Elu-e-s du Conseil régional Nord Pas de Calais » agriculture http://elus-npdc.eelv.fr Bienvenue Thu, 15 Oct 2015 08:28:56 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Budget 2013 : Agriculture (présentation du VP) http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/20/budget-2013-agriculture-presentation-du-vp/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/20/budget-2013-agriculture-presentation-du-vp/#comments Thu, 20 Dec 2012 08:47:38 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=5393 Présentation du vice-président Agriculture Jean-Louis Robillard (EELV) - Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Vice-présidents, ...]]>

Présentation du vice-président Agriculture Jean-Louis Robillard (EELV)

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les Vice-présidents,

Mesdames et Messieurs les Conseillers régionaux,

 

Cette année écoulée s’est révélée pleine de changements avec :

– un nouveau Ministre ayant, enfin, une véritable vision pour l’agriculture et travaillant à la construction d’un « nouveau modèle »,

– une PAC toujours en discussion et suspendue aux décisions budgétaires,

– une  crise généralisée qui s’installe,

– des problèmes climatiques marqués, qui nous rappellent la nécessité de prendre soin de nos relations à la nature.

 

Tout cela me conforte dans l’idée de travailler dans un objectif de transition vers un autre modèle de développement, toujours dans le dialogue et le partenariat.

 

Je tiens à souligner qu’à mi-mandat, l’arrivée d’un nouveau Ministre de l’Agriculture confirme le bien fondé des orientations prises.

Û Ainsi décrète-t-il les Assises de l’Installation en 2013 ; nous avons mené en 2011 une mission d’enquête et construisons le PRCTA avec nos partenaires.

 

Û Il veut lancer un Plan National Bio. Nous avons fait le Plan Régional de Développement de la Bio en 2010-2012 et avons presque doublé les surfaces.*

 

Û Il lance les Assises de l’Agroalimentaire. Nous avons mené une étude sur les orientations stratégiques du Pôle d’Excellence Agroalimentaire 2012 suite aux Assises Régionales.

 

Û Il fait de la relocalisation des productions et de la montée en charge des circuits alimentaires de proximité une priorité : le Réseau Rural et Périurbain du Nord-Pas de Calais a crée en 2012 les outils facilitant leur développement en RégionNord-Pas-de-Calais.

 

Le Nord – Pas de Calais sera donc au rendez-vous de ces changements.

 

Pour commencer cette présentation, je souhaiterais rappeler quelques réalisations significatives de la politique agricole régionale en 2012.

 

–        en matière d’installation agricole : à partir du « le livre blanc  de la transmission et de la création en agriculture », nous avons entamé la construction du PRCTA (programme régional à la création et à la transmission des exploitations) avec l’ensemble de nos partenaires, dans le cadre du nouveau comité stratégique régional.

Pour notre part, cela a conduit, notamment, à l’installation d’une trentaine de jeunes, à la signature d’une convention innovante avec la SAFER et au lancement d’un appel à projets commun avec l’Etat pour susciter de nouvelles actions sur les domaines insuffisamment traités jusqu’à présent :

 

–        l’accompagnement des acteurs économiques

–        accroître l’esprit d’entreprendre en agri-sensibilisation au métier

–        communiquer sur les projets remarquables

 

en matière de soutien à l’agriculture biologique :

La construction de filières régionales, qui est la nouveauté de ce plan, avec la protection de la ressource en eau, a bien mobilisé l’ensemble de nos partenaires. 23 chartes ont été signées entre la Région et les entreprises : elles concernent les principales filières régionales (lait, légumes, céréales, œufs, viande bovine).

On notera que la dynamique a facilité le passage de 0,5 % à 0,84% de la SAU régionale  en bio soit une hausse de 63 % par rapport à 2010.

Je tiens également à noter la réussite de la conférence régionale du 14 mars 2012 qui a permis de rassembler l’ensemble de nos partenaires sur cette question et de donner l’impulsion nécessaire à la construction d’un nouveau plan bio régional plus partenarial.

 

le cadre du plan agroenvironnemental régional a été précisé en 2012. Nous le mettrons en œuvre sur le terrain dès le début d’année 2013.

 

le grand chantier de la gouvernance alimentaire a été lancé avec succès, avec l’appui de Cécile Bourdon que je remercie vivement. Il constituera le socle de notre intervention dans ce domaine.

