Elu-e-s du Conseil régional Nord Pas de Calais » Jean-Louis Robillard http://elus-npdc.eelv.fr Bienvenue Thu, 15 Oct 2015 08:28:56 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Synthèse du débat public régional sur l’alimentation http://elus-npdc.eelv.fr/2014/06/28/synthese-du-debat-public-regional-sur-lalimentation/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/06/28/synthese-du-debat-public-regional-sur-lalimentation/#comments Sat, 28 Jun 2014 11:40:56 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7405     Le vendredi 27 juin dans l’hémicycle régional avait lieu la restitution du débat public régional sur l’alimentation qui vient de se dérouler entre mars et juin. ...]]>

 

 

Le vendredi 27 juin dans l’hémicycle régional avait lieu la restitution du débat public régional sur l’alimentation qui vient de se dérouler entre mars et juin.

Myriam Cau, vice-présidente «Développement durable, démocratie participative et évaluation» a présenté cette restitution en rappelant le cadre du débat public (une organisation extérieure à la Région, un garant pour la neutralité) et le contexte régional de l’engagement de la Région dans la Transition Economique et Sociale Régionale. Choix qui a conduit à la politique menée par Jean-Louis Robillard, vice-président  «alimentation, régionalisation de l’agriculture et ruralité» sur le champ de la gouvernance alimentaire.

 

La concertation qui a débuté en mars à Lille, s’est poursuivie dans toute la région avec 5 forums territoriaux organisés au Quesnoy,  à Calais, à Lille, Arras et Loos-en-Gohelle. Les nordistes ont pu également participer au débat et donner leur avis par des contributions en ligne, 25 carnets d’acteurs ont également été rédigés (CESER, Chambre d’agriculture de région, La Salicorne, CCFD Terre Solidaire…)
 
Chiffres clefs : tout le monde a eu la parole :

Plus de 700 participants ont participé aux différentes rencontres. Dont 340 au forum de lancement. Lors de chacun des forums territorialisés une quarantaine de personnes ont pris la parole, d’autres ont choisi des contributions écrites.

Tous types d’acteurs ont participé : chambre d’agriculture, groupements bio, acteurs de la vente directe, associations, lycées…. 37% de citoyens étaient présents dans le cadre de ces rencontres.

La formule du débat a été appréciée et jugée constructive et dynamique. C’est une réelle opportunité pour des gens d’horizons différents de se rencontrer sur un thème commun. Il est certain que ce travail sera productif.

La synthèse complète est téléchargeable sur le site  www.participons.net

Deux grandes questions étaient posées couvrant une multitude de sujets :

–          Le Nord – Pas de Calais peut-il nourrir l’ensemble de ses 4 millions d’habitants en confortant son agriculture ? Chaque consommateur a-t-il le choix entre les produits de sa région ou ceux d’ailleurs ?
–          Quelle alimentation de qualité et quels comportements faut-il favoriser pour être en bonne santé ? Manger bien et bon… c’est l’affaire de tous !

 photo salle  27 06 2014

Ci-dessous quelques éléments de réponse- ainsi que des interrogations- apportés par les participants aux différents débats.

 

Première question :

A la première question la réponse a été affirmative. Avec des nuances quant aux personnes en situation de précarité. Il est difficile pour eux d’accéder à des produits frais de qualité. Il faut donc renforcer l’accessibilité financière et accompagner les personnes. (17 % de la population régionale vit au dessous du seuil de pauvreté).

Les participants demandent une sensibilisation plus importante et des informations sur la consommation locale. (Lisibilité de l’information, saisonnalité, provenance des produits…).

Une nette demande apparait sur un renforcement de la confiance dans le produit et davantage de lien entre consommateur et producteur, bien que des initiatives existent déjà : des associations qui partagent des savoir-faire ou le réseau des fermes pédagogiques…

Un souhait également pour le développement et la valorisation des circuits courts – 1/5ème des exploitations vendent en circuit court – Notamment en matière de restauration collective : distribution locale et rôle des intermédiaires.

Un rappel sur le rôle des artisans et les différents acteurs des métiers de  bouche. (Ce sont des acteurs de proximité).

L’agriculture a besoin d’être soutenue et valorisée. (Ensemble des professions agricoles et agroalimentaires). Après tout, l’industrie agroalimentaire régionale représente 43 000 emplois (comparé au secteur automobile : 35 000 personnes).

Seconde question :

A la seconde question : «Manger bien et bon c’est l’affaire de tous ? », la réponse est que tous les acteurs ont un rôle à jouer. Consommateur, transformateur, distributeur, industrie agroalimentaire, services de l’Etat, collectivités territoriales (Importance de l’exemplarité de la commande publique).

Pour bien choisir, le consommateur doit être bien informé.

A noter : 70% des consommateurs font leurs courses dans les grandes surfaces.

Les questions posées :

Vers quel modèle tendre ?  Le bio ou le système conventionnel actuel ? Quelle autonomie alimentaire pour notre territoire ?

Quelles garanties avons-nous sur les produits ? Les consommateurs s’inquiètent pour leur santé et celle des agriculteurs ; ils se posent des questions sur l’utilisation des produits phytosanitaires, des conservateurs, etc… (Evocation du plan ecophyto 2018 http://agriculture.gouv.fr/ecophyto)

Les produits bio sont-ils meilleurs pour la santé et gustativement ?

Faut-il opposer systématiquement les « gentils bio » et les « méchants conventionnels » ? Ou plutôt aider les agriculteurs conventionnels qui désirent passer au bio. Ou garder une certaine diversité ?

 

photo M Cau 27 06 2014

Après les différentes tables rondes, Myriam Cau est revenue sur cette restitution. « Cette première expérience a permis de jouer le jeu du débat avec des garanties, l’objectif était ambitieux. Ces rencontres sont une réussite ; ils ont abouti à une meilleure connaissance des réalités et des difficultés des uns et des autres.

Les choses que je retiens, c’est notamment l’évocation de la notion de convivialité liée étroitement à l’alimentation. J’ai le sentiment d’un consensus sur l’autonomie alimentaire de la région alors que paradoxalement, nous sommes un territoire très urbanisé. Le local peut améliorer le dialogue entre les agriculteurs et les consommateurs. Nous allons aussi travailler sur l’idée que l’on peut être acteur de sa santé à travers son alimentation.

