Groupe élu/es au Conseil régional d'Aquitaine » Formation professionnelle et apprentissage http://elus-aquitaine.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Thu, 07 Jan 2016 14:28:50 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Intervention relative aux actions concrètes pour le développement de l’apprentissage en 2015 http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-aux-actions-concretes-pour-le-developpement-de-lapprentissage-en-2015/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-aux-actions-concretes-pour-le-developpement-de-lapprentissage-en-2015/#comments Mon, 16 Mar 2015 10:15:34 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=6071 Par Alice Leiciagueçahar – Intervention en séance plénière du 16 mars 2015

Chères collègues, chers collègues,

Nous voterons cette délibération, bien qu’elle nous semble insuffisante et pas toujours adaptée.

Promouvoir l’apprentissage n’a d’intérêt que si cela fait augmenter le nombre de jeunes ayant accès à la formation sans pour autant  faire baisser les effectifs dans les lycées professionnels qui remplissent également cette fonction, et apportent, .de plus, une formation théorique et un enseignement général plus importants. il ne s’agit surtout pas de faire croire aux jeunes que l’apprentissage c’est mieux, quand c’est juste différent. Les 2 formules doivent co-habiter afin d’offrir le choix aux jeunes.

L’apprentissage a toute sa place dans l’offre de formation, et le nombre de contrats augmentera si les entreprises acceptent de recruter des apprentis pour les former. On voit tous les ans des jeunes en recherche de contrat qui se retrouvent déscolarisés faute d’avoir trouvé l’entreprise qui les formera. Ceux-la ne retourneront pas au lycée pour différentes raisons, dégoût de l’école, envie ou nécessité d’un revenu, ou autre.

Le dispositif PREPA vient déjà en aide aux jeunes pour la recherche de l’employeur, et Nouvelle Chance par l’Alternance permettra sûrement d’éviter des ruptures de contrat en aidant les jeunes à mieux préparer leur projet professionnel.
Il n’en reste pas moins 2 écueils: les entreprises ne prennent pas le temps de la formation, et les tuteurs sont rarement formés à ce rôle. Ce pourrait être un domaine d’intervention de la Région.

Second écueil : le manque de contrats. Votre lettre aux entreprises, Président, a le mérite d’exister, mais ce n’est pas suffisant. La convention avec la CGPME sollicite toujours les petites entreprises, qui sont déjà les plus pourvoyeuses de contrats, et on ne touche pas tous les corps de métier.

Qu’en est-il des entreprises que nous soutenons ? Pourquoi ne pas conditionner nos aides à l’accueil d’apprentis accompagnés par des tuteurs formés ? Ces éléments apparaissent dans la délibération 7 sur les éco-socio conditionnalités en tant que priorité régionale pour l’emploi.

Pour nous, il s’agit d’une piste primordiale à approfondir.
Dans le même temps, l’ouverture des métiers de la fonction publique territoriale à l’apprentissage est intéressante à condition de respecter les mêmes règles.

Pour finir, la simplification administrative au sujet de la réglementation sur les travaux pénibles ou dangereux nous parait préjudiciable.

Pour conclure, nous devons proposer à nos jeunes une offre de formation diversifiée, sans favoriser une voie par rapport à une autre. Le développement de l’apprentissage n’aura d’intérêt que si les autres voies de formation se maintiennent.

Je vous remercie.

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Intervention relative au règlement d’intervention de l’aide aux employeurs ayant conclu un apprentissage depuis le 1er janvier 2014 http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-au-reglement-dintervention-de-laide-aux-employeurs-ayant-conclu-apprentissage-depuis-le-1er-janvier-2014/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-au-reglement-dintervention-de-laide-aux-employeurs-ayant-conclu-apprentissage-depuis-le-1er-janvier-2014/#comments Mon, 03 Mar 2014 11:24:28 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=5233 Par Alice Leiciaguéçahar – Intervention en séance plénière du 3 mars 2014.

