuivre par une question : allez-vous, dans cette majorité, cumuler en plus de vos mandats, vos indemnités ? En effet, quand on propose des lots, on offre en général aussi une « ristourne » aux clients. Par exemple, pour trois tubes de dentifrice achetés, un tube offert. Pour un sénateur-président, une seule indemnité de président ou bien pour un député-vice-président, une seule indemnité de vice-président. Surtout que les contribuables auront un peu du parlementaire, un peu du conseiller régional, mais jamais 100% de l’un et de l’autre.

Sur ce point, j’ai une proposition à vous faire : qu’une partie de ces indemnités cumulées soit versée dans un fond dédié aux plus démunis, par exemple pour des associations qui donnent sans relâche pour la formation aux compétences clefs et à l’accompagnement dans l’insertion professionnelle, la reconstruction de projets de vie.

Enfin, j’aimerais saluer les décisions de Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, qui ont fait le choix de présider à 100% les Régions Nord-Pas-de-Calais/Picardie et Ile-de-France. Et citer le premier : « Ces trente dernières années, la classe politique a failli. Il y a bien une faillite collective. J’ai fait partie de cette classe politique. Aujourd’hui, je demande à être jugé sur ce que je vais faire à la tête de la région en m’occupant des gens et en m’y consacrant à 100% ».

 

Avant de conclure, je reviens sur une question essentielle. J’ai en effet, Monsieur le président, suivi votre travail parlementaire sur le préjudice écologique. J’étais présente lors du séminaire que vous avez organisé sur le sujet au Sénat, avec François-Guy Trébulle, un juriste brillant dont j’ai eu le plaisir d’être l’étudiante à l’université Panthéon-Sorbonne.

Vous avez fait mention lors du second débat télévisé sur France 3 des propos de Dominique Voynet au lendemain du naufrage de l’Erika, qui alors ministre, avait publiquement affirmé qu’il ne s’agissait pas de la « catastrophe écologique du siècle ». Elle avait à la fois raison et tort, et elle l’a reconnu elle-même. Tort sur la plan politique, parce que subjectivement parlant, pour les personnes qui ont vu « leurs » plages mazoutées, c’était très bouleversant. Raison sur le plan environnemental, car elle savait qu’en une dizaine d’années, la nature cicatriserait.

Et surtout, elle avait conscience de deux catastrophes écologiques à l’échelle de notre ère planétaire, qui nécessitent encore davantage notre pleine mobilisation. Deux catastrophes qui génèrent un préjudice écologique irréversible – contrairement à l’Erika – et doivent être le fil rouge de votre action en tant que Président, comme de notre action à toutes et tous en tant que responsables politiques, car c’est de l’avenir des habitants et habitantes de notre Région dont il est question, en même temps que de l’avenir de l’humanité.

La première catastrophe écologique qui se prépare, sous l’œil presque indifférent des responsables politiques, c’est la sixième extinction des espèces. L’érosion à une vitesse sans précédent de la biodiversité, dont l’être humain est responsable. Et ça se passe aussi chez nous : 35% à 55% des espèces de notre région sont menacées, 65% de nos espaces naturels et agricoles dégradés. J’aurais l’occasion lors de prochaines sessions de vous exposer l’importance de la biodiversité, aussi sur le plan économique. Simplement aujourd’hui, je vous donnerai les deux causes principales de cette érosion chez nous :

  • la fragmentation des espaces générée essentiellement par l’artificialisation des terres et les grands projets d’infrastructures, parmi lesquels, il faut bien le dire, celui de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
  • notre modèle agricole, qui a pour conséquence l’appauvrissement des paysages donc des habitats, et utilise une série de produits mortifères en « -cide », insecticides, fongicides, herbicides, parasiticides, avec des conséquences en « -er », cancers, Alzheimer, et en « -son », Parkinson, reconnu maladie professionnelle pour les agriculteurs depuis 2011.

La seconde catastrophe écologique est celle qui a mobilisé la communauté internationale ces deux dernières semaines lors de la COP 21 : le bouleversement climatique. Un accord certes insuffisant, mais aussi inespéré, a été conclu à Paris. A présent, ce sont aux territoires d’être à la hauteur. Notre Région doit être fer de lance de la transition écologique. Chacune de nos politiques publiques et de nos actions doit être climato-compatible. C’est une nécessité.

Ne ratons pas ces deux rendez-vous de l’Histoire. Notre avenir se joue dès aujourd’hui. Et ne soyons pas, demain, sur le banc des accusés car nous aurions, en connaissance de cause, contribué aux plus grandes catastrophes écologiques que l’humanité aura connues. D’autant plus, qu’aucune réparation aux préjudices générés ne sera possible. Contrairement à l’Erika, nous marchons vers l’irréversible.

Notre groupe travaillera assidûment durant les cinq prochaines années. Nous tacherons de porter dans cet hémicycle la voix de celles et ceux qui nous ont fait confiance et ont voté pour nous aux premier et second tours. Dans l’intention de semer les graines d’un nouveau modèle de développement qui prenne pleinement en compte les enjeux écologiques et climatiques, qui allie justice sociale et justice environnementale.

Nous serons, avant tout, dans la proposition. Parce que c’est pour nous toujours l’intérêt de nos concitoyens et concitoyennes qui primera. Nous serons aussi là dans la vigilance et la critique quand nécessaire.