Ce temps de débat terminé, va déboucher sur l’action : la mise en place d’une politique régionale de l’alimentation. Nous avons mis en avant notre capacité à travailler ensemble et c’est une excellente base pour avancer sur un modèle nouveau. »

photo jlr micro 27 06 2014

 

La conclusion de Jean-Louis Robillard : Pour une alimentation durable

 

« Notre volonté était de mettre les biens communs au centre du débat. Ce qui a été fait. Pour une alimentation de qualité accessible à tous il faut construire une vision partagée et c’est la volonté régionale. Mettre en place un système d’alimentation durable associant les citoyens et aceurs du système alimentaire.

La région est l’échelon pertinent de mobilisation, les priorités traitées dans les premiers temps de travail sont largement partagées et confortées :

–                 renforcer la filière alimentaire pour davantage de localisation de l’alimentation, Développer les circuits alimentaires de production régionale, faire que notre base alimentaire soit faite de produits régionaux. (Organisation de groupements d’achat).

–        valoriser, sensibiliser et former les consommateurs, acteurs de leur alimentation, et travailler sur la lisibilité de nos actions. Créer des lieux ressources.

–        accompagner les acteurs professionnels vers une plus forte intégration dans leurs pratiques de l’impératif d’une alimentation de qualité.

–        travailler à la mise en réseau des acteurs : Agence Régionale de la Santé, ADEME, Conseils Généraux, les territoires…

–        agir ensemble pour réduire le gaspillage et les déchets alimentaires

–        agir pour une restauration hors domicile engagée en matière de qualité alimentaire

Les collectivités se doivent d’être exemplaires. C’est l’évolution de la commande publique qui montrera la voie (10% de bio dans les cantines) en matière de restauration collective notamment dans les lycées. (Plan restauration régional).

C’est un débat de qualité qui s’est déroulé depuis le mois de mars. Le travail continue. Je m’engage à le porter de façon transversale. »

 

C’est le sens du CRALIM : Comité Régional pour l’Alimentation. Cette instance co-présidée par l’Etat et la Région Nord – Pas de Calais est une première en France. Elle permettra de mieux articuler les dispositifs de politiques publiques qui sont complémentaires.

Cette nouvelle gouvernance alimentaire régionale partagée entre l’Etat et la Région implique l’Agence de santé régionale ARS, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ADEME, les Conseils généraux et les collectivités locales, dont l’objectif principal est de construire ensemble une politique de l’alimentation durable, associant les citoyens et acteurs du système alimentaire.

Ce partenariat renforcé entre l’Etat et la Région apportera davantage de cohérence dans la mise en œuvre des politiques publiques et débouchera sur une feuille de route fixant les axes de travail communs prioritaires.

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Séance Plénière d’information sur l’agriculture en présence du Ministre Stéphane Le Foll http://elus-npdc.eelv.fr/2014/06/13/seance-pleniere-dinformation-sur-lagriculture-en-presence-du-ministre-stephane-le-foll/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/06/13/seance-pleniere-dinformation-sur-lagriculture-en-presence-du-ministre-stephane-le-foll/#comments Fri, 13 Jun 2014 09:23:52 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7347   Vendredi 13 juin à Arras. Intervention de Jean-Louis ROBILLARD Vice-Président « Alimentation, Régionalisation de l’Agriculture, Ruralité » ...]]>

 

Vendredi 13 juin à Arras. Intervention de Jean-Louis ROBILLARD

Vice-Président « Alimentation, Régionalisation de l’Agriculture, Ruralité »

« Monsieur le Ministre, Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs du CESER, Chers Collègues,

Cela a été dit, le système alimentaire régional est riche de ces artisans, de ces PME, de ces agriculteurs, de ces 4 Millions de consommateurs.

Ce système alimentaire régional s’engage depuis plusieurs années vers la voie de l’excellence ! Le chemin parcouru vers l’agro-écologie est encourageant, mais la route est encore longue !

La Région Nord-Pas de Calais et son Exécutif ont la conviction que l’excellence de son agriculture sera multifonctionnelle et que le « Produisons autrement » doit irriguer tous les processus de production de la terre à nos fourchettes.

Alors, le Conseil Régional entend être avec les professionnels, les consommateurs, les citoyens, des fers de lance d’un système alimentaire durable : c’est le sens de l’O.D. initiée dans le chantier de la TESR.

Cette opération de développement, intitulée « Gouvernance Alimentaire » vers un système alimentaire durable trouvera son excellence.

Excellence sociale, c’est le sens …

–         de la Mission d’enquête, du Livre Blanc et des Assises de l’Installation qui ont construit le PRCTA

–         de la priorisation des aides à l’investissement vers les entreprises privilégiant l’emploi et l’agro-écologie (contrat de développement, aide à la modernisation)

–         du soutien aux territoires : CAAP’AGGLOS

–         de la réflexion sur les métiers (Terre en Fêtes)

Mettre au cœur des métiers, liés à l’agriculture et l’agro-alimentaire, les écosystèmes, l’entrepreunariat collectif, un revenu décent pour tous c’est votre préoccupation, elle est aussi la nôtre.

La Région a la volonté d’enrayer la déprise démographique en Agriculture et de conforter l’emploi dans les filières.

Excellence économique, cela passera par la qualité des filières et la juste répartition de la valeur ajoutée entre les acteurs.

Nous nous inscrivons pleinement, par la maquette FEADER proposée, dans les priorités du plan de compétitivité que vous avez signé avec l’ARF :

–         Modernisation des exploitations qui en ont le plus besoin pour les rendre transmissibles et viables.

–         C’est le sens des critères d’éligibilité et de sélection des projets qui seront proposés. Des critères conciliant : emploi – filières prioritaires et de proximité – approche collective – système de qualité et agro-écologie.

–         Il s’agit d’aborder la compétitivité des exploitations dans une approche globale, en encourageant progressivement la réalisation de diagnostics dans une approche systémique des projets d’exploitation.