 

Les premiers fruits du Réseau rural et périurbain ont été cueillis : avec la production d’outils très opérationnels pour le développement des circuits alimentaires de proximité.

* deux guides méthodo

* un annuaire régional des acteurs

 

Plus généralement,

-les projets de modernisation des exploitations agricoles ont été ciblés sur les petites et moyennes exploitations.

-le soutien aux structures d’expérimentation a également été réorienté.

– les projets de multifonctionnalité, de diversification ont été largement soutenus également

– le travail pour la préservation des deux races régionales de chevaux de trait commence à porter ses fruits.

– de nombreuses MAE ont été signées sur les territoires, …

 

 

Pour 2013, je souhaite conforter les évolutions vers « un nouveau modèle » et envoyer des messages forts aux agriculteurs, aux collectivités et aux consommateurs afin de les entrainer avec nous vers cette transition.

 

Première entrée pour y parvenir, le soutien à l’installation agricole, fondement de toute politique agricole qui souhaite faire face aux défis à venir :

En 2013, nous poursuivrons la mise en œuvre du Programme Régional de Création et de Transmission des exploitations agricoles, bien entendu.

Avec notamment :

. un chantier nouveau, celui des outils financiers. Ces outils: fond de garantie, avances remboursables, ou autres  devront répondre aux besoins de financements des jeunes Il s’agira de bien les  dimensionner en fonction des besoins identifiés

 

. Si la convention actuelle avec la SAFER produits les résultats escomptés, il sera envisagé de l’étendre avec la possibilité de constituer des réserves foncières

 

. De nouveaux chantiers de travail participatifs seront lancés : notamment celui sur des solutions innovantes pour la transmission des exploitations.

 

. Mais l’ensemble se fera dans la meilleure articulation possible avec les assises nationales de l’installation.

 

Pour ce volet, je propose de mobiliser :

– 1 million d’euros en fonctionnement

– 2 millions d’euros en investissement

 

 

Deuxième entrée de la politique : l’accompagnement de l’évolution des exploitations vers des systèmes durables.

Cela concerne les dispositifs de soutien à la modernisation et à la diversification.

Dans cet objectif, je conserve un souci particulier pour l’élevage et les systèmes polyculture-élevage, qui contribuent le mieux à la multifonctionnalité de l’agriculture dans les territoires, mais qui sont aussi les plus fragiles, y compris face aux propositions de réforme de la PAC.

Nous serons également très attentifs à la fin de la programmation FEADER en cours et proactifs sur la nouvelle programmation qui se précise.

 

Je propose de mobiliser :

– 725 000 euros en fonctionnement

– 2 millions 800 000 euros en investissement

 

 

– 3ème entrée de la politique régionale : les actions relatives à une amélioration des pratiques agricoles ; elles  permettent à la fois d’améliorer la qualité de l’alimentation et les modes de productions. Elles relèvent du Plan Bio en cours, mais aussi du nouveau plan agroenvironnement.

 

. Nous travaillons sur un nouveau plan bio : partenarial et articulé au plan national Il comprendra de nouveaux domaines d’actions, comme par exemple la recherche-développement.

 

. 2013 sera également l’année de mise en œuvre du programme agroenvironnement, à destination de toutes les exploitations et qui doit se déployer sur des territoires –test dans un premier temps.

 

. Nous aurons également les résultats de l’appel à projet recherche conjoint environnement –recherche – agriculture : il nous permettra de financer une dizaine de projets innovants, en vue de bien préparer la transition de modèles que nous préparons.

 

Pour ce volet, je propose de mobiliser :

– 1 million 735 000 euros en fonctionnement

– 300 000 euros en investissement

 

 

–        4ème entrée, le vaste domaine de l’alimentation,

Nous avons mis l’Alimentation Durable au cœur de ce mandat. Ce sujet traverse la société, les crises y ont contribué, notre système alimentaire doit être reconsidéré : c’est l’enjeu de l’opération de gouvernance alimentaire pour construire, avec les acteurs de la Région, un système alimentaire durable. Le chemin sera long ; nous portons l’ambition d’engager ce chantier dans le cadre de la TESR.

 

Pour 2013, il s’agira beaucoup de mieux travailler la transversalité au sein du Conseil régional et un peu de mener des actions nouvelles qui nous facilitent le changement d’échelle.

Les aspects transversaux majeurs concernent notamment les questions santé –alimentation et je tiens à saluer Cécile Bourdon pour son soutien sans faille et sa volonté de co-porter certaines actions.