Président, chers collègues,

Nous appliquons strictement la loi de finances 2014 qui redéfinit le dispositif des aides versées aux employeurs d’apprenti-e-s de façon à ne pas générer d’incidence financière pour la Région. Nous sommes d’accord avec cela.

Néanmoins, il est toujours très difficile pour les jeunes de trouver des contrats d’apprentissage, et en particulier pour des formations de niveau 4 ou 5.
En tant que soutien de l’emploi en Aquitaine, il convient que nous facilitions ces contractualisations, et nous en avons la possibilité. À travers les différentes aides que nous apportons aux entreprises aquitaines, établissons des contre-parties qui permettront à nos jeunes de se former à des métiers d’avenir.

Je vous remercie.

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Intervention relative à la convention d’orientation de l’apprentissage dans le BTP en Aquitaine 2013-2015 http://elus-aquitaine.eelv.fr/convention-dorientation-de-lapprentissage-dans-le-btp-en-aquitaine-2013-2015/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/convention-dorientation-de-lapprentissage-dans-le-btp-en-aquitaine-2013-2015/#comments Mon, 04 Mar 2013 11:48:49 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=4092 Par Alice Leiciaguéçahar – Intervention en séance plénière du 4 mars 2013.

 

Monsieur le Président, mes cher/es collègues,

Rappelons tout d’abord que le groupe EE – LV est très attaché à ce que chacun puisse bénéficier d’une formation générale optimale.
Rappelons aussi que c’est le parcours du combattant pour un futur apprenti que de trouver un employeur, mais il est vrai que le BTP déroge à la règle en étant très demandeur de contrats d’apprentissage. Malgré tout, attention parce que beaucoup de ces contrats sont de niveau 5, et donc font quitter l’enseignement général très jeune. L’apprentissage s’adresse aussi de ce fait souvent à des jeunes pour qui c’est un choix par défaut. D’où l’ importance accrue de la qualité de formation, et de l’insertion culturelle, de façon à ce que ces jeunes puissent, s’ils le désirent, poursuivre leurs études. Il est dit dans cette convention que la qualité de l’enseignement général doit rester au cœur des préoccupations des CFA en privilégiant la prise en compte de l’hétérogénéité et de la diversité des apprentis. Nous sommes entièrement d’accord avec cela, et il aurait été intéressant d’aborder quelques pistes.

D’un autre côté, proposer aux apprentis sortant de formation d’accroître leurs  compétences sur un champ professionnel voisin ou connexe en complétant les contenus techniques, ou bien dans le cadre du bâtiment, en les formant à l’acte global de bâtir dans le respect de la RT 2012 en intégrant de nouveaux matériaux respectueux de l’environnement les rendra plus « résistants » au chômage.

L’introduction de la dimension énergétique est en effet essentielle dans tous les métiers du bâtiment pour à la fois  lutter  contre la précarité, diminuer les émissions d’effet de serre et enfin diminuer tout simplement nos consommations. Or si les CFA du  BTP doivent être en mesure de disposer d’un outil de formation performant et innovant, ce doit aussi être le cas des entreprises qui reçoivent les jeunes en apprentissage et en particulier des maîtres d’apprentissage. Or les entreprises du bâtiment qui reçoivent des apprentis sont souvent des PME, voire des TPE. Elles n’ont pas répondu en masse aux offres de formation de la CAPEB, pour 2 raisons:

  • Elles n’avaient pas de demande en ce sens de la part de leurs clients, qui n’ont pas appliqué la RT2012 avant d’y être contraints,
  • Il est très difficile pour un artisan de partir en formation, ou d’y envoyer ses salariés.

Mais cela ouvre un autre débat.

Nous voterons bien sûr, au-delà de ces quelques remarques, cette convention.

