Elu-e-s du Conseil régional Nord Pas de Calais » Culture Loisirs http://elus-npdc.eelv.fr Bienvenue Thu, 15 Oct 2015 08:28:56 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Budget 2013 : Tourisme http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/20/budget-2013-tourisme/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/20/budget-2013-tourisme/#comments Thu, 20 Dec 2012 08:45:15 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=5398 Intervention de Myriam Cau sur le budget 2013 consacré au Tourisme - Monsieur le Président, Madame la Vice-Présidente, ...]]>

Intervention de Myriam Cau sur le budget 2013 consacré au Tourisme

Monsieur le Président,

Madame la Vice-Présidente,

Chers Collègues,

 –

Notre groupe souhaite au préalable saluer l’effort mené dans le cadre de cette politique pour engager un projet vers un tourisme qui fait sens.

 

Effectivement, le Schéma régional de développement durable du tourisme et des loisirs élaboré et voté en 2006 ne pouvait pas rester un document posant un cadre d’action figé. Les conditions du développement touristique ont, il est vrai, profondément évolué et la stratégie régionale est sans cesse à réinterroger pour inventer des manières de faire allant toujours plus vers un tourisme durable.

 

Les 4 thématiques prioritaires retenues dans la démarche touristique régionale actuelle : tourisme culturel, tourisme de mémoire, tourisme de nature / bien être et loisirs, et tourisme urbain nous semblent pertinentes surtout dans la volonté mise en avant – dans le cadre du contrat de rayonnement touristique – de mettre les habitants et les différents acteurs touristiques au cœur du processus, partout dans les territoires.

Dans ce sens, et de manière peut-être plus anecdotique, l’expérimentation des greeters dans notre région nous apparaît comme particulièrement intéressante puisqu’elle permet aux habitants eux-mêmes d’être acteurs de la promotion de leur territoire. C’est ainsi, pour chaque habitant qui connait bien sa ville ou son territoire, une manière de donner de son temps bénévolement pour le faire découvrir à des visiteurs, comme il le ferait à un ami.

Notre groupe souhaite rappeler, au moment de l’élaboration du budget régional en matière de tourisme, les préalables incontournables pour une politique exemplaire – mais exigeante – de tourisme durable.

 

Il nous semble bien entendu nécessaire d’assurer conjointement un développement économique qui implique la création d’emplois mais tout en veillant à préserver les ressources naturelles de notre belle région. Le postulat préalable à ces deux préoccupations étant de permettre un développement social équitable et harmonieux pour ne pas laisser pour compte notre propre population.

 

La dimension environnementale, en complément des dimensions sociale et économique, est la composante fondamentale du développement durable. Les ressources naturelles sont les principaux éléments du patrimoine régional conditionnant l’attractivité de la région. L’environnement est donc l’atout n°1 du développement touristique.

Le tourisme est par ailleurs un vecteur efficace de diffusion pédagogique des principes liés à l’environnement en direction du grand public et des scolaires. L’information, la sensibilisation, l’éducation de la population régionale à cet enjeu environnemental ne pourra que qualifier le développement touristique régional. On ne peut que saluer le travail mené par de nombreuses associations de la citoyenneté nature.

 

Plus de 50 % des choix de lieu de vacances se font en fonction d’un espace naturel de qualité remarquable. Dans cet esprit, la mise en place d’un plan forêt ambitieux, le développement de la trame verte et bleue régionale, des véloroutes et voies vertes…. sont autant de projets essentiels et stratégiques qui contribuent – entre autres enjeux déterminants – à améliorer cette attractivité de notre territoire et à renforcer le lien entre les habitants de notre région et les espaces naturels qui les entourent.

 

Le soutien à la généralisation des techniques Haute Qualité Environnementale appliquées aux hébergements et équipements touristiques relève aussi de cet enjeu environnemental.

 

 

 

Par ailleurs, le tourisme durable doit chercher à proposer des séjours de qualité aux touristes tout en améliorant la vie des hommes et des femmes de notre région. Il doit s’intéresser aussi directement à l’impact des activités touristiques sur le développement des territoires et à l’assurance de retombées équitables aux populations locales.

 

C’est donc, prioritairement autour des filières d’identité régionale (patrimoine minier, patrimoine maritime, tourisme de la mémoire, réseaux des sites culturels, tourisme culturel sous l’angle de l’événementiel festif tels les carnavals, les géants…, mais aussi le tourisme de découverte économique et du patrimoine industriel) que le Nord / Pas de Calais doit tracer la nouvelle voie de son développement touristique. N’oublions pas le patrimoine génétique, notamment avec l’ambition de la Région pour la sauvegarde de ses Trait du Nord et Boulonnais avec le Haras régional qui deviendront des pôles d’attractivité touristique valorisant l’animal et la préservation des races.

 

Pour conclure, il est évident que pour notre groupe, l’inscription du Bassin Minier au patrimoine mondial de l’Humanité en juin dernier, puis tout récemment l’ouverture tant attendue de Louvre Lens, sont des flambeaux que nous devons porter haut et fort car – avant toute chose – cela apporte aux habitants de ce territoire la reconnaissance qu’ils méritent et une sacrée dose d’optimisme pour l’avenir. Ce sont bien eux – les habitants – qui sont au cœur de ces grands projets emblématiques pour notre région. Mais, il ne faut pas l’oublier, même si cela concerne plus directement le Bassin Minier, c’est sur l’ensemble du territoire régional que ces éléments positifs rejaillissent.

 

Il faut espérer maintenant que les retombées attendues – aussi diverses soient-elles – soient à la hauteur de ces moments exceptionnels que nous avons vécu collectivement ces derniers mois. Mais déjà, ces paris fous qui ont été lancés sont gagnés – et ça, ce n’est que du bonheur !

 

Je vous remercie.

]]>
http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/20/budget-2013-tourisme/feed/ 0
Budget 2013 : Jeunesse et Sports http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/19/budget-2013-jeunesse-et-sports/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/19/budget-2013-jeunesse-et-sports/#comments Wed, 19 Dec 2012 14:41:54 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=5366 Intervention de Marielle Cuvelier sur le budget 2013 Jeunesse et Sports. - Monsieur le Président, Madame la Vice-Présidente, ...]]>

Intervention de Marielle Cuvelier sur le budget 2013 Jeunesse et Sports.

Monsieur le Président,

Madame la Vice-Présidente,

Mesdames et messieurs les conseillers régionaux

 

Le contexte de la politique Jeunesse et Sports est particulièrement complexe cette année : son budget est très fortement contraint, des dispositifs sont proches d’être saturés par le niveau des demandes, certains sports phagocytent les enveloppes allouées. Dans les faits, en investissement, l’impact des mesures antérieurement décidées est important et la Région n’est plus en mesure d’intervenir à une échelle fine sur des investissements modestes ; en fonctionnement, force est de constater que nous ne sommes plus qu’un guichet. Un guichet utile, certes, pour aider les clubs et l’organisation de manifestations, mais un guichet impuissant à orienter une politique régionale en la matière.

