Élu-e-s EELV au Conseil Régional de Basse-Normandie » littoral http://elus-bassenormandie.eelv.fr Site du groupe d'élus au Conseil Régional de Basse Normandie Wed, 19 Aug 2015 16:23:45 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Parc éolien au large de Courseulles : la position écologiste défendue par Pascale Cauchy http://elus-bassenormandie.eelv.fr/parc-eolien-au-large-de-courseulles-la-position-ecologiste-defendue-par-pascale-cauchy/ http://elus-bassenormandie.eelv.fr/parc-eolien-au-large-de-courseulles-la-position-ecologiste-defendue-par-pascale-cauchy/#comments Thu, 13 Jun 2013 16:09:03 +0000 http://elus-bassenormandie.eelv.fr/?p=3997 Pascale Cauchy, vice présidente du Conseil régional de Basse Normandie en charge de la Culture et du Patrimoine est intervenue lors de la réunion du débat public qui s’est tenu mercredi 12 juin à Arromanches. ...]]>

Pascale Cauchy, vice présidente du Conseil régional de Basse Normandie en charge de la Culture et du Patrimoine est intervenue lors de la réunion du débat public qui s’est tenu mercredi 12 juin à Arromanches.

Elle a porté la position des élus écologistes du Conseil régional, dans le débat public en cours sur le projet d’implantation d’un parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-mer.

Au sujet des oppositions au projet, Pascale Cauchy a dénoncé le fait que certains adversaires utilisent, voire instrumentalisent les plages du Débarquement. De plus, elle note : « Il y a immanquablement dans ce débat le peu de familiarité des éoliennes en mer dans le paysage de nos côtes. Le partage plus large des enjeux, énergétiques notamment, permettra une acceptation plus importante de ce qui devient alors indispensable, et de fait devient une composante essentielle de l’activité maritime. Ainsi intégrées dans le cadre de vie, elles feront demain partie du quotidien de nos rivages. »

L’élue écologiste a ainsi rappelé que ce parc éolien était  indispensable pour construire une transition énergétique nécessaire à la réponse aux besoins des générations futures. « La question énergétique est un débat encore trop peu partagé dans notre pays. Pourtant, c’est un enjeu crucial. Il faut se poser la question de l’origine de notre électricité : si elle provient d’une centrale nucléaire ou thermique ou d’une source renouvelable. Douter de l’intérêt des éoliennes vient souvent du simple fait qu’on ne se pose pas encore assez cette question. »

Enfin, Pascale Cauchy, vice présidente en charge de la Culture et du Patrimoine a rappelé que cette question énergétique est un enjeu fort de la Paix. « Il y a 69 ans, ici, le Débarquement a été le point de départ du rétablissement de la Paix sur notre continent. Alors que de nombreux conflits éclatent un peu partout dans le monde du fait de la raréfaction des ressources, nous pouvons agir ici en engageant dès aujourd’hui les réorientations nécessaires à la préservation des ressources et à leur meilleur partage. Le parc éolien incarne donc également une politique en faveur de la Paix et un gage de respect pour ceux qui ont sacrifié leur jeunesse sur notre sable. »

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Experimentation du clapage de sédiments en baie de Seine : motion du Conseil Régional http://elus-bassenormandie.eelv.fr/experimentation-du-clapage-de-sediments-en-baie-de-seine-motion-du-conseil-regional/ http://elus-bassenormandie.eelv.fr/experimentation-du-clapage-de-sediments-en-baie-de-seine-motion-du-conseil-regional/#comments Fri, 24 Jun 2011 12:19:05 +0000 http://elus-bassenormandie.eelv.fr/?p=2113

Ci-dessous la motion adoptée en session plénière le vendredi 24 juin par la majorité et des élus NC, l’UMP s’étant abstenue.

MOTION D’URGENCE

Projet d’expérimentation du clapage des sédiments de Seine

Afin de maintenir et développer ses activités économiques, le Grand Port Maritime de Rouen (GPMR) projette d’expérimenter le clapage des sédiments de dragage sur un nouveau site en Baie de Seine, en face de Trouville-sur-Mer, pour pallier à la saturation prévue en 2014 du site du Kannik.

Ce projet consiste en l’immersion, chaque année, à une quinzaine de kilomètres au large du Calvados et en bordure de sites Natura 2000, de 2 millions de mètres cubes de sédiments dragués dans l’estuaire.

