TESR. Quoi de neuf ?

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Le troisième rendez-vous des assises de la transformation écologique et sociale régionale s’est tenu le vendredi 4 octobre au siège de Région.

L’occasion pour Jean-François Caron, le Président de la commission du même nom de rappeler le travail au long cours  engagé.

« Ce qui se joue avec la TESR, c’est  la recherche d’un modèle plus durable. Nous devons construire le développement à partir de la production des biens communs.

Notre pari est de dire que la production de biens communs est facteur de création d’emplois.

Si l’on prend l’exemple de l’opération 100 000 logements, plus vous isolez, plus vous préservez les ressources en énergie, plus vous diminuez la précarité énergétique. C’est un bien commun social. La réhabilitation représente des dizaines de milliers d’emplois.

Avec la TESR nous avons changé les méthodes de travail: transversalité et mode projet. De plus, la démocratie participative permet à toutes les parties prenantes d’un secteur de se rencontrer et de prendre en compte les contraintes des uns et des autres. C’est ensemble que nous arriverons à un développement économique qui prend davantage en compte l’humain et l’environnement ».

 

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Jean-Louis Robillard, (Vice-président  en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité) porte l’opération de développement « gouvernance alimentaire ». L’action engagée avec toutes les parties prenantes a rassemblé 400 personnes pour aborder un sujet vital : l’alimentation. Ainsi, consommateurs, agriculteurs, distributeurs et transformateurs ont discuté des orientations nécessaires pour que chacun puisse avoir une alimentation saine et de qualité.

L’objectif est l’autonomie alimentaire des territoires.

« Agir avec les territoires est indispensables pour changer le système alimentaire. Une démarche partenariale est engagée avec la signature des contrats d’agglomération (Douai, Artois Com et LMCU) ; un travail est en cours avec le CEERD pour définir un référentiel de l’alimentation durable ».

 

Marielle Cuvelier, Vive-présidente de la Commission TESR souligne  l’intérêt de donner un autre élan à la politique.Marielle1-Small-150x150

« Pour changer notre modèle il existe des solutions politiques comme le changement de mode de faire ; les solutions technologiques sont là aussi. Ce n’est pas suffisant car nos comportements ont une influence directe ou indirecte sur l’environnement. Si les carburants sont peu chers, les gens peuvent être tentés d’habiter en périurbain induisant des dépenses de transport et de chauffage importantes, et ceci participe aussi à l’étalement urbain, donc au grignotage des terres agricoles…

Il faut donc travailler sur les changements de comportement. En accompagnant les personnes. Sur ce sujet, il serait intéressant de travailler avec des sociologues et également d’associer des chercheurs aux différentes thématiques de nos opérations de développement ».

 

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Emmanuel Cau porte deux opérations de développement : la réhabilitation de 100 000 logements et la filière bois.

« Il faut concilier et conjuguer le court et le long terme. Souvent on choisit l’urgence sans voir plus loin. Avec la TESR on concilie les deux.

Un travail à long terme peut éradiquer les causes des urgences. Et notre objectif est d’éradiquer à terme la précarité énergétique.

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Jean-François Caron a conclu cette journée riche en échanges. « Même si le contexte est pessimiste, des horizons se dégagent vraiment.

Le nouveau modèle commence à s’entrevoir. Quand Jean-Louis Robillard parle du nouveau modèle alimentaire, je le vois. Les consommateurs discutent avec les agriculteurs, ceux-ci peuvent gagner leur vie avec les circuits de proximité etc…

Plus que de technologie, on a parlé des ressorts du changement. La confiance est essentielle pour envisager le changement. Qu’il ait un caractère collectif ou individuel : il faut « embarquer la société ». Les opérations de développement qui sont des objets concrets permettront à tous les citoyens de participer au changement. Nous devons agir dans les territoires car c’est là que les choses se passent.

L’année qui vient sera consacrée à la conduite autour du changement.

la Troisième Révolution Industrielle est un signe. Elle nous offre une immense opportunité. Si les milieux économiques ne sont pas encore très présents, ils y viendront à travers les opérations de développement.

A chacun de nous de prendre sa part. C’est en engageant tous les citoyens que nous réussirons la Transformation Ecologique et Sociale Régionale ».

 

Nous reviendrons plus en détail sur ces troisièmes assises dans les prochains jours.

 

 

 

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