Face à ce constat, nous tenons tout d’abord à saluer votre volonté Mme la Vice-Présidente et celle de l’Exécutif, de refondre certains axes de cette politique : des groupes de travail ont été constitués et vont dans ce sens.

Il y a nécessité et urgence à définir une politique sport au conseil régional. Pour dépasser les visions « sectorielles » et fixer les grandes lignes d’une stratégie régionale en la matière, voici quelques pistes qui, nous le souhaitons, seront utiles pour guider notre réflexion.

Tout d’abord, il nous faut mettre en place une réelle gouvernance régionale en matière de politique sportive et mieux dialoguer avec les partenaires et les collectivités territoriales de la région. Certaines collectivités territoriales ont choisi d’exercer cette compétence, d’autres non. Une concertation fine doit être engagée avec nos homologues afin d’élaborer ensemble une vision cohérente de nos interventions mutuelles, qu’il s’agisse d’équipements, d’aide aux clubs ou d’organisation d’événements sportifs.

Des outils existent pour cela. Ainsi, la loi d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable des Territoires (dite Loi Voynet) a institué un dispositif de planification territoriale : les schémas de Services Collectifs (SSC).

Un SSC est l’expression de la politique de l’Etat dans chacun des secteurs reconnus comme contribuant à la structuration des territoires ; c’est un outil de planification à 20 ans.

Le Sport a été reconnu comme élément structurant de l’aménagement et du développement durable des territoires et un décret de 2002 a approuvé les schémas de services collectifs. En conséquence, un SSC du Sport a été instauré parce que ce secteur nécessitait une meilleure articulation, hiérarchisation et cohérence des différentes interventions publiques.

La Région doit pouvoir s’appuyer sur un tel outil, pour mettre à plat son action et donner plus de sens à la politique menée.

D’emblée, et nous en avons déjà débattu en commission, des chantiers sont à mener : la lutte contre les discriminations dans le domaine du sport, l’accompagnement du développement d’une politique handisport, une réflexion sur l’accompagnement des jeunes sportifs de haut niveau afin qu’ils puissent mener leurs études en parallèle dans de bonnes conditions, le soutien aux clubs sportifs universitaires, la pratique du sport accessible au plus grand nombre dont les publics défavorisés…

Par ailleurs, il nous semble absolument indispensable de développer notre collaboration avec le milieu sportif dans son ensemble, et en particulier avec le milieu associatif du sport. Les structures associatives des clubs sont portées par une foule de bénévoles, qui permettent le  fonctionnement des activités, le bon déroulement des épreuves et des compétitions. L’impact sur la vie locale quotidienne est considérable. Mais ce monde amateur – dans le sens noble du terme – souffre de plus en plus de la raréfaction des crédits et d’un manque de structuration. D’autant plus que les inégalités sociales et territoriales sont nombreuses. Il y a urgence à agir, de manière concertée et lisible.

Enfin, nous ne désespérons pas de voir cesser le soutien de notre Institution à des sports qui ne sont pas écolo-compatibles. Cela semble prêter à sourire souvent mais il s’agit là d’une question de cohérence avec les principes de Développement Durable que nous portons par ailleurs.

 

Petit focus maintenant sur la question de la politique jeunesse régionale.

Les interventions de la Région en direction de la jeunesse sont nombreuses et se diffusent dans l’ensemble des politiques portées par notre Institution.

Depuis 2011, la Région accompagne la mise en place du service civique volontaire et soutient les associations de notre région qui accueillent des jeunes volontaires.

C’est une occasion unique pour les jeunes – tout en menant des actions d’intérêt général pendant 6 ou 9 mois – de bénéficier d’une formation citoyenne et d’un accompagnement pour construire leur projet professionnel et leur avenir.

L’intervention régionale se matérialise aussi pour une grande partie par l’accompagnement des têtes de réseau oeuvrant au quotidien en direction de la jeunesse.

C’est ainsi que le CRIJ (Centre Régional d’Information Jeunesse) qui fêtait ses 30 ans en juin dernier est un partenaire privilégié dans les actions menées en direction des jeunes.

L’Information Jeunesse dans le Nord-Pas de Calais, c’est 1 centre régional, le CRIJ Nord-Pas de Calais, implanté à Lille et 95 Points d’Information Jeunesse répartis sur toute la région pour mieux accueillir et informer les jeunes à un échelon local. Son action est essentielle et stratégique car il nous semble primordial de garantir l’égalité d’accès à l’information sur tout le territoire Nord Pas de Calais.

Pour 2013, l’engagement et le bénévolat des jeunes seront particulièrement encouragés avec une meilleure reconnaissance et valorisation des initiatives citoyennes prises par des jeunes dans les territoires. Nous ne pouvons que nous en féliciter.

 

Pour conclure, le chantier est énorme, le budget très contraint mais l’engagement semble réel de mettre toutes les bonnes volontés autour de la table pour agir en faveur d’une politique régionale jeunesse et sports qui soit co-élaborée, porteuse de sens et en cohérence avec les valeurs de développement durable que nous défendons au sein de notre Institution.

Nous serons à vos côtés pour mener à bien ce travail.

 

Merci de votre attention.

]]>
http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/19/budget-2013-jeunesse-et-sports/feed/ 0
Budget 2013 : Culture http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/19/budget-2013-culture/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/19/budget-2013-culture/#comments Wed, 19 Dec 2012 13:45:34 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=5333 Intervention de Patrick Tillie sur le budget primitif 2013 Culture - Monsieur le Président, Madame  la vice présidente ...]]>

Intervention de Patrick Tillie sur le budget primitif 2013 Culture

Monsieur le Président, Madame  la vice présidente

 –

Le Louvre Lens… comment ne pas commencer par lui ?  Qui ne se réjouirait de son ouverture ? Dans un territoire ainsi projeté vers l’avenir, avec l’ambition et l’énergie que ce musée apporte à ses habitants un nouveau regard sur celui-ci, avec le bassin minier classé au patrimoine de l’UNESCO.

 

Mais aussi, avec l’espoir que ce Musée suscitera de nouvelles activités, de nouveaux emplois, de nouveaux publics, avec tous ceux  qui prendront le train de la dynamique ainsi créée et qui  changeront  l’image du bassin minier le Bassin Minier et contribueront à le rendre attractif.


On peut espérer aussi  des moyens seront donnés par la nouvelle loi sur la  décentralisation projetée par le gouvernement,  pour que la région soit plus encore une collectivité  qui soutient et qui accompagne les initiatives des créateurs, de tous ceux qui, au quotidien,  donnent tout au spectacle vivant, non seulement parce qu’il constitue un axe majeur de l’aménagement du territoire, mais parce qu’il crée du lien,  qu’il donne du contenu à la démocratisation culturelle, à la solidarité, au lien social, au sens critique, de  aussi  à la joie de vivre et de partager tout simplement.

Fort de ces déterminations, le Groupe EELV considère que dans la crise actuelle, les efforts demandés, le budget de la culture garde toute sa place dans le budget régional.

