Elu-e-s du Conseil régional Nord Pas de Calais » Lycées Apprentissage http://elus-npdc.eelv.fr Bienvenue Thu, 15 Oct 2015 08:28:56 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Le lycée horticole de Raismes : un futur 100% écolo ! http://elus-npdc.eelv.fr/2014/02/27/le-lycee-horticole-de-raismes-futur-100-ecolo/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/02/27/le-lycee-horticole-de-raismes-futur-100-ecolo/#comments Thu, 27 Feb 2014 08:11:33 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7083 \"Marielle Cuvelier et Janine Petit, conseillères régionales représentant le Conseil Régional au Conseil d'Administration du lycée horticole de Raismes, ont participé à la visite de ce lycée par Jean Louis Robillard, Vice Président EELV du Conseil régional en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité. ...]]>

« Marielle Cuvelier et Janine Petit, conseillères régionales représentant le Conseil Régional au Conseil d’Administration du lycée horticole de Raismes, ont participé à la visite de ce lycée par Jean Louis Robillard, Vice Président EELV du Conseil régional en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité.

Le lycée va être reconstruit à partir de l’été 2014 sur un superbe site de l’ancienne abbaye de Vicoigne à Raismes. Il sera une vitrine de l’écologie tant sur le plan des bâtiments que des contenus pédagogiques (métiers d’avenir autour de la gestion des milieux humides, du développement de l’agriculture bio…).
Les deux conseillères régionales suivent particulièrement ce dossier. »

Marielle CUVELIER
Conseillère Régionale EELV

https://www.facebook.com/marielle.cuvelier.12
http://saintamanddurablement.wordpress.com/author/mariellecuvelier/
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Questions orales de Catherine Bourgeois et Nicole Knecht en séance plénière des 21 et 22 novembre 2013 http://elus-npdc.eelv.fr/2013/11/27/questions-orales-de-catherine-bourgeois-et-nicole-knecht-en-seance-pleniere-des-21-et-22-novembre-2013/ http://elus-npdc.eelv.fr/2013/11/27/questions-orales-de-catherine-bourgeois-et-nicole-knecht-en-seance-pleniere-des-21-et-22-novembre-2013/#comments Wed, 27 Nov 2013 17:38:14 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=6776 Question de Catherine Bourgeois, conseillère régionale EELV, à M. Jean-Marie Alexandre, Vice-Président Lycées et Schéma régional des formations. ...]]>

2013-11-22 16.19.252013-11-22 16.19.25Question de Catherine Bourgeois, conseillère régionale EELV, à M. Jean-Marie Alexandre, Vice-Président Lycées et Schéma régional des formations.

« Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président,

Notre question concerne le lycée Sévigné à Tourcoing. On aimerait avoir un état des lieux de l’opération de désamiantage du le lycée Sévigné à Tourcoing.

IMG_1092Notre groupe a été contacté par plusieurs enseignants du lycée Sévigné qui ont dénoncé les conditions de relocation des classes pendant qu’est menée l’opération de désamiantage. Nous savons que sur la question du désamiantage des lycées nous avons été précurseurs. Nous avons mis la barre très haut notamment avec la mise en place de protocoles d’alerte plus exigeants que ce qu’exige le code de santé publique.

Mais là nous sommes interpellés par ces enseignants car il y a une inquiétude, un mal-être de la part de la communauté enseignante.

Nous souhaitons savoir quel est l’état d’avancement des opérations  et si des aménagements sont-il prévus pour aider les enseignants pendant cette période de travaux.  »

Question de Nicole Knecht, conseillère régionale EELV, à M. Alain Wacheux, Vice-Président Transports

Nicole Knecht« La question porte sur le devenir de la Base Aérienne 103 dans le Cambrésis : Où en est-on ?

Le projet de cession est connu depuis plus de 5 ans. On a manqué par deux fois d’anticipation pour réaffecter les bâtiments. On aurait pu y attirer, par exemple, les plateformes logistiques de Goodman ou d’Amazon. Mais l’ancienne base aérienne ne pose pas seulement la question de la réutilisation des bâtiments. Il y a également tout le foncier en nature de terre, plus de 350 hectares. Et pour ces 350 hectares il nous semble possible de faire un vrai effort d’anticipation dès maintenant.

Lors de la Commission Permanente du 24 juin dernier,  la Région a adhéré au Syndicat mixte Cambrai-Epinoy, qui gère la reconversion du site. Des études ont-elles été lancées par le syndicat ? Des études portant, en particulier, sur l’opportunité d’y mener une activité agricole sont-elles prévues ? Si oui, serait-il possible d’organiser la visite d’une délégation d’élus régionaux sur l’ancien site de la base de Brétigny en Essonne pour y voir les réalisations qui ont été faites, notamment la réalisation d’un pôle maraîcher biologique ? »

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Séance Plénière des 17 et 18 octobre 2013 – Intervention de Francine Herbaut – Dauptain sur l’apprentissage http://elus-npdc.eelv.fr/2013/10/17/seance-pleniere-des-17-et-18-octobre-2013-intervention-de-francine-herbaut-dauptain-sur-lapprentissage/ http://elus-npdc.eelv.fr/2013/10/17/seance-pleniere-des-17-et-18-octobre-2013-intervention-de-francine-herbaut-dauptain-sur-lapprentissage/#comments Thu, 17 Oct 2013 13:10:30 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=6547 \" Monsieur le Président, Monsieur le Vice Président,  En cette période de réflexion concernant le futur projet de loi sur la formation professionnelle et l’alternance, je tiens à rappeler les points qui semblent importants aux yeux de notre groupe. ...]]>

 » Monsieur le Président, Monsieur le Vice Président,

 En cette période de réflexion concernant le futur projet de loi sur la formation professionnelle et l’alternance, je tiens à rappeler les points qui semblent importants aux yeux de notre groupe.

