Élu-e-s EELV au Conseil Régional de Basse-Normandie » Retour sur 2014

Décembre : une nouvelle concrétisation des politiques innovantes de formation menées par la Région

Antoine Astruc — Sat, 20 Dec 2014 13:43:29 +0000

Lors de l’assemblée plénière de décembre, Yanic Soubien a présenté la création du SIEG (Service d’Intérêt Économique Général) de la formation. Nommé RÉUSSIR, il regroupe les dispositifs d’orientation et de formation ESP’OIR et ELAN’S qui ont accueilli depuis 2009 plus de 28.000 stagiaires qui ont pu ainsi faire le bilan de leurs compétences et aller vers la formation et l’emploi. REUSSIR renforce aussi l’appui sur les territoires pour aller au plus près des besoins des demandeurs d’emploi et du monde économique. L’objectif est chiffré : accompagner 12.500 bénéficiaires entre 2016 et 2020 et obtenir un taux d’entrée en qualification de 70% et un taux de qualification de 80%.

De plus, depuis le 1er janvier 2015, les régions ont vu leurs compétences sur la formation élargie : formation des personnes sous-main de justice (détenus), rémunération des stagiaires des formation de reconversion des travailleurs handicapés, l’accompagnement des candidats à la Validation des Acquis de l’Expérience, et la coordination de l’achat des formations collectives pour les demandeurs d’emploi. Enfin, les régions co-pilotent le CREFOP (Comité régional pour l’Emploi, la Formation et l’Orientation Professionnelle) instance crée par la loi du 5 mars 2014 qui a pour mission de coordonner les actions menées sur ces thèmes, d’assurer la cohérence des programmes de formation et d’évaluer ces politiques en matière de formation professionnelle. Il permet de créer un vrai dialogue entre les partenaires sociaux (syndicats de salariés et patronat), les régions et l’État. Avec le travail de Yanic Soubien, La Basse-Normandie avait pris de l’avance sur ce terrain permettant une première réunion de grande qualité où le dialogue constructif a pu se mener.

En savoir plus

Fiche bilan du groupe sur les ESP’OIR et les ELAN’s

Article de Localtis avec Yanic, Démarrage du Compte Personnel de Formation

Novembre : Fusion des Normandies

Antoine Astruc — Thu, 20 Nov 2014 13:36:07 +0000

L’Assemblée Nationale a adopté, mercredi 17 décembre, la nouvelle carte de France avec 13 régions. Les élu-e-s écologistes au Conseil régional de Basse-Normandie ont salué la mise en route de la région Normandie, une et unie. C’est l’aboutissement du travail de deux assemblées régionales mais aussi du combat historique de nombreux militants et élus, parmi lesquels beaucoup d’écologistes, en faveur de ce rapprochement.

Cette satisfaction ne cache pas les réserves émises sur la manière – très peu concertée – avec laquelle a été conduite la réforme territoriale. Dans d’autres régions, les redécoupages auront un goût amer, et cela n’est pas forcément de bonne augure dans un pays qui se sent déjà divisé et en proie aux doutes.

De plus, cette réforme n’est pas qu’une carte. Maintenant, les compétences doivent être clarifiées (c’est l’objectif de la loi NOTRe) et les moyens déterminés. Or, à ce sujet, rien n’est encore stabilisé, c’est inquiétant parce que sans ressources propres et à la hauteur de ses missions, nos régions, même agrandies, resteront de petites régions.

En savoir plus

Intervention de Jérôme Virlouvet lors de l’Assemblée plénière de novembre

Communiqué : réaction des élu-e-s écologistes au vote de la fusion des Normandie-s

Enfin, la Normandie ! Tribune de Reflets

Réforme territoriale : les propositions des élus régionaux écologistes

Octobre : Décharge de GDE à Nonant le Pin : le combat d’une Région,

Antoine Astruc — Mon, 20 Oct 2014 13:30:55 +0000

Dès le jour de la mise en service de la “méga décharge” de GDE à Nonant le Pin, à deux pas des haras, des citoyens de tous horizons en bloquaient l’accès et le fonctionnement.

Nous redoutions toutefois le jour où les gendarmes viendraient prêter main forte à GDE pour la remettre en fonctionnement, ce fut donc le 06 octobre 2014. Depuis, les militants ne lâchent pas prise et malgré le mur de béton érigé par GDE, ils continuent le combat, notamment sur le plan judiciaire avec l’espoir que la justice mette un terme définitif à cette situation de péril environnemental.

Les écologistes ont été présents toute l’année à leurs côtés. Yanic Soubien et François Dufour y ont passé des jours (et des nuits…), Karima Delli, députée européenne EELV s’y est également rendue pour apporter son soutien et présenter le travail de relais qu’elle mène auprès de l’Europe.