Nous avons examiné ce budget depuis trois ans pour constater que certains événements avaient disparu ou avaient été montés autrement dans les territoires, parce qu’ils ne correspondaient plus aux attentes ou parce que leurs fruits étaient faibles rapportés aux ambitions affichées.

A quelques exceptions les subventions sont comme on dit « sanctuarisées »

Nous  restons quand même préoccupés par l’avenir de certaines d’entre elles pour qui stabilité pourrait devenir stagnation ou affaiblissement. En effet, les charges croissent d’année en année et si les budgets de certains ne sont pas rééquilibrés, des difficultés réelles  apparaissent.

Nous nous réjouissons par ailleurs de l’existence de conventions d’objectifs qui permettent de donner moins aux banques et rappelons que l’anticipation des versements  régionaux reste une inquiétude majeure pour les structures les plus fragiles ou les plus dépendantes du soutien régional.

Et il apparait  nécessaire, à l’occasion d’une révision de telle ou telle structure culturelle, de ménager celle-ci dans le temps pour lisser les conséquences de celle-ci, notamment si elle a un impact sur des engagements déjà pris. (ONL)

Il est en outre certain que si nos moyens sont plus comptés qu’hier, il faudra faire des choix, et sur ce point,  EELV  considère qu’il sera impérieux  de limiter le gros événementiel même s’il attire du monde, pour privilégier les acteurs du quotidien, qui pour certains souffrent d’un financement insuffisant et vivent difficilement. Ceux qu’ils font ne se voit pas toujours, pas assez, mais reste un élément très important du tissage du lien social. Ils sont le ferment de l’éducation populaire. Assurément, il faut valoriser et soutenir plus qu’hier,  les nombreux acteurs de cette activité culturelle,  diverse par sa nature, mais aussi par les territoires qu’elle recouvre.

La refonte envisagée du programme « Culture et territoires » en faveur d’une culture davantage à partager, pour s’adresser notamment aux territoires, quartiers, populations qui en bénéficient le moins constitue une avancée positive permise par une bonne collaboration avec la vice-présidente.

Par ailleurs, nous serons attentifs à la question sociale qui  doit, pour nous,  plus qu’ailleurs et au-dessus  du droit actuel, être examinée avec gravité,  afin que tout salarié dont l’emploi serait menacé, à raison de modification ou réduction des missions de la structure qui l’emploie, bénéficie d’un véritable  reclassement, et sur ce point notre ambition est  que ce droit soit équivalent  à une obligation de résultat. Il y va de notre responsabilité sociale. (Domaine Musiques)

 

Finissons par le littoral.

 

Dunkerque sera en 2013 capitale régionale culturelle. Cette terre d’industrie et ce port qui regroupe le monde ouvrier le plus important de la région, recevra les fruits de cette ambition culturelle, tandis que le Bateau Feu est rénové, que le FRAC s’installe, mais  aussi que des investissements sont réalisés à la Halle aux sucres, et dans les environs comme Leffrinckoucke, Bourbourg, ou le Fort des Dunes.

Nous sommes attachés à la valorisation de ce territoire et souhaitons que ces manifestations de qualité impliqueront durablement les citoyens, dans les activités culturelles, et leur donneront plus encore envie de regarder… vers le large !

]]>
http://elus-npdc.eelv.fr/2012/12/19/budget-2013-culture/feed/ 1
Séance Plénière des 20 et 21 septembre 2012 – Bassin Minier UNESCO http://elus-npdc.eelv.fr/2012/09/22/seance-pleniere-des-20-et-21-septembre-2012-bassin-minier-unesco/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/09/22/seance-pleniere-des-20-et-21-septembre-2012-bassin-minier-unesco/#comments Sat, 22 Sep 2012 12:00:20 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=4567 Question Orale posée par Myriam Cau concernant les suites du classement du Bassin Minier Unesco \"Monsieur le Président, Madame la Vice-Présidente, ...]]>

Question Orale posée par Myriam Cau concernant les suites du classement du Bassin Minier Unesco

« Monsieur le Président, Madame la Vice-Présidente,

Hier considéré comme le pays Noir, le bassin minier entame nous l’espérons tous une véritable mutation qui l’amène sur le chemin de la résilience, c’est-à-dire faire de son histoire et de ses difficultés une force et un tremplin pour  l’avenir. Changer de regard, prendre confiance en soi, et ainsi de façon très singulière devenir un Trésor de l’Humanité…

En obtenant son inscription par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité, les habitants de cette région se voient reconnus comme acteurs d’une histoire qui continue de s’écrire puisque ce que l’Unesco a consacré c’est cette idée étonnante et ambitieuse de « patrimoine culturel évolutif vivant ». Outre l’immense patrimoine minier industriel, naturel, social et résidentiel sur plus de 120 000 ha, ce qui est reconnu est bien une aventure industrielle et humaine exceptionnelle, dont la véritable lecture ne peut certainement se révéler qu’ouverte sur le monde, à l’aune des 29 nationalités qui ont constitué la corporation des mineurs chez nous et en lien avec les grands bassins d’industrie extractive dans le monde et de leurs travailleurs.

  • Nous avons le label, qu’en faisons-nous ? Comment allons-nous déployer notre ambition d’en faire un vecteur du développement humain et territorial?
  • Passé la joie et la fierté, comment nous remobiliser et permettre à chaque habitant d’être acteur de cette belle ambition ?
  • La conférence des territoires  autorité de gestion transversale envisagée pour suivre ce label va-t-elle se mettre en place ?
  • Comment les politiques régionales (réhabilitation, politique culturelle, de formation, économique, touristique, fonds territorial …) se mettent aujourd’hui au service de l’ambition de développement humain et territorial?
  • Qu’est ce que cela enclenche en matière d’accompagnement du territoire ? »

 

Merci

]]>
http://elus-npdc.eelv.fr/2012/09/22/seance-pleniere-des-20-et-21-septembre-2012-bassin-minier-unesco/feed/ 0
TER Mer et TER Vert – Un goût de vacances écologiques, solidaires, et sans stress : 1 € le billet http://elus-npdc.eelv.fr/2012/06/28/ter-mer-et-ter-vert/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/06/28/ter-mer-et-ter-vert/#comments Thu, 28 Jun 2012 08:15:51 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=4222 Prendre sa voiture, « bouchonner » sur l’A25, c’est le synonyme de la journée à la mer classique dans notre région…. L’alternative ? Prendre le train ! ...]]>

Prendre sa voiture, « bouchonner » sur l’A25, c’est le synonyme de la journée à la mer classique dans notre région…. L’alternative ? Prendre le train !

Soutenue par les écologistes et bien sûr, Dominique Plancke, Président de la Commission Transport, l’opération TER Mer – Vert,  fête cette année son 10ème anniversaire.

Depuis 1997 et la présidence de Marie Blandin, l’organisation du transport de voyageurs est prise en charge par le Conseil régional. Après la redynamisation du réseau, le renouvellement du matériel et l’invention du TER GV on note le chiffre de 30 % d’augmentation de la fréquentation des TER.

