Pourquoi cette réunion à Flers ?

Un peu plus d’un an après notre élection à la Région, les neuf élus Europe Ecologie Les Verts de la majorité se sont lancés dans un cycle de 17 réunions à travers toute la Basse-Normandie. Il ne s’agit pas de comptes rendus de mandat mais de moments de rencontres et d’échanges avec ceux qui ont fait campagne avec nous ou voter Europe Ecologie Les Verts ou sont sensibles à notre mouvement constitué d’une coopérative et d’un parti.

De quoi est-il généralement question au cours de ces réunions ?

Nous parlons bien souvent d’enjeux locaux, creusons certaines questions. Nous sommes là pour entendre, enrichir notre argumentaire et expliquer aussi le temps de la mise en oeuvre qu’implique la gouvernance régionale.

Vous n’êtes pas trop déçu par l’audience de ces réunions ?

C’est vrai qu’à chaque fois, nous n’avons qu’une grosse poignée de personnes. La réunion publique n’est peut-être pas la meilleure formule mais c’est un exercice incontournable. Avoir 17 points de contact sur la région, ça reste important. Nous repartons à chaque fois avec de l’énergie et le sentiment d’avoir appris énormément. Et si le nombre de participants à ce type de réunion n’est jamais important, nos résultats aux élections vont tout de même en augmentant.

Quel est le meilleur relais du mouvement ?

C’est sans doute le coopérateur qui est le bon vecteur de notre rassemblement, des gens qui ne sont pas des adhérents à un parti politique mais qui sont militants chez eux, dans leur façon de vivre et de travailler. Ce sont eux qui vont venir à des réunions de travail et essaimer dans leur entourage une nouvelle façon de voir les choses.

Quels sont les prochains rendez-vous ?

Nous serons à Falaise et Alençon le jeudi 16 juin, avant la réunion plénière de Caen, lundi 20 juin au Palais des congrès. Ce sera la conclusion de notre cycle, un meeting au cours duquel nous allons rendre compte de nos échanges en compagnie de Philippe Mérieu (vice-président Europe Écologie – Les Verts du conseil régional de Rhône-Alpes) qui va incarner la dimension nationale du mouvement.