la nature, l’eau et la forêt au cœur de notre Projet

Foret_CA

Préserver la nature et la forêt,
permettre à toutes et tous d’accéder à l’eau,
patrimoine commun de l’humanité

 

Défendre et promouvoir la biodiversité

La biodiversité constitue le tissu vivant de la planète. Or la perte de nature et les dégâts causés aux écosystèmes par les activités humaines risquent d’être irréversibles. Leur influence est telle que la communauté scientifique parle aujourd’hui d’ « anthropocène » pour désigner l’ère géologique dans laquelle nous vivons aujourd’hui, celle dans laquelle l’influence de l’homme sur le système terrestre est devenue prédominante. La nature rend pourtant gratuitement un nombre considérable de services: pollinisation, épuration, paysages, etc. 40% de l’économie mondiale repose sur ses services et 60% d’entre eux sont en déclin. La France possède un « capital naturel » exceptionnel, au 8e rang des pays abritant le plus grand nombre d’espèces menacées. Entre 50 et 75% des nappes phréatiques sont fortement dégradées et 27% des eaux françaises à jamais déqualifiées. La biodiversité agricole est particulièrement touchée, alors qu’elle est déterminante pour une agriculture de qualité, la protection des sols et de l’environnement rural en particulier.

L’état d’urgence doit être déclaré ! C’est maintenant qu’il faut intégrer la biodiversité dans toutes les politiques sectorielles (transports, urbanisme, agriculture, eau…).

En France comme ailleurs, les êtres humains doivent redéfinir leur place dans l’équilibre du monde vivant. Cela passe par un plan national stratégique pour la biodiversité.

C’est pourquoi les écologistes proposent :

– des outils législatifs et réglementaires en faveur de la protection, de la restauration et de la gestion durable de la biodiversité

– la caractère opposable des trames Vertes et Bleues à tout projet d’aménagement

– une action forte en faveur de la biodiversité agricole : mise à l’écart des produits sanitaires, soutien aux semences paysannes, sélection et production de semences adaptées aux écosystèmes locaux, soutien à l’élevage herbager…

– un moratoire sur les OGM et les gaz de schiste

– un fiscalité favorable à la biodiversité

– un renforcement de la capacité d’expertise et de recherche publique, notamment par la création d’une Agence nationale de la nature

– l’instauration d’une police et d’une justice spécialisées contre les délits environnementaux

– la réforme des établissements publics (ONCFS, ONF, ONEMA, Agences de l’eau…) pour une meilleure représentativité des usagers et des collectivités locales

– une loi sur la protection des animaux avec un nouveau statut dans le code civil (ceux-ci passeraient de « biens meubles » à « êtres vivants »)

– une remise en ordre de la législation sur la chasse

– un dispositif permanent d’éducation à la nature et à l’environnement

 

Une forêt mieux protégée et gérée durablement

La forêt de France, c’est 30% du territoire, la moitié des espaces classés Natura 2000, un poumon social irremplaçable de 450 000 emplois dans la filière. C’est un rôle écologique essentiel de retenue des sols, d’écrêtage des crues, de filtration de l’air et de l’eau… En plus d’un financement public misérable et d’une gestion hyper concentrée entre les mains des technocraties er des entreprises industrielles, les menaces pesant sur la forêt sont immenses : destruction, offensive des planteurs de résineux, arbres OGM, etc.

C’est pourquoi les écologistes proposent une nouvelle loi forestière pour :

–        conserver en permanence en forêt au moins 25% de la production biologique annuelle

–        financer directement les apports environnementaux de la forêt

–        Donner un cadre nouveau à la gestion des forêts publiques. L’office national des forêts doit rompre avec sa dérive commerciale actuelle (à l’origine d’ailleurs d’un certain mal être au travail d’une partie du personnel de l’ONF) pour garantir ses missions  de service public

–        Améliorer le Code forestier en précisant de nouvelles contraintes directes

Les politiques publiques doivent encourager une gestion forestière plus respectueuse des grands équilibres naturels

Une eau de qualité pour tous

88% des maladies dans le monde ont pour origine une consommation d’eau non potable, une mauvaise hygiène ou des installation sanitaires inadéquates. 2 millions de tonnes de déchets sont déversés chaque jour dans les cours d’eau ! Dans les pays développés, 70% des eaux usagées d’origine industrielle sont déversées sans traitement dans la nature.  Appropriées par les firmes multinationales du secteur, causes de conflits entre états, victimes de pollution du cœur des océans à sa sortie à notre robinet, l’ « or bleue » et sa gestion sont un enjeu majeur du 21e siècle.

L’eau, bien commun par excellence, doit être protégée des pollutions et prévarications.

C’est pourquoi les écologistes proposent :

–        la reconnaissance de l’eau comme patrimoine commun de l’humanité et la garantie de l’accès à l’eau potable pour chacune

–        le soutien de projets d’assainissement, de production et de distribution d’eau dans les pays démunis par un partenariat « public-public »

–        le refus de tout type de « solidarité » comme prétexte pour ouvrir des marchés aux entreprises françaises de l’eau

–        la suppression de l’Accord général sur le commerce et les services (AGCS) qui a fait entrer l’eau dans le domaine marchand

–        la création d’une autorité mondiale de l’eau (AME) intégrée aux Nations Unies et indépendante, à la place de l’actuel Conseil mondial de l’eau, mis en place par Véolia et la Lyonnaise des eaux.

L’eau est à la base même de la vie sur Terre. A l’instar de l’air, elle n’est et ne doit pas être considérée une marchandise !

L’eau n’est pas une marchandise !

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