Les conseillers régionaux EELV des Pays de la Loire » Littoral http://elus-pdl.eelv.fr Actions, politiques, dossiers, publications ou interventions...Découvrez l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'actualité des conseillers régionaux Europe Écologie Les Verts de la Région Pays de la Loire Thu, 14 Jan 2016 14:35:19 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 [C_PRESSE] Commémoration Xynthia : Pour une prise en compte de la mémoire du risque http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-commemoration-xynthia-pour-une-prise-en-compte-de-la-memoire-du-risque/ http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-commemoration-xynthia-pour-une-prise-en-compte-de-la-memoire-du-risque/#comments Fri, 27 Feb 2015 14:39:13 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=8993 Dimanche 1er mars se tiendra à La Faute sur Mer une cérémonie de commémoration à la mémoire des 29 victimes fautaises de la tempête Xynthia, cinq ans après le drame. Claudine GOICHON, conseillère régionale vendéenne, sera présente au nom des élus écologistes du Conseil régional. ...]]>

Dimanche 1er mars se tiendra à La Faute sur Mer une cérémonie de commémoration à la mémoire des 29 victimes fautaises de la tempête Xynthia, cinq ans après le drame. Claudine GOICHON, conseillère régionale vendéenne, sera présente au nom des élus écologistes du Conseil régional.

 

« Ce moment de recueillement est très important. Pour accompagner les familles dans leur difficile processus de deuil et leur témoigner notre solidarité. Et aussi pour la construction d’une mémoire collective, pour faire en sorte que l’on tire les leçons des erreurs passées et qu’un tel drame ne se reproduise pas » explique l’élue écologiste.

Si le temps du recueillement est nécessaire, celui de la réflexion et de l’action l’est aussi. Car le changement climatique et l’élévation du niveau des océans sont une réalité. Les grandes marées à coefficient exceptionnel prévues jusqu’à fin mars nous le rappellent, tout comme les prévisions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui annoncent de 50 cm à 2 m d’élévation du niveau des océans d’ici 50 ans. Et ce phénomène ne fera qu’amplifier les évènements de type Xynthia.

« La Vendée a bougé depuis Xynthia, les élu-es se sont fortement impliqués. C’est le département le plus avancé dans la réalisation des Plans communaux de sauvegarde (PCS), grâce à une mobilisation forte de l’association des maires de Vendée, soutenue par le Conseil régional. La Loire-Atlantique quant à elle est en retard sur ce sujet. Ce qui est plus inquiétant, c’est la difficulté rencontrée par l’Etat à faire aboutir les Plans de prévention des risques littoraux (PPRL). Seuls deux PPRL sur les onze initialement prévus ont été adoptés en Pays de la Loire. Certains élus comptent sur les travaux de renforcement de digues pour revoir à la baisse les mesures de prévention et adopter des PPRL moins protecteurs, autorisant de nouvelles constructions dans des zones à risques. Si l’Etat laisse faire, on prépare les drames de demain    » alerte Sophie BRINGUY, vice-présidente du Conseil régional en charge de l’environnement.

 

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[C_PRESSE] Pêche au bar : il y a aussi urgence à soutenir la transition vers une pêche durable ! http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-peche-au-bar-il-y-a-aussi-urgence-a-soutenir-la-transition-vers-une-peche-durable/ http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-peche-au-bar-il-y-a-aussi-urgence-a-soutenir-la-transition-vers-une-peche-durable/#comments Fri, 13 Feb 2015 14:07:32 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=8967 Ce matin, Christophe Clergeau allait à la rencontre des pêcheurs pélagiques pour réaffirmer le soutien des élus régionaux à leur égard et annoncer les mesures d'urgence qui seront prises. Si les écologistes se joignent à cette démarche, ils regrettent cependant que le vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire n'ait pas rappelé le bien-fondé de la décision de la Commission européenne ni formulé des propositions pour accompagner les pêcheurs sur le long terme. ...]]>

Ce matin, Christophe Clergeau allait à la rencontre des pêcheurs pélagiques pour réaffirmer le soutien des élus régionaux à leur égard et annoncer les mesures d’urgence qui seront prises. Si les écologistes se joignent à cette démarche, ils regrettent cependant que le vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire n’ait pas rappelé le bien-fondé de la décision de la Commission européenne ni formulé des propositions pour accompagner les pêcheurs sur le long terme.

Comme nous l’avons exprimé la semaine dernière en séance plénière du Conseil régional, nous regrettons le caractère brutal de la décision de la Commission, prise dans l’urgence, sans anticipation et sans accompagnement des pêcheurs concernés. Elle met  de fait des dizaines de pêcheurs et leurs familles en difficultés sociales et économiques.