L’opération TER mer a eu, dans un premier temps, l’objectif de faire découvrir le train aux gens qui ne l’utilisent pas  et ainsi les encourager à emprunter le TER et les fidéliser pour les déplacements quotidiens.

Voyager proprement et économiquement

Avec ce geste éco-citoyen, nous continuons la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et faisons face à l’augmentation galopante des prix de l’essence qui grève le budget des familles ayant de faibles ressources.

Dans une région où bon nombre de personnes ne partent pas en vacances et se déplacent peu souvent  à la campagne ou à la mer,  le dispositif  TER mer -vert est un moyen de voyager à prix réduit.

90 000 personnes ont utilisé le dispositif en 2011

Cette année : 7 destinations au total pour le TER Vert et 16 pour le TER Mer. Et toujours le même fonctionnement :   15 jours avant chaque week-end, les billets à 1 € seront mis en vente dans les gares régionales. Pour acheter un billet, il faut avoir le Pass régional Grand’TER, également disponible en gare. Avec un Pass régional Grand’TER, jusqu’à 5 voyageurs peuvent effectuer un aller-retour en TER dans la journée pour 1 € chacun. Du 25 juin au 26 août, ce Pass, valable un an, est vendu au prix de 5 € au lieu de 7 €.

Les nouveautés 2012 : deux nouvelles destinations TER vert : Saint-Omer et Saint-Amand.

Et pour favoriser l’intermodalité, des services de location de vélos sont ouverts dans les gares d’ Etaples-Le Touquet, Saint-Omer, Calais et Maubeuge.

 

 

10ème édition du 25 juin au 26 août.  Plus d’infos sur le site de la Région et sur le site TER SNCF

Premiers départs le 7 juillet 2012

]]>
http://elus-npdc.eelv.fr/2012/06/28/ter-mer-et-ter-vert/feed/ 0
Sylvain Estager – question orale sur le football http://elus-npdc.eelv.fr/2012/03/13/sylvain-estager-question-orale-sur-le-football/ http://elus-npdc.eelv.fr/2012/03/13/sylvain-estager-question-orale-sur-le-football/#comments Tue, 13 Mar 2012 11:02:23 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=3584 Question orale

Séance plénière du Conseil Régional

24 février 2012

Politiques sportives

 

Monsieur le Président,

Madame la Vice-Présidente,

 

Nous avons actés, depuis le début du mandat, de la volonté de l’exécutif d’interroger les politiques sportives du Conseil Régional.

 

Globalement, nous partageons les grandes orientations présentées par Madame la Vice-présidente lors de l’examen du budget.

 

Mais l’intervention de la Région dans le domaine sportif est multiforme.

Evidemment à travers la politique « Jeunesse et sports » mais aussi par l’intermédiaire des contrats d’image, ou de la construction des grands équipements.

 

Appréhendée dans cette globalité, et au regard des sommes consacrées,  il apparaît que le Conseil Régional  concentre en réalité son effort budgétaire essentiellement sur quelques disciplines professionnelles.

Football, Vélo en particulier.

 

L’engouement populaire pour les sports-spectacles est incontestable, en particulier dans la Région.

Mais il ne dispense en aucun cas  de s’interroger sur la philosophie politique qui préside au soutien que nous leurs apportons.

L’évolution récente, du football ou du cyclisme professionnels doivent nous interpeler.

Ces pratiques professionnelles, et les fédérations qui les encadrent, sont de plus en plus en décalage avec l’esprit  porté par le monde amateur.

Ces pratiques alimentent de plus en plus les chroniques économiques, financières quand ce ne sont  pas celles des faits divers ou du domaine judiciaire.

 

La dimension populaire est, d’ailleurs, de moins en moins une réalité : les coûts pour assister aux matches ou même, simplement pour les regarder sur un écran, deviennent inaccessibles, sauf à se priver inconsidérément, aux milieux modestes.

A l’image de ce qui existe déjà chez plusieurs  de nos voisins européens.

 

 

 

Dès lors il convient de se demander si le soutien d’une collectivité à ces sports, s’inscrit, aujourd’hui encore, et surtout demain, dans une logique, dans une philosophie politiquement acceptable ?

 

Peut-on encore, ou pourra-t-on encore prochainement, continuer à intervenir à la fois sur l’amateur et le professionnel dans certains sports sans être dans une contradiction permanente sur les valeurs et les objectifs affichés par nos politiques ?

 

Nous ne remettons pas en question les choix  effectués jusqu’ici.

Ils sont faits.

Mais nous souhaitons que le conseil régional ouvre le débat sur cette question pour définir clairement nos priorités d’intervention, aussi bien sur la philosophie d’ensemble de notre politique que sur sa traduction budgétaire.

 

Je vous remercie

 

Sylvain Estager

Rassemblement Citoyen

Groupe E.E.L.V.

]]>
http://elus-npdc.eelv.fr/2012/03/13/sylvain-estager-question-orale-sur-le-football/feed/ 0
Intervention de Janine Petit sur le budget 2012 Tourisme http://elus-npdc.eelv.fr/2011/12/27/3314/ http://elus-npdc.eelv.fr/2011/12/27/3314/#comments Tue, 27 Dec 2011 14:53:27 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=3314     Plénière Budget 2012 des 14 15 16  décembre  2011   INTERVENTION  de Janine PETIT au nom du  GROUPE EUROPE ECOLOGIE sur la POLITIQUE TOURISME ...]]>

 

 

Plénière Budget 2012 des 14 15 16  décembre  2011

 

INTERVENTION  de Janine PETIT au nom du  GROUPE EUROPE ECOLOGIE sur la POLITIQUE TOURISME

 

 

 

« Monsieur le Président, mes chers collègues, Madame la Vice-présidente, la politique tourisme du Nord – Pas de Calais veut un tourisme de sens, et c’est très bien. On pourrait dire un tourisme de bon sens, un tourisme soutenable, un tourisme intelligent, éthique, solidaire et social, responsable, qui correspond aux besoins de se ressourcer, de découvrir, de connaître, qui correspond à la révélation du beau, du sain, du bonheur d’apprendre et de comprendre, à la soif de nature, de silence et de retrouver l’infinie vraie richesse possible grâce, tout simplement, à nos cinq sens.

 

Nous sommes loin du tourisme de surconsommation d’espace et de ressources naturelles, de terres nourricières, d’eau, d’énergie, du tourisme de surproduction de déchets, de gaz à effet de serre, de dégradation des écosystèmes, du gigantisme et de la prédation.

 

Nous ne reprendrons pas tous les propos de Madame la Vice-présidente ni ceux de Madame SPLINGARD, mais attirerons simplement l’attention sur le tourisme soutenable, moteur économique, avec un zoom sur les musées, les transports, les produits du terroir et la multitude de tourismes durables à taille humaine.

