Groupe des élus EELV du conseil régional de Bourgogne » Bilan 2014 http://elus-bourgogne.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Thu, 30 Jul 2015 07:56:23 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Philippe HERVIEU – Bilan 2014 http://elus-bourgogne.eelv.fr/philippe-hervieu-bilan-2014/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/philippe-hervieu-bilan-2014/#comments Thu, 27 Nov 2014 09:23:31 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2965 Vice-président à l’Économie sociale et solidaire et à la transformation écologique de l’économie, Philippe Hervieu est aussi Président du groupe EELV au sein de l’assemblée régionale.

L’année 2014 est venue consacrer et reconnaître enfin l’économie sociale et solidaire. Pour autant l’ESS va –t-elle sortir enfin de son anonymat et montrer son potentiel en emploi, en innovation, en développement des territoires ?

Au plan national la loi en faveur de l’ESS a été adoptée le 21 juillet 2014 avec pour objectifs de consolider le réseau, la gouvernance et les outils de financement des acteurs, de redonner du pouvoir d’agir aux salariés, de provoquer un choc coopératif et renforcer les politiques de développement local. Cette reconnaissance de la représentation nationale était attendue et plus que nécessaire pour l’ESS. C’était le chainon manquant dans l’architecture institutionnelle.Groupe Europe Ecologie Les Verts au conseil regional de Bourgogne, 2011.

Au même moment l’Europe a inclue explicitement l’ESS dans ses politiques et le conseil régional de Bourgogne, sous mon impulsion, a voté le 30 Juin 2014 son nouveau plan de développement régional, le PREDESS.

Tout pourrait donc sembler concourir au bon développement de cette économie de la coopération par opposition à celle de la compétition qu’homme et environnement subissent de plus en plus : un cadre législatif, une reconnaissance à tous les échelons territoriaux, des acteurs engagés de plus en plus nombreux et surtout un modèle entrepreneurial, stable et résilient, qui créé plus d’emplois que l’économie classique depuis 2000 (Tandis que l’emploi privé dans l’économie classique progressait de 4.5%, les entreprises de l’ESS créaient 24% d’emplois supplémentaires).
Couvrant quasiment tous les domaines de l’économie française, l’ESS représente 10% du PIB et constitue un mode d’entreprendre conciliant exigences de solidarité et performances économiques, utilité sociale et efficacité, patience des investisseurs et implication d’un grand nombre de parties prenantes : sociétaires, adhérents, bénévoles, salariés, mais aussi parfois fournisseurs et clients.

Pour autant l’avenir est-il aussi « dégagé »?

Certes l’ESS a réussi à conquérir ‘’des positions’’, mais la baisse des dotations de l’État pour les collectivités fait peser sur ses structures de fortes menaces. Il ne faut pas oublier que c’est sur l’impulsion des collectivités locales, et surtout des Régions que, dès 2004, l’ESS a entamé sa reconquête de notoriété et a prouvé son efficacité et son utilité social. Que vont devenir les entreprises encore jeunes et aux équilibres financiers fragiles sans aides et conseils pour les accompagner ?
Selon le collectif des associations citoyennes, par exemple, un emploi sur six, soit 200 000 emplois seraient ainsi menacés au sein des associations citoyennes. Le plus grand plan social menace à bas bruit !

Alors l’Economie Sociale et Solidaire et les associations vont-elles être les variables d’ajustement des politiques territoriales ?