Avec le Pôle d’Excellence Agro-alimentaire, présidé par la CUA et financé entre autre par la Région, nous voulons faire de nos PME Agro-alimentaires des entreprises qui sachent :

–         favoriser l’approvisionnement régional pour une consommation locale

–         anticiper les enjeux du DD : Analyse des cycles de vie

–         s’organiser pour coopérer au sein des filières

–         innover dans les process de transformation pour être acteurs de la T.R.I. et de la T.E.S.R., et anticiper la transition énergétique

–         créer des emplois de qualité qui répondent aux besoins de métiers attrayants.

2014 06  13 photo JLR tribuneAu cœur de l’excellence économique, nous travaillons à la qualité des produits, à leur identification. N’oublions pas que ce qui fait notre balance commerciale, ce sont certes les céréales, les pommes de terre et le sucre pour le Nord-Pas de Calais, mais surtout, en France, les produits sous signe de qualité, et ceux qui répondent aux qualités demandées par les clients.

Ce qui doit être au cœur de l’excellence économique, c’est le juste équilibre entre les filières en circuits longs et les filières alimentaires de dimension régionale pour nourrir les 4 Millions d’habitants du Nord-Pas de Calais. De ce point de vue, beaucoup de travail reste à faire.

L’excellence sera atteinte grâce au mouvement vers l’agro-écologie. La Région progresse, les entreprises, les agriculteurs nous disent partager cet objectif de Haute Performance Environnementale. Alors, notre soutien est plein et entier à tout projet qui permet d’accélérer le mouvement, dans la mesure de nos moyens !

C’est le sens du Plan Agro-Environnemental, des programmes de recherche que nous soutenons.

A ce titre, nous souhaitons vivement que la question de l’implantation de l’INRA puisse être reconsidérée, Monsieur le Ministre, sachant que nos informations sont alarmantes quant à la pérennité des équipes et du soutien de l’INRA aux laboratoires régionaux.

L’excellence environnementale, c’est également le 2ème Plan de Développement de la Bio en Région. Nous restons avant-dernière région française pour le développement de l’agriculture biologique. Nous partageons l’ambition du Plan Bio 2017. Grâce au Club des Entreprises Bio, nous avons identifié le potentiel pour doubler les surfaces en bio en Nord-Pas de Calais. Force est de constater que les freins à l’accélération de la dynamique restent difficiles à lever. Néanmoins, beaucoup de PME de l’agro-alimentaire nous ont signifié leur volonté de répondre à un marché en progression de 9% par an. Nous souhaitons vivement que la profession agricole s’engage de manière significative dans cette voie. Considérant qu’il s’agit d’une démarche de progrès, depuis l’agriculture conventionnelle vers l’agriculture biologique, permise par l’agro-écologie.

Enfin, l’excellence se co-construit avec tous. Nous avons, en Région, fait le choix de démarches de participation qui visent à ce que chacun prenne sa part de responsabilité dans :

–         la création de filières alimentaires de proximité

–         le renouvellement des générations en agriculture

–         le cheminement vers un système alimentaire durable

–         le développement de l’agriculture bio

–         le soutien aux territoires.

Les premiers résultats du processus de participation, lancé par le Conseil régional, sur l’évolution du système alimentaire confirment à la fois les attentes des citoyens envers les politiques publiques mais également les orientations des politiques que nous avons déjà engagées sur la question de l’alimentation. Des points de consensus sont identifiés, d’autres font débat : favoriser la diversité de l’offre, améliorer l’information du consommateur, rendre plus accessible l’alimentation de qualité …

On notera également de nombreux points de convergence entre les éléments produits lors de ce débat public et l’avis rendu par le Conseil Economique Social et Environnemental intitulé « Favoriser l’accès pour tous à une alimentation de qualité, saine et équilibrée ».

Dans cette optique de co-construction, nous avons, Monsieur le Ministre, mis en place, avec l’Etat : le CRIT, la nouvelle Gouvernance du CRALIM est en cours, un Pôle d’Excellence Agroalimentaire et le CORFA, un Comité de Pilotage du Plan Bio, le Réseau Rural et Péri-urbain … autant d’espaces dont nous devons faire de véritables lieux de gouvernance et de débat avec les parties prenantes.

Notre système alimentaire régional ne sera durable que si, aux trois piliers : le social, l’économique, l’environnement, nous lui donnons des lieux de gouvernance qui impliquent tous les acteurs : c’est ce que nous tentons, avec l’Etat en Région : impliquer, consulter, co-construire des politiques publiques, autant de verbes d’action qui donneront à notre démocratie, la couleur de l’espoir. « Gouverner et Produire Autrement » est un enjeu global de notre qualité démocratique : les derniers résultats électoraux nous le rappellent ! Au-delà de le dire, nous le faisons.

C’est l’ambition que nous construisons : participer à un système alimentaire durable, inscrit dans le respect de la diversité des agricultures, de la diversité des produits du local à l’international, mis au service des biens communs, première dimension d’une politique publique.

La Souveraineté Alimentaire de l’Europe, la Région Nord-Pas de Calais y contribue. Faisons que chaque continent puisse assurer sa propre souveraineté alimentaire dans un système d’échanges équitables et complémentaires pour tous. Alors, Monsieur le Ministre, il faudra être solide pour refuser tout accord international qui soit un coup d’arrêt à notre autonomie et à la qualité alimentaire en Europe.

2014 06  13 photo inaug terres en fêteNous allons ensemble inaugurer Terre en Fêtes mais la terre et la fête ne seront belles que si nous refusons l’évolution vers une agriculture de firme pour le seul profit financier, et favorisons une agriculture à haute valeur sociale et sociétale et dont la dimension économique permet un emploi pour tous et dans tous les territoires.