 

Mais 2013 est aussi l’année de lancement de la démarche participative relative à l’alimentation ; elle nous aidera à construire une réelle politique alimentaire régionale en adéquation avec les attentes des parties prenantes (mais dans la limite de notre budget, bien entendu, Monsieur Elegeest …)

Et je tiens à remercier Myriam Cau pour son appui dans cette démarche. Sans elle, il aurait été plus difficile de mener à bien cette étape.

 

L’ensemble des interventions en cours sur l’alimentation seront de plus en plus ciblés pour soutenir les produits de qualité et de proximité.

 

Pour ce volet, je propose de mobiliser sur l’ensemble de ce domaine :

– 1 million d’euros en fonctionnement

– 300 000 euros en investissement.

 

 

– 5ème entrée, sur le soutien aux projets de développement des PME agroalimentaires, je vous propose de maintenir notre intervention à hauteur de 1,5 million d’euros en investissement.

Nous serons également attentifs à nous articuler parfaitement avec les Assises agroalimentaires nationales, car ce secteur fait face à la crise plus efficacement que d’autres, malgré tout.

 

Notons que dans le cadre du Pôle AGROÉ, un travail sur les orientations stratégiques a permis de dégager deux axes majeurs : les ingrédients spécificité régionale et le développement durable dans les process et les entreprises.

 

 

– dans son dernier volet,  le volet territorial,  la politique agricole régionale cherche à se décliner en fonction des spécificités de nos territoires.

Il concerne à la fois la consolidation du volet « agriculture durable » dans les projets des Pays avec notamment la poursuite des MAE territorialisées.

Mais aussi l’expérimentation de nouvelles formes de contractualisation avec les agglomérations qui ne sont pas incluses dans des Pays mais qui souhaitent développer leur agriculture périurbaine. Nous signerons les premiers contrats expérimentaux, les CAAP’Agglo (Contrats alimentation et agriculture périurbaine) dès le début de l’année 2013.

Et nous travaillerons à la mise en réseau de toutes les agglos qui développent des projets sur alimentation et agriculture périurbaine et qui souhaitent échanger sur leurs pratiques.

 

Pour cet objectif, je propose de mobiliser :

–         100 000 euros en investissements

–         2 millions  450 000euros en fonctionnement

 

Au final, le budget 2013 pour l’alimentation, la régionalisation de l’agriculture et la ruralité est maintenu et se synthétise ainsi :

– 7 millions en investissements

– 6 millions 950 en fonctionnement

 

Pour conclure, je tiens à remercier toute l’équipe du service agriculture à la DAE pour le travail réalisé, la qualité des réflexions engagées et leur implication sans faille.

Je tiens également à remercier les élus de la C12, Bruno MAGNIER, son Président, pour la tenue des débats et leurs contributions aux pistes ouvertes ensemble.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les Vice-présidents,

Mesdames et Messieurs les Conseillers régionaux,

 

Cette année écoulée s’est révélée pleine de changements avec :

– un nouveau Ministre ayant, enfin, une véritable vision pour l’agriculture et travaillant à la construction d’un « nouveau modèle »,

– une PAC toujours en discussion et suspendue aux décisions budgétaires,

– une  crise généralisée qui s’installe,

– des problèmes climatiques marqués, qui nous rappellent la nécessité de prendre soin de nos relations à la nature.

 

Tout cela me conforte dans l’idée de travailler dans un objectif de transition vers un autre modèle de développement, toujours dans le dialogue et le partenariat.

 

Je tiens à souligner qu’à mi-mandat, l’arrivée d’un nouveau Ministre de l’Agriculture confirme le bien fondé des orientations prises.

Û Ainsi décrète-t-il les Assises de l’Installation en 2013 ; nous avons mené en 2011 une mission d’enquête et construisons le PRCTA avec nos partenaires.

 

Û Il veut lancer un Plan National Bio. Nous avons fait le Plan Régional de Développement de la Bio en 2010-2012 et avons presque doublé les surfaces.*

 

Û Il lance les Assises de l’Agroalimentaire. Nous avons mené une étude sur les orientations stratégiques du Pôle d’Excellence Agroalimentaire 2012 suite aux Assises Régionales.

 

Û Il fait de la relocalisation des productions et de la montée en charge des circuits alimentaires de proximité une priorité : le Réseau Rural et Périurbain du Nord-Pas de Calais a crée en 2012 les outils facilitant leur développement en RégionNord-Pas-de-Calais.