C’est ce qu’il faudrait absolument éviter, c’est ce que je crains, car les structures ne sont pas encore « à maturité », et les décideurs politiques pas encore tous convaincus du formidable potentiel de l’économie sociale et solidaire…

 

Responsabilité sociale et environnementale des entreprises
A la session du 30 Juin 2014 j’ai présenté un plan régional RSE 2014-2020 qui a été voté à une large majorité
Ce plan régional a pour vocation de fixer le cadre de l’intervention public régional économique en introduisant dans ses principes directeurs la prise en compte de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises RSE.
Quatre objectifs ont été définis :

  • Réussir le pari des mutations industrielles dans le cadre de la transition énergétique
  • Relever le défi d’un développement équilibré et solidaire, ancré sur les territoires bourguignons
  • Conforter le potentiel de développement de l’économie de proximité et la valorisation des ressources des territoires bourguignons
  • Faire le lien avec les objectifs de développement durable de la stratégie régionale climat, air, énergie.

Qu’est ce que la RSE selon le Conseil Régional ?
Selon le livre vert de la commission Européenne la RSE est un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes.

 

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André LEFEBVRE – Bilan 2014 http://elus-bourgogne.eelv.fr/bilan2014andre-lefebvre/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/bilan2014andre-lefebvre/#comments Wed, 26 Nov 2014 10:01:16 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2963 Membre de la commission environnement, développement durable et Energie, Agriculture et forêt, André Lefebvre est aussi membre du conseil d’administration de l’Agence de l’eau Loire Bretagne.

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux en consultation publique

AndréAprès avoir pris connaissance de l’état des lieux des masses d’eau, superficielles et souterraines, l’année 2014 a été consacrée à l’élaboration du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de Eaux ) et du Programme de mesures qui l’accompagne dans chaque bassin de la région Bourgogne.
Le SDAGE est un outil de planification concerté pour reconquérir la qualité de l’eau, partout en Europe d’ici 2027. Il fixe les objectifs, un calendrier et précise les mesures à mettre en œuvre dans chaque bassin par les Agences de l’Eau dans le cadre de leur programme pluriannuel d’intervention pour atteindre le bon état de l’eau partout en France et en Bourgogne.
Les Etats des lieux, les projets de SDAGE 2016-2021 et leurs Programmes De Mesures (PDM) sont ou seront consultables sur les sites des trois Agences de l’Eau. Une contribution d’Europe Ecologie Les Verts à ces trois SDAGE et PDM est possible et souhaitable d’ici fin avril 2015 :
www.eau-seine-normandie.fr
www.eau-loire-bretagne.fr
www.eaurmc.fr
Le renouvellement des Comités de Bassin en juin, a confirmé ma nomination au conseil d’administration de l’agence de l’eau Loire Bretagne et au Comité National de l’Eau et m’a permis d’entrer au conseil d’administration de l’agence de l’eau Seine Normandie ainsi qu’à celui de l’ONEMA : Office National de l’eau et des Milieux Aquatiques. L’ONEMA m’a également désigné pour représenter cet Office au Comité Consultatif de Gouvernance Ecophyto.
La gestion des Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) a été régionalisée et celui-ci monte en puissance: j’ai été très attentif à l’affectation d’un budget conséquent pour accompagner le développement de l’agriculture biologique, conversion et maintien, de l’agroforesterie le tout en synergie avec les moyens déployés dans le cadre de la Politique de l’Eau.
Enfin, je suis heureux que le conseil d’administration du Lycée agricole de La Brosse, où je siège, ait confirmé la conversion en agriculture de son troupeau laitier à l’occasion du projet de construction de sa nouvelle étable.

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Alain CORDIER – Bilan 2014 http://elus-bourgogne.eelv.fr/bilan2014alain-cordier/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/bilan2014alain-cordier/#comments Wed, 26 Nov 2014 09:55:25 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2958 Président de la commission TRANSPORTS, Alain Cordier est aussi vice-président de l’établissement Saône Doubs

Organiser une mobilité durable, défendre les trains express régionaux

alainDepuis qu’il existe, le groupe des écologistes au conseil régional défend tout ce qui renforce les transports collectifs, tout ce qui encourage un transfert de la route vers le rail, moins polluant, moins dangereux et plus confortable. Nous avons obtenu des efforts importants, aussi bien en terme d’offre de transports ferroviaires qu’en terme d’investissements, de 2004 à 2010. En trains.km, l’offre est passée de 8,8 millions en 2004 à 11,2 millions en 2010, et les bourguignons ont apprécié cet effort, ils ont été beaucoup plus nombreux à prendre le train. Dans le même temps, la région investissait 273 millions d’euros, pour acheter 55 nouvelles rames et pour rénover des trains. Des efforts se poursuivent, notamment pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, mais la tendance générale est désormais à un retour en arrière, que nous combattons pied à pied.