C’est le sens de la politique menée par la Région Nord-Pas de Calais. C’est le sens de la maquette du FEADER que nous avons co-construit avec l’ensemble des acteurs. Monsieur le Ministre, avec vous, nous sommes pour le printemps des territoires, le printemps ne sera beau que s’il profite à tous : car l’essentiel est de produire mais surtout aujourd’hui de répartir. Alors Monsieur, ne perdez pas le Nord, nous sommes une grande région qui demain, si nous le voulons, sera l’excellence du produire et du manger autrement ! »

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Séance plénière d’information sur l’agriculture http://elus-npdc.eelv.fr/2014/06/12/seance-pleniere-dinformation-sur-lagriculture/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/06/12/seance-pleniere-dinformation-sur-lagriculture/#comments Thu, 12 Jun 2014 09:16:17 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7327 Séance plénière d’information sur l’agriculture Le Ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll sera présent vendredi à Arras pour l’inauguration de « Terres en fête ». Le Conseil régional a saisi cette occasion pour délocaliser dans le Pas de Calais une séance plénière consacrée totalement à l’agriculture et inviter le Ministre. ...]]>

Séance plénière d’information sur l’agriculture

Le Ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll sera présent vendredi à Arras pour l’inauguration de « Terres en fête ». Le Conseil régional a saisi cette occasion pour délocaliser dans le Pas de Calais une séance plénière consacrée totalement à l’agriculture et inviter le Ministre.

Cette réunion, qui se déroulera en présence du CESER et des élus de la Chambre d’Agriculture de Région, est une opportunité pour mettre en valeur la politique menée par Jean-Louis Robillard, notre Vice président alimentation, régionalisation de l’agriculture et ruralité, depuis le début de ce mandat.*

Notre région a pris de l’avance dans plusieurs domaines :

– l’installation des jeunes agriculteurs avec le PRTCA

– le lancement du plan bio

– le travail sur la gouvernance alimentaire enrichi par le biais des débats organisés par l’instance régionale de débat public…

Ces sujets, on le sait, seront abordés dans la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt. Il est donc opportun de montrer qu’en la matière notre région est un intéressant « laboratoire ».

La venue du ministre est aussi l’occasion de l’interpeller sur l’avenir de l’élevage par exemple, sur les futurs dispositifs en faveur de l’installation et la transmission en agriculture, sur la question du foncier agricole et sa préservation, sur l’évolution de la PAC puisque désormais les régions sont autorité de gestion pour les fonds européens pour le développement rural…

Les élus du groupe écologiste au Conseil régional auront l’occasion dans le jeu des questions orales de demander au ministre sa position sur les élevages intensifs tels le projet des 1 000 vaches dans la Somme, l’évolution de la législation concernant les pesticides et le problème de l’étalement urbain.

* Cette séance n’est pas ouverte au public

Infos sur Terres en Fête : http://www.terres-en-fete.com/

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Et demain, qu’est-ce qu’on mange ? Les débats territoriaux sont lancés http://elus-npdc.eelv.fr/2014/04/24/et-demain-quest-ce-quon-mange-les-debats-territoriaux-sont-lances/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/04/24/et-demain-quest-ce-quon-mange-les-debats-territoriaux-sont-lances/#comments Thu, 24 Apr 2014 15:17:21 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7182 Hier 22 avril 2014 la date donnait le ton : c'était la journée internationale de la terre nourricière. Et c'était également le premier des 5 forums territoriaux organisés dans le cadre du débat public initié par le Conseil régional sur le thème de l’alimentation. ...]]>

Hier 22 avril 2014 la date donnait le ton : c’était la journée internationale de la terre nourricière. Et c’était également le premier des 5 forums territoriaux organisés dans le cadre du débat public initié par le Conseil régional sur le thème de l’alimentation.

L’organisation est à l’initiative de Myriam Cau vice-présidente «Développement durable, démocratie participative et évaluation» et Jean-Louis Robillard vice-président  «alimentation, régionalisation de l’agriculture et ruralité».

La « petite » commune du Quesnoy (5 000 habitants) a fait très fort et rassemblé une centaine de personnes dans la salle du Centre Lowendal. Le thème de ce premier forum : circuits courts et longs, emploi, gaspillage.
Le territoire de l’Avesnois a permis d’avoir une approche territoriale des enjeux de l’alimentation.

Jean-Baptiste Traversac, ingénieur de recherche à l’INRA-AgroParisTech a lancé le débat avec quelques rappels concernant notre alimentation actuelle : une sécurité sanitaire satisfaisante, des besoins quantitatifs globalement plus que comblés, l’impact des produits phytosanitaires sur la santé des mangeurs et surtout d’après lui sur les professionnels qui les utilisent (ce qui a provoqué des réactions dans la salle.), leur impact sur l’environnement et notamment la pollution des eaux dans certains endroits, la non auto-suffisance des territoires etc.

Les questions qui découlent de ces observations sont les suivantes :

1-  Quelle réinscription de l’agriculture dans un espace local ? La problématique est de reconnecter les mangeurs et les producteurs, c’est-à-dire les consommateurs avec les agriculteurs car ils se sont éloignés avec l’intensification de l’agriculture depuis les années 60 / 70.

2- La revalorisation sociale de l’agriculteur. Il n’est pas simplement un « collecteur » de prime PAC. Il est nécessaire que le consommateur sache combien il est difficile de produire et que l’agriculteur fait un métier dur et complexe.

3- L’agriculture locale a besoin d’être remise sur le devant de la scène. Les agriculteurs on besoin d’échanger sur le plan social, technique et économique. Pour cela ils ont besoin de réseaux.

4- Encore trop souvent et violemment s’opposent le système de production dominant de l’agriculture conventionnelle et la production bio à moins grande échelle. Alors que pour avancer, l’opposition des deux systèmes devrait laisser place à l’innovation donc chacun peut faire preuve.

Bref : il est utile de rediscuter au plan local pour redonner du sens et une identité à la production et à la consommation.

 

logo
Hier soir dans la salle les interventions ont souligné les souhaits et les préoccupations des mangeurs, des agriculteurs, des artisans et des restaurateurs.
Ces éléments permettront de travailler sur le schéma de gouvernance alimentaire à mettre en place dans le Nord – Pas de Calais.