Toutefois, le soutien de la Région en faveur des professionnels de la pêche pélagique n’aura de sens que si les mesures d’urgence sont associées à un accompagnement sur le long terme vers une réorientation des pratiques des professionnels de la pêche pélagique.

Car cela fait des années que les scientifiques et écologistes tirent la sonnette d’alarme : le prélèvement actuel sur la ressource en bar est quatre fois trop important par rapport à ce que la ressource peut supporter tandis que la pêche au chalut pélagique représente 25% de l’impact sur la ressource durant la période de reproduction. La situation est tellement critique que l’interdiction partielle de la Commission, aussi sévère soit elle, ne suffira même pas à atteindre le RMD (rendement maximum durable) en 2015 pour le bar : il faudrait pour cela, selon le Ciem (Conseil international pour l’exploration de la mer), diminuer de 70 % les captures.

De manière plus générale, nous appelons  à regarder la réalité en face : celle d’une industrie de la surpêche largement subventionnée par les pouvoirs publics, qui surexploite les ressources halieutiques, ravage les écosystèmes et détruit emplois et savoirs-faire. Ces dix dernières années, on a enregistré 25 % de prises en moins et 30 % d’emplois supprimés.

Nous ne pouvons continuer à subventionner les logiques productivistes d’exploitation des ressources halieutiques et à soutenir sur le long terme des méthodes de pêche dévastatrices pour les ressources naturelles et les hommes et les femmes qui en vivent.

Il y a donc aussi urgence à bâtir non seulement un plan de gestion durable de la ressource en bars, mais aussi plus largement une politique commune de la pêche réellement soutenable, respectueuse des ressources naturelles, des hommes et de leurs savoirs-faire.

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CRST Sud Vendée: Intervention de Claudine Goichon en Commission permanente http://elus-pdl.eelv.fr/crst-sud-vendee-intervention-de-claudine-goichon-en-commission-permanente/ http://elus-pdl.eelv.fr/crst-sud-vendee-intervention-de-claudine-goichon-en-commission-permanente/#comments Mon, 15 Dec 2014 15:06:22 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=8805 Le Commission Permanente s’est prononcée sur le contrat régional post-Xynthia : le CRST sud Vendée. Si les élus régionaux EELV soutiennent la globalité du contrat, ils se sont abstenus sur un projet qui pose la question de la vulnérabilité globale de la Faute-sur-mer s’il devait se réaliser : le projet d’aire de camping-cars dans une zone noire du PPRI. ...]]>

Le Commission Permanente s’est prononcée sur le contrat régional post-Xynthia : le CRST sud Vendée. Si les élus régionaux EELV soutiennent la globalité du contrat, ils se sont abstenus sur un projet qui pose la question de la vulnérabilité globale de la Faute-sur-mer s’il devait se réaliser : le projet d’aire de camping-cars dans une zone noire du PPRI.

 

 

Intervention de Claudine GOICHON:

Monsieur le Président, cher-e-s collègues,

 

Avec mes collègues écologistes nous nous félicitons de la dynamique impulsée par le Contrat régional de solidarité territoriale (CRST) dans le sud Vendée, territoire marqué par le traumatisme de la tempête Xynthia. Parce qu’il est de notre devoir d’accompagner ce territoire et ses habitant-e-s à se relever, ce projet, dans sa globalité, nous le soutenons.

 

Mais il y a un gros point noir : le projet d’aire de camping-cars, sur l’ancien camping,  sur une zone noire du Plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la commune de La Faute-sur-Mer, c’est-à-dire le zonage qui distingue le plus fort aléa.

 

La question n’est pas de savoir si la commune, les élus en responsabilité peuvent garantir qu’en cas d’alerte les personnes installées sur l’aire de camping-car pourront être sauvées, la question est de savoir si ce projet, s’il devait se réaliser, accroîtrait la vulnérabilité globale de la commune. C’est le cas : demain, si une situation similaire ou plus grave (Xynthia +1m, scénario extrême) devait se produire, l’évacuation du territoire et de ses habitants mobilisera toutes les énergies, et  l’énergie investie pour sauver des vies sur l’aire de camping-cars ne pourra pas l’être pour en sauver d’autres ailleurs. Il y a sur ce territoire assez de risques à gérer pour ne pas en rajouter, en un lieu où il n’y en a plus aujourd’hui.

 

Quatre ans après le drame de la tempête Xynthia et trois jours après le jugement pénal, nous ne comprenons pas que ce projet soit sérieusement envisagé alors qu’il existe des alternatives : derrière le casino, le long de la mer…  la possibilité d’aménager une aire mieux placée, et surtout en zone blanche !