 

Et aujourd’hui, nous vous proposons de travailler dès janvier 2016 au plan de création de 45 000 emplois que nous avons porté pendant la campagne, dans la transition écologique de l’économie.

 

Alors, c’est parti pour cinq ans. Je nous souhaite un mandat constructif et à la hauteur des enjeux de notre époque.

Merci de votre écoute.

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Partenariats biodiversité : une dynamique qui va dans le bon sens http://elus-pdl.eelv.fr/partenariats-biodiversite-une-dynamique-qui-va-dans-le-bon-sens/ http://elus-pdl.eelv.fr/partenariats-biodiversite-une-dynamique-qui-va-dans-le-bon-sens/#comments Tue, 16 Jun 2015 16:16:19 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=9411 Forte du bilan très positif du premier plan régional d’actions 2010-2012 en faveur de la biodiversité, la Région s’est engagée dans un nouveau plan d’actions pour la période 2014-2016, construit selon une dynamique de large concertation avec les acteurs du territoire. La signature officielle des conventions de partenariat le 4 juin dernier, avec la vice-présidente à l'environnement Sophie BRINGUY, a permis de revenir sur la politique régionale en matière de biodiversité ainsi que sur la nature de ces partenariats. ...]]>

Forte du bilan très positif du premier plan régional d’actions 2010-2012 en faveur de la biodiversité, la Région s’est engagée dans un nouveau plan d’actions pour la période 2014-2016, construit selon une dynamique de large concertation avec les acteurs du territoire. La signature officielle des conventions de partenariat le 4 juin dernier, avec la vice-présidente à l’environnement Sophie BRINGUY, a permis de revenir sur la politique régionale en matière de biodiversité ainsi que sur la nature de ces partenariats.

Pour ce nouveau plan d’actions et au regard des compétences dont elles disposent,  la Région a engagé un partenariat privilégié avec des structures aussi variées que le Conservatoire botanique national de Brest sur la flore, la Ligue pour la protection des oiseaux sur la faune vertébrée, le Groupe d’étude des invertébrés armoricains pour la faune invertébrée, le Centre régional de la propriété forestière sur les forêts, la Fédération régionale des chasseurs sur les complexes bocagers, le Conservatoire du littoral, mais aussi pour la première fois le Conservatoire d’espaces naturels et la Chambre régionale d’agriculture.

Cette nouvelle programmation s’inscrit dans la continuité de la précédente en matière de connaissance et de pédagogie mais porte désormais l’accent sur :

  • Le soutien et la promotion de pratiques de gestion des espaces agricoles et forestiers favorables à la biodiversité. La Région entend en effet accentuer ses efforts pour soutenir les systèmes herbagers au travers de programmes environnementaux et climatiques mais également du développement des aides renforçant la place de l’arbre au sein de ces écosystèmes (reboisement, desserte forestière, plan simple de gestion, charte forestière de territoire, agroforesterie), en fonction des services rendus pour la biodiversité.
  • Les outils régionaux (Fonds régional d’études stratégiques, Contrat Nature, Contrat régional de bassin versant, règlement bocage), visant à accompagner les territoires dans leurs projets d’identification et de préservation de la trame verte et bleue régionale, dans le cadre du Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) et de sa déclinaison locale opérationnelle sont renforcés.
  • L’objectif est de favoriser les synergies entre politiques sectorielles (territoires, actions économiques, recherche, etc) pour améliorer notre efficacité en faveur de la biodiversité. Le Centre Beautour et désormais le Conservatoire d’espaces naturels agiront en ce sens (prise en compte de la biodiversité dans des formations professionnalisantes, mise en réseau des centres de découverte de la nature et des gestionnaires d’espaces naturels, etc).

Une démarche collective, pragmatique et se nourrissant de l’expérience acquise, au sein de laquelle chaque partenaire régional et son réseau aura à cœur de prendre une part active.

Une dynamique partenariale dont se félicite Sophie BRINGUY : «  Les espaces naturels et agricoles recouvrent 80% du territoire ligérien et rendent des services écosystémiques indispensables à notre subsistance. Pourtant, les nombreux défis qui s’imposent à nous – raréfaction des ressources naturelles, disparition des espèces, artificialisation des sols, scandales sanitaires -,  exigent que nous pensions global, que nous jouions collectif, que nous mutualisions nos moyens et nos énergies. Cette nouvelle contractualisation va dans ce sens, et dans le bon sens ».

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Lancement du Conservatoire des espaces naturels des Pays de la Loire http://elus-pdl.eelv.fr/lancement-du-conservatoire-des-espaces-naturels-des-pays-de-la-loire/ http://elus-pdl.eelv.fr/lancement-du-conservatoire-des-espaces-naturels-des-pays-de-la-loire/#comments Wed, 20 May 2015 15:24:29 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=9356 Mercredi 6 mai a été lancé officiellement le Conservatoire des espaces naturels des Pays de la Loire, formidable outil de préservation de la biodiversité et des espaces naturels ligériens, à l’occasion de son premier conseil d’administration et d’une visite de terrain, en présence notamment d'Henri-Michel COMET, Préfet de région, Sophie BRINGUY, Vice-présidente à la Région en charge de l’environnement et Loïc BIDAULT, son nouveau Président. ...]]>

Mercredi 6 mai a été lancé officiellement le Conservatoire des espaces naturels des Pays de la Loire, formidable outil de préservation de la biodiversité et des espaces naturels ligériens, à l’occasion de son premier conseil d’administration et d’une visite de terrain, en présence notamment d’Henri-Michel COMET, Préfet de région, Sophie BRINGUY, Vice-présidente à la Région en charge de l’environnement et Loïc BIDAULT, son nouveau Président.

