Séance plénière du 29 novembre 2012.

Intervention de Jean-François Caron à propos du rapport annuel de situation et d’orientation en matière de Développement Durable 

« Je remercie les services sous l’animation politique de Myriam Cau pour ce rapport. La forme du document est aujourd’hui aboutie, et démontre la parfaite cohérence des politiques régionales (SRADDT, TESR, Agenda 21), le champ large de nos interventions ainsi que nos réussites et nos marges de progression, Même si nous sommes en retard structurellement (région industrielle peu résiliente), nous progressons.  Je citerais par exemple en ces temps de débats sur la transition énergétique l’intérêt de disposer de chiffres valorisant l’augmentation du nombre de logements à très haute performance énergétique.

C’est un rapport innovant, non statique, qui offre des trajectoires de part sa construction, à partir d’indicateurs de résultats. C’est un rapport pour l’action

J’invite d’ailleurs mes collègues en responsabilité à investir le cadre fixé, car c’est réellement un outil de pilotage de nos politiques publiques.

Rapport innovant qui affiche des finalités, ce que nous appelons aussi des biens communs. Ce sont des entrées qui doivent nous permettre d’assurer la transformation écologique et sociale de notre région, car nos politiques se redessinent à partir d’enjeux fondamentaux pour notre qualité de vie, et moins par thématique comme l’environnement, l’économie, les transports. Nous allons plutôt vers le mieux habiter, le mieux respirer, le mieux manger et nous fédérons tout le monde autour de ces enjeux. Cela transforme nos modes d’actions, nos modes de pensées. Le reflet de notre action n’est plus seulement quantitatif et économique mais aussi humain, social.

Enfin, je souligne aussi l’engagement propre de notre institution sur la DD-responsabilité  et l’implication des agents régionaux : exemple des repas de plénière  avec un travail important contre le gaspillage et la qualité (bio, circuit  court).

Et maintenant ? L’urgence d’accélérer

Jeremy Rifkin est venu nous le rappeler dernièrement : les conséquences de notre petro-dépendances sont dramatiques, nos éco-systèmes sont en danger.  Dans une région où les indicateurs d’emploi, de santé, d’éducation sont bas, il n’est pas contradictoire d’accélérer nos démarches de Développement durable, au contraire. Cela n’est pas un luxe ! la transformation écologique et sociale porte en elle les prémices d’un nouveau modèle économique, social, environnemental. Nous avons besoin de financements, mais aussi de travailler sur les changements de comportements, sur l’association des habitants, de nous appuyer sur des indicateurs de résultats et de pilotage autour de l’humain. Ce rapport offre un cadre d’action pour ouvrir ce que l’on pourrait considérer pour notre région comme la 2e étape du Développement durable. »