 

Le tourisme durable est basé, d’abord, avant tout, sur la culture, moteur économique essentiel. Nos atouts sont innombrables et mal connus, même de nos habitants, même des milieux informés et, surtout, de la jeunesse.

 

Quelle diversité de paysages ! Quelle richesse patrimoniale naturelle et culturelle !

 

La région travaille au développement durable et à la transformation écologique. SRADT, SRCE, Plan forêt, Plan climat, trame verte et bleue sont en cours.

 

La région soutient, agit, aide les musées. Le Nord – Pas de Calais, Monsieur le Président : « terre des musées » ; les musées constituent le premier patrimoine de la région. Le Louvre-Lens, très prometteur, on en a parlé, s’inscrit dans un contexte muséographique qui mérite un petit focus. Nous comptons 40 « musées de France », sans oublier une centaine de petits musées non labellisés et la potentialité d’un existant très riche et le classement attendu du territoire minier au patrimoine mondial de l’Unesco.

 

Le palmarès des musées 2011, « Journal des arts » n° 250, met à l’honneur la qualité, le dynamisme et l’image plus que positive renvoyée auprès des médias nationaux et internationaux grâce aux expositions, à la médiation culturelle auprès des scolaires et des publics défavorisés grâce aux dons, grâce aux échanges, grâce à l’accueil, etc….  Il s’agit de professionnels qui sont là pour transmettre le savoir et les bonnes pratiques, pour répandre les connaissances, s’ouvrir sur le monde, sur les autres cultures et participer à l’éclosion de l’intelligence créatrice, dont nous avons tant besoin, et à la tolérance.

 

Saluons le travail de l’Association des conservateurs du Nord – Pas de Calais pour faire bénéficier le plus grand nombre des compétences !

 

En ce moment, « Dessiner-Tracer » regroupe 20 musées qui participent à 40 expositions en Nord – Pas de Calais, Picardie et Belgique ; c’est la 19e exposition à thème à partir des collections de nos musées.

 

Tourisme soutenable et transports. Comme vous l’avez dit, Madame la Vice-présidente, la région renforce et travaille à la cohérence, l’optimisation, la connexion des déplacements, ainsi qu’au développement des déplacements, d’où, pour la desserte touristique, ce qui se traduit par le TER Mer et TER Vert, la carte du Grand TER pendant les week-ends et les vacances, l’inter-modalité train/vélo, les véloroutes/voies vertes, 1 000 kilomètres prévus en Avesnois, qui seront tellement précieux, en harmonie avec la trame verte et bleue.

 

Le renforcement des liens écoles/collèges/lycées/musées doit être pensé en termes de médiation et de déplacements ; par exemple : arrêt quotidien demandé en gare de Le Cateau, signalétique à améliorer, croisements de culture – gastronomie – musée – opéra – randonnée, etc… Il y a des tas de choses intéressantes à faire et un renforcement du CRT .

 

Un tourisme soutenable repose aussi sur les produits du terroir, qu’ils soient agricoles, marins, artisanaux, issus des ressources naturelles locales, adaptées au sol et au climat, réhabilitées, garantes de notre biodiversité et de notre identité, moteur d’une économie locale solide liée à l’écologie, à la création de filières et à l’art culinaire français reconnu au patrimoine mondial de l’humanité.

 

Un tourisme soutenable, en réalité, c’est une multitude de tourismes à taille humaine, à la découverte de l’autre, du passé, du présent, de l’avenir, qui nous rend nos repères dans l’espace et dans le temps, qui nous ouvre des horizons, nous fait retrouver notre identité et comprendre notre territoire et celui des autres, qui nous permet de mieux le mettre en valeur et de le respecter, qui nous permet d’échanger et d’être complémentaires avec autrui au lieu de jouer une concurrence abêtissante, appauvrissante, destructrice.

 

Ce type de tourisme est en adéquation avec le territoire, avec les capacités de fonctionnement, production, épuration, recyclage des écosystèmes, dans le respect des cycles, des ressources naturelles et des limites à ne pas dépasser….

 

Il est valable pour le monde entier et recommandé par l’Unesco et par l’Organisation Mondiale du Tourisme. Il peut être le moteur de la transformation écologique en inventant aussi un tourisme pédagogique des exemples vivants de solutions écologiques aux problèmes précités et en développant l’éco-tourisme en tenant compte des changements climatiques ».

 

 

 

 

 

 

 

]]>
http://elus-npdc.eelv.fr/2011/12/27/3314/feed/ 0
Intervention de Sylvain Estager sur le budget 2012 sports et jeunesse http://elus-npdc.eelv.fr/2011/12/27/intervention-de-sylvain-estager-sur-le-budget-2012-sports-et-jeunesse/ http://elus-npdc.eelv.fr/2011/12/27/intervention-de-sylvain-estager-sur-le-budget-2012-sports-et-jeunesse/#comments Tue, 27 Dec 2011 14:25:45 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=3291   Budget Jeunesse et Sports Séance plénière budget Décembre 2011 - Sylvain Estager   Monsieur le Président, ...]]>

 

Budget Jeunesse et Sports

Séance plénière budget

Décembre 2011 – Sylvain Estager

 

Monsieur le Président,

Madame la Vice-Présidente,

 

I/  La politique Jeunesse et Sports est sans doute l’une des plus difficiles à structurer dans sa dimension philosophique et idéologique.

Nous avons pris note, depuis le début du mandat de plusieurs  expressions, qui reprochaient, à l’action régionale, un manque de lisibilité,  dans le domaine des sa politique jeunesse et sports.

Souligner la chose est assurément facile. Proposer et présenter des lignes directrices claires et structurante, manifestement plus difficile.

La réalité des pratiques sportives est, en effet, à la croisée de dynamiques sociétales complexes à appréhender, surtout dans leur globalité.

Car le domaine de la jeunesse et des sports est l’un de ceux qui a le plus évolué ces dernières années. Nous pouvons évoquer :

-La massification et la diversification des pratiques qui se sont imposées.

La chose est heureuse mais, de fait, l’intervention régionale est de plus en plus sollicitée.

-La médiatisation et la professionnalisation croissante de ces pratiques. Cette tendance lourde génère un flot de dérives qu’on ne peut ignorer et qui doivent être prises en compte dans la politique menée.

-Enfin, la fonction éducative et sociale des pratiques sportives s’impose désormais de façon incontournable. Elle doit demeurer au cœur du projet régional, en particulier  à l’heure du désengagement de l’Etat, dans un contexte social de plus en plus dégradé.

 

 

II/C’est à partir de ce constat que nous devons mettre en débat la politique sportive de la Région.

En premier lieu nous tenons à souligner  que le budget Jeunesse et sports qui nous est présenté aujourd’hui s’inscrit  globalement dans la continuité des années antérieures. Dans le contexte du jour, celui de l’examen d’un budget contraint et resserré, cela témoigne d’une volonté forte de continuer à porter, dans ce domaine, une politique ambitieuse.

Sans équivoque, nous soulignons aussi, la volonté de la Vice-Présidente et du Président de commission d’ouvrir ces débats, d’interroger les dispositifs et les actions proposées par la Région.

