Week-end de mobilisation anti-THT avec les élus EELV du Conseil régional

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Clara Osadtchy, Jérôme Virlouvet, Yanic Soubien et François Dufour se sont succédé samedi et dimanche à Montabot (Manche) pour participer au week-end de mobilisation contre la ligne THT Cotentin-Maine. Dimanche, ils ont notamment accompagné Isabelle Attard, nouvelle députée EELV du Calvados.

L’article de la Manche Libre 

Le ‘week-end de résistance’ à la ligne THT Cotentin-Maine a été marqué, dimanche 24 juin par des heurts violents avec les forces de l’ordre, à Montabot dans le centre Manche.

Le  »week-end de résistance » à la ligne THT Cotentin-Maine et au nucléaire en général a rassemblé environ 450 personnes les samedi 23 et dimanche 24 juin à Montabot, petite commune rurale du centre Manche proche de Percy… et de la commune du Chefresne, qui fait figure maintenant de haut lieu de l’opposition à la THT.

Dimanche en début de matinée, les militants anti-THT, qui avaient protégé les accès à leur camp, aménagé dans une vaste prairie, avec de très gros rondins de bois, se sont dirigés vers un pylône de cette future ligne avec l’intention de procéder à son déboulonnage symbolique. Alors qu’ils étaient en vue de ce pylône, les militants expliquent qu’ils ont été chargés très violemment par les gendarmes mobiles, présents massivement près du camp et sur la plupart des routes menant à Montabot ainsi qu’au château d’eau du Chefresne, dorénavant sous haute surveillance.

Selon les forces de l’ordre, elles ont été la cible de jets de projectiles, d’où la charge et l’utilisation de gaz lacrymogènes et de grenades. Toujours est-il qu’à l’issue de ces heurts violents deux manifestants ont été sérieusement touchés, dont l’un à l’oeil, ce qui lui a valu d’être transporté au CHU de Caen. Le second, moins sérieusement blessé, a été dirigé vers l’hôpital Mémorial de Saint-Lô. De son côté, un gendarme mobile a été touché à la main.

Contrôles d’identité

Au passage, les pompiers appelés auprès des militants blessés auraient eu du mal à se rendre auprès d’eux. Sur place, les manifestants allant et venant aux alentours du camp ont fait systématiquement l’objet de contrôles d’identité. Venue au Chefresne en début d’après-midi, Isabelle Attard, nouvelle députée (Europe Ecologie Les Verts) de Bayeux, s’est déclarée  »choquée par ce déferlement de violence policière », dont elle a informé le cabinet de Manuel Valls, le ministre de l’intérieur.

En compagnie de Jean-Claude Bossard, maire du Chefresne, de François Dufour, vice-président (EELV) du conseil régional et de deux conseillères régionales (EELV) Bérengère Dauvin et Clara Osadtchy, Isabelle Attard s’est rendue dans le bois du Chefresne où des militants anti-THT occupent la cime de plusieurs arbres avant de se diriger, ceinte de son écharpe, vers le château d’eau d’où elle est repartie à l’issue d’un face à face avec les forces de l’ordre. La députée de Bayeux a terminé son déplacement par le camp de Montabot, que les militants anti nucléaire étaient en train de quitter.

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