 

Pour toutes ces raisons, nous vous demandons Monsieur le Président, un vote dissocié qui nous permette d’exprimer à la fois notre soutien à la dynamique du CRST et notre opposition au projet de parking dortoir en zone noire.

 

Dans le cas contraire, vous nous obligez à nous abstenir sur ce dossier précis.

 

Je vous remercie.

 

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[C_PRESSE] Aggravation des risques via le contrat régional Xynthia : les élus écologistes s’abstiennent. http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-aggravation-des-risques-via-le-contrat-regional-xynthia-les-elus-ecologistes-sabstiennent/ http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-aggravation-des-risques-via-le-contrat-regional-xynthia-les-elus-ecologistes-sabstiennent/#comments Mon, 15 Dec 2014 11:51:24 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=8801 Aujourd’hui, la commission permanente du Conseil régional s’est prononcée sur le contrat régional post-Xynthia : le Contrat régional de solidarité territoriale sud Vendée. Si les conseillers régionaux écologistes soutiennent la globalité du contrat, ils se sont abstenus sur un projet qui accroît la vulnérabilité de la commune de La Faute-sur-Mer. ...]]>

Aujourd’hui, la commission permanente du Conseil régional s’est prononcée sur le contrat régional post-Xynthia : le Contrat régional de solidarité territoriale sud Vendée. Si les conseillers régionaux écologistes soutiennent la globalité du contrat, ils se sont abstenus sur un projet qui accroît la vulnérabilité de la commune de La Faute-sur-Mer.

 

« Pour nous, il y a un gros point noir : le projet d’aire de camping-cars, sur l’ancien camping,  dans une zone noire du Plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la commune de la Faute-sur-mer, c’est-à-dire le zonage qui distingue le plus fort aléa » explique Sophie BRINGUY, vice-présidente de la Région à l’environnement.

« La question n’est pas de savoir si la commune, les élus en responsabilité peuvent garantir qu’en cas d’alerte les personnes installées sur l’aire de camping-car pourront être sauvées ; la question est de savoir si ce projet, s’il devait se réaliser, accroîtrait la vulnérabilité globale de la commune » explique Christophe DOUGE, conseiller régional et Président de la commission inondation du comité de bassin Loire-Bretagne.

« C’est le cas : demain, si une situation similaire ou plus grave (Xynthia +1m, scénario extrême) devait se produire, l’évacuation du territoire et de ses habitants mobilisera toutes les énergies, et l’énergie investie pour sauver des vies sur l’aire de camping-cars ne pourra pas l’être pour en sauver d’autres ailleurs. Il y a sur ce territoire assez de risques à gérer pour ne pas en rajouter, en un lieu où il n’y en a plus aujourd’hui » précise Claudine GOICHON, conseillère régionale vendéenne qui a suivi de près l’élaboration du contrat régional de solidarité territoriale.

Pour Christophe DOUGE, « si le long de la Loire dans notre région, il peut y avoir des aires de camping-cars en zone inondable, ce n’est pas le cas à La Faute-sur-Mer : d’un côté on a des crues lentes et de l’autre côté des submersions violentes et rapides ».

Quatre ans après le drame de la tempête Xynthia et trois jours après le jugement pénal, nous ne comprenons pas que ce projet soit sérieusement envisagé alors qu’il existe des alternatives : derrière le casino, le long de la mer…  la possibilité d’aménager une aire mieux placée, et surtout en zone blanche !

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[C_PRESSE] Xynthia : justice est rendue, mais avons-nous appris des graves erreurs du passé ? http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-xynthia-justice-est-rendue-mais-avons-nous-appris-des-graves-erreurs-du-passe/ http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-xynthia-justice-est-rendue-mais-avons-nous-appris-des-graves-erreurs-du-passe/#comments Fri, 12 Dec 2014 11:43:00 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=8789 Ce matin, le verdict est tombé dans le procès Xynthia : 4 ans de prison ferme pour René MARRATIER, l’ancien Maire de La-Faute-sur-Mer, 2 ans pour Françoise BABIN, l’ancienne adjointe à l’urbanisme et 18 mois pour Philippe BABIN, agent immobilier et président de l'association chargée de la surveillance de la digue submergée la nuit de la catastrophe. Réaction des écologistes : ...]]>

Ce matin, le verdict est tombé dans le procès Xynthia : 4 ans de prison ferme pour René MARRATIER, l’ancien Maire de La-Faute-sur-Mer, 2 ans pour Françoise BABIN, l’ancienne adjointe à l’urbanisme et 18 mois pour Philippe BABIN, agent immobilier et président de l’association chargée de la surveillance de la digue submergée la nuit de la catastrophe. Réaction des écologistes :

 

« Mon sentiment est que justice a été rendue : ces peines exemplaires vont permettre aux familles de poursuivre peut-être plus sereinement leur difficile processus de deuil, sachant que les responsabilités ont été établies, et que le procès en lui-même a été exemplaire et a joué son rôle » confie Sophie BRINGUY, vice-présidente de la Région à l’environnement.