Jusqu’au 1er avril, la Région des Pays de la Loire était une des rares régions de France à ne pas être dotée d’un Conservatoire d’espaces naturels (CEN). Celui qui vient d’être créée en Pays de la Loire rassemble l’Etat, des collectivités (Région, Département, intercommunalités et communes), des représentants agricoles, forestiers, des chasseurs, des pêcheurs, des associations de protections de la nature ainsi que des citoyens engagés.

« Le Conservatoire d’espaces naturels des Pays de la Loire est le fruit d’une large concertation et d’une préfiguration qui a duré 3 ans », rappelle Sophie BRINGUY, « celle-ci a été menée par la Fédération des Conservatoires avec le soutien de l’Etat et de la Région des Pays de la Loire ». C’est la fusion de deux associations pré-existantes qui a abouti à cette naissance : le Conservatoire d’espaces naturels de la Sarthe et le Conservatoire des rives de la Loire et de ses affluents (CORELA).

Il constitue désormais un acteur clé pour la Région et pour l’Etat, pour collaborer à la mise en œuvre de leur politique en matière de biodiversité. Ainsi, dès 2015, il va pouvoir assurer un rôle d’animation de réseau et de gestionnaire d’espaces naturels, parmi lesquels les réserves naturelles régionales, responsabilité de la Région, et les réserves naturelles nationales, responsabilité de l’Etat. Il pourra également développer des projets avec des collectivités qui contribueront à la mise en œuvre de Natura 2000 ou encore de la trame verte et bleue.

La visite sur le terrain a été l’occasion de présenter concrètement les actions menées sur la Loire et ses abords par le CEN, mais également d’expliquer les projets que la structure entend développer au cours des prochaines années.

Le projet stratégique du Conservatoire des espaces naturels, bâti en concertation et axé sur la préservation de la biodiversité et des paysages, sera développé autour de cinq axes :

  • l’animation d’un réseau de gestionnaires d’espaces naturels, afin de mutualiser les actions de conservation;
  • l’accompagnement des projets locaux des collectivités en matière de préservation de la biodiversité : le CEN va par exemple cette année travailler sur l’animation du projet de restauration des annexes fluviales de la Loire entre Montsoreau (49) et Nantes, préfigurer un programme d’inventaire régional des tourbières, ou encore participer au diagnostic de la vallée des Cartes (49 et 72) ;
  • préserver et gérer des espaces naturels remarquables : le CEN interviendra avec une maîtrise foncière (où le CEN est propriétaire) et d’usage (avec des partenariats). Il gérera ainsi quatre réserves naturelles régionales, deux espaces naturels sensibles du Conseil général de la Sarthe et animera le plan de conservation de l’angélique des estuaires pour le compte de Nantes Métropole ;
  • contribuer à l’amélioration de la connaissance sur la biodiversité : cette année un gros travail portera par exemple sur des libellules dans la vallée du Louet (49) ;
  • des actions d’information et de communication auprès du public.

Photo 1er CA 6 mai 15 (V2)

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L’assemblée interdit les néonicotinoïdes : une grande victoire pour la biodiversité http://elus-pdl.eelv.fr/lassemblee-interdit-les-neonicotinoides-une-grande-victoire-pour-la-biodiversite/ http://elus-pdl.eelv.fr/lassemblee-interdit-les-neonicotinoides-une-grande-victoire-pour-la-biodiversite/#comments Fri, 20 Mar 2015 11:39:09 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=9062 Hier, en première lecture de l’examen du projet de loi sur la biodiversité, les députés ont voté l’interdiction totale des néonicotinoïdes à partir de 2016, et ceci contre l’avis du gouvernement. ...]]>

Hier, en première lecture de l’examen du projet de loi sur la biodiversité, les députés ont voté l’interdiction totale des néonicotinoïdes à partir de 2016, et ceci contre l’avis du gouvernement.

Une décision qui intervient en même temps que la publication d’une enquête de la Commission européenne, dont le constat est sans appel : près de 10 % des quelques 2 000 espèces sauvages d’abeilles européennes sont menacées d’extinction, auxquelles s’ajouteraient 5% supplémentaires dans un futur proche, si aucune mesure concrète n’est prise.

Les élus régionaux écologistes saluent ainsi cette grande victoire pour la biodiversité et pour la survie des insectes pollinisateurs. Ils tiennent également à saluer la ténacité de nos parlementaires écologistes qui auront su mettre en place des jalons importants sur la question des pesticides, après la proposition de résolution du sénateur Joël Labbé le mois dernier ou encore celle de la députée Laurence Abeille en octobre 2012.

Un combat écologiste de longue haleine qui remporte aujourd’hui une adhésion majoritaire.

Retrouvez ci-dessous le communiqué à la presse du groupe écologiste à l’Assemblée nationale.

ecolodep

L’assemblée interdit les néonicotinoïdes : une grande victoire pour la biodiversité

Paris, le 19 mars 2015

Les député-e-s écologistes se félicitent de l’adoption, ce matin, d’un amendement au projet de loi Biodiversité qui interdit l’usage des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’insectes à partir du 1er janvier prochain.

