Cette démarche d’accueil des apprentis reconnus travailleurs handicapés doit contribuer à sécuriser les parcours des jeunes concernés et favoriser leur insertion sociale et professionnelle. Des enjeux majeurs partagés par tous et que « La Semaine pour l’emploi des personnes en situation de handicap » a permis, comme chaque année depuis 16 ans, de mettre en lumière.
A l’occasion de cette signature, l’organisation de trois « mini tables rondes » a permis l’échange autour de témoignages de jeunes sur leur parcours scolaire, en lien avec les partenaires concernés : entreprises, éducateur/trice, référent/e handicap…
Les jeunes apprentis présents ont exprimé leur passion pour les métiers choisis. Ils ont parlé de leurs réussites, mais aussi des difficultés rencontrées qui ont été le plus souvent levées par l’accompagnement individualisé.
Un jeune atteint d’une déficience auditive et de la parole, intégré dans un parcours en pâtisserie nous explique : « Je suis dans une situation où les profs ne savent pas comment accueillir une personne sourde. L’interprète a beaucoup aidé pour l’intégration et, notamment au moment du passage en entreprise ».
Un jeune en formation maçonnerie au CFA bâtiment de St Herblain, passionné par le béton « matricié » a souhaité, après son CAP réussi, poursuivre en Brevet professionnel qu’il vient de terminer et attend avec impatience les résultats.
Pour lui aussi l’accompagnement a été primordial : « Le soutien m’a beaucoup aidé (…) heureusement, sinon, je pense que je serai encore en CAP ! »
Son employeur témoigne de sa satisfaction : « Il restera dans l’entreprise. Je l’avais promis. Je l’embauche, même s’il n’a pas son BP ! ».
Pour Joëlle Remoissenet, conseillère régionale en charge du suivi des politiques handicap au sein de la Commission Éducation et apprentissage : « Cette charte permet de mettre en lumière et de renforcer les actions réalisées depuis plusieurs années dans les CFA, que ce soit en matière d’accompagnement, de diversification de l’offre de formation, ou d’individualisation des parcours. » Elle ajoute : « C’est également l’aboutissement d’un travail partenarial indispensable dont l’objectif prioritaire est la réussite de tous les jeunes ! »
* « Agir efficacement pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées ». Association gérée par les représentants des salariés, employeurs et personnes handicapées, l’Agefiph est investie d’une mission de service public. L’Agefiph apporte services, aides financières ainsi que l’appui d’un réseau de professionnels spécialisés.
*AGEFIPH (association chargée de gérer le fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées).
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Le non-accès aux moyens de transports étant un facteur important d’exclusion sociale, EE, par la voix de Marie-Laure Motreuil, s’est félicité de la prise en charge de la Région de travaux destinés à améliorer l’accessibilité des petites et moyennes gares.
Mon intervention portera à la fois sur l’intermodalité et la mise en oeuvre du schéma d’accessibilité régionale, mais aussi sur la tarification inter régionale. Rendre les transports accessibles aux personnes handicapés quelque soit le type de handicap, du plus léger au handicap majeur, constitue un des éléments de la politique régionale de solidarité. Lors de la session du 26 et 27 juin 2008, notre assemblée régionale a approuvé son schéma directeur d’accessibilité. A ce sujet, nous redirons une évidence mais qui doit être rappelée face à des tentations politiques de ne pas réaliser les investissements nécessaires. Le non accès aux moyens de transports est un facteur important d’exclusion sociale.
C’est pourquoi Europe Ecologie soutient pleinement cette nouvelle mesure qui permettra de mettre en oeuvre plus vite les opérations de mise en accessibilité des petites et moyennes gares pour les personnes à mobilité réduite. En effet, désormais la région aidera à hauteur de 50 % tous travaux lourds engendrés par le réhaussement des quais et la réalisation de passerelles ou de souterrains. La mise en accessibilité des gares régionales ne doit pas être perçue comme une réponse à une demande catégorielle ; il relève en réalité de l’intérêt général. A un moment de notre vie, nous nous retrouvons tous face à des difficultés de mobilité, qu’il s’agisse des personnes agées de plus en plus nombreuses dans nos sociétés occidentales, ou de personnes ayant des enfants en bas age.
Concernant le rapport 104 sur la tarification des abonnements domicile‐travail, il s’agit de poursuivre la réciprocité tarifaire avec les régions voisines. Europe Ecologie se félicite de cette politique d’harmonisation qui permet aux usagers d’obtenir un abonnement inter régional à des tarifs très intéressants et très compétitifs par rapport aux couts globaux de la route. Cette coopération tarifaire entre région rend plus attractif le choix du report modal, c’est‐à‐dire l’abandon de la voiture au bénéfice de nos trains régionaux. En conclusion , rendre plus accessible nos transports régionaux pour tous les ligériens constitue une de nos priorités, inscrite dans les critères du développement durable.
Que nous soyons une personne à mobilité réduite ou un salarié travaillant dans une région voisine, il est important face aux défis majeurs de notre planète, de faciliter l’accès aux transports en commun de la région.
Marie-Laure MOTREUIL