 

« Le dénuement des familles a été pris en compte. Les élus locaux ont fait fi des alertes envoyées par la préfecture et ont refusé de voir le danger. Quand on est élu, on connaît son territoire, les risques auxquels il est soumis et on met en place tout ce qui est possible et nécessaire pour mettre la population en sécurité» réagit Claudine GOICHON, conseillère régionale vendéenne.

 

Mais avons-nous tiré toutes les leçons de ce drame ? Xynthia aurait dû sonner le glas d’une époque où les intérêts personnels de quelques-uns sont passés avant l’intérêt général. Une époque marquée par l’appât du gain, l’insouciance, parfois la lâcheté. Marquée aussi par une vision hors sol de l’aménagement du territoire ignorant les risques naturels, faisant passer la course effrénée à la croissance et au développement économique avant les vies humaines. Cette terrible expérience doit nous enseigner : la priorité est la protection de la population.

 

« Cette priorité ne semble pas partagée par tout le monde : seuls deux plans de prévention des risques littoraux (PPRL) sur les onze initialement prévus ont été adoptés en Pays de la Loire et, à la Faute sur Mer, on envisage encore d’aggraver la vulnérabilité de la commune et l’exposition des populations, en aménageant une aire de dortoir à camping-cars sur une parcelle classée en zone noire dans le Plan de prévention des risques et inondation alors que des alternatives sont possibles » s’inquiète Guy Batiot, d’Europe Ecologie Les Verts Vendée.

 

 

Le Groupe Europe Écologie Les Verts du Conseil régional des Pays de la Loire

Europe Écologie Les Verts Vendée

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[C_Presse] Procès Xynthia : quels progrès depuis le drame ? http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-proces-xynthia-quels-progres-depuis-le-drame/ http://elus-pdl.eelv.fr/c_presse-proces-xynthia-quels-progres-depuis-le-drame/#comments Fri, 12 Sep 2014 10:19:31 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=8505 Lundi 15 septembre s’ouvre le procès pénal permettant de clarifier les responsabilités de chacun et chacune dans le drame qui a frappé plusieurs dizaines de familles le 28 février 2010, et leur permettre d’avancer dans leur processus de deuil. Pour Yannick JADOT, eurodéputé écologiste, Sophie BRINGUY, vice-présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, et Claudine GOICHON, conseillère régionale vendéenne, ce procès doit aussi permettre, plus de quatre ans après la tempête, de faire le point sur la vulnérabilité de nos côtes aujourd’hui. ...]]>

Lundi 15 septembre s’ouvre le procès pénal permettant de clarifier les responsabilités de chacun et chacune dans le drame qui a frappé plusieurs dizaines de familles le 28 février 2010, et leur permettre d’avancer dans leur processus de deuil. Pour Yannick JADOT, eurodéputé écologiste, Sophie BRINGUY, vice-présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, et Claudine GOICHON, conseillère régionale vendéenne, ce procès doit aussi permettre, plus de quatre ans après la tempête, de faire le point sur la vulnérabilité de nos côtes aujourd’hui.

« Nous souhaitons tout d’abord exprimer notre solidarité avec les familles des victimes de la tempête Xynthia, victimes aussi des choix d’aménagement inconscients de notre littoral, de l’avidité d’une poignée de personnes prêtes à mettre des vies en danger pour quelques sous, qui n’ont pas tenu compte de la mémoire de ce territoire et ainsi exposé les populations », exprime Claudine Goichon, qui a aussi participé aux cellules de soutien suite à la tempête en tant qu’infirmière psychiatrique.

« Le temps du procès est nécessaire. Mais il faut aussi nous assurer que les populations sont aujourd’hui protégées. En effet, les derniers rapports sur le climat sont sans équivoque : les tempêtes type « Xynthia » seront de plus en plus fréquentes, et si nous n’agissons pas en conséquence, il y aura d’autres morts, c’est certain. L’aménagement de nos territoires doit donc prendre pleinement en compte les aléas climatiques, pour plus de résilience », alerte Yannick JADOT.