Nous avons à plusieurs reprises rappelé notre attachement à l’emploi des jeunes, à la possibilité qui leur est offerte de suivre un parcours de formation correspondant à leurs souhaits professionnels.

En cela l’apprentissage demeure un moyen adapté.

Il permet l’acquisition concrète de compétences, une première approche de l’entreprise, la compréhension de son fonctionnement, du travail d’équipe, du respect de la hiérarchie, etc…

Néanmoins, il demeure une difficulté à laquelle nos jeunes sont confrontés et qui de ce fait concurrence directement l’apprentissage, il s’agit des stages.

Dans un contexte économique difficile, où un des seuls moyens de résister à la concurrence est de faire des économies, le stagiaire apparaît pour nombre d’entreprises beaucoup plus intéressant qu’un apprenti.

Il s’agit d’une main d’œuvre plus flexible puisque la durée du stage est en moyenne beaucoup plus courte qu’un contrat d’apprentissage. Au maximum, il durera 6 mois par année d’enseignement.

Par ailleurs, le coût est moindre pour l’entreprise car le salaire, s’il y en a un, est souvent plafonné à la gratification minimale à savoir 436.05€ pour un temps complet à 35 heures.

Nombre de jeunes expriment leur mécontentement pour ne pas dire leur ras le bol de se sentir exploités. On leur demande d’être compétents sur un laps de temps très court pour une rémunération dérisoire voire pas de rémunération du tout.

Selon nous, l’apprentissage est mal appréhendé en France et j’aimerai prendre ici l’exemple de l’Allemagne.

Ce pays a fait de l’apprentissage une voie privilégiée d’accès à la qualification initiale.

En Allemagne, 60% des jeunes de moins de 20 ans empruntent ce qui est appelé, dans ce pays, le système dual.

Il s’agit d’une formation alternée entre l’entreprise et l’école professionnelle qui se déroule le plus souvent en 3 ans.

L’issue se traduit par l’exercice d’une activité professionnelle qualifiée.

Ainsi, 8 mois après la fin de la formation, en 2009 seulement 11% des apprentis étaient au chômage en Allemagne contre 31 % pour la région Nord-Pas-de-Calais et 28% au niveau de la France.

Chez nos voisins allemands, il existe un véritable état d’esprit qui place l’apprentissage au premier plan non seulement de la part des entreprises allemandes, mais également de la part des jeunes et des parents.

L’idée selon laquelle l’apprentissage ne serait dévoué qu’aux métiers manuels n’est pas de mise en Allemagne. Alors qu’un travail sur les représentations est encore nécessaire chez nous.

Dans ce contexte, il nous semble toujours aussi difficile de pouvoir atteindre l’objectif régional de 42 000 apprentis d’ici 2015.

Chaque année les chiffres nous prouvent qu’on n’y arrivera pas.

En un an nous sommes passés, à à peine 600 apprentis supplémentaires. A ce rythme nous serons à moins de 24 000 apprentis au 1er janvier 2015…

De nombreux dispositifs existent en Région pour informer, orienter les jeunes, tels que les accompagnateurs de l’apprentissage, les divers salons et forums ; les Olympiades des métiers. Le système n’est-il pas pour autant perfectible au regard des chiffres annoncés ?

Dans un objectif de développement de l’apprentissage, le futur projet de loi devrait permettre certaines avancées. Il est vrai que l’objectif à atteindre est de 500 000 apprentis au niveau national en 2017.

Ce que nous souhaitons rappeler c’est que la réussite de ce développement passe par un essor homogène de l’ensemble des niveaux de formation.

Nous constatons depuis quelques temps, et les chiffres avancés le confirment, une croissance des apprentis sur les niveaux I, II et III et une diminution sur les niveaux IV et V.

Il est important, pour notre groupe, d’avoir un maintien de cette tendance afin que d’une part, l’image de l’apprentissage ne soit plus assimilée aux bas niveaux ; et d’autre part continuer à répondre aux besoins des entreprises.

La vocation de la formation y compris par apprentissage est de corriger les inégalités notamment dans l’accès à l’emploi et la poursuite d’études dans l’enseignement supérieur. Une vigilance particulière serait à apporter aux conditions sociales des candidats et à l’égalité hommes-femmes.

Enfin, monsieur le vice président, je souhaite faire un focus sur l’annonce de la suppression de l’ICF (Indemnité compensatrice forfaitaire)  contre laquelle de nombreuses voix se sont élevées, et son remplacement par une nouvelle aide à destination des entreprises de moins de 10 salariés.

Nous souhaitons que notre région puisse maintenir une aide aux entreprises de plus de 10 salariés.

Mr Sapin ayant annoncé que les régions conserveraient « toute latitude pour définir un régime d’aide plus large » pour ces sociétés en fonction des besoins du territoire et des filières prioritaires.

Un groupe de travail concernant les aides mises en place par la région nous a été annoncé lors de la dernière commission Lycées – apprentissage et notre groupe y participera activement.

