Élu-e-s EELV au Conseil Régional de Basse-Normandie » aim http://elus-bassenormandie.eelv.fr Site du groupe d'élus au Conseil Régional de Basse Normandie Wed, 19 Aug 2015 16:23:45 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Abattoirs industriels de la Manche (AIM) : l’État doit enfin assumer ses responsabilités ! http://elus-bassenormandie.eelv.fr/abattoirs-industriels-de-la-manche-aim-letat-doit-enfin-assumer-ses-responsabilites/ http://elus-bassenormandie.eelv.fr/abattoirs-industriels-de-la-manche-aim-letat-doit-enfin-assumer-ses-responsabilites/#comments Sat, 16 May 2015 15:12:18 +0000 http://elus-bassenormandie.eelv.fr/?p=5510 Communiqué de presse Depuis plusieurs mois maintenant, les salariés des Abattoirs industriels de la Manche (AIM) à Sainte-Cécile se battent pour préserver leur outil de travail et soutenir le maintien d'un maximum d'emplois sur le site. Pleinement soutenus par la Région Basse-Normandie et par le Conseil général de la Manche, ils sont parvenus à emporter d'abord une longue bataille judiciaire pour la reprise des abattoirs, puis à relancer l'activité du site en conservant le maximum des emplois initiaux. ...]]>

Communiqué de presse

Depuis plusieurs mois maintenant, les salariés des Abattoirs industriels de la Manche (AIM) à Sainte-Cécile se battent pour préserver leur outil de travail et soutenir le maintien d’un maximum d’emplois sur le site. Pleinement soutenus par la Région Basse-Normandie et par le Conseil général de la Manche, ils sont parvenus à emporter d’abord une longue bataille judiciaire pour la reprise des abattoirs, puis à relancer l’activité du site en conservant le maximum des emplois initiaux.

C’est un effort collectif considérable qui a été engagé pour préserver le dernier abattoir de porcs de la région. Les salariés d’abord, qui n’ont reculé devant aucune difficulté – juridique, technique ou économique – et ont fait valoir un projet innovant et ambitieux de reprise du site. Leurs représentants syndicaux également, qui ont accompagné la bataille. Les collectivités locales enfin, droite et gauche confondues, qui se sont engagées, y compris budgétairement, pour que ce projet essentiel au territoire puisse devenir réalité.

Aujourd’hui, après plusieurs semaines d’activité, et alors que la viabilité économique du projet est en bonne voie, l’État, qui s’était engagé, par la voix du Ministre de l’Économie, à soutenir le projet, n’a toujours pas versé le prêt de 2,5 millions d’euros qu’il avait annoncé. Ce retournement plonge l’entreprise dans des difficultés de trésorerie que les efforts des collectivités ne pourront seuls réduire. Surtout, cette promesse aujourd’hui non tenue s’ajoute aux obstacles techniques et administratifs que les services de l’État semblent incapables de gérer.

Pour François DUFOUR, vice-président du Conseil régional de Basse-Normandie, qui a suivi depuis des mois le dossier, « tout ceci est lamentable. Tout le monde a fait son travail dans ce dossier. Les salariés, la Région, le Département. Tout le monde s’est mobilisé, pour l’emploi et pour l’aménagement du territoire. Seuls les services de l’État ont traîné des pieds, ralenti les choses, parce qu’ils ne croyaient pas au projet. Et pourtant, c’est un bon projet, économiquement viable et innovant, avec une montée en qualité de la filière. C’est bon pour l’emploi, c’est bon pour une industrie agroalimentaire de qualité, qui répond à la demande des consommateurs, et c’est bon pour le territoire. Alors pourquoi l’État, au lieu de faire son travail, bloque-t-il le prêt qu’il s’était engagé à octroyer ? Et pourquoi les services de l’État multiplient-ils les difficultés et les prétextes pour ne pas avancer ? Tout ça est absolument révoltant. »