L’offre a été diminuée d’un tiers sur la ligne de la Bresse en 2012, rejetant sur la route de nombreux usagers, on est redescendu à 10,3 millions de trains.km en 2013, et çà n’est pas fini, un plan menace désormais les lignes du Morvan, Auxerre-Avallon et Auxerre-Clamecy. Ces restrictions mal venues permettent aussi des rafistolages, des achats de matériels d’occasion, qui évitent d’investir sérieusement pour assurer la pérennité du service dans la prochaine décennie. L’investissement de 180 ou 300 millions d’euros dans des rames à grande capacité indispensables pour répondre à l’accroissement du nombre de voyageurs sur Paris-Dijon-Lyon était présenté avec emphase comme indispensable par le président Patriat en janvier 2014, il est désormais abandonné et les usagers voyageront debout. Comment le Président peut-il dire en janvier « c’est l’investissement fort de l’année » et en novembre « on arrête tout » ?

Nous agissons contre ces reculs, dans l’institution par nos argumentations et nos votes, mais aussi sur le terrain, en liaison avec les associations d’usagers. Ces suppressions de trains pénalisent lourdement les territoires ruraux concernés et mettent en difficulté les personnes qui avaient choisi des lieux de résidence à portée de ces gares où désormais les trains ne s’arrêteront plus. Les expériences précédentes montrent que le remplacement d’un train par un car fait fuir bon nombre d’usagers. C’est souvent le prélude à une fermeture complète de la ligne, procurant dans l’immédiat des économies, bien sûr, mais rendant impossible toute construction d’un réseau cohérent et attractif.
Il est vrai que le contexte national est défavorable. Le projet de loi sur la transition énergétique n’aborde le problème des transports que sous l’angle de la voiture électrique et ignore totalement les transports collectifs, ce qui est tout simplement hallucinant. Le gouvernement Valls cède à tous les lobbies rétrogrades en matière de transports, bonnets rouges, transporteurs routiers, constructeurs automobiles, autocaristes … et la fédération nationale des usagers (FNAUT) le dénonce dans son communiqué de congrès, en novembre 2014 : « refusant la suppression des niches fiscales anti-écologiques et la mise en œuvre d’une fiscalité écologique soi-disant punitive, le gouvernement se prive des moyens nécessaires à une politique ambitieuse d’investissements de transports urbains et ferroviaires, alors que les pays européens voisins relancent leurs investissements de transports collectifs ».
En revanche, la Bourgogne aura persisté jusqu’au bout, en 2014, dans ses financements à l’aéroport de Dijon. Les écologistes ont vu leurs arguments repoussés d’un revers de main chaque année depuis le lancement en 2005 de « Renaissance », la prise en compte de notre avis aurait pourtant évité bien des gaspillages, les collectivités locales ont investi en pure perte plus de 25 millions d’euros et les déficits se creusaient. Nous sommes vigilants encore, face aux tentatives d’une poursuite par le biais de l’aviation d’affaire. Nous faisons front aussi pour que le désir de relance routière de l’État ne se traduise pas par de nouveaux investissements dans le goudron, dans le prochain contrat de projet état-région.

Qualité de l’eau : privilégier la prévention, préserver ou restaurer le fonctionnement naturel des rivières et des zones humides.