Les préfectures de Haute- et Basse-Normandie ont souhaité reconduire une seconde enquête publique pour cause de concertation insuffisante. (La première ayant reçu des avis réservés voire négatifs de la part de plusieurs acteurs économiques, d’associations environnementales et de collectivités).

Cette initiative devrait donc permettre aux acteurs concernés, d’être mieux informés et de s’exprimer  une nouvelle fois sur ce projet.

Le clapage des sédiments en mer constitue un risque environnemental. La Seine est l’un des fleuves d’Europe les plus pollués. Les polluants provenant  notamment des stations d’épuration situées en amont sont non solubles et s’accrochent aux sédiments. Toutes les techniques de dragage provoquent des rémanences.

Le projet d’expérimentation de clapage est à mettre en parallèle de celui d’arasement du chenal de Rouen, qui va participer à la saturation du site du Kannik. Aussi, s’il est présenté comme une expérimentation, ce projet se pose comme une alternative pérenne pour l’immersion des boues de dragage annuel, en anticipation de la saturation du site actuel du Kannik, prévue pour 2014. L’immersion dans cette zone a donc vocation à devenir pérenne.

Le GPMR justifie l’arasement du chenal de Rouen par la nécessité d’anticiper l’évolution de la flotte pour maintenir et développer son trafic. La volonté du GMPR de gagner en capacité pour gagner en parts de marché, dans un contexte dégradé, doit être étudiée au prisme des conséquences pour les filières de la pêche et du tourisme des deux régions qui seront, elles, irréversibles et toucheront nombre d’emplois directs et indirects.

La filière pêche est déjà confrontée à l’interdiction effective de la pêche et de la consommation de poissons d’eau douce sur l’Estuaire de la Seine, de quelques espèces en Baie de Seine ainsi que des coquillages, du fait des pollutions. Les risques accrus de pollution sont autant de facteurs supplémentaires de déstabilisation de toute la filière (1 000 emplois directs + emplois indirects). De son côté, la filière du tourisme de la Côte Fleurie pourrait pâtir de la proximité de ces pratiques. Les conséquences économiques et sociales d’un tel projet doivent donc être clairement pesées.

Enfin, le projet de développement du Port de Rouen, nécessitant d’importants aménagements du fleuve, soulève la question des coopérations qui auraient pu être développées avec d’autres ports maritimes comme celui de Cherbourg.

L’enjeu de cette expérimentation est de trouver un nouveau site de clapage utilisé jusqu’en 2050. Or, cette technique n’étant pas sans conséquence, il paraît délicat de s’y engager durant près de 40 années sans étudier des alternatives moins impactantes pour les milieux et les activités humaines. Or il existe d’autres pistes à étudier comme l’assèchement et la valorisation à terre des déchets, technique éprouvée dans plusieurs pays européens.

A l’occasion de l’enquête publique, il appartient aux collectivités locales concernées de souligner les nombreuses questions relatives aux conséquences économiques et environnementales de ce projet industriel.

Pour autant, il est de la responsabilité de tous qu’un débat puisse s’ouvrir plus largement sur les enjeux inhérents à ce projet.

Dans ces réflexions importantes pour l’avenir de la Baie de Seine et de plusieurs des activités économiques de son territoire, la Région Basse-Normandie entend prendre toute sa place et toutes ses responsabilités.

En conséquence,

LA REGION BASSE-NORMANDIE

-REGRETTE de ne pas avoir été associé à cette seconde enquête publique alors que celle ci est notamment fondée sur l’élargissement nécessaire de la concertation ;

– DEMANDE que soient étudiées les alternatives possibles au clapage des sédiments en mer.

– DEMANDE que soient évaluées précisément les conséquences économiques du projet à court, moyen et long terme, notamment -sur les filières de pêche et de tourisme en Baie de Seine ;

– DEMANDE que soit évaluée la possibilité d’une gouvernance économique commune avec les autres ports bas et hauts normands, permettant de limiter des aménagements de la Seine trop impactants pour son environnement;

–          En attente de ces informations complémentaires, EXPRIME  en l’état, ses réserves sur le projet d’expérimentation du clapage des sédiments de Seine en Baie de Seine porté par le Grand Port Maritime de Rouen.

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