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Modification du Règlement d’Intervention relative à la Mobilité Internationale : bourses d’excellence en faveur des lauréats aquitains des Olympiades des Métiers http://elus-aquitaine.eelv.fr/modification-du-reglement-dintervention-relative-a-la-mobilite-internationale-bourses-dexcellence-en-faveur-des-laureats-aquitains-des-olympiades-des-metiers/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/modification-du-reglement-dintervention-relative-a-la-mobilite-internationale-bourses-dexcellence-en-faveur-des-laureats-aquitains-des-olympiades-des-metiers/#comments Mon, 04 Mar 2013 11:27:30 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=4088 Par Marie Bové – Intervention en séance plénière du 4 mars 2013.

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Je me félicite bien évidemment de cette modification du règlement d’intervention relative à la mobilité internationale permettant d’attribuer des bourses supplémentaires.

En effet, notre Région n’a cessé de promouvoir cette mobilité européenne afin de favoriser les échanges humains et culturels, les savoir-faire économiques, les recherches universitaires ou la valorisation des formations professionnelles.

Cependant, vous n’ignorez pas les discussions en cours concernant le programme erasmus. Pour mémoire, ce programme de mobilité bénéficié à trois millions d’étudiants européens de 1987 à aujourd’hui dont 380 000 étudiants français. Et son succès a particulièrement été marqué en 2010-2011 avec une progression annuelle du nombre de participants de 8,5 % pour atteindre cette année-là 231 000 étudiants.

Le 18 octobre 2012, le sénateur des Hauts de Seine André Gatolin posait une question au gouvernement sur l’avenir de ce programme. Bernard Cazeneuve, ministre chargé des affaires européennes répondait il y a quelques jours le 21 février dernier :

« Jusqu’à la fin de l’année, il ne devrait pas y avoir de problème de paiement des bourses Erasmus aux étudiants qui se rendent à l’étranger pour une période d’étude ou pour un stage » dans la mesure où 70 % des financements du programme Erasmus pour l’année universitaire 2012/2013 ont d’ores et déjà été transférés aux agences nationales. (…)

Les négociations entre le Parlement européen et le Conseil ont abouti le 12 décembre et le budget rectificatif a été adopté en même temps que le budget 2013 de l’Union européenne. Ce budget comprend bien les 90 millions d’euros dévolus au programme Erasmus. La Commission sera ainsi en capacité d’honorer les paiements aux agences nationales qui seront effectués fin 2012 et au début de l’année 2013. (…)

Pour la prochaine période de programmation, la Commission a proposé un nouveau programme, « Erasmus pour tous » (2014-2020). Dans une perspective d’intégration et de simplification, il doit réunir les anciens programmes pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport actuellement regroupés sous l’appellation Éducation et formation tout au long de la vie (EFTLV) : Erasmus, Jeunesse en action, Erasmus Mundus, Tempus, Alfa, Edulink, et la coopération bilatérale avec les pays industrialisés. Ce programme disposera ainsi d’une plus grande lisibilité encore qu’aujourd’hui, ce qui contribuera à sa promotion. »

Au regard des de ces perspectives positives, j’invite tous les élu-es de cette assemblée à participer à la journée du 29 mars pour réfléchir de manière globale à la politique régionale à venir en faveur de la mobilité.

Merci.

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Intervention relative au Schéma Régional d’accompagnement des mutations économiques par la formation 2012-2014 http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-au-schema-regional-daccompagnement-des-mutations-economiques-par-la-formation-2012-2014/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-au-schema-regional-daccompagnement-des-mutations-economiques-par-la-formation-2012-2014/#comments Mon, 26 Mar 2012 08:04:43 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=2859 Par Alice Leiciaguéçahar – Intervention en séance plénière du 26 mars 2012.

L’établissement du schéma régional d’accompagnement des mutations économiques ne résulte pas d’une obligation légale mais d’une démarche volontaire de la Région car en effet la formation des salariés dans les entreprises relève de plein droit des accords conclus entre partenaires sociaux.

