Intervention de Marielle Cuvelier sur la situation de la Française de Mécanique

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Réuni en séance plénière, le Conseil régional Nord – Pas de Calais a examiné une motion du groupe Front de gauche, Communiste et Unitaire sur la situation de la Française de Mécanique.

Marielle Cuvelier, membre des commissions Transports et Transformation écologique et sociale, a porté la parole du groupe sur cette motion :

A l’annonce du non remplacement de 800 départs à la retraite dans les cinq prochaines années et l’entrée dans la phase de négociations d’accords de performance de la Française de Mécanique, les élus régionaux Europe Écologie Les Verts s’associent à l’inquiétude des salariés et de la direction de la Française de Mécanique.

Cette annonce  alarmante s’ajoutant à celle de la baisse de production de 30 % d’ici 2016 et à l’incertitude d’obtenir le projet DV/néo nous oblige à nous interroger sur l’avenir de l’entreprise et plus globalement de la filière automobile du Nord – Pas de Calais.

Aujourd’hui l’impact de la crise économique est réel sur les ventes de véhicules (18,5 millions de véhicules neufs en 2007 contre 13,5 en 2013). Mais à plus ou moins long terme, une partie des 55 000 emplois de l’automobile régionale est structurellement menacée, notamment parce que nous savons que les énergies fossiles se raréfient.

C’est pourquoi depuis de nombreuses années les écologistes alertent sur la nécessité de repenser la mobilité et les véhicules de demain, sur la nécessité de diversifier les activités de la filière automobile de notre Région.

Il nous semble nécessaire de construire collectivement (État, Région, Direction de l’entreprise et salariés) une proposition réelle de transformation écologique et sociale pour la filière automobile, et la Française de Mécanique en particulier.

A l’évidence, cette proposition, doit intégrer les mutations en cours (écomobilité, véhicule durable) afin d’adapter le secteur aux enjeux du siècle à venir. Nous souhaitons donc anticiper ces mutations en accompagnant l’entreprise et en formant les salariés.

C’est pour cela que nous proposons un amendement, à la fin de la motion :

« Ce dialogue devra permettre à l’entreprise de s’engager dans la transformation écologique et sociale de son activité, pour anticiper les contraintes de demain (raréfaction des ressources) tout en préservant l’emploi. »

Je vous remercie.

Notre amendement ayant été rejeté suite au vote CONTRE des groupes socialistes et communistes, notre groupe s’est abstenu sur cette motion.

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