Je représente la Bourgogne au comité de bassin Rhône Méditerranée, et le grand chantier de l’année écoulée a consisté à préparer les documents du SDAGE 2016-2021 (schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux). Il est important de noter, notamment pour les associations, que le projet sera soumis à consultation publique entre le 19 décembre 2014 et le 19 juin 2015. Une évolution importante dans ce nouveau SDAGE consiste à intégrer la prise en compte du changement climatique dont on sait qu’il affectera rudement les pays méditerranéens, modifiant le régime des précipitations et diminuant le manteau neigeux. On sait par exemple que la raréfaction des pluies estivales et la faiblesse des apports venus des neiges vont amenuiser les étiages. La lutte contre les pollutions devrait être renforcée, dans la mesure où nous pèserons suffisamment pour éviter que certains lobbies agricoles et industriels ne viennent édulcorer le programme et maintenir la France dans son statut de délinquant, sanctionné financièrement, face aux directives européennes. On ne peut que se féliciter de la priorité qui devrait être donnée à la santé humaine face aux pollutions, mais je suis opposé à ce que cette attention bien légitime portée aux eaux de consommation ne vienne éliminer des objectifs plus ambitieux et plus difficiles à atteindre sur la qualité écologique et sanitaire des rivières. Il faut cesser d’opposer activités économiques et réduction des pollutions, à l’heure où de nombreux exemples montrent que des activités respectueuses de la protection des milieux naturels sont en fait créatrices d’emplois et de richesses (1).

(1) voir documents du collectif FNE Saône Rhône Méditerranée

Quelques autres actions marquantes de l’automne 2013 à l’automne 2014

*** Dans le cadre de la coopération entre Pays de la Bresse bourguignonne et un Pays polonais, celui de Byalistock, voyage en Pologne en novembre 2013 et échanges sur le thème des patrimoines, naturels et historiques, et réception d’une délégation en décembre 2014, sur le thème des énergies renouvelables et de la gestion écologique des forêts
*** Participation à l’élaboration de la stratégie régionale relative aux fonds européens Feader, Feder, Fse
*** Évolution de l’Établissement Saône Doubs, doté de nouvelles compétences lui permettant de réaliser des travaux, et non plus seulement des études, sur les deux vallées.
*** Participation aux travaux sur les groupements d’entreprises du bâtiment, en Bresse, avec la perspective de travaux de rénovation thermique, et mise au point d’une charte qualité.
*** Participation à l’élaboration du SRADDT, schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire de Bourgogne.
*** Présidence du comité de suivi Natura 2000 val de Saône et basse vallée de la Grosne
*** Réunions à Paris et à Lyon sur le suivi du travail relatif à notre étude de trains à haut niveau de service, le projet étant d’étendre nos propositions à tout le réseau français.
*** Mise en place d’un comité « pour une intercommunalité unique en Bresse bourguignonne » afin de gagner en efficacité au service d’un territoire rural actuellement morcelé, mais qui a fait l’expérience positive de son unité grâce à la structuration en « pays ».
*** Journée du « réseau bocage » consacrée à la présentation des études sur la ressource énergétique bois qu’on peut obtenir grâce à des haies hautes, et démonstration du matériel rendant la démarche économiquement intéressante : lamier à scies, broyeurs.
*** Nombreuses réunions et assemblées générales d’associations (protection de l’environnement, patrimoine, histoire, mobilité, gérontologie, culture, retraités, action antinucléaire, usagers des transports, lutte contre les nuisances sonores … )

Dans une commission officielle ou en session du Conseil régional, l’écologie semble parfois bien isolée lorsque, sur des sujets importants, nous sommes seuls à voter, avec l’opposition unanime des autres partis, UMP et PS pour l’essentiel. En revanche, dans l’action de terrain, beaucoup de choses se font en liaison avec de multiples acteurs compétents et innovants, professionnels ou associatifs : il est visible alors que les idées de l’écologie progressent et que notre isolement dans les assemblées élues n’est dû qu’à une organisation institutionnelle qui déforme l’image du pays réel.