Les propos tenus hier soir sont regroupés en différents thèmes :

LA SANTE

Il est clair que le consommateur s’inquiète de sa santé et des effets des produits phytosanitaires dans les assiettes et dans l’environnement. Sur ce point les agriculteurs -qui sont formés sur ce sujet- affirment que l’utilisation des produits chimiques n’est plus systématique comme elle a pu l’être. Le souci se pose néanmoins sur la pollution des eaux. Autre inquiétude : le développement de l’obésité dans notre région ainsi que le diabète et les maladies cardio-vasculaires. Nos habitudes alimentaires sont déviées par l’abondance des propositions. Il faut réapprendre à bien manger et éduquer les jeunes. La restauration scolaire (introduction de produits bio) et l’information qui peut être donnée dans ce cadre sont des questions à prendre en compte.

 

LOGISTIQUE ET VENTE

Tout ne passera pas par les AMAP. Il existe depuis toujours la vente directe, le regroupement de plusieurs agriculteurs dans un même point de vente. Ces modes de distribution correspondent au souci actuel de créer du lien entre consommateur et producteur. Une relation de confiance s’instaure et l’agriculteur peut faire prendre conscience de la difficulté de son métier. Le local répond aussi aux questions de pollution causées par le transport (diesel, GES.). Il faut bien entendu dans ce cadre que le producteur soit payé pour le service rendu, ce qui n’est pas encore forcément le cas.

N’oublions pas dans ce chapitre, les artisans – distributeurs. Ils s’approvisionnent souvent localement et créent des emplois non délocalisables (Commerce de proximité). Sans oublier leur savoir faire de transformateur qu’ils ne demandent qu’à transmettre aux générations futures.

D’où la nécessité de travailler à l’organisation de filières complètes : du producteur au consommateur. Il pourrait être intéressant de créer des plateformes logistiques d’approvisionnement sur chaque grand territoire (Notamment pour la restauration scolaire)

salle fond

 

LES PRIX

La part de l’alimentation dans le budget des ménages est de 11% et elle a beaucoup  diminué avec les années. C’est cependant toujurs le consommateur  qui «vote» avec son caddy ou son panier. C’est lui qui décide du contenu de son assiette et devient soupçonneux envers les grandes surfaces et les intermédiaires (cf les crises alimentaires).
C’est le mangeur qui dans l’absolu veut manger bon, local, au juste de prix. Mais est-il prêt à payer le « juste» prix alors que le supermarché du coin lui propose des prix défiants toute concurrence ?
Il est nécessaire qu’il soit mieux informé, du contenu, de la provenance, du travail du producteur. Tous ces éléments entrent en ligne de compte pour déterminer un prix de vente qui rémunère justement l’agriculteur.
Evoquons rapidement la PAC en cours de renégociation. Elle a permis jusqu’ici de produire en masse et c’était nécessaire pour nourrir tout le monde à des prix raisonnables, mais aujourd’hui il faut évoluer et se pose le problème des primes à l’hectare qui défavorisent les petites surfaces agricoles. L’agriculture doit redevenir plus humaine !

 

AGRICULTURE CONVENTIONNELLE CONTRE AGRICULTURE BIO

N’est-il pas temps de dépasser ce clivage ? Tous les agriculteurs sont des «créateurs de richesse» et dans le Nord – Pas de Calais l’agriculture  est le premier employeur régional.

Pourquoi continuer à s’opposer alors que l’agriculture a besoin de s’organiser en filières, de se fédérer pour mieux travailler et mieux faire connaître la qualité du travail. Et plutôt que l’opposition c’est l’innovation qui fera avancer les choses, et dans ce domaine chacun peut apporter sa pierre à l’édifice.

smiley

 

LE FONCIER AGRICOLE

Notre région est une « spécialiste » de l’artificialisation des terres. Chacun veut maison et jardin, les ZAC se multiplient. La régulation ne se fait pas correctement et certains remettent en cause le rôle de la SAFER et de la commission préfectorale. Il est nécessaire de gérer le foncier dans une logique d’installation  des (jeunes) agriculteurs (voir le PRTCA Plan Régional de Création et de  Transmission en  Agriculture). Sans oublier que c’est l’agriculture qui détermine notre environnement et les paysages qui nous entourent.

 

MIAM !

Le goût ? C’est une préoccupation importante. Forcément avec les produits locaux qui ne voyagent pas on retrouve la qualité dans son assiette.
Le mot de la fin pour l’Association Les Sens du Goût du Quesnoy et son représentant Antoine Demailly : «Plus on connait son produit, plus on a de plaisir à le manger. Plus il connait son agriculteur, plus le mangeur est intéressé par ce qu’il mange».
Cette association soutient un projet de création d’une maison de l’alimentation en Avesnois et organise régulièrement des ateliers et des activités autour de la cuisine et de l’alimentation pour grands et petits.

 

Ils ont participé au débat :

chantalChantal,  agricultrice et adhérente de la Confédération Paysanne

« Consulter la population  c’est vraiment très intéressant car on peut en ressortir des demandes, des attentes des consommateurs… le plus difficile est de les faire venir… »

« Avec mon mari nous faisons la promotion d’une petite agriculture familiale et qui procure du travail. Nous voulons continuer à garder des campagnes vivantes et que des familles puissent vivre de l’agriculture.»

 

laurent bisLaurent, citoyen et adhérent de Terre de Liens

« On a la chance d’avoir des produits de qualité en Avesnois sur des circuits courts… »

« Le débat entre les agriculteurs conventionnels et les agriculteurs bio est assez clivant. Mais il faut en passer par là : c’est une question de fond, de société… Aujourd’hui la majorité des gens ne cherchent pas ailleurs ce qu’ils trouvent au supermarché à un prix intéressant ; il faut communiquer davantage sur la qualité des produits et sur les impacts sur notre santé. Est-ce que beaucoup seraient prêts à faire une démarche citoyenne pour une bonne alimentation ? »

veronique bis

Véronique, citoyenne adhérente de l’association « Les sens du Goût »

« Je milite pour une alimentation saine et plaisir. J’essaie de trouver sur ma région une alimentation locale et de qualité »

« Je trouve qu’il faut soutenir les agriculteurs qui font de la qualité ainsi que les commerçants qui vendent de la qualité. J’ai un côté écologiste et j’ai l’impression que notre région a besoin d’aller vers cela,  parce qu’elle a déjà été bien touchée par l’industrialisation et la pollution des sols et que je pense ça fait partie de son avenir »

 

Les débats continuent :

CALAIS – Jeudi 24 avril de 18h à 21h au Channel 
LILLE – Mardi 6 mai la Gare Saint Sauveur de 18 h à 21 h
ARRAS – Mercredi 14 mai à la Cité nature de 18 h à 21 h
LOOS-EN-GOHELLE – Mardi 20 mai à Culture Commune de 18 h à 21 h
 
La restitution aura lieu le 27 juin prochain.
 
