SEANCE PLENIERE DES 23 ET 24 MAI 2013 – Question sur le SMIRT par Marielle CUVELIER

MCUVELIER

 

« Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président, chers collègues,

 Nous avons organisé un colloque sur l’écomobilité en mars dernier dont les actes sont en cours d’élaboration.

Dans le même sens, après le Conseil Général du Pas de Calais, le Conseil Général du Nord a organisé des forums mobilités participatifs sur tous les territoires. J’ai, pour ma part, représenté le Conseil Régional lors du forum de conclusion la semaine dernière.

Au-delà du renforcement des politiques que nous menons, j’ai retenu de notre colloque et de ces forums des demandes fortes sur l’intermodalité, c’est-à-dire l’information multimodale, le titre unique de transport, les correspondances d’horaires…, sur l’organisation du co-voiturage, sur la mobilité en faveur de l’insertion et sur la mobilité en milieu rural.

Parallèlement, notre Syndicat Mixte Interrégional des Transports, le SMIRT, qui rassemble les quinze Autorités Organisatrices de Transports de la région a été institué en 2009. Il comprend cinq commissions thématiques :

–         billettique et information

–         tarification

–         études et statistiques

–         coordination de l’offre

–         et accessibilité.

Nous nous félicitons d’abord d’une réalisation concrète du SMIRT qui se met en œuvre progressivement sur tous les réseaux et dont l’objectif final est 2015. Il s’agit de la carte Pass Pass. Pour autant, sur les autres sujets, nous souhaitons avoir une visibilité sur l’état d’avancement des travaux des différentes commissions thématiques, ce qui doit répondre aux demandes des consultations que j’ai citées sur l’intermodalité.

En complément, le groupe EELV propose que le SMIRT se saisisse également des autres demandes exprimées : l’information multimodale, le co-voiturage,  la mobilité en faveur de l’insertion et la mobilité en milieu rural.  Précisément, la question du co-voiturage comprend plus largement l’autopartage, l’affectation variable des voies et la régulation des accès, c’est-à-dire l’écomobilité automobile. En ce sens, il conviendra  de définir les modalités d’association de l’Etat et, le cas échéant, des territoires concernés qui n’ont pas d’Autorité Organisatrice de Transport spécifique.

Enfin, pour ces territoires qui ont besoin d’ingénierie de mobilité, la question est posée de l’appui et de l’engagement des services du SMIRT.

Il y aura également d’évidence un lien à construire entre le SMIRT et la future DRA mobilité.

En résumé, Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président :

–         le SMIRT est-il au rendez-vous des grandes questions de la mobilité ?

–         Faut-il de nouveaux outils telle une agence de la mobilité pour être plus opérationnel et apporter des réponses concrètes ? »

 

Réponse de Monsieur Alain Wacheux, vice-présidence aux Transports

« Les propositions, et  les enjeux du SMIRT sont assez largement partagés entre les différentes collectivités qui sont concernées.

Il y 14 autorités organisatrices de transport qui sont fédérées et engagées ensemble à travers ce syndicat mixte qui s’est mis en place fin 2009. L’action de coopération effectivement permet de coordonner des services, de mettre en place un service d’information à l’intention des usagers et de rechercher la création d’une tarification coordonnées des titres de transports uniques ou unifiés.

Une des réalisation était la mise en place de la carte Pass Pass qui progressivement va s’étendre vers des territoires complémentaires de mise en œuvre.

En paralalèle s’engagent des travaux dont l’objectif est très lié à la coordination de l’offre de transports des réseaux en Nord – Pas de Calais et de renforcer l’accessibilité des réseaux sur le territoire régional.  Je crois que vous avez bien fait de rappeler la spécificité des  problématiques en milieu rural parce que peut être que il s’envisage plus facilement la complémentarité   modale  avec des réseaux denses et dans des milieux urbains plutôt qu’ils ne soient recherchés dans des milieux plus diffus et dans des réseau moins struturés.

La complémentarité modale n’est pas d’ailleurs que les transports en commun,  elle est la chaîne de déplacement avec les modes doux,  automobile ou transport en commun qui sont mobilisables.

Je ne reviens pas sur la diversité des commissions thématiques.

Pour le moment le SMIRT n’est doté que d’une petite équipe dédiée qui pourrait être renforcée. Juste un point sur la tarification. J’ai indiqué que la carte Pass Pass avait été repérable, c’est un outil, un objet ,une démarche qui aujourd’hui qualifie le SMIRT et les AOT (Autorités Organisatrices des Transports) qui en sont membres mais simplement en matière de tarification je rappelle qu’une démarche d’harmonisation pourrait intelligemment déboucher sur des dispositions partagées en matière de tarifs sociaux ou de transports scolaires.

Par ailleurs le SMIRT poursuit la concrétisation matérielle des objectifs d’inter modalité et de coordination de l’offre avec d’une part l’installation d’une plateforme de tests intermodaux d’autre part la mise en œuvre de la centrale billéttique et information voyageurs. Dernier élément pour faire suite aux débats du dernier comité syndical et en constatant l’intérêt déclaré de toutes les AOT pour le sujet je crois que nous avanceront au sein du SMIRT dans une stratégie commune et un engagement réel sur le développement du covoiturage et de l’autopartage en prenant en compte la composante de soutien au véhicule électrique et un cahier des charges pour le lancement d’une plateforme d’information est d’ailleurs à l’étude sur ce sujet.

Par ailleurs évidemment en travaillant sur le schéma régional des transports et mobilités et rappelant le débouché vers une DRA mobilité , effectivement  il serait dommage que le SMIRT ne soit pas au cœur des enjeux de mobilité et même de la complémentarité modale sur les territoires. Tous les territoires, y compris ruraux. »

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