« Malheureusement, depuis Xynthia, les décideurs locaux n’ont pour la plupart pas changé de logiciel. Certes, beaucoup de travaux ont été réalisés pour protéger les populations, en confortant les digues. Mais depuis 2010, seuls deux plans de prévention des risques littoraux (PPRL) sur onze prévus ont été adoptés en Pays de la Loire : à la Faute sur Mer et à l’Aiguillon sur Mer. Pourquoi ? L’objectif non avoué des travaux actuels de confortement est bien souvent de pouvoir bâtir toujours plus derrière ces remparts… Mais on sait qu’il peut il y avoir une tempête non prévue, un évènement qui fera tomber les protections, mettant en danger des populations qui se croyaient protégées », explique Sophie BRINGUY.

C’est pourquoi les élus/es écologistes demandent à l’État de faire aboutir les procédures d’adoption des PPRL, document permettant d’identifier les zones à risques trop importants, qui ne peuvent être ouvertes à l’urbanisation. En parallèle, il importe de développer une véritable dynamique de culture du risque : une population consciente des risques encourus est plus protégée qu’une population ignorante derrière des digues.

 

Yannick JADOT, eurodéputé écologiste

Sophie BRINGUY, vice-présidente EELV du Conseil régional des Pays de la Loire

Claudine GOICHON, conseillère régionale EELV vendéenne

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Littoral : les élus écologistes à la rencontre des victimes de la tempête Xynthia http://elus-pdl.eelv.fr/littoral-les-elus-ecologistes-a-la-rencontre-des-victimes-de-la-tempete-xynthia/ http://elus-pdl.eelv.fr/littoral-les-elus-ecologistes-a-la-rencontre-des-victimes-de-la-tempete-xynthia/#comments Fri, 17 May 2013 15:25:45 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=6408 Les élu-e-s écologistes du Conseil régional sont impliqués à différents niveaux dans les dossiers liés au littoral. Afin d’appréhender au mieux les enjeux complexes de la gestion durable du trait de côte, ils rencontrent régulièrement les acteurs des territoires concernés. C’est dans cette dynamique que Sophie Bringuy, vice présidente du Conseil régional en charge de l’Environnement, Claudine Goichon, conseillère régionale vendéenne, membre de la commission Aménagement du territoire et Environnement, et Laurent Martinez, membre de la commission finances, ont passé leur matinée, vendredi 26 avril 2013, avec des représentants de l’Association des victimes de la Faute (AVIF), qui s’est constituée suite à la tempête Xynthia qui a frappé nos côtes les 27 et 28 février 2010.

Depuis le début du mandat, les élus régionaux écologistes consultent régulièrement les associations et acteurs du littoral afin de nourrir leurs réflexions sur les enjeux complexes qui s’entrecroisent sur nos côtes. Parmi ces enjeux, il en est un qui est au coeur des attentions : la lutte contre les submersions marines. Une question dont le niveau d’importance est au rang de priorité, du moins dans les paroles, depuis le drame qui a frappé les côtes vendéennes en 2010, provoquant la mort de 29 personnes à la Faute-sur-Mer.

« Le lendemain de la catastrophe, c’était pendant la campagne pour les élections régionales, j’étais sur place avec Jean-Philippe Magnen, la tête de liste Europe Écologie, et Daniel Ramponi, aussi élu en Vendée. Depuis, j’y retourne régulièrement, à titre personnel, mais aussi dans le cadre de mes fonctions de conseillère régionale pour participer aux différents temps de concertation organisés par la Région pour accompagner ce territoire qui souffre », témoigne Claudine Goichon. « Pour moi, cette matinée avait pour objectifs de mieux former mes collègues aux enjeux locaux, mais aussi de rencontrer formellement l’AVIF, dont je connais certains membres de par mon métier d’infirmière… »

Après un balayage de la situation, l’AVIF a guidé les élu-e-s sur site : la lagune de la Belle Henriette, les tronçons I et J, la pointe d’Arçay, le point bas sur le tronçon D par lequel l’eau s’est engouffrée et où il y a eu le plus de victimes… « J’avais vu des simulations, via les outils informatiques développés avec l’appui du Conseil régional, comme Litto 3D, et assisté à des conférences », partage Sophie Bringuy. « Mais les explications sur site, avec les témoignages des situations vécues concrètement, sont à la fois instructifs et permettent de mieux appréhender les dossiers papiers que je vois passer, c’était aussi bouleversant… »

Et trois ans après, alors ?

S’il n’a fallu que quelques heures pour bouleverser la vie de familles, trois ans n’auront pas suffi à la lourde machine institutionnelle et politique française pour tirer les leçons de la tempête et avancer concrètement. Le renforcement des digues est loin d’être achevé à la Faute-sur-Mer. Certaines, comme le tronçon F, sont notoirement fragiles et les travaux ne sont pas encore programmés. A coup de dizaines de millions d’euros, des maisons ont été rachetées puis détruites, mais les projets immobiliers continuent de fleurir, et des entreprises de construction mises en examen ont toujours pignon sur rue.