Je vous remercie de votre attention. »

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Séance plénière des 17 et 18 octobre 2013 – Intervention de Catherine Bourgeois sur les lycées http://elus-npdc.eelv.fr/2013/10/17/seance-pleniere-des-17-et-18-octobre-2013-intervention-de-catherine-bourgeois-sur-les-lycees/ http://elus-npdc.eelv.fr/2013/10/17/seance-pleniere-des-17-et-18-octobre-2013-intervention-de-catherine-bourgeois-sur-les-lycees/#comments Thu, 17 Oct 2013 10:06:25 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=6537 \" Monsieur le Président, Monsieur le Vice Président, Chers Confrères, Monsieur le Recteur, Nous tenons à saluer votre discours et nous nous réjouissons du changement ...]]>

 » Monsieur le Président, Monsieur le Vice Président, Chers Confrères,

Monsieur le Recteur, Nous tenons à saluer votre discours et nous nous réjouissons du changement

Votre discours est à la hauteur des exigences fortes qui ont été posées par la loi d’orientation sur l’école adoptée en juin 2013. Vous avez insisté sur l’équité et sur le renforcement de l’accompagnement individualisé pour ceux qui en ont le plus besoin et en y mettant les moyens humains. C’est essentiel pour nous.

Toutefois un bémol : nous aurions aimé qu’on parle davantage de méthodes alternatives d’éducation dans la lignée de Freinet et Montessori qu’on devrait soutenir particulièrement dans les territoires les plus défavorisés qu’on appelait avant ZEP.

A l’heure de la refondation des programmes scolaires et après que des exigences fortes aient été posées par la loi d’orientation sur l’école adoptée en juin 2013, la Région s’apprête à délibérer sur ses dotations de fonctionnement aux EPLE et EPLEFA pour 2014.

Refonder l’école est une œuvre de longue haleine, nous en sommes tous convaincus.
La politique éducative a toujours été une priorité pour le Conseil régional car nous savons tous qu’une société qui renonce à mettre l’éducation au cœur de son projet n’a plus d’avenir.

La Région décide de maintenir la dotation de fonctionnement de 2014 au même niveau que 2013. En ces temps de resserrement budgétaire, c’est un signe fort.
L’Etat et la Région doivent continuer d’avancer ensemble. C’est en effet la Région qui investit, anticipe et contractualise. La cogestion s’impose et on ne peut que se réjouir d’une amélioration en ce sens.

Pour créer des conditions optimales d’apprentissage et de bien être scolaire indispensables à la  réussite  de tous, nous avons une vision du lycée de l’avenir que nous appelons le lycée du 3ème millénaire.

 

Un lycée où l’on facilite le lien social, le dialogue entre les différentes communautés des établissements (parents, enseignants, agents administratifs, techniques et directions et les élèves).

Un lycée ou l’on responsabilise les jeunes en les accompagnant vers la citoyenneté et vers l’autonomie grâce au budget participatif des lycées qui connait aujourd’hui un grand succès. Ce sont près de 70 établissements qui sont concernés par le BPL depuis son lancement et on peut constater combien la démarche permet de dynamiser les équipes au sein des différents lycées concernés.

Un lycée où on apprend l’estime de soi. Un lycée où l’on apprend à prendre soin de soi, de sa santé et de son environnement par une restauration de qualité. Où l’on développe une alimentation durable avec Green Cook. Et on peut se réjouir des avancées en la matière grâce au talent et à la détermination des services.

Nous devons soutenir les projets de cuisines centrales qui travaillent en lien avec nos producteurs locaux  pour une alimentation saine et équilibrée tout en veillant à un coût maîtrisé. Nous saluons la démarche lancée en transversalité par nos services pour permettre d’introduire des produits bio locaux, disponibles et emblématiques de la région, dans la restauration collective des lycées Nord Pas de Calais.

Cela doit se faire en bonne articulation avec le schéma régional d’alimentation et d’agriculture durables et le projet régional pour la restauration.

L’opération « des produits bio locaux dans l’assiette des lycéens » a l’ambition de porter l’introduction des produits bio locaux à un niveau significatif, en se donnant les moyens d’atteindre à minima l’objectif des 10 % dans la moitié des lycées de la région Nord Pas de Calais à l’horizon 2020.

Un lycée vecteur de transformation sociale grâce à l’agenda 21 et à la politique de maitrise énergétique devant se décliner massivement avec le PEEEL – Plan d’économie, d’énergie et d’eau – (3 millions de mètres carré bâtis sont concernés)

La réussite de ce plan dépend autant – voir plus – des usages que des structures d’où l’importance d’investir dans la formation et l’accompagnement des personnels, des enseignants, des élèves et de leurs parents vers des comportements plus éco-responsables.

L’autre levier est une bonne connaissance du patrimoine et de son évolution.

Enfin, pour enclencher une dynamique vertueuse et motiver les EPLE volontaires, il faut savoir récompenser leurs efforts et leurs investissements  en les faisant profiter des économies réalisées notamment pour leurs projets éducatifs.

 

Le lycée est une micro société en pleine mutation comme l’est notre société.

Cette intégration dans la dynamique sociétale, l’amène à entrer dans l’ère du numérique avec le projet « une tablette par jeune » en lien avec l’espace numérique de travail de chaque EPLE. C’est là un projet prometteur pour la formation, l’orientation et l’ouverture des jeunes sur le monde.