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Nicole ESCHMANN – Bilan 2014 http://elus-bourgogne.eelv.fr/bilan2014nicole-eschmann/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/bilan2014nicole-eschmann/#comments Wed, 26 Nov 2014 09:39:11 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2951 Nicole Eschmann est vice-présidente en charge des lycées

Quelques chiffres : 63 000 lycéens bourguignons dont un sur 5 est interne, 78 lycées publics (et 39 privés dont 13 maisons familiales rurales), 1,467 million de m2 bâtis, 1718 agents techniques, 55 000 repas servis par jour, 3ème budget de la Région (103 millions d’euros), 4ème vice-présidence.

Nicole Eschmann
1°) Dans la continuité des trois précédentes années, priorité à la concertation et la mise en commun des compétences, des intelligences et des moyens pour une meilleure efficacité.

– Réunions régulières avec toutes les instances (Rectorat, Direction Régionale de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt, Direction de l’enseignement privé, groupe permanent des proviseurs, groupe permanent des gestionnaires, fédérations de parents d’élèves, syndicats d’enseignants, de chefs de travaux et de personnels non-enseignants, lycéens…). Pour la carte des formations, la procédure a été concertée pour être conduite en deux phases, afin de ne pas faire travailler les équipes enseignantes sur des dossiers moins prioritaires.

– Journée d’informations pour tous les nouveaux personnels de direction des lycées et visite des établissements ayant changé de personnel de direction à la rentrée (après la visite la 1ère année de l’ensemble des 112 sites des 78 lycées publics), afin de faciliter leur appropriation des dispositifs de la région et notre prise en compte de leurs éventuels nouveaux besoins.

– Réunions de bassin d’information et d’écoute à l’intention de nos agents techniques: point d’activité, nouveaux dispositifs, remise de médailles du travail…

– Journées des chefs cuisiniers : partage d’expériences, présentation des marchés d’assistance à l’actualisation des plans de maîtrise sanitaire et les marchés d’analyses bactériologiques.

– Journées d’accueil des nouveaux agents organisées par la DRH, avec la participation de la direction des lycées pour les agents de restauration et de la direction technique pour les agents de maintenance.

– Dans le cadre de la charte de management, plus de 66 salles de convivialité pour les agents ont été créées et équipées dans les lycées. Inventaire en 2014 et programmation pluri-annuelle d’achat des gros équipements de maintenance et d’entretien.

– Création d’un document unique d’actualité de la direction des lycées, mis à jour tous les 2 mois à l’attention des élus régionaux siégeant dans les conseils d’administration des lycées. Création d’un trombinoscope des agents de la direction des lycées « qui fait quoi ? ».

2°) Nos missions :

– Restauration : Comité de pilotage de « Bien dans mon assiette » proposant une fois par mois dans la restauration scolaire des créations de repas autour des produits locaux et des légumes anciens. Promotion des circuits courts avec la plateforme régionale Loc’Halles. Nouvelle charte qualité de la restauration scolaire (remplaçant celle de juin 2010), qui sera votée en janvier 2015 et permettra d’évaluer les établissements volontaires sur des engagements renouvelés.

– Bio-déchets : Lancement le 16 octobre 2014 de la campagne régionale REGAL (Réduction du Gaspillage Alimentaire) avec le slogan « Plus on se régale, moins on gaspille » et un concours d’affiches de lycéens. Etude des moyens de réduire les bio-déchets (pesage et suivi des déchets dans les établissements) et réflexion globale sur le compostage. Présentation de dispositifs innovants de dessiccation.

– Internat : grâce à la charte régionale de l’internat de juin 2012, la mutualisation a permis d’occuper 596 places supplémentaires et le taux moyen d’occupation des internats s’est stabilisé à 82 %. Deux internats neufs se sont ouverts à Montceau et à Chevigny-Saint-Sauveur. Un interne sur 14 est en post-bac, et un sur 25 est apprenti.