Le débat se prolonge sur internet   
Des infos sur le lancement du débat public sur l’alimentation
 
Plus d’infos sur l’instance régionale de débat public 
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Lancement du Débat public régional sur l’Alimentation http://elus-npdc.eelv.fr/2014/03/21/lancement-du-debat-public-regional-sur-lalimentation/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/03/21/lancement-du-debat-public-regional-sur-lalimentation/#comments Fri, 21 Mar 2014 16:07:50 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7105 Et demain, qu’est-ce qu’on mange ? Le vendredi 14 mars 2014 était lancé au siège de Région le premier débat public régional sur l’alimentation. Ce débat, qui est une première régionale, a pour objectif d'enrichir la politique publique de l'Alimentation par le biais de la démocratie participative . ...]]>

Et demain, qu’est-ce qu’on mange ?

Le vendredi 14 mars 2014 était lancé au siège de Région le premier débat public régional sur l’alimentation. Ce débat, qui est une première régionale, a pour objectif d’enrichir la politique publique de l’Alimentation par le biais de la démocratie participative .
C’est pour cela que le lancement de ce débat a été présenté par le binôme Myriam Cau, Vice- Présidente en charge du Développement durable, de la Démocratie participative et de l’Evaluation et Jean-Louis Robillard, Vice-Président en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité.

L’objectif de ce Débat qui se déroulera sur 4 mois est de co-constuire une politique régionale de l’alimentation qui réponde aux besoins alimentaires des 4 millions d’habitants du Nord – Pas de Calais : une alimentation disponible à proximité, à un prix accessible, culturellement acceptable, sanitairement et nutritionnellement satisfaisante. Cette politique devra également prendre compte l’environnement actuel : augmentation du prix des transports, problèmes de santé engendrés par une nourriture trop riche, précarité, gaspillage, etc…

La démarche de concertation des parties prenantes a été engagée en octobre 2012. Depuis, plusieurs rencontres ont eu lieu, y compris dans les territoires, pour que chacun des acteurs (consommateurs, agriculteurs, associations, transformateurs, acteurs de la restauration collective et privée… ) puisse exprimer ses soucis de qualités, ses contraintes, ses besoins et envies…

Une ambiance électrique

Il était donc normal de s’attendre à un débat animé autour de cette question qui nous intéresse tous au plus au point : « Et demain, qu’est-ce qu’on mange ? »

Cependant, dès le début de la réunion, la tension était plus que palpable sous l’impulsion d’agriculteurs mobilisés depuis le midi sur le parvis du Conseil régional pour pour faire valoir leur vision de l’agriculture au slogan de « Laissez-nous travailler! ». Revêtus de leur blouson FNSEA, il étaient massivement mobilisés pour répondre selon eux à la vision évoquée dans un article de presse évoquant « la fin d’un système agricole… ».

Après des prises de parole quelque peu agressives, le débat a repris sa tonalité d’échange et d’écoute : il a pour but de rassembler des avis convergents ou non, des questionnements, des remarques… afin d’éclairer les différentes problématiques. Le débat public ne décide pas, il enrichit le regard du Conseil régional et de tous les acteurs rassemblés en recueillant des éléments de construction d’une politique publique régionale durable de l’alimentation.

GouvAlimentaire-© Jean-Luc CORNU_MG_8375 C1Près de 400 personnes étaient mobilisés et de nombreux intervenants ont souligné leur satisfaction de voir organiser un débat public permettant à tous de s’exprimer sur un sujet majeur tel que l’Alimentation.Dans la salle de nombreux sujets ont été évoqués : circuits courts, cantines scolaires, produits bio, artisanat, filières agricoles, exportations, marchés publics, normes, épiceries solidaires, crises sanitaires…

Cinq forums de débat sont prévus sur le territoire dans les mois qui viennent et donneront lieu à une restitution le 27 juin. Ces forums territoriaux sont les suivants :

LE QUESNOY – Mardi 22 avril de 18h à 21h au centre Lowendal
CALAIS – Jeudi 24 avril de 18h à 21h au Channel 
LILLE – Mardi 6 mai la Gare Saint Sauveur de 18 h à 21 h
ARRAS – Mercredi 14 mai à la Cité nature de 18 h à 21 h
LOOS-EN-GOHELLE – Mardi 20 mai à Culture Commune de 18 h à 21 h

 

L’ensemble des informations relatives au Débat public sont disponibles sur une plateforme participative dédiée sur laquelle il est possible de suivre le débat et d’y contribuer : http://www.participons.net

JL Robillard - Débat public Alimentation« Nous souhaitons que ce débat permette à chacun d’apporter sa contribution, de se sentir co-responsable de la manière dont nous décidons des modes de production – transformation – distribution et consommation qui permettent à tous d’accéder à une alimentation de qualité. Nous avons la conviction que c’est ensemble que nous pouvons contribuer à un développement équilibré du territoire régional et redonner maîtrise et autonomie aux acteurs du système alimentaire. »  Jean-Louis Robillard

 

 

Le Débat public était dans la presse :

La Voix du Nord : « Lancement chahuté du premier grand débat sur l’alimentation »

La Gazette des Communes : « Les Ch’tis mettent leur alimentation sur la table »

 

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Le lycée horticole de Raismes : un futur 100% écolo ! http://elus-npdc.eelv.fr/2014/02/27/le-lycee-horticole-de-raismes-futur-100-ecolo/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/02/27/le-lycee-horticole-de-raismes-futur-100-ecolo/#comments Thu, 27 Feb 2014 08:11:33 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7083 \"Marielle Cuvelier et Janine Petit, conseillères régionales représentant le Conseil Régional au Conseil d'Administration du lycée horticole de Raismes, ont participé à la visite de ce lycée par Jean Louis Robillard, Vice Président EELV du Conseil régional en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité. ...]]>

« Marielle Cuvelier et Janine Petit, conseillères régionales représentant le Conseil Régional au Conseil d’Administration du lycée horticole de Raismes, ont participé à la visite de ce lycée par Jean Louis Robillard, Vice Président EELV du Conseil régional en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité.