 

Le Nord – Pas de Calais sera donc au rendez-vous de ces changements.

 

Pour commencer cette présentation, je souhaiterais rappeler quelques réalisations significatives de la politique agricole régionale en 2012.

 

–        en matière d’installation agricole : à partir du « le livre blanc  de la transmission et de la création en agriculture », nous avons entamé la construction du PRCTA (programme régional à la création et à la transmission des exploitations) avec l’ensemble de nos partenaires, dans le cadre du nouveau comité stratégique régional.

Pour notre part, cela a conduit, notamment, à l’installation d’une trentaine de jeunes, à la signature d’une convention innovante avec la SAFER et au lancement d’un appel à projets commun avec l’Etat pour susciter de nouvelles actions sur les domaines insuffisamment traités jusqu’à présent :

 

–        l’accompagnement des acteurs économiques

–        accroître l’esprit d’entreprendre en agri-sensibilisation au métier

–        communiquer sur les projets remarquables

 

en matière de soutien à l’agriculture biologique :

La construction de filières régionales, qui est la nouveauté de ce plan, avec la protection de la ressource en eau, a bien mobilisé l’ensemble de nos partenaires. 23 chartes ont été signées entre la Région et les entreprises : elles concernent les principales filières régionales (lait, légumes, céréales, œufs, viande bovine).

On notera que la dynamique a facilité le passage de 0,5 % à 0,84% de la SAU régionale  en bio soit une hausse de 63 % par rapport à 2010.

Je tiens également à noter la réussite de la conférence régionale du 14 mars 2012 qui a permis de rassembler l’ensemble de nos partenaires sur cette question et de donner l’impulsion nécessaire à la construction d’un nouveau plan bio régional plus partenarial.

 

le cadre du plan agroenvironnemental régional a été précisé en 2012. Nous le mettrons en œuvre sur le terrain dès le début d’année 2013.

 

le grand chantier de la gouvernance alimentaire a été lancé avec succès, avec l’appui de Cécile Bourdon que je remercie vivement. Il constituera le socle de notre intervention dans ce domaine.

 

Les premiers fruits du Réseau rural et périurbain ont été cueillis : avec la production d’outils très opérationnels pour le développement des circuits alimentaires de proximité.

* deux guides méthodo

* un annuaire régional des acteurs

 

Plus généralement,

-les projets de modernisation des exploitations agricoles ont été ciblés sur les petites et moyennes exploitations.

-le soutien aux structures d’expérimentation a également été réorienté.

– les projets de multifonctionnalité, de diversification ont été largement soutenus également

– le travail pour la préservation des deux races régionales de chevaux de trait commence à porter ses fruits.

– de nombreuses MAE ont été signées sur les territoires, …

 

 

Pour 2013, je souhaite conforter les évolutions vers « un nouveau modèle » et envoyer des messages forts aux agriculteurs, aux collectivités et aux consommateurs afin de les entrainer avec nous vers cette transition.

 

Première entrée pour y parvenir, le soutien à l’installation agricole, fondement de toute politique agricole qui souhaite faire face aux défis à venir :

En 2013, nous poursuivrons la mise en œuvre du Programme Régional de Création et de Transmission des exploitations agricoles, bien entendu.

Avec notamment :

. un chantier nouveau, celui des outils financiers. Ces outils: fond de garantie, avances remboursables, ou autres  devront répondre aux besoins de financements des jeunes Il s’agira de bien les  dimensionner en fonction des besoins identifiés

 

. Si la convention actuelle avec la SAFER produits les résultats escomptés, il sera envisagé de l’étendre avec la possibilité de constituer des réserves foncières

 

. De nouveaux chantiers de travail participatifs seront lancés : notamment celui sur des solutions innovantes pour la transmission des exploitations.

 

. Mais l’ensemble se fera dans la meilleure articulation possible avec les assises nationales de l’installation.

 

Pour ce volet, je propose de mobiliser :

– 1 million d’euros en fonctionnement

– 2 millions d’euros en investissement

 

 

Deuxième entrée de la politique : l’accompagnement de l’évolution des exploitations vers des systèmes durables.

Cela concerne les dispositifs de soutien à la modernisation et à la diversification.

Dans cet objectif, je conserve un souci particulier pour l’élevage et les systèmes polyculture-élevage, qui contribuent le mieux à la multifonctionnalité de l’agriculture dans les territoires, mais qui sont aussi les plus fragiles, y compris face aux propositions de réforme de la PAC.