– Environnement numérique de travail en logiciel libre. Notre ENT est désormais recommandé par le Rectorat : il permet des pratiques nouvelles au sein des établissements en pédagogie mais également dans les relations entre élèves et enseignants, lycée et familles, membres de la communauté éducative : alerte des parents par sms, dématérialisation des bulletins de notes, travail avec les élèves à distance, suivi des élèves en stage en entreprise… Actuellement, 71 établissements ont fait le choix d’utiliser l’ENT-bourgogne. Il est aussi déployé dans les collèges de l’Yonne et de la Côte-d’Or.

– Maintenance informatique en interne: la loi pour la Refondation de l’Ecole en a confié la responsabilité aux régions. Ce transfert total de compétences s’est fait sans transfert de moyens. Nous passons de notre démarche volontariste à une compétence obligatoire. Depuis le 1er janvier 2014, nos 30 EMMIR (agents de maintenance informatique), répartis dans les lycées de la Région, appartiennent au nouveau service Maintenance Informatique des lycées, à l’intérieur de la Direction des lycées, ainsi que 2 nouveaux experts sécurité et réseaux. Le haut débit, les équipements informatiques, l’ENT et la totalité de la maintenance sont assurés par la Région, ce qui engage un budget annuel de près de 4M€, soit 50 000 € en moyenne par établissement et par an.

– Carte des formations professionnelles : la Région pèse aujourd’hui par la loi à poids égal avec le Rectorat sur les ouvertures et fermetures de section de formation professionnelle initiale. Cette carte précise où on ferme un CAP de coiffure, où on ouvre un bac de plomberie, si on l’implante dans un CFA (centre de formation des apprentis) ou dans un lycée professionnel. Pour ce faire, la Région établit une liste de priorités, après avoir consulté les branches professionnelles et les partenaires sociaux. Région et autorités académiques finalisent ce classement dans le cadre de la convention d’application du CPRDF, en fonction des moyens disponibles. Les volontés de la Région sont de conforter les établissements, limiter leurs concurrences, maintenir les formations à forte employabilité même lorsqu’elles souffrent d’un déficit d’image et peinent à recruter. Le maintien d’une offre de formation, notamment sur les secteurs de l’industrie, est à ce titre primordial.

– Mise en œuvre de la loi de l’orientation et de programmation pour la Refondation de l’Ecole de la République : le contrat tripartite (lycée, état, région) et la lutte contre le décrochage scolaire sont encore en discussion au niveau national.

– Travaux de rénovation énergétique, 1ère priorité dans les travaux dans les lycées : l’économie d’énergie et le recours à des énergies renouvelables est un enjeu pour la collectivité, qui doit être collectif et partagé. D’une part pour des raisons financières, d’autre part pour des raisons environnementales. A cet effet, la cellule énergie de la direction technique a été renforcée par l’arrivée d’un technicien supplémentaire, afin d’expertiser les projets alternatifs de chauffage collectif. Les travaux sont en maîtrise directe de la Région.

– Accélération de l’investissement : en octobre 2014, 54 millions d’euros de travaux dans les lycées ont été confiés à la Société publique locale de l’agglomération dijonnaise, ce qui permettra de doubler les mises en chantier, et d’accélérer la rénovation énergétique des lycées.

3°) Les conditions de vie des lycéens et les activités périscolaires comptent beaucoup pour que leur passage au lycée soit vecteur de construction d’un socle de compétences, de connaissances mais aussi de dimension citoyenne. Nos actions volontaristes menées en direction de la vie scolaire sont plébiscitées, donc reconduites.

– Gratuité des manuels scolaires pour tous et la Caisse à outils en lycée professionnel, pour un soutien au pouvoir d’achat des familles.

– Aide à la restauration pour les élèves boursiers.