Les insecticides de la famille des néonicotinoïdes agissent sur le système nerveux central des insectes et sont notamment mis en cause dans l’effondrement des colonies d’abeilles.

« Nous avions déposé une proposition de résolution en octobre 2012 appelant  à un moratoire sur l’ensemble des pesticides de la famille des néonicotinoïdes et des phénylpyrazoles », rappelle Laurence Abeille, cheffe de file du groupe écolo sur les questions de biodiversité, nous nous félicitons donc de cette interdiction générale et nous accompagnerons activement la traduction qu’en fera le gouvernement, au travers des décrets d’application et des moyens accordés à la recherche de procédés de substitution respectueux de l’environnement ».

 « Il s’agit là de la concrétisation d’un long combat des organisations écologistes, qui avait été relayé au Sénat par notre collègue Joël Labbé », précise Laurence Abeille.

Peu avant cette interdiction, le groupe écologiste avait fait adopter un amendement afin que les groupements d’intérêt écologique et économique (GIEE) travaillant à la suppression des néonicotinoïdes dans le cadre du plan Ecophyto 2 bénéficient d’un soutien renforcé.

François de Rugy et Barbara Pompili, coprésidents du groupe écologiste

Laurence Abeille, députée du Val de Marne

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[C_PRESSE] Pêche au bar : il y a aussi urgence à soutenir la transition vers une pêche durable ! http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-peche-au-bar-il-y-a-aussi-urgence-a-soutenir-la-transition-vers-une-peche-durable/ http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-peche-au-bar-il-y-a-aussi-urgence-a-soutenir-la-transition-vers-une-peche-durable/#comments Fri, 13 Feb 2015 14:07:32 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=8967 Ce matin, Christophe Clergeau allait à la rencontre des pêcheurs pélagiques pour réaffirmer le soutien des élus régionaux à leur égard et annoncer les mesures d'urgence qui seront prises. Si les écologistes se joignent à cette démarche, ils regrettent cependant que le vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire n'ait pas rappelé le bien-fondé de la décision de la Commission européenne ni formulé des propositions pour accompagner les pêcheurs sur le long terme. ...]]>

Ce matin, Christophe Clergeau allait à la rencontre des pêcheurs pélagiques pour réaffirmer le soutien des élus régionaux à leur égard et annoncer les mesures d’urgence qui seront prises. Si les écologistes se joignent à cette démarche, ils regrettent cependant que le vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire n’ait pas rappelé le bien-fondé de la décision de la Commission européenne ni formulé des propositions pour accompagner les pêcheurs sur le long terme.

Comme nous l’avons exprimé la semaine dernière en séance plénière du Conseil régional, nous regrettons le caractère brutal de la décision de la Commission, prise dans l’urgence, sans anticipation et sans accompagnement des pêcheurs concernés. Elle met  de fait des dizaines de pêcheurs et leurs familles en difficultés sociales et économiques.

Toutefois, le soutien de la Région en faveur des professionnels de la pêche pélagique n’aura de sens que si les mesures d’urgence sont associées à un accompagnement sur le long terme vers une réorientation des pratiques des professionnels de la pêche pélagique.

Car cela fait des années que les scientifiques et écologistes tirent la sonnette d’alarme : le prélèvement actuel sur la ressource en bar est quatre fois trop important par rapport à ce que la ressource peut supporter tandis que la pêche au chalut pélagique représente 25% de l’impact sur la ressource durant la période de reproduction. La situation est tellement critique que l’interdiction partielle de la Commission, aussi sévère soit elle, ne suffira même pas à atteindre le RMD (rendement maximum durable) en 2015 pour le bar : il faudrait pour cela, selon le Ciem (Conseil international pour l’exploration de la mer), diminuer de 70 % les captures.

De manière plus générale, nous appelons  à regarder la réalité en face : celle d’une industrie de la surpêche largement subventionnée par les pouvoirs publics, qui surexploite les ressources halieutiques, ravage les écosystèmes et détruit emplois et savoirs-faire. Ces dix dernières années, on a enregistré 25 % de prises en moins et 30 % d’emplois supprimés.

Nous ne pouvons continuer à subventionner les logiques productivistes d’exploitation des ressources halieutiques et à soutenir sur le long terme des méthodes de pêche dévastatrices pour les ressources naturelles et les hommes et les femmes qui en vivent.

Il y a donc aussi urgence à bâtir non seulement un plan de gestion durable de la ressource en bars, mais aussi plus largement une politique commune de la pêche réellement soutenable, respectueuse des ressources naturelles, des hommes et de leurs savoirs-faire.

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Biodiversité : une première étape vers la validation du SRCE http://elus-pdl.eelv.fr/biodiversite-une-premiere-etape-vers-la-validation-du-srce/ http://elus-pdl.eelv.fr/biodiversite-une-premiere-etape-vers-la-validation-du-srce/#comments Wed, 22 Oct 2014 07:33:28 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=8602 Ce mardi 21 octobre, Sophie Bringuy, vice-présidente en charge de l'environnement, ouvrait le Comité régional Trame verte et bleue chargé de donner son avis sur le projet Schéma régional de cohérence écologique (SRCE). Une étape importante pour ce travail lancé en 2011. Elle a rappelé les fondements et les objectifs de ce projet destiné à préserver la richesse de notre biodiversité et dont elle souhaite renforcer la dynamique. ...]]>

Ce mardi 21 octobre, Sophie Bringuy, vice-présidente en charge de l’environnement, ouvrait le Comité régional Trame verte et bleue chargé de donner son avis sur le projet Schéma régional de cohérence écologique (SRCE). Une étape importante pour ce travail lancé en 2011. Elle a rappelé les fondements et les objectifs de ce projet destiné à préserver la richesse de notre biodiversité et dont elle souhaite renforcer la dynamique.