Nous serons également très attentifs à la fin de la programmation FEADER en cours et proactifs sur la nouvelle programmation qui se précise.

 

Je propose de mobiliser :

– 725 000 euros en fonctionnement

– 2 millions 800 000 euros en investissement

 

 

– 3ème entrée de la politique régionale : les actions relatives à une amélioration des pratiques agricoles ; elles  permettent à la fois d’améliorer la qualité de l’alimentation et les modes de productions. Elles relèvent du Plan Bio en cours, mais aussi du nouveau plan agroenvironnement.

 

. Nous travaillons sur un nouveau plan bio : partenarial et articulé au plan national Il comprendra de nouveaux domaines d’actions, comme par exemple la recherche-développement.

 

. 2013 sera également l’année de mise en œuvre du programme agroenvironnement, à destination de toutes les exploitations et qui doit se déployer sur des territoires –test dans un premier temps.

 

. Nous aurons également les résultats de l’appel à projet recherche conjoint environnement –recherche – agriculture : il nous permettra de financer une dizaine de projets innovants, en vue de bien préparer la transition de modèles que nous préparons.

 

Pour ce volet, je propose de mobiliser :

– 1 million 735 000 euros en fonctionnement

– 300 000 euros en investissement

 

 

–        4ème entrée, le vaste domaine de l’alimentation,

Nous avons mis l’Alimentation Durable au cœur de ce mandat. Ce sujet traverse la société, les crises y ont contribué, notre système alimentaire doit être reconsidéré : c’est l’enjeu de l’opération de gouvernance alimentaire pour construire, avec les acteurs de la Région, un système alimentaire durable. Le chemin sera long ; nous portons l’ambition d’engager ce chantier dans le cadre de la TESR.

 

Pour 2013, il s’agira beaucoup de mieux travailler la transversalité au sein du Conseil régional et un peu de mener des actions nouvelles qui nous facilitent le changement d’échelle.

Les aspects transversaux majeurs concernent notamment les questions santé –alimentation et je tiens à saluer Cécile Bourdon pour son soutien sans faille et sa volonté de co-porter certaines actions.

 

Mais 2013 est aussi l’année de lancement de la démarche participative relative à l’alimentation ; elle nous aidera à construire une réelle politique alimentaire régionale en adéquation avec les attentes des parties prenantes (mais dans la limite de notre budget, bien entendu, Monsieur Elegeest …)

Et je tiens à remercier Myriam Cau pour son appui dans cette démarche. Sans elle, il aurait été plus difficile de mener à bien cette étape.

 

L’ensemble des interventions en cours sur l’alimentation seront de plus en plus ciblés pour soutenir les produits de qualité et de proximité.

 

Pour ce volet, je propose de mobiliser sur l’ensemble de ce domaine :

– 1 million d’euros en fonctionnement

– 300 000 euros en investissement.

 

 

– 5ème entrée, sur le soutien aux projets de développement des PME agroalimentaires, je vous propose de maintenir notre intervention à hauteur de 1,5 million d’euros en investissement.

Nous serons également attentifs à nous articuler parfaitement avec les Assises agroalimentaires nationales, car ce secteur fait face à la crise plus efficacement que d’autres, malgré tout.

 

Notons que dans le cadre du Pôle AGROÉ, un travail sur les orientations stratégiques a permis de dégager deux axes majeurs : les ingrédients spécificité régionale et le développement durable dans les process et les entreprises.

 

 

– dans son dernier volet,  le volet territorial,  la politique agricole régionale cherche à se décliner en fonction des spécificités de nos territoires.

Il concerne à la fois la consolidation du volet « agriculture durable » dans les projets des Pays avec notamment la poursuite des MAE territorialisées.

Mais aussi l’expérimentation de nouvelles formes de contractualisation avec les agglomérations qui ne sont pas incluses dans des Pays mais qui souhaitent développer leur agriculture périurbaine. Nous signerons les premiers contrats expérimentaux, les CAAP’Agglo (Contrats alimentation et agriculture périurbaine) dès le début de l’année 2013.

Et nous travaillerons à la mise en réseau de toutes les agglos qui développent des projets sur alimentation et agriculture périurbaine et qui souhaitent échanger sur leurs pratiques.