L’esprit des échanges réalisés en commission ou à travers plusieurs groupes de travail témoignent de cette volonté d’optimiser les choix politiques et budgétaires, dans un souci de transparence. Nous saluons la démarche et soulignons d’ailleurs que cet exercice ne saurait avoir lieu sans la qualité et la clarté du travail préparatoire réalisé par les services que nous remercions vivement.

C’est pourquoi,  compte-tenu de ce qui vient d’être évoqué,  nous réaffirmons dans ce dernier point la nécessité de redéfinir certaines priorités de l’action régionale.

 

 

 

III/   Effectivement, aujourd’hui, à l’échelle de la Région, les structures associatives, les clubs modestes portés par le bénévolat,  le  monde amateur dans son ensemble souffrent d’un besoin de plus en plus criant de structures, d’équipements et de financements.

Les inégalités sociales et territoriales sont nombreuses. L’action des collectivités publiques est indispensable pour apporter un correctif à ces inégalités.

La politique des plans de développement de certains sports, démontre d’ailleurs  que l’action volontariste de la Région peut produire des résultats remarquables dans ce domaine.

Nous pourrions illustrer le propos avec l’exemple de la voile et du hockey qui grâce à cette politique connaissent un développement inespéré dans la région.

Même constat pour le soutien au bénévolat.

Mais en parallèle nous ne pouvons que constater que l’effort réalisé vers certaines structures professionnelles tant au niveau de l’investissement que du fonctionnement, est écrasant d’un point vue budgétaire.

A court terme, aucune collectivité n’échappera aux débats sur le soutien à apporter à certains sports professionnels.

Pour exemple, doit-on investir sur de l’événementiel cycliste du circuit pro alors que nous n’intervenons presque pas à l’échelon du fédéral qui pourtant nourrit la région  de sa tradition cycliste et anime, à grand peine, de nombreux territoires ?

Que dire des dérives multiples du football professionnel que nous accompagnons lourdement sur des projets sportifs, plus que risqués, et qui phagocytent une part écrasante des budgets régionaux ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En réalité, aujourd’hui, une poignée de sports et de structures amputent les marges de manœuvres de l’action régionale.

Au final donc, nous réaffirmons notre soutien à la politique conduite, ainsi qu’au  budget présenté.

Et, dans la continuité de la réflexion engagée au sein de la commission sport, nous proposons d’ouvrir un débat de fond sur l’action régionale dans le domaine de sa politique Jeunesse et Sports.

 

Je vous remercie

 

 

Sylvain Estager

Conseiller Régional

Rassemblement Citoyen

Groupe Europe Ecologie

 

 

 

]]>
http://elus-npdc.eelv.fr/2011/12/27/intervention-de-sylvain-estager-sur-le-budget-2012-sports-et-jeunesse/feed/ 0
Intervention de Myriam Cau sur le budget Culture 2012 http://elus-npdc.eelv.fr/2011/12/20/intervention-de-myriam-cau-sur-le-budget-culture-2012/ http://elus-npdc.eelv.fr/2011/12/20/intervention-de-myriam-cau-sur-le-budget-culture-2012/#comments Tue, 20 Dec 2011 10:07:39 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=5293 « Les hommes et les femmes qui connaissent une vie difficile à cause de la pauvreté n’ont pas seulement besoin d’aide matérielle, ils aspirent au beau et à la culture. Ils souhaitent avant tout donner à leurs enfants les moyens d’un avenir meilleur. Indispensable au libre développement de la personnalité de chacun, l’accès à la culture est un droit. Il permet de découvrir le monde, d’acquérir les moyens d’en faire partie et, par là, de gagner la liberté d’agir pour son propre bien et pour celui des autres. » C’est ce que nous dit ATD Quart-Monde. ATQD Quart Monde nous parle d’émancipation. ...]]>

« Les hommes et les femmes qui connaissent une vie difficile à cause de la pauvreté n’ont pas seulement besoin d’aide matérielle, ils aspirent au beau et à la culture. Ils souhaitent avant tout donner à leurs enfants les moyens d’un avenir meilleur. Indispensable au libre développement de la personnalité de chacun, l’accès à la culture est un droit. Il permet de découvrir le monde, d’acquérir les moyens d’en faire partie et, par là, de gagner la liberté d’agir pour son propre bien et pour celui des autres. » C’est ce que nous dit ATD Quart-Monde. ATQD Quart Monde nous parle d’émancipation.

Alors je voudrai vous dire au nom de notre groupe qu’en ces temps difficiles, où chacun dans notre région s’interrogent sur demain, c’est plus que jamais notre rôle de continuer de développer la culture comme quelque chose d’essentiel, relevant des besoins fondamentaux au sens du développement durable.

Avec ce budget culture, le Conseil régional résiste et prouve son attachement à cet axe essentiel du développement humain. Nous ne sommes pas dans un domaine de compétence obligatoire, et en 2012 comme depuis l’origine avec l’engagement de Pierre Mauroy, celui de Marie Blandin et tous ceux qui l’ont perpétué, la Région Nord Pas-de-Calais porte haut le drapeau de la culture.

 

Ce budget prend sa part des efforts d’un contexte budgétaire difficile mais ne lâche pas :

 

Nous prenons acte que la politique régionale a considéré la culture comme élément essentiel de l’aménagement du territoire, pour ce qu’il contribue à son attractivité, à son développement et à la qualité des échanges humains. C’est ce que nous propose le Louvre-Lens, Mineurs du Monde et le classement du bassin minier au patrimoine mondial de l’UNESCO…

 

Nous prenons acte de la volonté de miser sur des coopérations avec les plus emblématiques musées de France : Louvre, Pompidou, Versailles, IMA…

 

Mais nous vous demandons de trouver un juste équilibre entre les apports attendus de ces partenariats et les investissements qui y sont consacrés,  et qui parfois peuvent interpeller, au regard des difficultés dans lesquelles se débattent des acteurs de la culture en Région qui ont besoin de nous autant que nous d’eux. Nous sommes prêts à prendre notre part de cette réflexion.

 

Nous attirons votre attention sur 2 points essentiels. Cette politique volontariste en matière de partenariats muséographiques doit être équilibrée par 2 autres axes

 

1/ Une politique culturelle qui attaque au cœur la question des inégalités, qui s’adresse à tous, et qui permet à chacun d’exprimer sa richesse culturelle, en promouvant les passerelles et les accompagnements nécessaires.

 

C’est l’espoir notamment que notre groupe met dans la discussion entamée avec vous Mme La Vice-Présidente sur la refondation du programme culture et territoire initialement destiné à agir au plus près des populations éloignées des pratiques culturelles, souffrant de précarité et de difficultés socio-économiques. Cela suppose une culture de proximité qui aille au devant des gens et puisse mettre artistes et œuvre en contact avec les gens par des médiations nouvelles, participatives et non consuméristes.