« C’est avec émotion que j’introduis aujourd’hui ce Comité régional Trame verte et bleue, qui marque le début du processus officiel de validation du SRCE des Pays de la Loire, dont nous avons co-piloté, l’Etat et le Conseil régional, l’élaboration.

Notre comité se tient quelques jours seulement après la clôture de la convention Mondiale pour la Diversité Biologique (COP12), vendredi 17 octobre. Il me semble important d’en dire quelques mots, parce que nous faisons partie d’un tout et qu’il importe de suivre ce qu’il se passe à l’échelle globale pour agir localement.

La clôture de la COP12 a été marquée par l’espoir. Des conclusions dont tous les participants se sont félicités. Le point le plus important est qu’un accord sur la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre des objectifs d’Aïchi a été enfin trouvé, avec le doublement des financements précédemment actés à la COP11 d’Hyderabad (Inde) il y a deux ans. Parmi les faits marquants de cette convention : la mise en œuvre le 6 octobre du protocole de Nagoya et, dans la suite du Sommet de la Terre à Rio en 2012, la forte implication des grandes cités et des Régions. Les territoires se trouvent au centre de la prise en compte concrète de la biodiversité. Et notre présence ici aujourd’hui, avec la diversité que vous représentez, prend tout son sens.

TVB2 Pourquoi un schéma régional de cohérence écologique ?

La fragmentation des espaces est l’une des principales causes d’érosion de la biodiversité. Elle a été exponentielle depuis la fin de la seconde guerre mondiale, avec une urbanisation massive et parfois sauvage, mais aussi les modifications des systèmes agricoles qui ont appauvri les paysages.

Notre région porte une responsabilité particulière en la matière, à plusieurs titres :

  • Avec plus de 6 % de son sol artificialisé, les Pays de la Loire sont la 9ème région la plus artificialisée de France. Et la tendance va en s’aggravant, nous sommes malheureusement la Région où ce phénomène s’accélère le plus.
  • Notre territoire est riche de sa biodiversité, et nous avons une responsabilité nationale, voire plus, à la préserver. Ainsi, nous trouvons en Pays de la Loire environ 32% de la flore indigène de France métropolitaine et 12% de la flore européenne. La diversité faunistique régionale représente 69% des poissons d’eau douce de France métropolitaine, 69% des Mammifères, 50% des Amphibiens et de l’avifaune nationale nicheuse. Malheureusement, beaucoup sont menacées, entre 35 et 55 % en fonction des espèces.

Il nous appartient donc à toutes et tous, acteurs et actrices représentés dans ce Comité régional, d’agir à notre niveau, pour freiner cette érosion, et surtout inverser la vapeur.

Après l’échec de la politique menée pendant des années, et qui reposait sur la seule préservation de certains îlots remarquables, les travaux du Grenelle ont acté l’importance de prendre en compte la fonctionnalité des espaces et les interactions des écosystèmes. C’est l’objet même du SRCE, qui identifie les réservoirs de biodiversité de notre territoire, ces espaces où la faune et la flore trouvent ce qu’il leur faut pour se nourrir, se reproduire, bref vivre. Et parce que ces espaces ne se suffisent pas à eux-mêmes, la démarche SRCE nous invite à restaurer et préserver les continuités écologiques, nécessaires pour relier ces espaces entre eux, les fameuses trames vertes et bleues.

L’élaboration du SRCE a commencé il y a plus de trois ans. Elle s’est faite dans le cadre de groupes de travail où étaient représentés les acteurs des cinq collèges définis par le Grenelle de l’environnement. Nous avons aussi voulu associer les territoires au plus près, via trois séries d’ateliers dans chaque département, aux étapes clefs du processus. Un travail exemplaire de co-construction, d’échanges horizontaux et verticaux. Un travail de qualité réalisé dans la transparence.

Je tiens aujourd’hui à vous remercier, toutes et tous, pour votre temps, vos contributions, votre participation aux échanges. Que ce soit dans le cadre du groupe de travail transversal, des ateliers thématiques, des rencontres départementales, de votre participation au Conseil scientifique régional du patrimoine naturel, via l’organisation de journées de formation, mais aussi par les actions déjà mises en œuvre sur les enjeux de trames vertes et bleues, vous avez chacun et chacune contribué à ce résultat. Je tiens aussi à remercier Hubert Ferry-Wilczek, qui nous a quitté pour rejoindre la Région Midi-Pyrénées cet été, pour la qualité de notre coopération, mais aussi Xavier Hindermeyer, Bruno Coic, Françoise Sarrazin et Cyril Bellouard pour leur engagement à voir émerger un SRCE dont nous pouvons toutes et tous être fiers.