L’instruction de la procédure pénale est quant à elle close depuis la mi-avril. Le procureur devrait rendre sa copie durant l’été et le procès démarrer… après les élections municipales de 2014. « Pour les victimes et leurs familles, il s’agit d’un temps très important », affirme Laurent Martinez. « Ce procès permettra de tout décortiquer, et si ce n’est de donner du sens au drame humain, de comprendre ce qui s’est passé et de clarifier les responsabilités des un-e-s et des autres. Ce que les victimes et leurs familles vivent est terrible. Par exemple, malgré leurs multiples demandes, il n’existe à ce jour aucun lieu en mémoire des 29 personnes mortes dans la nuit du 27 au 28 février 2010 à la Faute-sur-Mer. Le maire ne veut pas en entendre parler ».

Les perspectives sont mitigées

Si depuis la mise en place de la « commission littoral » (voir encadré) l’instruction des dossiers est plus simple du point de vue de l’accompagnement financier de la part de l’Etat et des collectivités, les élu-e-s écologistes s’inquiètent tout de même pour la suite.

Tout d’abord, la question des maîtres d’ouvrage des digues est loin d’être réglée. Pourtant l’enjeu est de taille devant la vétusté constatée des digues et l’absence d’une ligne claire quant à leur renforcement due en partie à la multiplicité des acteurs. Le temps institutionnel est long, parfois trop long. En conséquence, certains travaux urgent peinent à démarrer.

Ensuite, à ce jour, les enjeux ne sont abordés que partiellement, malgré l’adoption de la convention sur la gestion durable du trait de côte l’an dernier au Conseil régional (voir encadré). Celle-ci devait non seulement clarifier les modalités de financement des travaux des digues mais également élaborer une stratégie régionale pour la gestion durable du littoral. Ce travail peine aussi à démarrer, alors que seule une approche transversale et prospective permettra de répondre aux enjeux liés au littoral.

Enfin, ce qui est plus inquiétant c’est que nous ne semblons pas apprendre de nos erreurs passées. Trois ans après le drame, à la Faute-sur-Mer, c’est un peu comme si tout une partie du « village » souhaitait oublier la nuit du 27 au 28 février 2010. « Pourtant si certaines personnes ont survécu c’est parce qu’elles étaient bien consciente du danger et ont de fait adopté les bons réflexes. D’autres se sont laissés surprendre, et ont été pris au piège. C’est pour cela que vouloir faire croire aux habitants et vacanciers de la Faute-sur-Mer qu’ils sont en sécurité, c’est les mettre en danger. Une vraie culture du risque aurait pu sauver des vies. Et ce doit être une priorité dans nos actions !», conclut Sophie Bringuy.

 


 

Littoral : des élus impliqués à différents niveaux

Sophie Bringuy représente de Conseil régional dans le « Commission littoral », instance créée en 2012 dans le cadre d’une convention quadripartite entre l’Etat, la Région et les départements de Loire-Atlantique et de Vendée, pour suivre les demandes de financements de digues et élaborer une stratégie de gestion durable du littoral d’ici fin 2013.

Claudine Goichon suit de près le projet « Littoralis », engagement pris par le Conseil régional suite à la tempête, ainsi que l’élaboration des contrats de territoires destinés à accompagner les communes impactées par la tempête.

Laurent Martinez, proche de membres de l’association des victimes, a organisé cette rencontre et fait le lien entre les élus écologistes impliqués dans Littoralis.

 


 

La convention pour la gestion durable du trait de côte et la commission « littoral »

Le 9 mars 2012, l’État, le conseil régional des Pays de la Loire, le conseil général de la Vendée et le conseil général de la Loire Atlantique ont signé une convention partenariale pour la gestion durable du littoral. Cette convention régionale, établie pour la période 2012-2016, s’inscrit dans le prolongement d’un partenariat régional pré-existant, et vise à décliner localement et de manière coordonnée les stratégies et outils nationaux en faveur d’une gestion durable du trait de côte et de la prévention du risque de submersion marine sur le littoral régional.

Elle instaure la mise en place d’une commission régionale chargée d’orienter et coordonner l’action des partenaires pour la gestion durable du littoral ; cette commission aura notamment en charge la labellisation de certains projets « PSR ».

A travers cette convention régionale, les partenaires se donnent pour objectifs la mise en place, d’ici 2014, d’une stratégie régionale pour la gestion durable du littoral, l’amélioration et le partage des données de connaissance du littoral, la mise en place d’un dispositif simplifié et coordonné (guichet unique) pour le financement des opérations de gestion du trait de côte et de prévention des submersions marines.