– Budget participatif des lycéens, a permis aux élèves d’être de véritables acteurs de la vie lycéenne, avec pour thématiques « restauration et équilibre alimentaire » en 2010/2011, « enjeux du développement durable » en 2011/2012, « internat lieu de vie » en 2012/2013, « la presse et les médias » en 2013-2014.

– Création du concours-presse « Petit journal des lycéens bourguignons » en 2014,: il sensibilise les lycéens à l’importance d’une lecture régulière et éclairée de la presse pour une meilleure compréhension du monde. Vecteur important de l’éducation à la citoyenneté, ce concours permet aux lycéens de développer leur esprit critique et de s’exercer au travail journalistique.

– Prix littéraire (promouvoir la littérature et la création contemporaine de langue française, encourager la lecture et développer le sens critique des jeunes bourguignons, lycéens et apprentis, renforcer le rayonnement de la langue française, susciter le développement de partenariats avec le réseau de bibliothèques publiques et de librairies bourguignonnes) mais aussi, le soutien aux projets éducatifs et en éducation artistique, le Prix interrégional des Jeunes auteurs (soutien à la parution du premier livre de la gagnante du PIJA 2011, bourguignonne), des actions pour informer, sensibiliser, affûter l’esprit critique et encourager à la lecture et l’écriture .

– Soutien aux lycéens du cœur de Saône-et-Loire pour rayonner dans toute la Bourgogne

– Projets de prévention/santé, pour un soutien aux initiatives en faveur de l’éducation à la santé et de la prévention des conduites à risques.

– Programme ELBE, échanges entre lycéens bourguignons et étrangers, pour développer les échanges linguistiques, découvrir d’autres cultures et faire de nouvelles expériences.

– Démarche « Eco-lycée », pour répondre aux enjeux du développement durable et éduquer à la citoyenneté et à l’éco-responsabilité (logo créé par des lycéens) : il implique l’ensemble des personnels et des élèves au service d’un projet collectif, traduit en actions concrètes, dans une démarche éco-citoyenne et éco-responsable : recenser et mutualiser les bonnes pratiques, collaborer pour monter des projets partenariaux, capitaliser les actions réalisées au fur et à mesure des années, se maintenir dans une dynamique pérenne. 2/3 des lycées publics se sont porté volontaires sur cet appel à projets. La journée annuelle d’échanges organisée en avril à Dijon, dans le cadre de la semaine du développement durable, permet de partager les projets et les réalisations. Celle d’avril 2015, permettra de plus de labelliser les lycées ayant atteint les niveaux 1, 2 ou 3 et de récompenser ceux qui ont été sélectionnés pour leurs projets « innovants ».

– création du « Parcours santé-contraception » : mis en place à la rentrée 2014, avec l’aide des infirmières de lycées, il s’adresse aux jeunes lycéennes et lycéens bourguignons qui, pour des raisons sociales, financières, géographiques ou familiales, sont éloignés de la contraception. Il s’agit de leur faire bénéficier, au-delà d’un contraceptif, d’un véritable parcours de santé gratuit et anonyme, de favoriser leur autonomie et de faire que ces jeunes soient des acteurs responsables de leur sexualité. La Région prend en charge, grâce à un chéquier-coupons, des frais de consultations, d’analyses de laboratoires et de délivrance de préservatifs.

 

Inauguration d'un point de compost au lycée Clos-Maire

Inauguration d’un point de compost au lycée Clos-Maire

En 2015, la Région Bourgogne devra contribuer à l’effort général de réduction des dépenses publiques : ses dotations d’Etat seront en baisse de 15 millions d’euros. Cependant, consciente de l’investissement que représente l’éducation de notre jeunesse, la Région votera mi-janvier un budget 2015 qui préservera les compétences obligatoires de la direction des lycées (dotations de fonctionnement des lycées…) et la quasi-totalité des compétences facultatives (seul le budget participatif ne sera pas reconduit).

