CPER 2015-2020 : le hold-up de la Métropole bordelaise

index
Le groupe des élu/es écologistes au Conseil Régional d’Aquitaine exprime sa plus vive inquiétude vis-à-vis des financements annoncés par l’État dans le cadre du Contrat de Plan État-Région (CPER) 2015-2020.

 

La manière dont l’État impose des marges de manœuvre très faibles aux collectivités territoriales nous pose souci : tout cela s’assimile davantage à des injonctions qu’à des négociations sur des financements de l’État.

 

« Nous dénonçons des orientations financières contraires à la prise en compte de l’adaptation au changement climatique et qui renforcent l’inégalité entre les territoires, ce n’est pas de cette façon que nous passerons du diagnostic de ce qu’il faut entreprendre à l’action !  » assure Bernard Péré.

 

Pourquoi 195 millions d’euros seront-ils affectés à la seule rocade bordelaise quand le développement ferroviaire manque cruellement de financements ? Pourquoi le contournement ferroviaire de Tarnos n’apparait-il pas dans le CPER alors que Tarnos est un point névralgique du désengorgement ferroviaire et que les enquêtes montrent que 50% des marchandises circulent via la route. Pourquoi les financements se concentrent-il sur le port et les universités de Bordeaux au détriment du port de Bayonne et des autres universités aquitaines ? On ne trouve aucune ligne budgétaire non plus pour les autoroutes maritimes et les voies vertes.

 
L’essentiel des investissements liés aux infrastructures est ciblé sur la Métropole régionale : « Ces propositions budgétaires ne permettront pas l’égalité des territoires. Il y a un déséquilibre dans les propositions du CPER entre les financements de l’étude de la création de la métropole de Bordeaux et le projet Euratlantique et les financements alloués aux autres territoires » conclut Martine Alcorta.
 

Bernard Péré, président du groupe

Martine Alcorta, porte-parole du groupe

Remonter