 

Pour cet objectif, je propose de mobiliser :

–         100 000 euros en investissements

–         2 millions  450 000euros en fonctionnement

 

Au final, le budget 2013 pour l’alimentation, la régionalisation de l’agriculture et la ruralité est maintenu et se synthétise ainsi :

– 7 millions en investissements

– 6 millions 950 en fonctionnement

 

Pour conclure, je tiens à remercier toute l’équipe du service agriculture à la DAE pour le travail réalisé, la qualité des réflexions engagées et leur implication sans faille.

Je tiens également à remercier les élus de la C12, Bruno MAGNIER, son Président, pour la tenue des débats et leurs contributions aux pistes ouvertes ensemble.

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Budget 2013 : Agriculture http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/19/budget-2013-agriculture/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/19/budget-2013-agriculture/#comments Wed, 19 Dec 2012 17:53:07 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=5388 Intervention de Nicole Knecht sur le budget primitif Agriculture, Alimentation et Ruralité pour l'année 2013. ...]]>

Intervention de Nicole Knecht sur le budget primitif Agriculture, Alimentation et Ruralité pour l’année 2013.

Monsieur le Président,

Monsieur le Vice-président,

Chers collègues,

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Au nom du groupe Europe écologie – Les Verts, je ne peux qu’être satisfaite du budget « Alimentation, régionalisation de l’agriculture et ruralité » pour 2013 puisque celui-ci a été maintenu pour ses engagements et augmenté pour ses crédits de paiement.

 

L’orientation générale de la politique régionale a été affirmée : il s’agit de contribuer à l’évolution de notre modèle agricole régional pour faire progresser toutes les exploitations vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement et pour rééquilibrer les filières longues et les filières courtes régionales. L’objectif est bien de renforcer les perspectives de nos agriculteurs, en commençant par améliorer l’installation des jeunes.

Notre politique régionale est aussi confirmée dans ses orientations par la reprise par le Ministère de l’Agriculture de la méthodologie tant pour les Assises de l’installation que pour le Plan national Bio.

 

Le Nord Pas de Calais est donc une terre de résilience, d’innovations. C’est pourquoi je souhaite mettre l’accent sur deux projets particulièrement emblématiques: le plan bio et la gouvernance alimentaire. Deux projets qui ont leurs fondements dans la terre et se déploient vers toute la société tant par des aspects santé, aménagement du territoire, structuration des filières, formation  ….

 

– Mon premier focus concernera l’agriculture biologique.

Dès le début de ce mandat, en 2010, un nouveau plan bio a été proposé. Il comprend des nouveautés majeures comme les actions de préservation de la ressource en eau ou la construction de filières biologiques régionales, et pas seulement un travail sur l’offre ou sur la demande sans lien entre les actions …

L’année 2012 a été marquée par la Conférence régionale de la bio qui s’est tenue le 14 mars.

Elle a été organisée à 8 voix, entre les 5 financeurs et les 3 opérateurs de terrain. Cette approche partenariale envoie un message d’ensemble très mobilisateur pour améliorer notre position de dernier de la classe en matière de bio en France.

Cette conférence a rassemblé plus de 300 personnes de tous horizons ; elle a permis de faire tomber des préjugés, de montrer la variété des démarches et des motivations des producteurs engagés, mais aussi d’identifier les points d’achoppement concrets à déverrouiller, si on souhaite développer la bio en Nord – Pas de Calais.

Nous devons restés mobilisés pour que le nouveau Plan bio puisse aboutir avec des avancées concrètes et opérationnelles.

 

Dans le contexte de lutte contre le réchauffement climatique et de préservation de la biodiversité, il est toujours utile de rappeler que l’agriculture biologique est l’agriculture la plus respectueuse de l’environnement et celle qui permet le mieux de rétablir les équilibres écologiques.

 

 

– Le second focus que je souhaiterais faire concerne la question de l’alimentation.

L’enjeu est majeur pour le Nord – Pas de Calais. Cette question se trouve en effet à la croisée d’enjeux essentielss pour notre avenir commun : problème de santé, de gaspillages, inégalités de consommation, inéquitabilité des filières, impacts environnementaux négatifs, …

Mais là encore si les enjeux et les avancées sont réels, il nous faut rester mobilisés car le chemin sera long et les obstacles nombreux.

