Précaires : les parias de la Conférence sociale

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Jeudi 20 juin à Bordeaux, le mouvement écologiste représenté par la secrétaire nationale adjointe d’EE-LV, Marie Bové, a manifesté sa solidarité avec les associations de chômeurs et de précaires.

A la demande des organisations, une délégation a été reçue au Conseil régional par le vice-président socialiste Stéphane Delpeyrat. A l’issue de la rencontre, ce dernier annonçait qu’un courrier (PS, EE-LV, Front de gauche) serait envoyé au Premier ministre Jean-Marc Ayrault et au Ministre du travail, Michel Sapin, afin de répondre à l’une des revendications exprimées par les associations : être invitées à la Conférence sociale.

Mais force est de constater que cette demande légitime ne figurait pas dans la lettre, ni même l’expression d’un regret quant à l’absence remarquée des précaires lors de cette conférence nationale aujourd’hui terminée. Pour cette raison, les élu/es EE-LV de la région Aquitaine ont refusé de signer ce courrier se bornant à attirer l’attention du gouvernement sur la « Marche pour nos droits » dont l’arrivée est prévue le 6 juillet à Paris… et à sous-entendre qu’il aurait été judicieux d’entendre la parole des précaires lors de la Conférence sociale.

Pour les écologistes, il est inconcevable que les millions de victimes de la crise soient à ce point exclus des discussions et du débat national.

Par ailleurs, EE-LV tire la sonnette d’alarme et soutient un changement de cap radical des politiques de l’emploi. En effet, un rapport remis aux parlementaires de l’Assemblée nationale évoquait pourtant la création réaliste d’un minimum de 632.000 emplois liés à la transition énergétique (bâtiment, énergies renouvelables). La sortie de crise c’est possible !

 

Alice Leiciagueçahar, présidente du groupe écologiste au Conseil régional Aquitaine

Marie Bové, secrétaire nationale adjointe EE-LV

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