La situation a atteint ces derniers jours un point critique. Pour Yanic SOUBIEN, président du groupe des élus écologistes au Conseil régional et tête de liste EELV aux élections régionales : « Si l’État ne bouge pas dans les prochaines heures, on va assister à un gâchis colossal, à quelque chose de profondément lamentable. Il y a là des salariés et des élus – et en particulier François Dufour – qui n’ont compté ces dernières semaines ni leur temps ni leur énergie. Et tout ça n’aurait servi à rien parce qu’à Paris, on n’aurait pas pris la mesure de ce qui est en train de se jouer ici ? Ce n’est pas tolérable. L’État doit cesser de louvoyer dans ce dossier, et prendre enfin ses responsabilités, comme les collectivités locales ont pris les leurs. »

L’article de Ouest France à lire ici : http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/agroalimentaire-abattoirs-aim-attendent-pret-letat-17-05-2015-210121

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AIM : retour par François Dufour sur 3 mois de lutte http://elus-bassenormandie.eelv.fr/aim-reaction-de-francois-dufour/ http://elus-bassenormandie.eelv.fr/aim-reaction-de-francois-dufour/#comments Wed, 01 Apr 2015 13:38:00 +0000 http://elus-bassenormandie.eelv.fr/?p=5449 Hier, le tribunal de Commerce de Coutances a accepté l'offre de reprise partielle du site d'AIM de Sainte Cécile, sauvegardant 276 salariés sur 590. Il s'agit d'une offre sous forme de SAS (et non d'une SCOP comme cela à pu être envisagé) soutenue par la région, le département de la Manche et l’État. ...]]>

Hier, le tribunal de Commerce de Coutances a accepté l’offre de reprise partielle du site d’AIM de Sainte Cécile, sauvegardant 276 salariés sur 590. Il s’agit d’une offre sous forme de SAS (et non d’une SCOP comme cela à pu être envisagé) soutenue par la région, le département de la Manche et l’État.

Les deux collectivités ont été depuis le début aux côtés des salariés, travaillant de façon concertée et intelligente. Le département de la Manche et le Conseil régional ont abondé la société d’économie mixte Imagine (que nous avons créée en 2013 pour soutenir et permettre la continuité du site d’AIM) dont le capital a été porté en janvier à 2 millions d’euros spécifiquement pour soutenir la filière. Ce soutien fort a été proposé aux différents repreneurs. De son côté, l’État, via la Banque Publique d’Investissement prête 2,5 millions d’euros. La signature de Macron a été obtenue de haute lutte ce week-end.

Il y a donc un peu de satisfaction aujourd’hui, même s’il y aura des licenciements, de voir que la lutte coordonnée des salariés, des syndicats et des collectivités paye, non pas contre l’Etat mais contre le marché, contre le modèle économique productiviste.

Les épisodes ont été douloureux à vivre, surtout pour les salariés qui ont vécu depuis Noël 3 mois d’incertitude, 2 projets de reprises retirés et 5 audiences au tribunal !! mais la plupart, loin d’être résignés, s’est battue jusqu’au bout, et il faudra continuer à se battre pour que la nouvelle entreprise vive et pour que la filière porcine ne sombre pas dans la faillite, victime d’un modèle dont elle a bénéficié certes, mais qui est une impasse, comme nous le savons. Il y a eu sans aucun doute une imprévoyance de ceux qui ont porté ce modèle quant à son évolution, d’où l’importance d’avoir des collectivités au contact rapproché pour alerter sur les mutations et amortir les chocs.

Notre devoir d’écologiste, au moment du grand rendez vous de la CoP 21, est de travailler sur l’émergence d’un modèle territorial qui sécurise la filière porcine, sans antibiotique, avec une réelle volonté de valorisation et de transformation de proximité. Au moment où la région Basse Normandie, autorité de gestion des fonds européens , vient de valider son plan de développement rural auprès de la commission européenne il n’était pas concevable qu’elle ne s’investisse pas pleinement.