La première étape en 2013 reposera sur une mobilisation générale à travers une démarche participative : sur 9 territoires, la Région ira à la rencontre de toutes les parties prenantes (consommateurs, agriculteurs, industriels, collectivités, etc.) pour identifier leurs problèmes, leurs propositions et leurs idées. Prendre en compte la réalité régionale, les besoins et les possibilités de chacun, permettra de construire une politique alimentaire régionale plus forte et plus apte à faire face aux obstacles.

 

Entrer par l’alimentation permet à tous les citoyens de se sentir concernés, cela redonne de la légitimité et du sens à l’action publique sur l’ensemble des questions agricoles et alimentaires. Et travailler avec tous ceux qui portent des initiatives sur leur territoire nous parait la meilleure façon de répondre aux besoins réels des gens et d’apporter une dynamique nouvelle sur ces thèmes.

 

Le groupe Europe écologie – Les Verts compte sur ces façons nouvelles d’aborder les questions pour construire une nouvelle ambition pour le système alimentaire régional.

 

Merci pour votre attention.

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La filière bio en débat lors de la 8ème édition de JADDE http://elus-npdc.eelv.fr/2011/10/09/la-filiere-bio-en-debat-lors-de-la-8eme-edition-de-jadde/ http://elus-npdc.eelv.fr/2011/10/09/la-filiere-bio-en-debat-lors-de-la-8eme-edition-de-jadde/#comments Sun, 09 Oct 2011 16:23:47 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=2886 La 8ème édition des Journées Annuelles Développement Durable et Entreprises a été l’occasion pour Jean-Louis Robillard, Vice Président de la Région en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’Agriculture et de la Ruralité, de mettre en valeur le plan de développement de l’agriculture biologique dans le Nord – Pas de Calais : « le plan bio doit aider à lever des freins, à sécuriser les débouchés, à assurer un revenu au producteur » ...]]>

La 8ème édition des Journées Annuelles Développement Durable et Entreprises a été l’occasion pour Jean-Louis Robillard, Vice Président de la Région en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’Agriculture et de la Ruralité, de mettre en valeur le plan de développement de l’agriculture biologique dans le Nord – Pas de Calais : « le plan bio doit aider à lever des freins, à sécuriser les débouchés, à assurer un revenu au producteur »

L’objectif est clair et ambitieux : doubler la surface agricole utile en bio de la région, en passant de 0,5% à 1% d’ici la fin de l’année 2012, soit 5 000 hectares supplémentaires.

C’est une volonté de l’exécutif du Conseil régional : 1 million à 1,5 millions d’euros sont consacrés à cette priorité, pour aider à structurer les filières agrobiologiques régionales, inciter fortement la conversion de nouveaux agriculteurs biologiques, garantir le maintien des agriculteurs récemment convertis en agriculture biologique.

 

Le club des entreprises bio Nord – Pas de Calais

Réuni pour la 4ème fois depuis 2010, à l’occasion de JADDE, ce club a été créé dans le but d’améliorer la coordination entre les opérateurs économiques d’une même filière et de filières complémentaires. Il permet également de mieux identifier les besoins de chaque filière pour accélérer leur structuration régionale ou inter-régionale.

Le thème du jour lors de JADDE était: « entreprendre autrement – de nouvelles organisations pour mieux répondre à la demande et mieux réguler l’offre »

Le débat s’est ouvert au sujet d’un nouveau statut : la SCIC ou Société Coopérative d’Intérêt collectif. Une autre façon d’entreprendre collectivement par et pour un territoire. La SCIC est une forme de coopérative qui concilie les aspirations sociales et les exigences économiques. Elle permet la participation de l’ensemble des parties prenantes du territoire. Ce qui est inhabituel c’est qu’elle réunit les acteurs économiques, des associations de développement de l’agriculture biologique, des personnes privées et des collectivités en une même structure.

 

 

Un exemple avec Véronique Ducombs, gérante de la SCIC Resto Bio Midi – Pyrénées. Cette SCIC créée en 2007 produit du bio pour la restauration collective sociale.

« Il ne faut pas laisser la responsabilité de l’agriculture aux seuls agriculteurs » dit Véronique.

La SCIC a une utilité sociale avec un but économique. les objectifs des créateurs de cette entreprise sont de changer le régime alimentaire en privilégiant les aliments sains, d’aller vers une production sans produits chimiques, de re-territorialiser l’économie productive. Ils souhaitent par leurs actions toucher des publics éloignés de la problématique alimentaire et du vivre ensemble.