Néanmoins, dans ce cadre, il sera essentiel de valoriser les projets pédagogiques des EPLE et que le personnel enseignant soit formé et motivé pour bien encadrer les élèves. Notre groupe demande qu’une vigilance particulière soit faite sur la maintenance du matériel et les ondes électromagnétiques. Il nous semble impératif de prévoir des mesures d’ondes électromagnétiques régulières dans les lycées. Il ne s’agirait pas de faire de nos lycées du 3ème millénaire des lycées « micro ondes ».

Enfin, le lycée du 3ème millénaire est surtout un lieu d’apprentissage tout azimut où grâce aux projets éducatifs soutenus par la région, on ne prépare pas seulement les jeunes à leur insertion professionnelle mais où on leur redonne toute leur capacité d’émancipation intellectuelle et toute leur capacité d’émerveillement et de curiosité du monde.

C’est la garantie d’une capacité à vivre ensemble et à se distancier des discours ambiants d’exclusion et de repli sur soi.

Je vous remercie de votre attention. »

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Séance Plénière des 23 et 24 mai 2013. Débats sur les motions http://elus-npdc.eelv.fr/2013/05/23/seance-pleniere-des-23-et-24-mai-2013-debats-sur-les-motions/ http://elus-npdc.eelv.fr/2013/05/23/seance-pleniere-des-23-et-24-mai-2013-debats-sur-les-motions/#comments Thu, 23 May 2013 14:03:09 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=5971 Intervention de Francine Herbaut-Dauptain en réponse à la  Motion La Gauche Maintenant Education  « Une ambition de réussite pour tous, un soutien renforcé au service public de l’éducation » ...]]>

Intervention de Francine Herbaut-Dauptain en réponse à la  Motion La Gauche Maintenant Education

 « Une ambition de réussite pour tous, un soutien renforcé au service public de l’éducation »

« Monsieur le Président, Chers collègues,

Hiérarchiser, classifier, classer sont devenus les maîtres mots de notre système économique, social, éducatif…Catégoriser, serait-il devenu un sport national ?

On classe les hôpitaux, les lycées, les universités, les élèves… On nous parle de baromètre de la réussite !

Au classement des établissements, nous préférerions des évaluations qualitatives à partir de critères pertinents comme la progression des élèves, la qualité du soutien scolaire qui amène à réduire le décrochage.

A la classification des élèves, nous privilégions l’entraide, la coopération et la collaboration qui devraient être un état d’esprit à développer.

Il convient d’être vigilant car à vouloir tout classer, le risque est grand de démotiver. Le classement peut, en effet, être dévalorisant notamment pour un élève en difficulté.

A l’image des priorités préconisées par le CESER lors de sa séance plénière « Pour une école de la première chance en Nord-Pas-de-Calais », il apparait important à notre groupe de favoriser le travail collectif. Une organisation solidaire permet de développer une pédagogie de qualité et sur la durée.

Est-il besoin de rappeler que le décrochage est important dans notre région ? C’est pour cela qu’il  nous semble essentiel de privilégier le soutien auprès des élèves en difficulté plutôt que l’image de l’établissement, qui passe selon nous au second plan.

Pour notre groupe le cœur du débat est bien la question de la réussite de tous et toutes dans les études. Sur ce point, les enquêtes PISA menées dans l’ensemble des pays de l’OCDE montrent combien notre système d’enseignement, public comme privé, a besoin encore d’évoluer. Stress à l’école, élitisme et décrochage restent les traits marquants du système éducatif français.

Nous rejoignons l’observation faite par Monsieur Magnier et nous demandons la suppression du paragraphe incriminé. »

Au final : abstention à la fois en raison de ce paragraphe non retiré et de la clause de conscience évoquée par des membres de notre groupe concernant l’enseignement privé. La motion n’a pas été adoptée.

 

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Budget 2013 : Apprentissage http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/20/budget-2013-apprentissage/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/20/budget-2013-apprentissage/#comments Thu, 20 Dec 2012 09:09:10 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=5402 Intervention de Francine Herbaut-Dauptain sur le budget Apprentissage pour l'année 2013. - Monsieur le Président, Monsieur le Vice Président, Cher(e)s collègues ...]]>

Intervention de Francine Herbaut-Dauptain sur le budget Apprentissage pour l’année 2013.

Monsieur le Président, Monsieur le Vice Président, Cher(e)s collègues


Nous sommes très attachés à l’avenir de notre jeunesse. Nous l’avons affirmé à plusieurs reprises dans cet hémicycle et l’apprentissage est pour nous une des solutions qui amène à l’insertion dans l’emploi de notre jeunesse, même si nous mettons un bémol sur l’âge d’entrée en apprentissage.

 

Cependant, à côté des réussites que laissent entrevoir les emplois d’avenir et les plateformes pour l’avenir des jeunes, sur l’apprentissage nous notons encore plusieurs difficultés majeures :

 

La première tient aux représentations

 

Longtemps l’apprentissage a été considéré comme une voie de formation pour les écoliers en difficulté, or que voit-on aujourd’hui ?

Des bacheliers qui, après un bon cursus général, font un CAP par apprentissage parce que c’est là le seul moyen pour eux d’acquérir les savoirs faire de base d’un métier et qu’aucune formation théorique ne peut s’y substituer.

 

Cela nous amène à nous réinterroger sur la place que l’on donne aux métiers techniques.

Quand on rémunère insuffisamment les métiers dits manuels on fait, collectivement, une erreur et on les dévalorise. Il ne faut donc pas s’étonner qu’en conséquence ces métiers et leurs formations soient aussi mal considérés.