Il faut se souvenir que si AIM avait fermé totalement, cela aurait été bien plus que 600 salariés mais probablement plusieurs milliers, par effet dominos, qui auraient été supprimés avec des conséquences sociales et écologiques pour notre région. Maintenant, il nous reste du travail : aider la future entreprise et faire qu’elle soit durable, au bénéfice de notre région et construire un modèle durable pour la filière porcine, et l’agriculture dans notre région.

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AIM : François Dufour : « On va les aider » http://elus-bassenormandie.eelv.fr/aim-francois-dufour-on-va-les-aider/ http://elus-bassenormandie.eelv.fr/aim-francois-dufour-on-va-les-aider/#comments Tue, 31 Mar 2015 16:04:33 +0000 http://elus-bassenormandie.eelv.fr/?p=5447 L'offre de reprise par une SAS constitué majoritairement de salariés à été accepté mardi 31 mars par le tribunal de commerce de Coutances. C'est la conclusion de trois mois de lutte des salariés pour ne pas perdre leur outil de production. Le projet est soutenu par l’État, un soutien obtenu grâce à un ultime coup de pression des salariés. Le projet est aussi fortement soutenu par les collectivités locales qui se sont mobilisés depuis des mois aux cotés des salariés, notamment le Conseil régional représenté durant ces longs mois par François Dufour, Vice Président chargé de l'agriculture. ...]]>

L’offre de reprise par une SAS constitué majoritairement de salariés à été accepté mardi 31 mars par le tribunal de commerce de Coutances. C’est la conclusion de trois mois de lutte des salariés pour ne pas perdre leur outil de production. Le projet est soutenu par l’État, un soutien obtenu grâce à un ultime coup de pression des salariés. Le projet est aussi fortement soutenu par les collectivités locales qui se sont mobilisés depuis des mois aux cotés des salariés, notamment le Conseil régional représenté durant ces longs mois par François Dufour, Vice Président chargé de l’agriculture.

Revue de presse.

France 3 AIM: le projet de reprise des salariés de Sainte-Cécile validé par le tribunal

Le tribunal de commerce Coutances a accepté ce mardi le projet de SAS, société par action simplifiée, majoritairement détenue par les salariés du site de Sainte-Cécile dans la Manche: 206 emplois sont sauvés sur 357.

  • CM
  • Publié le 31/03/2015 | 17:47, mis à jour le 31/03/2015 | 17:56
Elise Brandt, l'avocate des salariés d'AIM, à la sortie de l'audience ce mardi 14 heures à Coutances

Elise Brandt, l’avocate des salariés d’AIM, à la sortie de l’audience ce mardi 14 heures à Coutances

« A 17 heures, il sera marqué noir sur blanc qu’il y a 206 salariés d’AIM qui vont travailler« , déclarait Elise Brandt ce mardi à 14 heures à la sortie de l’audience devant les salariés. L’avocate semblait persuadée de l’issue positive de leur combat. A 17 heures, le tribunal de commerce de Coutances a confirmé cette heureuse prédiction: le projet de SAS, société par action simplifiée, majoritairement détenue par les salariés, est validé. Une décision qui justifie les trois mois de mobilisation.Mais la victoire est amère: certes 206 personnes vont conserver leur travail sur le site de Sainte-Cécile mais 151 autres vont se retrouver au chômage. Sur l’ensemble des sites AIM, ce sont près de 300 personnes sur 600 qui vont être licenciées. « C’est une casse sociale très importante« , souligne Me Elise Brandt.

Si un combat s’achève ce mardi au tribunal de commerce de Coutances, un autre commence dés à présent pour les salariés: celui de l’avenir de l’entreprise dont ils ont désormais la charge. « On va les aider puisque la SEM est là« , a déclaré François Dufour, Vice-Président (EELV) du Conseil Régional de Basse-Normandie et administrateur de la SEM, « On va les aider, on va construire ensemble. Mais on n’a pas le droit de perdre. Si demain l’outil ne tient pas, ça ne doit pas venir d’une gestion défectueuse. Ce serait peut-être alors l’économie de marché qui tuerait l’outil. Mais en tous les cas, ce ne doit pas être par une mauvaise gestion« .

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