4°) un travail prenant de représentations :

Nationales : membre de la Commission Éducation de l’Association des Régions de France, suppléance à la Commission Supérieure de l’éducation.

Territoriales : Commissions Académique et Départementale de l’Éducation Nationale, Conseil Académique de la Vie lycéenne, commission éducation du Conseil régional

Locales : 6 Conseils d’administration de lycées (généraux et technologiques, professionnel, agricole, EREA) et au Conseil de centre de l’ENSAM. Membre du conseil d’administration du Pays Sud-Bourgogne. Représentations locales à la demande du président (cœurs de villages, inaugurations diverses, assemblées générales).

En conclusion, un plein temps au service des lycéens, la présidence de nombreuses réunions collégiales et de comités de pilotage, des négociations et relations fines à avoir avec toutes les membres de la communauté éducative, tout en promouvant une politique volontariste au service de tous les lycéens.

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Chantal DHOUKAR – Bilan 2014 http://elus-bourgogne.eelv.fr/chantal-dhoukar-3/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/chantal-dhoukar-3/#comments Wed, 26 Nov 2014 09:28:21 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2946 Chantal Dhoukar est présidente de la commission sport, développement à l’international et lutte contre les discriminations, jeunesse

La politique de solidarité internationale s’est poursuivie dans les secteurs déjà investis précédemment avec, à mon grand regret, l’abandon définitif du projet de coopération avec la région sénégalaise qui avait été approchée. Les raisons budgétaires avancées masquent difficilement un manque de volonté politique d’aller vers une région ne présentant aucune perspective de retombées économiques pour la Bourgogne, tant la solidarité et la coopération internationales sont maintenant étroitement associées à un objectif d’exportation.
Si le projet de coopération sur la construction bois avec la Rhénanie-Palatinat a été abandonné, du fait du retrait de nos partenaires, j’ai eu le plaisir d’accompagner la délégation d’experts bourguignons en viticulture bio lors de son récent déplacement à Mayence, et d’assister à la signature de la convention de recherche sur les maladies de la vigne en viticulture biologique, qui réunit désormais nos deux régions dans un travail commun. Il permettra d’échanger les praChantalDhoukartiques et de mutualiser les expertises respectives des chercheurs et des professionnels dans un domaine essentiel pour la Bourgogne.

Un véritable travail de promotion à l’international des entreprises bourguignonnes est accompli par le conseil régional de Bourgogne. Je ne peux que le soutenir quand il soutient des TPE ou PME dont l’envergure ne leur permet pas de se positionner sans appuis sur un tel marché. Il est regrettable qu’un petit nombre d’entreprises que nous aidons n’appartiennent pas à cette catégorie, et surtout que les éléments susceptibles de nous éclairer sur la nécessité des subventions ne soient pas communiqués à la commission. Malgré la difficulté d’appréciation dans ce domaine, un vrai travail d’analyse en termes d’écoresponsabilité reste à accomplir. Il nous permettrait à nous, écologistes, de décliner vraiment nos valeurs et d’apparaître non comme des ennemis de l’action économique, mais comme des soutiens à un entreprenariat de qualité.

La politique sportive régionale affiche des priorités en direction des équipes féminines du handisport et du sport adapté, dont je me félicite. Mais ces aides ne concernent que de petits budgets, tandis que des subventions très importantes continuent à aider plusieurs clubs professionnels par le biais de leurs centres de formation et d’investissements très lourds. De même les activités polluantes et énergivores des sports mécaniques sont toujours aidées, en contradiction avec la politique de développement durable affichée par le conseil régional. Dans ma commission et en session, je n’ai cessé de m’y opposer et de plaider pour une vision moins passéiste et plus proche des citoyens, qui consisterait par exemple à donner la priorité aux équipements sportifs des lycées souvent insuffisants et à considérer le sport non comme un spectacle, source de retombées économiques, mais comme une pratique source de santé et d’équilibre personnel.

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