Extrait du site de la DREAL : http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/dispositif-regional-en-faveur-de-r1024.html

Pour télécharger la convention :

http://www.vendee.pref.gouv.fr/sections/thematiques/securite/securite_civile/risques_naturels_et/plan_inondation_pap/commission_locale_d/downloadFile/attachedFile_1/Document_5_Convention_regionale.pdf?nocache=1354196318.99

 

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Après Xynthia : quel aménagement du territoire pour nos côtes ? http://elus-pdl.eelv.fr/apres-xynthia-quel-amenagement-du-territoire-pour-nos-cotes/ http://elus-pdl.eelv.fr/apres-xynthia-quel-amenagement-du-territoire-pour-nos-cotes/#comments Fri, 12 Oct 2012 13:03:32 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3472 Lors de la session plénière consacrée à la Décision modificative 2 (DM2) du Conseil régional des Pays de la Loire, Claudine Goichon, conseillère régionale, membre de la commission Environnement et aménagement du territoire, est intervenue au sujet des rapports sur la gestion des collectivités de la tempête Xynthia. ...]]>

Lors de la session plénière consacrée à la Décision modificative 2 (DM2) du Conseil régional des Pays de la Loire, Claudine Goichon, conseillère régionale, membre de la commission Environnement et aménagement du territoire, est intervenue au sujet des rapports sur la gestion des collectivités de la tempête Xynthia.

 


Monsieur le Président, chers collègues,

Les rapports sur la gestion de la tempête Xynthia qui nous sont communiqués aujourd’hui nous permettent de faire un point sur ce dossier 2 ans et demi après la catastrophe.

 

1906, 1928, 1940, 1989, 1999 : ce sont les années où les villes de l’Aiguillon-sur-Mer et la Faute-sur-Mer ont enregistré des submersions marines.

Car des submersions il y en a toujours eu, et il continuera à y en avoir. Certainement même plus fréquemment et durablement : le réchauffement climatique et la montée des eaux qui en découle – les scientifiques nous annoncent 50cm à 2 mètres d’élévation d’ici 50 ans – ne laissent guère de doute.

 

Les premières aides pour des études et travaux sur l’aménagement du littoral ont déjà été déployées. Mais il nous faut garder à l’esprit que la construction et l’entretien des digues ne peut être la seule solution pour se protéger des tempêtes et des inondations. Une digue trouvera toujours une vague plus puissante pour la submerger ou la contourner.

 

Nous devons donc aller encore plus loin pour contribuer au développement de la culture du risque et de la gestion durable du territoire. Ne pas oublier et ne pas croire qu’ériger des murs constitue une protection absolue.

 

Nous accompagnons déjà les communes de Vendée dans l’élaboration de leurs plans communaux de sauvegarde. Nous avons aussi structuré un accompagnement spécifique des territoires particulièrement impactés par les tempêtes. Tout ceci nous permettra, je l’espère, de ne pas céder à la pression foncière qui fait rage sur la côte.

 

Mais nous devons aussi développer une vision prospective partagée et non subie de l’aménagement du territoire. Voir par exemple comment la préservation de larges zones non construites pourra laisser la nature jouer son rôle de « zone tampon » ; comment la montée des eaux va impacter nos côtes et nécessite une approche d’ores et déjà stratégique en termes de réserves foncières. Bref, nous avons du pain sur la planche et comptons bien apporter notre contribution à ce vaste chantier !

 

Je vous remercie,

Claudine GOICHON

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Préjudice écologique : le reconnaitre c’est bien, l’éviter serait mieux ! http://elus-pdl.eelv.fr/prejudice-ecologique-le-reconnaitre-cest-bien-leviter-serait-mieux/ http://elus-pdl.eelv.fr/prejudice-ecologique-le-reconnaitre-cest-bien-leviter-serait-mieux/#comments Tue, 02 Oct 2012 12:42:52 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3259 Le 25 septembre 2012, la Cour de cassation a retenu l’existence du préjudice écologique. Une avancée colossale saluée unanimement. Sophie BRINGUY, vice-présidente à l’environnement du Conseil régional des Pays de la Loire, et Christophe DOUGÉ, conseiller régional délégué à la Loire et en charge des politiques de l’eau, s’interrogent cependant sur la cohérence globale de cet engouement. ...]]>

Le 25 septembre 2012, la Cour de cassation a retenu l’existence du préjudice écologique. Une avancée colossale saluée unanimement. Sophie BRINGUY, vice-présidente à l’environnement du Conseil régional des Pays de la Loire, et Christophe DOUGÉ, conseiller régional délégué à la Loire et en charge des politiques de l’eau, s’interrogent cependant sur la cohérence globale de cet engouement.