Carte TVB2Un travail dont nous pouvons être fiers, un travail de qualité. Mais aussi un travail insatisfaisant. En effet, nous avons fait au mieux, avec les informations dont nous disposions. Mais nous avons encore du chemin à parcourir en termes de connaissance, et notre SRCE reflète aussi nos lacunes : manque d’informations, données non homogènes, méconnaissances du fonctionnement de certains écosystèmes. Autant d’éléments sur lesquels il nous faudra travailler durant les prochaines années. Juste un exemple : la classification des cours d’eau a bien montré les limites des bases de données actuelles. Alors que certains et certaines d’entre vous souhaitaient que tous les cours d’eau soient classés en réservoir de biodiversité, un compromis a été trouvé en octobre 2013, selon lequel l’ensemble des cours d’eau seraient classés corridors. Depuis, d’autres contestent, à juste titre aussi, la fiabilité de la base de donnée Carthage sur la classification des cours d’eau temporaires. Considérer une grande partie des cours d’eau hors corridors parce que certains sont identifiés comme tels à tort est très insatisfaisant. Nous vous proposons donc aujourd’hui d’en rester au compromis de 2013, mais d’expliquer clairement les limites de nos connaissances dans le SRCE et de travailler à améliorer ladite base de données pour un meilleur état des lieux du SRCE dans six ans.

Ce SRCE, une fois adopté, sera donc une base à enrichir régulièrement. Je souhaite qu’il soit évolutif, pourquoi pas en partie interactif, et n’attende pas six ans et des procédures lourdes pour se mettre à jour. Cette vision régionale des dynamiques éco-systémiques doit être en dialogue avec le travail réalisé sur les territoires, notamment dans les documents de planification.

Il nous appartiendra aussi de faire vivre ce SRCE.

En effet, le SRCE n’est qu’un des leviers à actionner pour changer la donne. D’aucuns continueront à regretter son faible niveau d’opposabilité. Pour ma part, je suis persuadée que même si le SRCE s’imposait à toutes et tous, même s’il était gravé dans le marbre, du moment où il ne susciterait pas l’adhésion, il resterait lettre morte. Dans les prochains mois, au cours des différentes phases de concertation, je compte donc sur vous pour expliquer le SRCE, pour que la dynamique qui sous-tend ce schéma, la vision systémique qu’il formalise puissent stimuler nos imaginaires, ceux des acteurs et actrices de nos territoires, et que notre SRCE se mette en mouvement et prenne corps. Je vais conclure avec les mots de clôture du Président de la Convention Mondiale de la diversité biologique : « Protéger la vie est une tâche urgente qui ne peut pas attendre ».

Merci de votre écoute. »

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Biodiversité : inauguration de la réserve naturelle régionale des côteau et plateau de Tessé http://elus-pdl.eelv.fr/biodiversite-inauguration-de-la-reserve-naturelle-regionale-des-coteau-et-plateau-de-tesse/ http://elus-pdl.eelv.fr/biodiversite-inauguration-de-la-reserve-naturelle-regionale-des-coteau-et-plateau-de-tesse/#comments Fri, 27 May 2011 05:29:24 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3185 Le 21 mai 2011, Sophie BRINGUY, vice-présidente de la Région en charge de l’environnement, a inauguré la réserve naturelle régionale (RNR) des coteau et plateau de Tessé, sur la commune de Villaines-la-Carelle. Un projet qui a vocation à rayonner sur le territoire ! ...]]>

Le 21 mai 2011, Sophie BRINGUY, vice-présidente de la Région en charge de l’environnement, a inauguré la réserve naturelle régionale (RNR) des coteau et plateau de Tessé, sur la commune de Villaines-la-Carelle. Un projet qui a vocation à rayonner sur le territoire !

 

Lancée en 2006, la politique de création de RNR porte aujourd’hui ses fruits, avec 13 RNR labellisées dans notre Région, représentant quelques 1 200 hectares d’espaces protégées. Avec plus d’une quinzaine de dossiers en cours, la Région va plus que doubler ces surfaces, complétant ainsi le réseau existant.

 

Un site identifié depuis des années

 

Le site des coteau et plateau de Tessé avait été repéré il y a plusieurs dizaines d’années par le naturaliste sarthois Gérard Huneau, alors président du Conservatoire du patrimoine naturel sarthois (CPNS). Cette association s’est alors engagée dans un projet d’acquisition du site pour pouvoir y pratiquer une gestion à même de valoriser tout son potentiel.

 

Avec l’aide financière notamment du conseil général au début des années 2000, le CPNS a pu entreprendre les premiers travaux de restauration et de clôture du site. Depuis, cette collectivité territoriale a fortement diminué ces aides pour la gestion des espaces naturels.

 

Une réserve de taille modeste, un réservoir de biodiversité d’envergure

 

Aujourd’hui, avec ses 5,5 hectares, la RNR des coteau et plateau de Tessé paraît bien modeste pour un oeil non averti. Elle est pourtant un bel exemple de site naturel en gestion conservatoire. Les pelouses sèches représentent en effet à peine 0,5 % du territoire régional et abritent pourtant 33% des espèces végétales rares ou menacées.

 

Ici, 92 espèces animales ont été recensées à ce jour, dont certaines remarquables et protégées parmi lesquelles 2 espèces de criquets et 3 de papillons. Le site réunit également des conditions favorables pour le développement de plus de 200 espèces végétales, dont 3 sont protégées régionalement et 24 inscrites sur la liste rouge régionale des espèces rares ou menacées. Soulignons à ce titre la présence de l’anémone pulsatile, espèce emblématique du site.

 

Un projet qui implique les acteurs du territoire

 

Au-delà du CPNS, c’est toute une équipe de bénévoles qui ont permis à ce projet de prendre corps. Ces maillons essentiels dans la préservation de notre patrimoine naturel ont notamment participé aux études, suivis et comptages nécessaires à ce type de démarche.