 

Nous pouvons faire notre cette pensée de Malraux « ce que l’esprit voit, le cœur le ressent » pour faire de la culture un élément central de notre ambition républicaine d’égalité, et d’une ambition de démocratie culturelle ?

 

2/ Un autre point d’équilibre souhaitable porté à votre attention est celui de l’aide à la création et aux artistes vivants de notre Région. Nous attendons que jamais la culture appuyée sur la mémoire, l’histoire, le patrimoine, aussi indispensable soient-elles ne prenne le pas sur la culture de la vie : celle qui crée aujourd’hui, celle qui tisse aujourd’hui, celle qui avec ses signaux faibles nous trace des voies à venir…

 

Pour tous les acteurs de la production artistique contemporaine, soyons à l’écoute, restons stable et bienveillant quant autour de la culture s’effondre les appuis à coup de réduction des moyens d’actions et d’accompagnement des autres partenaires.

 

Soyons à l’écoute, restons simples dans nos demandes administratives, rigoureux mais bienveillant face à la faiblesse des moyens des acteurs de la culture, ceux qui n’ont pas toujours des salariés et des administrateurs, ceux qui ont mis la création et la rencontre du public au cœur de leur projet, et sont des postes avancés de nos valeurs humanistes.

 

Enfin nous souhaitons Mme la Vice-Présidente réattirer votre attention sur des ambitions culturelles que nous pouvons partager et qu’il faut réactiver :

 

Nous nous étions engagés à promouvoir les conventions pluriannuelles d’objectif pour sécuriser les acteurs de la culture et promouvoir ce faisant la prise en compte de la globalité du projet des structures autant que nos propres objectifs, notamment de médiation culturelle et  d’ancrage territorial.

 

Nous partageons une analyse sur la nécessité d’un équilibre de la politique culturelle pour toucher tous les territoires, certains restant très en deçà des manifestations, événements, équipements, rendant difficile aux populations d’avoir des pratiques culturelles et renforçant des inégalités…

 

Nous souhaitons que toutes les disciplines artistiques, toutes les esthétiques, toutes les innovations puissent trouver un écho et une écoute dans le champ de la politique culturelle régionale, aujourd’hui mélanger art et jardin, questionner l’architecture, mélanger les genres et les esthétiques reste un parcours d’obstacle. Nous souhaitons que l’innovation culturelle soit possible en dehors des grand champs que sont la musique, le théâtre, la fréquentation des œuvres dans les musées.

 

Enfin, nous souhaitons affirmer notre satisfaction sur 2 points en particulier

 

Tout d’abord le travail entrepris avec Mickael Moglia sur le devenir des cinémas de proximité et d’art et d’essai en Région, qui va trouver sa traduction opérationnellle dans le budget 2012.

 

Et enfin signaler la qualité des relations de travail qui ont permis d’intégrer la participation des habitants au cœur de la politique culturelle. La conférence de citoyens organisée en amont de l’opération Béthune Capitale Régionale de la Culture, l’évaluation participative en cours, demain la conférence de consensus : ce sont autant d’innovation que vous avez porté avec détermination et qui sèmeront leurs graines pour enrichir nos politiques…

]]>
http://elus-npdc.eelv.fr/2011/12/20/intervention-de-myriam-cau-sur-le-budget-culture-2012/feed/ 0
JEAN-FRANCOIS CARON – Intervention concernant le Louvre – Lens http://elus-npdc.eelv.fr/2011/11/30/jean-francois-caron-intervention-concernant-le-louvre-%c2%96-lens/ http://elus-npdc.eelv.fr/2011/11/30/jean-francois-caron-intervention-concernant-le-louvre-%c2%96-lens/#comments Wed, 30 Nov 2011 16:21:26 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=4138 Séance Plénière des 24 et 25 novembre 2011

Daniel Percheron :  « Dans ce cas, nous allons écouter Monsieur CARON, qui va nous faire rêver du Louvre et des terrils. »

« J’aimerais bien !

Avec votre introduction, pour casser un peu, comme vous dites, je vais essayer d’avoir un propos peut-être ramassé, mais synthétique, autour de cette discussion concernant le premier contrat de rayonnement autour du Louvre-Lens, qui est quand même un événement pour notre territoire minier mais aussi pour le territoire régional, et développer trois grands enjeux.

Le premier est que c’est pour nous un enjeu de territoire, puisque la notoriété de notre territoire Euralens est maintenant avérée grâce à la marque « Louvre-Lens » et laisse présager la reconnaissance d’une nouvelle destination touristique. Qui l’eut cru en territoire minier ?

Quoi qu’en 1988, on créait la Chaîne des Terrils qui compte aujourd’hui 14 salariés ; quelquefois, les emplois ne sont pas là où on l’imagine.

Cette destination du Louvre se couple avec le projet d’inscription du bassin minier à l’Unesco, avec l’obtention du label « pays d’art et d’histoire » en 2008 et sur la place Lens-Liévin, élément également extrêmement important, accueil  d’événements internationaux, pour partie les Jeux olympiques 2012, la Coupe d’Europe de football en 2016 et d’autres.

Sujet auquel le Président PERCHERON est particulièrement attaché, c’est également une zone de grands sites de mémoire, mémoire minière, je l’ai dit, mais mémoire de la Guerre 14-18 ; je rappelle que Lorette est un lieu nationalement connu, qui draine des populations venues du monde entier, souvent sur les traces de ceux qui ont permis l’émergence de leur nation, qu’il s’agisse de la Nouvelle-Zélande, de l’Australie ou d’autres.

Toutes ces entrées sont des points d’appui pour une nouvelle dynamique du territoire autour de la logique du tourisme.

C’est un enjeu de territoire, mais, en même temps, la question ne se résume pas à dire :

– combien de touristes le label Unesco va nous permettre d’attirer ?

– comment allons-nous les retenir pendant quelques heures de plus ?

– combien d’emplois allons-nous créer ?

Bien sûr, tout cela est important, mais élément probablement beaucoup plus important, par exemple, l’inscription d’un territoire au patrimoine mondial de l’Unesco génère un attrait touristique supplémentaire, et contribue à profondément modifier l’image du territoire et à façonner du désir pour ce territoire. De ce point de vue, c’est un levier pour une transformation plus globale, une transformation écologique, sociale, économique, qui est beaucoup plus intéressant que les seuls impacts touristiques à proprement parler.

Le deuxième enjeu dans la continuité de cette entrée par le territoire est : comment viser la qualité ? Viser la qualité, ce n’est pas seulement se focaliser sur les efforts en matière de durée de séjour des visiteurs, mais travailler, par exemple, ’impression qu’on souhaite leur laisser, ce qui signifie l’importance de travailler sur la qualité de l’accueil, y compris les commerces ; par exemple, comment est-on capable, aujourd’hui, dans le coeur de Lens, d’accueillir les visiteurs ? C’est une mutation profonde pour des gens qui n’ont connu comme clients que les populations minières, c’est une vraie mutation, et aussi sur la population à proprement parler ; pour avoir vu les premiers Japonais visiter les cités minières, cela fait un certain choc des cultures.