 

Cela joue un poids considérable dans l’orientation des jeunes qui se fait majoritairement tôt, selon les résultats scolaires, sans toujours prendre en compte le marché de l’emploi sur le territoire et avec une idée très approximative des métiers.

Il y aurait sans doute nécessité à mieux accompagner les professeurs, les parents, renforcer le nombre de CIO mis à mal dernièrement et renforcer la découverte des métiers au sein des entreprises.

 

Car nous rejoignons là, une seconde difficulté qui est celle des 30 % d’arrêt des contrats d’apprentissage au cours de la première année.

Non seulement les métiers sont mal connus mais les conditions d’accueil et les conditions de travail jouent certainement un rôle important dans ce décrochage.

 

Mais l’apprentissage ce n’est pas fait uniquement pour les métiers manuels et l’artisanat. L’apprentissage a vocation à se développer dans d’autres secteurs et dans tous les niveaux de formation.

 

C’est là qu’intervient la troisième difficulté  car l’apprentissage est en concurrence directe avec les stages non rémunérés. Tant que l’on acceptera d’exploiter nos jeunes dans ces stages non rémunérés la difficulté perdurera.

 

C’est sans doute en lien direct avec la quatrième difficulté majeure identifiée qui est celle de la signature du contrat avec une entreprise. Les obstacles à l’obtention de ce contrat de travail sont nombreux et la mobilisation des entreprises serait à conforter, de même l’accompagnement par les missions locales et Pôle emploi où l’on connait le turn over important des conseillers.

 

Ainsi il nous semble qu’un renforcement des relations entre missions locales, CFA, chambres consulaires et entreprises est nécessaire. Les petits déjeuners territoriaux de l’apprentissage ont fait la preuve que rassembler tous ces acteurs autour de la table permet d’améliorer la collaboration.

 

Pour en revenir donc au budget apprentissage : si nous approuvons le budget consacré à l’apprentissage pour 2013 nous disons ATTENTION.

 

Il faut se donner les moyens de ses ambitions.

L’objectif de 21 000 apprentis supplémentaires que l’on s’est donné ne sera atteint que dans plus de 30 ans si l’on reprend les chiffres d’évolution qui nous ont été transmis.

 

Ainsi nous proposons, en 2013 de faire une évaluation des effets produits par toutes les mesures contenues dans le COM apprentissage, évaluation quantitative mais surtout qualitative.

Et, au regard de cette évaluation, pour la construction du budget de 2014, il faudra sans doute mettre des crédits fléchés supplémentaires et faire évoluer le COM pour atteindre l’objectif que l’on s’est fixé.

Si l’on parle de budget supplémentaire à l’avenir, Monsieur Elegeest va nous dire qu’il faudra retirer des crédits ailleurs.

Nous serons donc amenés à revenir aux besoins fondamentaux des citoyens de notre région.

La population en difficulté de cette région se préoccupe en priorité de se loger, de se nourrir, d’assurer l’avenir de ses enfants et d’avoir un emploi qui lui permette de vivre, tout simplement vivre décemment.

 

Alors il faudra sans doute tourner le dos à certaines dépenses ou au gigantisme de certains projets pour renforcer

–         le domaine économique qui développent l’emploi et aussi les capacités des entreprises à prendre des apprentis

  • le développement d’une autre forme d’économie plus solidaire qu’est l’Economie Sociale et Solidaire, c’est-à-dire les coopératives, les associations… qui ne mettent pas le profit des actionnaires en avant,
  • le soutien aux PME qui ne se délocalisent pas
  • le soutien à l’innovation qui n’obère pas notre avenir durable
  • le soutien aux nouvelles filières comme les énergies renouvelables ou la filière bois régionale, ou celle de la revalorisation de nos déchets.

 

–         Et renforcer la formation ouverte à tous notamment l’apprentissage.

 

Je vous remercie de votre attention

 

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http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/20/budget-2013-apprentissage/feed/ 0
Budget 2013 – Lycées http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/19/budget-2013-lycees/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/19/budget-2013-lycees/#comments Wed, 19 Dec 2012 10:30:15 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=5314 Intervention de Virginie Drapier sur le budget Lycées 2013 - Monsieur le Président, Monsieur le Vice Président, ...]]>

Intervention de Virginie Drapier sur le budget Lycées 2013

Monsieur le Président,

Monsieur le Vice Président,

Mesdames, Messieurs les conseillers

Notre Assemblée s’accordera sûrement sur un premier point : les moyens que nous mettons dans l’éducation et la formation de nos jeunes ne sont pas un coût, mais un investissement pour l’avenir. Et mieux, les lycées sont aussi un important levier de la transition vers cet avenir que nous appelons de nos vœux : un avenir écolo, durable, convivial.

Les lycées, ce sont d’abord les lieux de vie et d’épanouissement des lycéens, de leurs enseignants, des personnels TOS, des infirmiers, etc. En tant qu’écologiste, notre groupe imagine les lieux d’enseignement de demain comme des « maisons des savoirs, de la citoyenneté et de la formation tout au long de la vie ».

Ces lycées, nous devons les rénover thermiquement, pour réduire la facture énergétique qui pèse de plus en plus sur les budgets et pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Aussi notre groupe appelle de ses vœux un engagement fort de la région dans la rénovation des 985 logements de fonction des lycées de la région reconnus comme passoire énergétique, dans le cadre du plan 100 000 logements portés par Emmanuel Cau. Nous soutiendrons les efforts du vice-président JM Alexandre dans ce sens.