 

Des prestataires interviennent également sur le site. Les agriculteurs locaux acceptent de faire pâturer leurs ovins ou autres pour l’entretien des pelouses. D’autres acteurs donnent une dimension sociale au projet, comme l’entreprise d’insertion Essaimage.

 

La labellisation : le tremplin de la reconnaissance pour un rayonnement territorial

 

La labellisation, outre la reconnaissance de l’excellence du site, va permettre d’aider financièrement le gestionnaire, en l’occurrence à l’appui d’une subvention régionale de presque 52 000 euros sur 3 ans.

 

 

La dynamique globale et l’ensemble des partenariats qui ont été tissés au fil des années ont vocation à se développer. D’abord via la labellisation de nouveaux sites abritant ce genre d’habitat comme à Montfort-le-Gesnois et La Flèche. Et puis via un ancrage territorial toujours plus fort. Les RNR, ce n’est pas mettre la nature sous cloche : elles ont vocation à devenir un support pédagogique privilégié pour les espaces d’enseignements alentour. Pourquoi par le lycée de Mamers ou encore les écoles primaires des environs ?

 

En complément, cette réserve s’inscrit parfaitement dans le projet de développement touristique de la communauté de communes, autour de la voie verte qui va traverser le département.

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Biodiversité : inauguration de la réserve naturelle régionale de la Tourbière de Logné http://elus-pdl.eelv.fr/biodiversite-inauguration-de-la-reserve-naturelle-regionale-de-la-tourbiere-de-logne/ http://elus-pdl.eelv.fr/biodiversite-inauguration-de-la-reserve-naturelle-regionale-de-la-tourbiere-de-logne/#comments Fri, 20 May 2011 13:24:59 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3175 Le 19 mai 2011, Sophie BRINGUY, vice-présidente de la Région en charge de l’environnement, a inauguré la réserve naturelle régionale (RNR) de la Tourbière de Logné, à cheval sur les communes de Carquefou et Sucé-sur-Erdre. L’occasion de rappeler les enjeux des réserves naturelles régionales et plus particulièrement de cette zone humide. ...]]>

Le 19 mai 2011, Sophie BRINGUY, vice-présidente de la Région en charge de l’environnement, a inauguré la réserve naturelle régionale (RNR) de la Tourbière de Logné, à cheval sur les communes de Carquefou et Sucé-sur-Erdre. L’occasion de rappeler les enjeux des réserves naturelles régionales et plus particulièrement de cette zone humide.

Lancée en 2006, la politique de création de Réserves Naturelles Régionales porte aujourd’hui ses fruits, avec 13 RNR labellisées dans notre Région, représentant quelques 1 200 hectares d’espaces protégés. Avec plus d’une quinzaine de dossiers en cours, la Région va plus que doubler ces surfaces, complétant ainsi le réseau existant.

 

Les RNR : avant tout un projet de territoire

 

La création d’une RNR, ce n’est pas simplement mettre une partie de la nature sous cloche. Ces projets vont beaucoup plus loin :

 

  •  Les RNR sont l’aboutissement d’une démarche volontaire, et non une protection descendante imposée par la Région. Propriétaires du site, collectivités locales, associations et naturalistes se retrouvent dans une dynamique commune pour faire reconnaître au travers de cette labellisation le caractère exceptionnel d’un site. Pour assurer le sérieux scientifique de la démarche, le conseil régional sollicite pour chaque demande de classification l’avis du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN).
  • les gestionnaires de RNR font un suivi scientifique des espèces identifiées, permettant ainsi une meilleure connaissance de celles-ci. Le fruit de leur recherche peut être mutualisé et servir d’autres territoires. Les RNR sont donc un lieu d’acquisition de la connaissance scientifique, mais aussi d’expérimentation et de partage. Leur rôle est essentiel et participe de l’intérêt général.
  • le projet régional est également animé par une forte volonté pédagogique et les gestionnaires s’engagent à ouvrir le lieu au grand public, autant que possible, et en fonction de la sensibilité du site. Ces sites d’exception jouent un rôle essentiel de vulgarisation des connaissances scientifiques et de sensibilisation aux enjeux liés à la biodiversité. On respecte mieux et protège mieux ce que l’on connaît.

 

La tourbière de Logné : un projet né il y a plus de 15 ans !

 

Les premiers relevés naturalistes sur le site connus datent de plus de cent ans. Ce sont depuis des centaines de naturalistes qui ont sillonné cette zone humide, pour y découvrir des espèces d’exception, inféodées à ce milieu si particulier. Un premier arrêté de protection de biotope au début des année 80 à la demande de la SEPNB, devenue depuis Bretagne Vivante, a posé les bases d’une succession de reconnaissances et de mesures de protection et de gestion, allant de l’identification en Zone naturel d’intérêt floristique et faunistique (ZNIEFF) au classement en site Natura 2000.

Depuis plus de 15 ans, Bretagne Vivante a entrepris, essentiellement à l’appui d’investissements bénévoles, des mesures de suivi et de gestion régulières. Ceci a nécessité l’accord bienveillant des propriétaires du site, une famille du cru, qui par son ouverture d’esprit et son sens du collectif a accepté au fur et à mesure des années de mettre son droit de propriété au service de l’intérêt général.