 

Beaucoup ont crié à la victoire. Et c’est vrai, une bataille juridique a été gagnée, avec des conséquences bien plus profondes qu’on ne l’imagine. Par cette décision, la Cour de cassation opère un glissement de la nature-objet vers la nature-sujet. Mais ce n’est pas une victoire « totale » pour une simple raison : le dommage a eu lieu. Nos côtes ont été souillées, quelques 37 000 tonnes de fiouls se sont déversées dans l’océan. Depuis, la nature a repris le dessus, mais le traumatisme des hommes et des femmes qui ont assisté, impuissants, à ce terrible spectacle, reste bien présent.

Beaucoup se sont réjouis parce que Total condamné, ce n’est plus l’impunité qui va régner dans nos mers et océans. Et c’est plus ou moins vrai.

– C’est vrai, parce qu’un principe de responsabilité fort encourage la prévention. C’est d’ailleurs le premier enjeu de la reconnaissance du préjudice écologique : savoir que l’on va devoir réparer incite à ne pas détruire.

– C’est moins vrai, parce que le droit de la mer international reste lacunaire et insatisfaisant, et qu’une décision française, qui n’a de portée que sur le territoire national, n’a aucun pouvoir là-dessus.

Peu semblent s’être dit qu’au-delà de la reconnaissance du préjudice écologique, ce qu’il fallait c’était surtout éviter la destruction de la nature, des écosystèmes, de la biodiversité. L’affaire de l’Erika a été érigée en symbole et rassemblé une pluralité d’acteurs autour de la protection de la nature, c’est une bonne chose. Mais n’oublions pas ce qu’il y a derrière ce symbole : dans notre région, 44% des espèces animales et végétales sont en situation précaire voire menacées. Nous allons vers une catastrophe écologique rampante, peu visible, mais qui avance d’un pas certain. Elle n’est pas spectaculaire comme l’Erika, mais le traumatisme n’en sera pas moins grand.

C’est pour cela, et pour éviter ce traumatisme pour les générations à venir, que nous apportons chaque jour notre modeste contribution, aux côtés d’autres acteurs, à la préservation de l’environnement, de la Biodiversité, de l’Eau. C’est pour cela que nous combattons chaque jour des projets inutiles, coûteux et destructeurs comme le projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes ou encore celui d’une nouvelle autoroute dite « A831 » dans le marais Poitevin.

Sophie BRINGUY, vice-présidente à l’environnement du Conseil régional des Pays de la Loire,

Christophe DOUGÉ, conseiller régional délégué à la Loire et en charge des politiques de l’eau.

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Littoral : anticiper, prévenir, mais surtout s’adapter ! http://elus-pdl.eelv.fr/littoral-anticiper-prevenir-mais-surtout-sadapter/ http://elus-pdl.eelv.fr/littoral-anticiper-prevenir-mais-surtout-sadapter/#comments Mon, 01 Oct 2012 12:48:25 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3626 Commission permanente du 1er octobre 2012 - La lettre du groupe EELV   14 dossiers d’études et de travaux pour la lutte contre les submersions marines et pour la gestion de la façade littorale ont été adoptés par la Région ce mois-ci. Ces financements entrent dans le cadre d’une convention signée avec l’Etat et les Conseils généraux (44 et 85) suite à la tempête Xynthia. ...]]>

Commission permanente du 1er octobre 2012La lettre du groupe EELV

 

14 dossiers d’études et de travaux pour la lutte contre les submersions marines et pour la gestion de la façade littorale ont été adoptés par la Région ce mois-ci. Ces financements entrent dans le cadre d’une convention signée avec l’Etat et les Conseils généraux (44 et 85) suite à la tempête Xynthia.

L’objectif de cet accord : avoir une approche stratégique avec une vision globale des travaux de protection de notre littoral.

Mais ces travaux ne doivent pas être un leurre : aussi haute et solide soit-elle, une digue trouvera toujours une vague plus puissante pour la submerger ou la contourner. Croire être en totale sécurité est une erreur et conduit à une mise en danger. D’où l’importance de développer et d’entretenir la culture du risque. Culture qui permettra à chacun de ne pas oublier ni céder à la pression foncière qui fait rage sur la côte.

 

Le contexte de montée des eaux, 50 cm à 2 mètres d’ici 50 ans selon les scientifiques, va profondément changer nos façades littorales. Des évolutions à anticiper. Et nous espérons vivement que la démarche de prospective de la Région à l’horizon 2040 y contribuera !

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