Dans ce même esprit d’économie d’énergie, nous souhaitons que le PEEEL, Plan d’économie d’énergie et d’eau dans les lycées, soit généralisé à l’ensemble des lycées de la région. 2012 devait voir l’expérimentation du dispositif dans 16 lycées, où en sommes-nous ? Quelles sont les prochaines étapes ?

Dans les cantines de nos lycées, nous voulons que nos enfants aient accès à une alimentation saine, équilibrée, bio, locale : c’est autant de coûts environnementaux et médicaux en moins à l’avenir. Un lycéen qui mange sainement, c’est potentiellement un adulte malade en moins ! Par ailleurs nous réaffirmons notre soutien au projet Greencook qui permet de réaliser des économies substancielles en luttant contre le gaspillage alimentaire. Le budget économisé sur le gaspillage, investissons le dans une alimentation biologique de proximité ! Il s’agit aussi d’un levier important de structuration de la filière bio régionale.

Ces lycées, nous les espérons ouverts sur leur environnement et accessibles à toutes et tous, à pied, en fauteuil, à vélo. Sur ce dernier point, nous souhaitons que le vice-président examine la proposition d’expérimenter l’attribution à tous les lycéens d’un vélo, dans trois ou quatre lycées, de préférence ceux disposant déjà d’un garage à vélos.

Les lycées, ce sont aussi des lieux essentiels d’apprentissage de la citoyenneté. Nous réaffirmons ici notre soutien sans faille à la politique des Budgets Participatifs des Lycées qui permet, à coût quasi constant pour la région !, d’associer les lycéens et la communauté éducative aux décisions publiques. Avec le BPL, nous faisons avancer la démocratie dans les lycées. Les lycéens ne sont plus seulement usagers de leur lycée, mais ont un rôle décisionnaire, gestionnaire.

Alors que certains se complaisent dans des discours démagogiques tout en rejetant tout ce qui a trait à la démocratie participative, nous, écologistes, considérons au contraire qu’il est du devoir du politique d’associer les usagers aux décisions. La démocratie est l’un de nos biens communs les plus précieux et les plus fragiles, et nous devons dès le lycée cultiver cette envie de démocratie chez nos jeunes.

Les lycées, ce sont aussi les lieux où peuvent s’inventer de nouvelles coopérations Nord/Sud, de nouveaux échanges intra et extra européens. Oui, nous, écologistes, refusons le repli identitaire, le rejet de l’autre, et pensons que la jeunesse doit s’affranchir des frontières pour innover. Nous devons donc poursuivre et renforcer les échanges entre les lycées de notre région et ceux de nos partenaires de coopération décentralisée.

La citoyenneté, c’est aussi la lutte contre l’expulsion des lycéens sans papiers, quelle que soit la couleur politique du gouvernement. Alors que vendredi dernier nous apprenions l’expulsion de deux lycéens sans papiers, l’un dans le Val-de-Marne, l’autre dans la Sarthe, nous ne reculerons pas dans notre soutien aux associations. Nous espérons que la région poursuivra son engagement en ce sens.

Enfin la citoyenneté, c’est aussi la lutte contre les discriminations, et nous avons voté cette année une motion de lutte contre l’homophobie qui mérite de se concrétiser en une politique à destination des lycéens.

Enfin, la région doit anticiper la fin de la réduction du nombre des Lycéens, et la remontée progressive des effectifs des Lycées, en fonction des bassins de vie, en concertation avec le Rectorat. En octobre, le nouveau recteur de l’académie de Lille, Jean-Jacques Pollet, annonçait un dialogue plus fécond entre le rectorat et les collectivités dont la Région, avec en toile de fond l’acte III de la décentralisation. Nous espérons que nous n’aurons plus à subir à l’avenir des décisions non concertées de l’état en matière de fermeture de filières et d’établissements.

Vous l’avez compris Monsieur le président, Monsieur le vice-président, les lycées sont un levier de la Transformation écologique et sociale de notre région. Et c’est pour cela qu’une des neuf opérations de développement pilotées par Jean-François Caron a trait au « Lycée du 3e millénaire ». Nous soutiendrons donc le vice-président dans cette voie.

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Sécurité dans les lycées : réponse de Patrick Tillie à la motion du FN http://elus-npdc.eelv.fr/2012/11/07/securite-dans-les-lycees-reponse-de-patrick-tillie-a-la-motion-du-fn/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/11/07/securite-dans-les-lycees-reponse-de-patrick-tillie-a-la-motion-du-fn/#comments Wed, 07 Nov 2012 08:40:17 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=5164   Séance plénière des 24 et 25 octobre 2012 « On n’oublie pas que le principe habituel du Front national est de surfer sur la délinquance qui est son fonds de commerce, en confondant les faits divers avec la situation de l’école d’aujourd’hui, pour laquelle je crois savoir que le gouvernement fait des efforts particuliers. ...]]>

 

Séance plénière des 24 et 25 octobre 2012

« On n’oublie pas que le principe habituel du Front national est de surfer sur la délinquance qui est son fonds de commerce, en confondant les faits divers avec la situation de l’école d’aujourd’hui, pour laquelle je crois savoir que le gouvernement fait des efforts particuliers.