Malheureusement, ce cas n’est pas unique. François Dufour a ainsi été soutenir la lutte contre la ferme des 1000 vaches en Picardie, et nous ne pouvons oublier le combat contre Notre Dame des Landes et le barrage de Sivens, tous ces projets, présomptueusement d’utilité publique et pourtant décriés avec raison par celles et ceux qui ne sont pas toujours entendus, les citoyens.

En savoir plus

Communiqué : le conseil régional regrette l’expulsion et en appelle au Ministre

3 questions à Karima Delli venue soutenir les militants explusés

Communiqué : expulsion du blocus de Nonant le Pin : l’incompréhension et la colère

Communiqué : Fermeture du site : la résistance à payé

Communiqué : mise sous scellé du site de GDE, la réaction des écologistes

Communiqué : après la victoire du droit, l’expulsion des opposants serait intolérable

Nomination d’un médiateur à Nonant-le-Pin, la réaction des écologistes

Septembre : La Région investi durablement dans l’enseignement

Antoine Astruc — Sat, 20 Sep 2014 13:19:31 +0000

La rentrée 2014 aura un eu une saveur particulière pour les élèves du nouveau lycée des métiers de bouche situé à Ifs (14). La Région leur a en effet servi un établissement flambant neuf en remplacement des anciens locaux dispersés entre Caen et Hérouville. Autre livraison scolaire de cette rentrée : le Pôle de Recherche et de Formation en Santé qui regroupe les étudiants de médecine et de pharmacie et des autres disciplines médicales sur le plateau Nord à Caen. Deux investissements majeurs pour la formation de la jeunesse conforme au projet régional. Bien sûr, ces deux bâtiments répondent aux critères de l’exemplarité écologique et énergétique.

De plus, la Région investit dans les 76 autres lycées existants avec comme priorité la rénovation thermique des bâtiments. Résultat : 575.000 euros d’économies sur la facture pour la seule année 2014 ! Les élus écologistes ont particulièrement agi pour engager la révision du Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) qui définit les modalités d’intervention de la Région dans les lycées. Adopté par l’Assemblée Plénière, ce PPI revisité consacre comme première priorité la rénovation thermique des bâtiments en est l’aboutissement.

Enfin, Pascale Cauchy, Vice Présidente chargée de la Culture, a inauguré lors de cette rentrée plusieurs cartels (panneaux informatifs) sur les œuvres issues du 1% artistique et implantées dans les lycées bas-normands. Instauré par A. Malraux en 1951, le 1% artistique impose aux constructeurs de bâtiments publics de consacrer 1% de leur budget à la commande d’œuvres d’art. Dans notre région, la construction de bâtiments publics, dont les lycées, a donc permis de financer depuis 60 ans près de 110 œuvres situées dans ces établissements, qui n’étaient donc que trop peu valorisées.

En savoir plus

Fiche bilan du groupe sur la rénovation thermique des lycées

L’inventaire des œuvres d’art situées dans les lycées

Été : La Normandie, capitale du cheval

Antoine Astruc — Sun, 20 Jul 2014 11:34:43 +0000

En cette fin d’été, difficile de rater les Jeux Équestres Mondiaux (JEM). Notre Région était devenue le temps de deux semaines la capitale mondiale du cheval. Logique, quand on connaît l’excellence des filières normandes et le poids de celle-ci dans notre économie (12.500 emplois !). Au-delà du temps sportif, la Région Basse-Normandie a développé la filière en inaugurant le pôle Hippique à St Lô, en soutenant le pôle de compétitivité Hippolia ou encore en défendant vigoureusement le Haras du Pin.

François Dufour, vice-président chargé de l’agriculture a participé de près aux JEM qui se devaient d’être éco-exemplaires selon les engagements que les écologistes avaient obtenus. Certes, il y a eu des ratés dans l’organisation, mais l’essentiel est que les sites n’ont pas été dénaturés, et que l’environnement devrait même tirer profit de ces jeux. C’était depuis des années le combat menés par les élu-e-s écologistes de la région mais aussi caennais, notamment inquiets de la préservation de la Prairie à Caen.