Le lycée va être reconstruit à partir de l’été 2014 sur un superbe site de l’ancienne abbaye de Vicoigne à Raismes. Il sera une vitrine de l’écologie tant sur le plan des bâtiments que des contenus pédagogiques (métiers d’avenir autour de la gestion des milieux humides, du développement de l’agriculture bio…).
Les deux conseillères régionales suivent particulièrement ce dossier. »

Marielle CUVELIER
Conseillère Régionale EELV

https://www.facebook.com/marielle.cuvelier.12
http://saintamanddurablement.wordpress.com/author/mariellecuvelier/
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Ferme industrielle des 1000 vaches : l’Etat donne un coup d’arrêt décisif au projet http://elus-npdc.eelv.fr/2014/01/24/ferme-industrielle-des-1000-vaches-letat-donne-un-coup-darret-decisif-au-projet/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/01/24/ferme-industrielle-des-1000-vaches-letat-donne-un-coup-darret-decisif-au-projet/#comments Fri, 24 Jan 2014 14:21:35 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=6985 C’est la fin d’un feuilleton de plus de deux ans. Deux années qui ont vu la montée en puissance de l’opposition au projet de ferme industrielle des 1000 vaches en Picardie. En ordonnant la démolition des bâtiments construits illégalement, l’Etat donne raison à ceux qui voyaient dans ce projet l’avènement d’une agriculture de firme, qui n’a pas sa place sur le territoire français. ...]]>

C’est la fin d’un feuilleton de plus de deux ans. Deux années qui ont vu la montée en puissance de l’opposition au projet de ferme industrielle des 1000 vaches en Picardie. En ordonnant la démolition des bâtiments construits illégalement, l’Etat donne raison à ceux qui voyaient dans ce projet l’avènement d’une agriculture de firme, qui n’a pas sa place sur le territoire français.

Le groupe des élus régionaux EELV du Nord – Pas de Calais se réjouit de ce développement. A cette occasion, notre groupe tient à rendre hommage à l’opposition constructive et tenace de l’association Novissen, de la Confédération Paysanne, ainsi qu’aux nombreuses associations environnementales qui sont venues gonfler les rangs des opposants au projet.

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« Il y avait 1000 raisons de s’opposer à la ferme des 1000 vaches. C’est finalement sur une infraction au permis de construire que l’Etat donne son coup d’arrêt au projet. » a déclaré en début d’après-midi Jean-Louis Robillard, Vice-président en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation, de l’Agriculture et de la Ruralité.

1000 raisons avec, parmi elles, la nécessité :

– De refuser un modèle industriel pour l’élevage, qui aurait eu des impacts en termes sanitaires (utilisation massive d’antibiotiques liée aux conditions d’intensivité de l’exploitation) et environnementaux (risques liés à la concentration des déchets) : valorisons des projets de polyculture-élevage qui caractérisent nos deux régions ;

– De ne pas créer un précédent en la matière,  qui participe à déstabiliser l’économie toute entière de la filière laitière : sécurisons la filière pour un revenu satisfaisant les producteurs   (le modèle hyper-productiviste proposé par l’industriel Ramery aurait entraîné à la fois un dumping du prix du lait et de la qualité de celui-ci) ;

– De ne pas mettre en péril les emplois au sein de la filière laitière en région Picardie mais aussi en région Nord – Pas de Calais (en créant des conditions de production qui déstabilisent toute la filière régionale au dépens des emplois agricoles) privilégions des projets de taille économique compatibles entre équilibre de vie et sécurité professionnelle.

Bien que l’Etat ait opposé des arguments juridiques à la ferme-usine, le débat est bien celui du choix de notre modèle de production. A l’heure où est discuté le projet de loi d’avenir agricole, qui est supposé donner toute sa place à l’agro-écologie, le gouvernement nous envoie un signal positif sur les orientations qu’il souhaite à notre agriculture. Le groupe EELV accueille favorablement cette nouvelle et continuera son combat en faveur de l’agro-écologie au sein du Conseil régional Nord – Pas de Calais.

 

Contacts :

Jean-Louis Robillard – Vice-président du Conseil régional en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité – tél. 03 28 82 55 13

Gregory Merly – Assistant du groupe d’élus régionaux « Europe Ecologie – les Verts » au Conseil régional gregory.merly@orange.fr – tél. 03 28 82 55 85

 

Les communiqués et articles sur le sujet :

Notre communiqué envoyé à la presse

Le communiqué de la Confédération Paysanne

Le Communiqué des élus EELV du CR Picardie et de Karima Delli

L’article de la Voix du Nord

 

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Ferme des 1 000 vaches : le ministre S. Lefoll contre le projet ! http://elus-npdc.eelv.fr/2013/10/09/ferme-des-1-000-vaches-le-ministre-s-lefoll-contre-le-projet/ http://elus-npdc.eelv.fr/2013/10/09/ferme-des-1-000-vaches-le-ministre-s-lefoll-contre-le-projet/#comments Wed, 09 Oct 2013 08:16:14 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=6510   Retour sur la manifestation du 28 septembre dans la Somme. A lire ici, l'article Horizons Nord PDC 04 10 2013 dans lequel le journaliste précise que le ministre de l'agriculture est contre le projet. ...]]>

 

Retour sur la manifestation du 28 septembre dans la Somme.

A lire ici, l’article Horizons Nord PDC 04 10 2013 dans lequel le journaliste précise que le ministre de l’agriculture est contre le projet.

Le site du journal : http://www.horizons-npdc.fr/

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TESR. Quoi de neuf ? http://elus-npdc.eelv.fr/2013/10/04/tesr-quoi-de-neuf/ http://elus-npdc.eelv.fr/2013/10/04/tesr-quoi-de-neuf/#comments Fri, 04 Oct 2013 15:59:28 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=6495 Le troisième rendez-vous des assises de la transformation écologique et sociale régionale s’est tenu le vendredi 4 octobre au siège de Région. ...]]>

Le troisième rendez-vous des assises de la transformation écologique et sociale régionale s’est tenu le vendredi 4 octobre au siège de Région.