Nous savons, depuis longtemps, par éducation, par culture, par humanisme, que la prévention, la lutte contre l’exclusion, l’embauche d’éducateurs, de vrais éducateurs, de surveillants, la lutte contre la ghettoïsation de certains lycées valent mieux que tous les discours répressifs. Bien évidemment, nous sommes plutôt pour la prévention.

Nous sommes en face de discours sécuritaires primaires sur la répression, les portiques, les caméras, pourquoi pas les miradors. »

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Intervention de Catherine BOURGEOIS à propos des lycées http://elus-npdc.eelv.fr/2012/11/07/intervention-de-catherine-bourgeois-a-propos-des-lycees/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/11/07/intervention-de-catherine-bourgeois-a-propos-des-lycees/#comments Wed, 07 Nov 2012 08:09:39 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=5157   Séance plénière des 24 et 25 octobre 2012 \"Monsieur le Président, mes chers collègues, La politique éducative est au coeur de l’action du Conseil régional et demeure une véritable priorité. C’est la raison pour laquelle la région maintient ses dotations aux établissements au même niveau que l’année dernière ; dans ce contexte de restriction budgétaire, c’est un symbole fort. ...]]>

 

Séance plénière des 24 et 25 octobre 2012

« Monsieur le Président, mes chers collègues,

La politique éducative est au coeur de l’action du Conseil régional et demeure une véritable priorité. C’est la raison pour laquelle la région maintient ses dotations aux établissements au même niveau que l’année dernière ; dans ce contexte de restriction budgétaire, c’est un symbole fort.

Si la tendance est à une diminution des fonds de réserve, les situations budgétaires des établissements sont très contrastées, d’où l’orientation de subvenir aux besoins réels des établissements et on peut se féliciter de ce nouveau mode de calcul.

Concernant la question de la viabilisation, une inquiétude : les dépenses énergétiques pèsent de plus en plus lourd sur les budgets, avec des augmentations de plusieurs milliers d’euros pour certains établissements. Il y a plusieurs raisons à cela, et on les connaît : les problèmes des passoires énergétiques, d’où la nécessité de poursuivre l’effort sur les rénovations, la question des usages, mais aussi la question des contrats mal négociés. Dans les diagnostics techniques et le dialogue avec les établissements, il faudra être particulièrement attentif pour prévenir une aggravation de cette situation.

Première remarque de notre groupe, dans un contexte de rigueur, les lycées publics, parce qu’ils ne reçoivent pas de financements privés et qu’ils sont les seuls à assumer une mission de service public doivent demeurer au centre des préoccupations de l’institution régionale.

Deuxième remarque de notre groupe, qui réitère une question que nous avons déjà posée en juillet 2012 et qui a été évoquée tout à l’heure par ma collègue du Front de gauche : les internats d’excellence ; au vu du rapport accablant de l’inspection générale remis fin 2011 au ministre de l’époque concernant les internats d’excellence et dans ce contexte budgétaire resserré, quel va être le positionnement de la région sur ces internats ? À notre avis, ce dispositif devrait être pour le moins revisité, au vu de l’insoutenabilité financière et au vu de sa dimension élitiste peu compatible avec le principe d’égalité républicaine.

Troisième remarque de notre groupe, ayant compétence sur les lycées, l’apprentissage, la formation professionnelle, la région doit être beaucoup plus écoutée du rectorat qu’elle ne l’a été jusqu’à maintenant ; nous sommes coresponsables avec l’État de la réussite de nos élèves et nous devons travailler ensemble.

Pour réussir la transformation écologique et sociale régionale, la région doit mettre  l’éducation et la formation initiale au coeur de son projet, une éducation tournée vers un humanisme fort, un éveil à l’environnement naturel et humain, une curiosité de l’autre et vers des solidarités essentielles, car la région, par ses interventions et sa politique culturelle, ouverte sur le théâtre, le cinéma ou les sorties scolaires, agit, en fait, sur le contenu des enseignements et peut porter un engagement fort et des valeurs.

Concernant les lycées, ce sont aussi des lieux de formation continue ; c’est important, parce que si l’on doit former des jeunes, il faut aussi permettre aux adultes une évolution des compétences. Or, évidemment, il y a d’autres acteurs de formation, mais il est quand même dommage de se priver de plateaux techniques des lycées.

Je terminerai mon intervention sur le budget participatif et la restauration scolaire.

Le budget participatif des lycées. Il s’agit là d’un exercice de citoyenneté repensée, d’une méthode innovante d’action publique.

L’extension du budget participatif vise à coller au mieux aux besoins exprimés par la communauté éducative ; il s’agit d’une démarche expérimentale et de nombreux indicateurs de suivi ont été mis en place. J’insiste que pour la réussite de ce dispositif, l’implication des élus dans les lycées est essentielle.

La restauration scolaire. La crise alimentaire mondiale s’aggrave, l’Union européenne débat de la PAC et, en France, le défenseur des droits enquête sur les cantines scolaires. Le système alimentaire mondial (culture, transport, transformation, emballage) émet à lui seul presque la moitié des gaz à effet de serre ; par ailleurs, 30 à 50 % des aliments produits passent directement à la poubelle.

La crise alimentaire est aussi une crise sanitaire ; aliments trop gras, trop sucrés, trop salés, contaminés avec des résidus chimiques entraînent diabète, obésité, cancers, maladies cardiovasculaires. Chez nous, le nombre de diabétiques a doublé en neuf ans. Les dépenses de santé liées au traitement du diabète sont équivalentes au montant du déficit de la Sécurité sociale.