Leur site: http://www.restobiomidipyrenees.fr/

 

 

 

La Charte d’engagement en faveur des filières agrobiologiques du Nord – Pas de Calais

 

 

Emile Waast, des Moulins Waast de Mons-en-Pévèle est le 14ème à s’engager, la signature a eu lieu lors de la réunion du club des entreprises bio à JADDE.

 

 

 

 

 

La charte, mise en place en 2010, rapproche l’offre et la demande : la Région mobilise des prestataires (A Pro Bio, GABNOR, Chambre d’agriculture de région) qui travaillent auprès des agriculteurs pour qu’ils développent leur production biologique et soient capables de fournir les entreprises signataires de la charte.

Les motivations d’Emile Waast sont simples : il souhaite s’approvisionner dans la région, développer des produits « plus gourmands », être en symbiose avec le consommateur dans son souci de qualité et de bonne santé.

 

 

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Dans le cadre des journées consacrées au Développement Durable, le Conseil régional a également organisé deux conférences concernant les filières agroalimentaires.

Agroalimentaire : quels outils proposer aux consommateurs pour éclairer leurs choix et développer la confiance ?

 

Les consommateurs, de plus en plus, souhaitent connaître l’impact de leurs achats sur leur santé, l’environnement, les conditions sociales de production… Une solution pour cela : le lien direct avec le producteur. C’est l’exemple des AMAP, présenté par Remi Top animateur de l’Association régionale des AMAP. La région compte une trentaine d’AMAP et environ  un millier de familles adhérentes. Ce dispositif a permis en 4 années la création de 7 emplois et le maintien en activité d’une vingtaine de fermes.

 

Tao Carpentier représentait POCHECO entreprise spécialiste de la fabrication des enveloppes mécanisables, connue pour son implication dans le Développement Durable. Il a exposé son souhait de créer une AMAP interne à l’entreprise. Son objectif est de  créer un lien de proximité entre les salariés et un ou des producteurs locaux.

 

Une autre expérience est en cours pour éclairer le choix des consommateurs : l’affichage environnemental appliqué à l’alimentation. Sophie Omont, chargée de projet agroalimentaire chez Cycleco,  un bureau d’études spécialiste de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) propose des formations aux entreprises afin qu’elles assument leur responsabilité environnementale. L’équipe de Cycleco travaille actuellement sur les méthodes communes de calcul de mesure de l’impact environnemental d’un produit et l’affichage  unique par catégorie de produits, deux éléments indispensables pour établir des comparaisons.

 

« Le Développement Durable progresse et il est un enjeu pour les PME » C’est  Fabrice Hochede, directeur général du pôle d’excellence Industries agro alimentaires dans le Nord – Pas de Calais qui l’affirme. Le bio ne doit plus être seulement un moyen de valoriser son image mais un atout sur le plan économique. Pour répondre aux attentes des consommateurs il faut privilégier la proximité.  Le consommateur veut désormais « mettre une tête » sur le produit qu’il achète. Il est nécessaire de créer un outil mutualisé de calcul de l’impact environnemental pour l’agroalimentaire, assorti d’un espace de publication des données environnementales, de communiquer et promouvoir ces dispositifs.

 

Agroalimentaire : comment construire de la valeur autrement pour une vision globale de la performance ?

 

Les filières agroalimentaires fournissant des produits de grande consommation sont au cœur des évolutions attendues au regard de leur impact sociaux, économiques et environnementaux : une plus grande attention à l’environnement, de nouvelles relations de coopération entre partenaires de la filière, une prise en compte spécifique des plus démunis…

Réfléchir sur la responsabilité économique, sociétale et environnementale de la grande distribution, c’est ce que fait Thomas Pocher  de Greentag  et gérant de 3 magasins Leclerc dans la métropole lilloise. Il cherche à la fois des leviers pour mieux faire adhérer ses collaborateurs et d’autres pour l’évolution du comportement du consommateur.

Cette action se retrouve sur un site : j’économise ma planète

Les magasins ont affiché sur le ticket de caisse le coût carbone des achats effectués. Ils prônent le “zéro prospectus”. En interne une meilleure gestion des stocks peut éviter le gaspillage (40% de la production alimentaire est gaspillé tout au long de la filière).

Le bio va à la rencontre des entreprises, de manière volontariste, dans le cadre du plan bio. Céline Lecoeur chargée de mission A Pro Bio rencontre les entreprises pour construire avec elles les conditions de  développement des filières agrobiologiques.

 

 

 

 

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