En savoir plus :

JEM : un final inattendu pour François Dufour ! Ouest France

3 questions à François Dufour sur les JEM

Juin : la fin du nucléaire, le seul avenir de cette filiére

Antoine Astruc — Fri, 20 Jun 2014 11:30:44 +0000

La loi de transition énergétique a été présentée mi-juin 2014 au Conseil des ministres. Comme ils ont pu le dire publiquement, les élus écologistes jugent ce texte encore très insuffisant sur les ambitions que nous avons pour notre pays en matière de transition énergétique ; regrettable à un an du sommet mondial sur le Climat ! Surtout, l’EPR poursuit sa douloureuse et coûteuse construction. Durant l’année 2014, le chantier aura encore perdu une année ! Du coup, en novembre 2014, c’est le groupe AREVA, “leader incontesté” du nucléaire, “filière d’excellence française” qui sombre sous les difficultés. Alors, le nucléaire filière d’avenir ? Le démantèlement, oui, assurément, mais pas la construction de centrales, d’où la chute de l’entreprise publique qui n’en vend plus. Le nucléaire, c’est dangereux, et ce n’est même plus rentable !

Ainsi, les élus écologistes réitèrent leur souhait : il est temps de tirer de l’échec de l’EPR des enseignements et de réorienter clairement la filière. Il existe un marché pour le démantèlement des centaines d’installations existantes qui arriveront tôt ou tard en fin de vie. Les écologistes le disent depuis longtemps, le CESER de Basse-Normandie l’a pointé dans un rapport : il y a là des opportunités conséquentes pour notre région, en s’appuyant sur les savoir-faire des salariés. Au Conseil régional, les élus écologistes ont agi pour faire de cette priorités, la seule des priorités de la Région en matière de nucléaire, et obtenu qu’aucun financement régional ne soit apporté au nucléaire hors soutien au démantèlement et à la sûreté. La transition énergétique ne sera pas la fin de l’industrie nucléaire – elle est là pour longtemps – mais la fin de la production électro-nucleaire et le début d’une autre aventure industrielle, consistant à libérer notre pays de sa dépendance à des énergies coûteuses et dangereuses.

En savoir plus

Communiqué : Gaspillage, dérapages des coûts, erreurs de pilotage : l’échec de l’EPR est révélateur des impasses de la filière nucléaire

Communiqué : Survol des centrales nucléaires, l’inquiétude des écologistes

EELV appelle au dialogue après le départ des associations des CLIs

Mai : Pour répondre à la dette, la transition écologique de l’économie ?

Antoine Astruc — Tue, 20 May 2014 11:24:55 +0000

La dette publique est au cœur du débat politique. Tant mieux, cela fait longtemps que les écologistes dénoncent l’égoïsme d’une génération qui endette la suivante, économiquement mais aussi écologiquement. Toutefois, les manières de réduire le poids de la dette doivent être plus débattues, pour que ce soit socialement juste, économiquement efficace et écologiquement pertinent. Or, cette année encore, les collectivités contribuent lourdement à l’effort, alors qu’elles sont, les régions notamment, en première ligne face au chômage. De ce fait, et pour la première fois de son histoire, le budget du Conseil régional de Basse-Normandie est en baisse par rapport à l’année précédente, conséquences du désengagement de l’Etat, qui avait déjà supprimé toute marge de manœuvre des régions ces dernières années (fin de la Taxe Professionnelle, transfert de la Taxe d’Habitation vers les agglomérations, etc.).

Il existe d’autres chemins que le modèle économique de l’endettement, les écologistes en sont convaincus et ils n’ont cessé de le dire, notamment par la voix de Jérôme Virlouvet, vice-président de la commission des finances qui a aussi agi concrètement en intégrant dans une partie des marchés publics régionaux les critères du développement durable. Sylvie Errard, conseillère régionale déléguée à l’Economie Sociale et Solidaire, construit elle aussi ces alternatives en amplifiant ses actions de soutien à l’ESS et aux nouvelles modalités de financement de l’économie. Elle a aussi renouvelé en juin l’opération de découverte de l’ESS auprès des lycéens pour que les jeunes découvrent qu’il y a d’autres formes économiques possibles.

Bien sûr, ces initiatives qui complètent tant d’autres portées par les citoyens paraissent encore hors échelle face aux modèle économique dominant, mais elles prouvent au moins que l’économie financiarisée n’a pas le monopole des esprits.

En savoir plus

Tribune publiée dans Reflets : pour réduite la dette et les déficits : un autre chemin est possible

Fiche bilan du groupe sur la commande publique durable

Article sur le mois de l’ESS avec Sylvie Errard

Avril : Les écologistes font voter par la Région une prise de position sur TAFTA

Antoine Astruc — Sun, 20 Apr 2014 11:15:16 +0000

Jeudi 24 avril, à l’initiative des élus écologistes, la majorité régionale a porté un vœu exprimant ses réserves sur le traité de libre-échange dit TAFTA, actuellement toujours en négociation entre les États-Unis et l’Union Européenne. Présenté par le conseiller régional écologiste Mickaël Marie, le texte a été adopté à l’unanimité, la région Basse-Normandie a ainsi rejoint l’Ile-de-France, l’Auvergne, la Picardie et des dizaines d´autres collectivités très réservées sur ce sujet.