 

C’est aussi un enjeu de qualité en matière de lisibilité des éléments d’orientation qui vont être donnés aux visiteurs sur le territoire, on l’a vu tout à l’heure, les sites internet, mais bien plus large.

On a aussi un enjeu, toujours en termes de qualité, sur l’idée que l’image vécue sur place doit être à la hauteur de la promesse avant le déplacement ; autrement dit, il vaut mieux, d’un point de vue économique, un touriste qui ne passe que quelques heures, mais qui va repartir avec un sentiment d’une expérience de voyage réussie, et donc qui va avoir envie de revenir et, surtout, qui va faire fonctionner du bouche à oreille, plutôt qu’un touriste qu’on aurait capté pendant deux jours et qui repartirait finalement, en n’étant pas un bon ambassadeur du territoire. Ces enjeux d’entrer par le territoire et d’entrer par la qualité conduisent à l’élaboration et, actuellement, à la discussion autour de ce premier contrat de rayonnement touristique, compris comme un outil d’excellence et de transformation du territoire.

Je rappelle que dans le Schéma régional d’aménagement du territoire, nous avions affiché l’ambition d’être une région pilote en matière de tourisme durable, c’est-à-dire d’assurer conjointement un développement économique, tout en veillant à préserver les ressources – ressources naturelles, ressources culturelles – pour les générations futures ou pour les populations existantes.

Tout à l’heure, le Président évoquait la difficulté de boire un verre à Equihen ; je pense que pour boire un verre à Equihen, il faut avoir eu envie de venir sur le littoral et avoir été attiré par la qualité de ses paysages et son authenticité, ce qui n’interdit évidemment pas, ni au centre de Lens ni à Equihen, de prendre un verre ; simplement, c’est une organisation de l’espace volontariste qui doit permettre de structurer ensemble ces activités.

Cette entrée de tourisme durable est particulièrement intéressante dans le cadre du projet autour d’Euralens, puisqu’on est en territoire déjà totalement marqué par la présence des populations, la présence du patrimoine, et donc, on n’arrive pas en pays conquis, si on peut dire, on arrive dans un espace où des gens vivent. La façon dont va se construire cette articulation entre les visiteurs et les habitants est extrêmement intéressante.

Les éléments de méthode que nous allons essayer de mettre dans ce contrat de rayonnement touristique sont d’abord de faire en sorte que la greffe Louvre-Lens/territoire puisse prendre, et donc veiller à ce que la population, les acteurs au sens large, puisse être complètement associée. Je rappelle que ce n’est pas la culture du territoire et qu’il y a un enjeu particulier à associer ces acteurs, ce qui veut dire que ces acteurs, dans leur diversité, doivent, ensemble, dégager un projet commun. Il y a un travail d’animation, de mise en réseau, d’écoute, autour sans paraphraser, ce qui a été dit par les uns et les autres, des missions d’accueil, d’information, de promotion, de coordination… Je ne vais pas faire l’énumération de tous les prérequis pour une politique d’accueil touristique.

Il y a donc, de ce point de vue, un enjeu autour de la mutation et du développement de l’Office du tourisme et du patrimoine de ce secteur, puisqu’il faut articuler le tout, il y a des enjeux aussi, puisqu’on a parlé d’appropriation, auprès du jeune public qui sont à imaginer.

Autre élément de méthode, cela veut dire qu’il faudra communiquer différemment ; puisque ce que nous vendons, ce que nous proposons, n’est pas une superbe vue sur la mer Méditerranée ou sur la Côte d’Opale, mais, au contraire, la  compréhension d’un territoire, il y a donc un enjeu à communiquer autrement, en cherchant à partager des émotions plutôt qu’en décrivant un produit. Le contact humain est, évidemment privilégié, par exemple, avec les greeters en tant qu’ambassadeurs du territoire, avec tous les volontaires, qu’ils puissent accueillir les touristes sur le territoire.

Certains d’entre vous ont déjà visité le centre historique minier de Lewarde, par exemple, le plus possible, j’espère ; la visite avec les anciens mineurs vaut toutes les salles que l’on peut visiter, même si leur caractère historique est indéniable. Il y a donc une dimension humaine extrêmement forte pour notre entrée touristique. Il faut donc, à cette occasion, bien mettre en lumière toute la réalité de ce qu’est cette région, sa culture, et gommer les clichés par la qualité des relations humaines que les gens pourront pratiquer.

On a donc un enjeu, dans ce contrat, de rassembler toutes les actions, et cela aussi, pour ne pas faire de langue de bois, ce n’est pas simple, rassembler toutes les actions qui concourent à l’offre touristique, qu’il s’agisse du territoire, de la culture ou des produits du territoire. C’est un des éléments pour accéder à un cofinancement régional qui implique différentes politiques et directions de la région ; c’est un challenge aussi. L’intérêt des entrées par le territoire est que l’on croise justement toutes les entrées et que cela amène notre Conseil régional à revisiter ces pratiques pour plus de transversalité, en étant au service d’un projet et d’un territoire.

On peut dire enfin, pour terminer et quasiment conclure, que dans ces éléments de méthode, il y a donc un effet de levier par les grands équipements, c’est incontestable, et s’il n’y a pas – je n’ose pas employer le terme marque, mais, en même temps, cela a une signification – la marque « Louvre-Lens », s’il n’y a pas la marque « patrimoine mondial de l’Unesco », il manque une lisibilité et il manque un produit d’appel. Je ne suis pas expert, donc je me méfie des termes, mais, en même temps, on voit que ce ne sont pas ces grands équipements qui feront l’impact sur le territoire et que c’est tout ce qu’il y a autour, toutes les dynamiques d’acteurs, les manifestations, « Mineurs du monde » par exemple, qui vont permettre de véritablement embrayer et démultiplier l’effet. En conclusion, je pense que, pour nous, il est extrêmement important de vérifier que ce développement va réellement bénéficier aux populations et ne va pas se faire dans une logique… ailleurs, on dirait de « dégradation de milieu naturel », chez nous, c’est un peu plus compliqué, mais imaginez les gens qui vont se déplacer dans les cités minières après avoir visité le Louvre, 600 000, 700 000, 800 000, le choc risque d’être réel entre des jardins ouvriers qui ont toujours vécu dans leur tranquillité et des flots. Comment éviter d’être des réserves d’indiens ? Comment créer des liens entre les acteurs, tout cela est passionnant et porteur d’ouverture, dans les deux sens d’ailleurs, puisque ce que nous avons beaucoup à faire partager, ce sont des valeurs dans ce territoire, plus que des paysages.

En conclusion, c’est donc un territoire accueillant, qui saura héberger, qui saura créer du lien. C’est ce que nous allons essayer de construire avec vous autour d’un contrat de rayonnement touristique.

Merci. »

]]>
http://elus-npdc.eelv.fr/2011/11/30/jean-francois-caron-intervention-concernant-le-louvre-%c2%96-lens/feed/ 0