L’occasion pour Jean-François Caron, le Président de la commission du même nom de rappeler le travail au long cours  engagé.

« Ce qui se joue avec la TESR, c’est  la recherche d’un modèle plus durable. Nous devons construire le développement à partir de la production des biens communs.

Notre pari est de dire que la production de biens communs est facteur de création d’emplois.

Si l’on prend l’exemple de l’opération 100 000 logements, plus vous isolez, plus vous préservez les ressources en énergie, plus vous diminuez la précarité énergétique. C’est un bien commun social. La réhabilitation représente des dizaines de milliers d’emplois.

Avec la TESR nous avons changé les méthodes de travail: transversalité et mode projet. De plus, la démocratie participative permet à toutes les parties prenantes d’un secteur de se rencontrer et de prendre en compte les contraintes des uns et des autres. C’est ensemble que nous arriverons à un développement économique qui prend davantage en compte l’humain et l’environnement ».

 

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Jean-Louis Robillard, (Vice-président  en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité) porte l’opération de développement « gouvernance alimentaire ». L’action engagée avec toutes les parties prenantes a rassemblé 400 personnes pour aborder un sujet vital : l’alimentation. Ainsi, consommateurs, agriculteurs, distributeurs et transformateurs ont discuté des orientations nécessaires pour que chacun puisse avoir une alimentation saine et de qualité.

L’objectif est l’autonomie alimentaire des territoires.

« Agir avec les territoires est indispensables pour changer le système alimentaire. Une démarche partenariale est engagée avec la signature des contrats d’agglomération (Douai, Artois Com et LMCU) ; un travail est en cours avec le CEERD pour définir un référentiel de l’alimentation durable ».

 

Marielle Cuvelier, Vive-présidente de la Commission TESR souligne  l’intérêt de donner un autre élan à la politique.Marielle1-Small-150x150

« Pour changer notre modèle il existe des solutions politiques comme le changement de mode de faire ; les solutions technologiques sont là aussi. Ce n’est pas suffisant car nos comportements ont une influence directe ou indirecte sur l’environnement. Si les carburants sont peu chers, les gens peuvent être tentés d’habiter en périurbain induisant des dépenses de transport et de chauffage importantes, et ceci participe aussi à l’étalement urbain, donc au grignotage des terres agricoles…

Il faut donc travailler sur les changements de comportement. En accompagnant les personnes. Sur ce sujet, il serait intéressant de travailler avec des sociologues et également d’associer des chercheurs aux différentes thématiques de nos opérations de développement ».

 

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Emmanuel Cau porte deux opérations de développement : la réhabilitation de 100 000 logements et la filière bois.

« Il faut concilier et conjuguer le court et le long terme. Souvent on choisit l’urgence sans voir plus loin. Avec la TESR on concilie les deux.

Un travail à long terme peut éradiquer les causes des urgences. Et notre objectif est d’éradiquer à terme la précarité énergétique.

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Jean-François Caron a conclu cette journée riche en échanges. « Même si le contexte est pessimiste, des horizons se dégagent vraiment.

Le nouveau modèle commence à s’entrevoir. Quand Jean-Louis Robillard parle du nouveau modèle alimentaire, je le vois. Les consommateurs discutent avec les agriculteurs, ceux-ci peuvent gagner leur vie avec les circuits de proximité etc…

Plus que de technologie, on a parlé des ressorts du changement. La confiance est essentielle pour envisager le changement. Qu’il ait un caractère collectif ou individuel : il faut « embarquer la société ». Les opérations de développement qui sont des objets concrets permettront à tous les citoyens de participer au changement. Nous devons agir dans les territoires car c’est là que les choses se passent.

L’année qui vient sera consacrée à la conduite autour du changement.

la Troisième Révolution Industrielle est un signe. Elle nous offre une immense opportunité. Si les milieux économiques ne sont pas encore très présents, ils y viendront à travers les opérations de développement.

A chacun de nous de prendre sa part. C’est en engageant tous les citoyens que nous réussirons la Transformation Ecologique et Sociale Régionale ».

 

Nous reviendrons plus en détail sur ces troisièmes assises dans les prochains jours.

 

 

 

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Succès de la manifestation contre l’élevage industriel http://elus-npdc.eelv.fr/2013/10/03/succes-de-la-manifestation-contre-lelevage-industriel/ http://elus-npdc.eelv.fr/2013/10/03/succes-de-la-manifestation-contre-lelevage-industriel/#comments Thu, 03 Oct 2013 07:17:49 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=6465   Les élus régionaux étaient présent à la manifestation du 28 septembre dans la Somme sur le site prévu par l’entreprise de BTP Ramery pour implanter une « ferme-usine » de 1 000 vaches couplée à un méthaniseur agricole. ...]]>

 

Les élus régionaux étaient présent à la manifestation du 28 septembre dans la Somme sur le site prévu par l’entreprise de BTP Ramery pour implanter une « ferme-usine » de 1 000 vaches couplée à un méthaniseur agricole.

Virgine Drapier, Janine Petit, Jean-Louis Robillard et Emmanuel Cau ont rejoint les manifestants de l’association des riverains, NOVISSEN qui lutte depuis plusieurs années contre ce projet contre nature.

E Cau Pascal Durand Barbara site

 

Janine Petit Cyrille Pradal siteVirginie Drapier Cyrille Pradal

Pascal Durand-site

 

 

 

 

L’interrégion nord-ouest était au rendez vous., tout comme nos représentants nationaux.  Pascal Durand, secrétaire national d’EE-LV, – Karima Delli, députée européenne,  Barbara Pompili, députée de la deuxième circonscription de la Somme.

 

 

La mobilisation a fonctionné, environ 1 000  personnes étaient rassemblées sur le site.

Somme image  manif site

 

 

 

 

A lire et à voir :

Scoop it,

 Site de l’association NOVISEN

 VIDEO  

 

 

 

 

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