 

D’autres partenaires se sont ralliés au projet au fil du temps, comme le syndicat mixte EDENN (Entente pour le Développement de l’Erdre Navigable et Naturelle), gestionnaire du site natura 2000 et chef de file du conseil régional en matière de politique de l’eau.

 

Un milieu exceptionnel… mais menacé

 

Les enjeux identifiés sur ce site de 61 hectares sont majeures :

  • 11 habitats d’intérêts communautaires ;
  • 3 espèces protégées nationalement, 8 régionalement, 17 sur la liste des espèces végétales rares et menacées du massif armoricain ;
  • 559 espèces de coléoptères et 4 espèces de carabidés jugées rares ou rarissimes ;
  • 11 espèces d’oiseaux protégés ;
  • de nombreuses espèces de chiroptères ;
  • etc.

La tourbière est extrêmement dépendante de l’alimentation hydraulique et de la qualité de l’eau qui vient l’irriguer. En l’occurrence, le bassin versant dont les effluents arrivent dans la réserve est utilisé à des fins agricoles. Les activités de maraîchage notamment, avec utilisation d’engrais, pesticides et phytocides, génèrent une pollution de l’eau qui déséquilibre le milieu.

 

« Nous aurons donc un travail important à faire avec l’ensemble des acteurs du territoire, pour préserver ce site. Un travail de sensibilisation aux enjeux du milieu, mais surtout la mise en place de dispositifs accompagnant le passage à l’action des agriculteurs », indique Sophie Bringuy.

 

Le Conseil régional ne peut obliger à rien. Les élus peuvent seulement convaincre et inciter. Notre mobilisation devra être à la hauteur des enjeux.

 

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La semaine de la nature : les trésors des Pays de la Loire à votre portée ! http://elus-pdl.eelv.fr/la-semaine-de-la-nature-les-tresors-des-pays-de-la-loire-a-votre-portee/ http://elus-pdl.eelv.fr/la-semaine-de-la-nature-les-tresors-des-pays-de-la-loire-a-votre-portee/#comments Wed, 11 May 2011 07:03:49 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3169 Du 18 au 22 mai, la Région des Pays de la Loire propose une Semaine de la nature dans le réseau de réserves naturelles régionales et parcs régionaux. Au programme : 35 sorties et animations gratuites pour tous !

Pour la première fois, le Conseil régional coordonne l’organisation de manifestations dans les réserves naturelles régionales et parcs régionaux des pays de la Loire. « Ce sera l’occasion pour les ligériens, au cours des 5 jours de la manifestation, de découvrir des trésors de biodiversité tout à côté de chez eux », explique Sophie BRINGUY, vice-présidente de la Région en charge de l’environnement.

La région est couverte à 40 % par des espaces naturels : bois et forêts, zones humides, bocage, la vallée de la Loire, littoral, pelouses et landes (humides ou sèches). « Les zones humides représentent plus de 6 % du territoire. Ceci place les Pays de la Loire au 3ème rang des régions françaises en la matière », précise Christophe DOUGÉ, conseiller régional en charge de la politique de l’eau et élu délégué à la Loire.

 

La semaine de la nature sera l’occasion pour chacun de mieux connaître la biodiversité régionale, avec ses 1819 espèces de flore, représentant 32 % de la flore nationale. Sans compter les 500 espèces de vertébrés, dont 65% des amphibiens, 37 % des mammifères ou encore 35 % des poissons d’eau douce sont menacés.

 

Une opération de sensibilisation où chacun pourra aussi trouver son plaisir. « Entre la découverte des plantes carnivores dans le tourbières de Logné (44), les visites nocturnes à la rencontres des chauves-souris et compagnie (49) ou encore la balade à vélo dans le val de Loir (72), chacun trouvera son bonheur ! », conclut Claudine GOICHON, conseillère régionale, vice-présidente de la commission aménagement du territoire et environnement.

 

 

Toutes les manifestations sont sur le site du Conseil Régional des Pays de la Loire : cliquez ici

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Réserves naturelles régionales : un espace remarquable de biodiversité http://elus-pdl.eelv.fr/reserves-naturelles-regionales-un-espace-remarquable-de-biodiversite/ http://elus-pdl.eelv.fr/reserves-naturelles-regionales-un-espace-remarquable-de-biodiversite/#comments Fri, 25 Feb 2011 10:16:29 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3074 A l’occasion d’une interview réalisée le 17 février dernier, au bord du lac de Grand-Lieu, Sophie Bringuy, Vice-Présidente du Conseil Régional des Pays de la Loire, rappelle l’intérêt des réserves naturelles régionales, en matière de préservation de la biodiversité bien sûr, mais aussi en matière de pédagogie : « L’objectif principal, c’est la préservation de la biodiversité, mais pas en dehors des activités humaines ». ...]]>

A l’occasion d’une interview réalisée le 17 février dernier, au bord du lac de Grand-Lieu, Sophie Bringuy, Vice-Présidente du Conseil Régional des Pays de la Loire, rappelle l’intérêt des réserves naturelles régionales, en matière de préservation de la biodiversité bien sûr, mais aussi en matière de pédagogie : « L’objectif principal, c’est la préservation de la biodiversité, mais pas en dehors des activités humaines ».

 

Découvrez l’interview ne vidéo de Sophie Bringuy « Réserves naturelles régionales » , réalisée par Nicolas Dumez pour la Région Pays de la Loire.

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