Comme notre région, ces collectivités exprimaient leur refus d’un tel traité qui, s’il devait aboutir, fragiliserait au nom de la libéralisation du commerce, les protections des citoyens et de l’environnement et le modèle social et économique européen.

En effet, ce traité TAFTA vise à lever les « barrières non tarifaires » au commerce. En agriculture, cela signifie très concrètement les normes de protection de l’environnement, les signes de qualité, la réglementation sur les médicaments dans l’élevage… Toutes ces régulations qui protègent les consommateurs comme les producteurs et qui permettent l’essor de filières de qualité dans notre région, sont menacées par un tel texte, et avec elles des centaines d’emplois.

Ainsi, les bas normand-e-s qui bénéficient de politiques publiques mises en place par la Région seraient perdants avec ce traité. Il remettrait en cause nos actions en donnant par exemple la possibilité aux entreprises d’attaquer en justice les choix des collectivités de prioriser l’achat de produits locaux et durables, le soutien à telle filière en difficulté, ou encore le soutien à des associations pour des activités qui deviendraient concurrentielles.

Après ce vote, les écologistes ont poursuivi en France, mais aussi au Parlement Européen, leur action contre le traité TAFTA. Malgré les engagements de Jean-Claude Junker, le nouveau président de la commission européenne, ce traité est encore loin d’être abandonné, la lutte doit donc continuer.

En savoir plus

La motion votée par le Conseil régional de Basse-Normandie

Le combat mené par les députés européens EELV

Mars : Salon Thétis à Cherbourg, la transition énergétique se concrétise

Antoine Astruc — Thu, 20 Mar 2014 11:11:05 +0000

Les 9 et 10 mars 2014, Cherbourg a accueilli la 2ème Convention internationale des Énergies Marines Renouvelables (EMR). Près de 3000 visiteurs et 200 exposants s’y sont retrouvés autour des enjeux industriels et écologiques des énergies de la mer (éoliennes offshore, hydroliennes, etc.). Marine Lemasson, conseillère régionale EELV déléguée à l’énergie, était présente.

L’objectif de cet évènement était de structurer une filière encore récente avec les acteurs industriels bien sûr, mais aussi les chercheurs, les associations, les PME, les collectivités et la société civile.

La diversité d’intervenants que ce type de rendez-vous rassemble est une chance pour les EMR qui entrent dans une phase concrète avec la mise en service pour 2018 de 75 éoliennes offshores au large de Courseulles/Mer (Calvados). Dans la fin de l’année 2014, les permis de construire des premières usines ont été déposés.

Notre région est pour l’instant en pointe. Elle en a en effet le potentiel (second potentiel éolien de France, plus grandes marées du monde), les acteurs (par exemple la DCNS à Cherbourg qui expérimente une hydrolienne) mais aussi la volonté exprimée par les pouvoirs publics : le Conseil régional et le Département de la Manche ont ainsi créée une société publique locale pour impulser plus fortement encore la dynamique.

En savoir plus

La fiche bilan du groupe sur les EMR

Salon Thétis : là aussi la Normandie accueille le monde

Le site officiel du salon Thétis EMR

Le site de la société publique locale Ouest Normandie Énergies Marines

Février : Avec François Dufour, la Région sauve une grande ferme

Antoine Astruc — Thu, 20 Feb 2014 11:08:05 +0000

Après le départ de son ancien exploitant, les terrains de la “Grande Ferme”, située à Fontenay le Marmion (Calvados) devaient être rachetés par l’entreprise GDE. Comportant une exploitation maraîchère de 90 hectares dont 3 hectares de serres, 133 hectares de terres à céréales, un verger et un magasin de vente directe de fruits et légumes, c’est un outil agricole important pour le sud de Caen qui n’avait donc pas vocation à disparaître sous les déchets.

Ainsi, la région Basse-Normandie a mené la reprise de la ferme associée à la SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural). La SAFER a d’abord racheté l’exploitation (pour 5,2 millions d’euros) puis revendue à un nouvel exploitant qu’elle a choisi. François Dufour, Vice-Président chargé de l’agriculture a impulsé cette action et obtenu que la Région s’engage en prenant en charge les intérêts financiers. Aujourd’hui, ces 26 hectares restent en terres agricoles et 23 emplois sont préservés, une vraie victoire de l’agriculture face aux appétits fonciers de certains industriels ou promoteurs.

En savoir plus :

Interview de François Dufour sur la « Grande ferme » par l’Agriculteur Normand

La fiche bilan sur la politique agricole

Interview de François Dufour par Ouest-France sur les fonds européens en faveur du développement rural gérés par la Région