Compte-rendu

La première séance plénière de l’année s’est déroulée ce lundi 28 mars 2011, au lendemain du second tour des élections cantonales, qui a vu le département des Pyrénées-Atlantiques basculer à gauche, ce qui est une première historique.
Cette plénière est restée centrée essentiellement sur des projets techniques et la politique énergétique de la Région a été au coeur des débats en lien avec l’actualité japonaise sur le nucléaire et la politique française liée aux énergies renouvelables.
Ce sont ces deux thèmes qu’a choisi de développer Monique De Marco lors de son intervention initiale. (A lire ici)

L’ordre du jour complet de la plénière est à consulter ici.

Bernard Péré est intervenu sur le règlement régional d’intervention en faveur de l’installation et de la transmission en agriculture. Il n’a pas manqué de rappeler la situation pour le moins préoccupante du renouvellement des agriculteurs et a fait un point détaillé de l’état des circuits courts.

Retrouver l’intégralité de son intervention ici.

Monique De Marco a profité de son intervention sur la délibération relative à l’Amélioration de la performance énergétique du patrimoine dans les lycées publics pour rappeler à quel point elle s’inscrit dans un contexte énergétique très mouvementé, eu égard à l’actualité dramatique en provenance du Japon.

Retrouver l’intégralité de son intervention ici.

Peggy Kançal a fait une communication remarquée sur la décentralisation énergétique, pointant les reniements de la France vis-à-vis des engagements du Grenelle et faisant des propositions pour matérialiser cette décentralisation au sein de la majorité régionale.

Retrouver l’intégralité de son intervention ici.

David Grosclaude a défendu le dispositif Ensenhar, système de bourses pour les étudiants se destinant à l’enseignement bilingue français-occitan.

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L’occitan, également au coeur de l’intervention de Bérénice Vincent qui a rappelé la menace de fermeture pesant sur la préparation au Capes d’occitan à l’Université de Bordeaux 3.

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Monique De Marco s’est exprimée au nom du groupe sur la Convention d’objectifs entre la Région et les gestionnaires de sites en Contrat Aquitaine Nature.

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Enfin, Michel Daverat est revenu sur le SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) rappelant au passage l’importance d’un tel dispositif dans une région possédant l’estuaire le plus vaste et le moins industrialisé des estuaires français.

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Monique DE MARCO

Présidente du groupe Europe Écologie – Les Verts

Monsieur le Président, mes cher/es collègues,

L’estuaire de la Gironde est le plus vaste des grands estuaires français. Mais c’est aussi le moins industrialisé et il est l’exemple d’un équilibre entre une activité économique importante, portuaire, industrielle, et un environnement naturel exceptionnel, générant lui aussi une économie, agricole et de pêche et une importante biodiversité.

Mais plusieurs signes de dégradation progressive de cet environnement se font jour.

Depuis 10 ans un travail a été entrepris pour y remédier et dès 2003, c’est l’élaboration d’un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) qui est retenu par les collectivités.

Après 3 années de débats et de procédures, le SAGE « Estuaire de la Gironde et milieux associés » est lancé sur la base d’un périmètre regroupant 185 communes de Gironde et de Charente-Maritime.

Le document présenté aujourd’hui est l’aboutissement de 4 années de travail conduites par la CLE, Commission locale de l’eau. Il se compose de deux documents opposables :

• Le PAGD, c’est-à-dire le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques, qui comporte 74 dispositions portant sur chacune des enjeux identifiés
• Le Règlement et les documents graphiques, avec 5 dispositions portant spécifiquement sur les zones humides, les écosystèmes estuariens et les ressources halieutiques.

Il est important de souligner que ces dispositions sont opposables.

Le Conseil régional soutient l’élaboration et la mise en œuvre des SAGE, qui sont des outils de gouvernance sur l’eau et dans ce domaine nous avons besoin d’outils efficaces de préservation du milieu naturel et de prévention des pollutions comme l’exige la directive européenne sur l’eau pour arriver à un bon état écologique des eaux en 2015.

C’est sur ce dossier, qui est l’aboutissement d’un gros travail de concertation, adopté par une large majorité des 54 acteurs, que nous devons nous prononcer.

Monsieur le Président, mes cher/es collègues, je vous remercie de votre attention.