Par une politique de restauration scolaire engagée et déterminée, nous pouvons améliorer la qualité des repas, lutter contre le gaspillage alimentaire, tout en luttant contre le changement climatique. Produits frais, de saison, de proximité, produits bio, plats protidiques, végétariens et, surtout, généralisation du dispositif GreenCook. Gaspiller moins pour que tous nos élèves mangent mieux, gaspiller moins pour maîtriser la dépense, pour que tous nos élèves aient accès à une restauration de qualité, et particulièrement ceux qui sont issus des milieux les plus modestes. »

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Un engagement écologiste lors des élections régionales : Le BPL ou BUDGET PARTICIPATIF des LYCEES http://elus-npdc.eelv.fr/2012/07/13/un-engagement-ecologiste-lors-des-elections-regionales-le-bpl-ou-budget-participatif-des-lycees/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/07/13/un-engagement-ecologiste-lors-des-elections-regionales-le-bpl-ou-budget-participatif-des-lycees/#comments Fri, 13 Jul 2012 14:23:26 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=4290 Un outil de citoyenneté au cœur des lycées Le BPL est un dispositif emblématique porté par les élus écologistes régionaux. C’est un élément de la politique de démocratie participative. ...]]>

Un outil de citoyenneté au cœur des lycées

Le BPL est un dispositif emblématique porté par les élus écologistes régionaux. C’est un élément de la politique de démocratie participative.

Il a été lancé il y a 2 ans par Myriam Cau, Vice Présidente (délégation : développement durable, démocratie participative et évaluation). Le dispositif vise l’amélioration du cadre de vie des lycéens et de toute la communauté éducative qui, par ce biais exprime ses besoins.

La Région gère un patrimoine de 193 établissements, elle s’implique dans la construction, le fonctionnement et les projets des lycéens. Ceci représente un budget de 278 millions d’euros en 2012.
Le BPL n’est pas un budget supplémentaire, mais une autre façon de décider de l’utilisation des budgets d’investissement régionaux pour les lycées.

Quelques exemples de projets réalisés dans le cadre du BPL : agrandissement de la salle des profs, aménagement d’un laboratoire de langues, salle de hip-hop, salle informatique, mobilier pour la cour ou la salle d’accueil du lycée, réfection de l’internat, aménagement de l’infirmerie ou de la loge de la concierge, de la cafeteria, local de stockage pour les produits des agents d’entretien…
On le voit il y en a pour tous les goûts et surtout TOUTES les catégories des personnes qui vivent et travaillent au lycée toute la journée voire toute la semaine.

C’est ce qu’à remarqué Myriam Cau, présente à la réunion plénière du BPL au lycée Degruigillier à Auchel :

« Il est important que le Conseil régional puisse offrir un environnement de qualité, par le cadre de vie, les équipements pédagogiques et par la dynamique collective, sociale et pédagogique. En proposant cette démarche de participation on apporte une valeur ajoutée sur la qualité du vivre ensemble dans le lycée. On décloisonne les différentes catégories d’usagers : élèves, professeurs, techniciens. Même si les besoins des uns et des autres sont différents, tous sont pris en compte et font l’objet d’un échange. Je n’ai jamais vu un projet qui ne concernait qu’une seule catégorie de personnes ; ce sont des projets au service du plus grand nombre »

Comment ça marche ?

L’expérimentation a débuté en septembre 2010. Depuis elle concerne aujourd’hui 25 établissements, une cinquantaine à la prochaine rentrée de septembre.
Le BPL s’étend sur deux années scolaires et s’articule en trois étapes :

– Première étape : émergence des projets, propositions, débats

Véritable exercice de citoyenneté le BPL implique de réfléchir, proposer, argumenter, débattre.
Selon les lycées, les cas de figure sont différents, c’est parfois le CVL (Conseil de vie lycéen), qui impulse les idées, parfois des groupes d’élèves ou de professeurs… Lors d’une première réunion les projets sont présentés et la discussion s’engage sur leur utilité.
Les propositions retenues sont envoyées ensuite au Conseil régional. Démarre alors la période d’instruction pour déterminer si les travaux sont réalisables ou non dans le cadre du budget alloué, les délais et les contraintes techniques qui s’imposent.

– Seconde étape : le vote

Lors d’une seconde réunion dans l’établissement, des représentants de la Région expliquent quels sont les projets qui seront soumis au vote.
La règle est simple : une personne = une voix


– Troisième étape : la mise en œuvre

Le financement des deux ou trois projets votés au lycée est ensuite soumis au suffrage des Conseillers régionaux.
Puis les services techniques engagent les dépenses et la réalisation technique commence.
Ainsi un élève de seconde ou de première peut participer au processus du BPL et voir la réalisation des travaux l’année suivante.

Myriam Cau :
« Le Budget Participatif des Lycées est une des voies d’expression de la démocratie. Plus ouverte et plus articulée, entre la démocratie représentative et l’expression, le pouvoir des citoyens d’agir sur leur environnement.
Et quand on articule l’action d’une collectivité locale comme la Région et l’action de citoyens, que sont les lycéens, les professeurs, les personnels techniques dans le lycée, on fait quelque chose qui est utile et qui est porteur d’avenir pour la démocratie tout court.
Donc c’est vraiment, je pense, au cœur du projet d’Europe Ecologie »

L’objectif de Myriam Cau est de mettre le BPL en œuvre dans l’ensemble des lycées de la Région d’ici à 2014.

Plus d’infos ici sur le site de la Région

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