Néanmoins, la Région veut marquer ainsi sa volonté politique de renforcer les dispositifs de la formation des salariés dans une logique de complémentarité et d’additionnalité avec les dispositifs existants.

Ce schéma se veut être l’une des déclinaisons du plan régional de développement des formations professionnelles 2009-2014. Ce schéma a 5 axes prioritaires :

1)      Relever le défi de l’emploi
2)      Mettre la formation au service de la compétitivité des entreprises d’Aquitaine
3)      Sécuriser les parcours professionnels des Aquitains et notamment les actifs les plus vulnérables ayant une faible qualification
4)      Agir en cohérence avec les partenaires sociaux
5)      Mettre en œuvre les contrats de continuité professionnelle

Ces intentions nous semblent louables et plus particulièrement pour les salariés aux faibles niveaux de qualification ou dont l’entreprise est en difficulté. Néanmoins, le deuxième axe de ce schéma, qui consiste à mettre la formation au service de la compétitivité des entreprises d’Aquitaine, nous semble contradictoire avec un des axes stratégiques du plan régional de formation qui est celui de donner aux aquitains les moyens d’une orientation choisie.

Cette contradiction nous semble d’ailleurs confortée par l’affirmation, page 60 du dossier annexé à la délibération et qui indique clairement que le schéma contribue, je cite « à mettre des dispositifs réactifs et adaptables aux besoins de l’économie ».

La formation des salariés serait donc dépendante étroitement des besoins de l’économie. Elle devrait s’adapter ainsi aux lois du marché et de la compétitivité. Nous ne pouvons être qu’en désaccord profond avec cette orientation qui enferme la formation au service exclusif d’une finalité économique purement compétitive et qui oublie totalement la finalité de l’économie qui doit être au service des femmes et des hommes et non le contraire.

Prétendre dans cette logique purement économiste, qu’on permettrait ainsi aux aquitains d’avoir les moyens d’une orientation choisie relève d’un certain angélisme, voire de naïveté, mais plus grave encore d’un renoncement à changer le modèle économique actuel productiviste et libéral, auquel est adossé un système financier devenu totalement incontrôlable et qui sont responsables tous les deux, de la crise globale actuelle, qu’elle soit écologique, économique ou sociale.

Les véritables mutations économiques à engager ne sont pas celles que ce système à bout de souffle veut nous imposer. La compétitivité pour la compétitivité est un non sens si elle n’a pour objectif que la recherche de profits et l’aggravation de la crise globale actuelle.

Penser la finalité de la production de biens et de services dans un monde où les ressources sont finies doit nous amener à penser à vivre désormais en ayant conscience des limites pour satisfaire les besoins matériels et immatériels des femmes et des hommes.

Une transformation écologique de la société passera donc par des mutations profondes de l’emploi et des secteurs économiques qui impliqueraient une reconversion à une toute autre échelle de nos modes de production et de consommation et pour une toute autre finalité, c’est à dire véritablement au service des citoyens.

Nous parlons bien de « transformation écologique » et non de « croissance verte » à laquelle nous préférons les termes « d’économie verte » car l’économie verte résultera de cette transformation écologique tandis que la croissance verte n’est qu’une tentative désespérée de sauvegarder le système actuel avec une couche de peinture verte.

Des pans entiers de l’économie sont déjà ou seront tôt ou tard confrontés aux véritables mutations écologiques et sociales à engager. Faire la politique de l’autruche en répétant à l’envi qu’il faut retrouver de la croissance pour que tout aille mieux comme par miracle, est une grave erreur que nous paierons tous très cher, à commencer par les plus modestes et les plus fragiles d’entre nous.

Et puis, il y a aussi des secteurs économiques qui sont prospères comme l’industrie de l’armement mais qui sont vecteurs de mort et de régression sociale. Ainsi, les dépenses d’armement faramineuses de la Grèce ont contribué fortement à la dette grecque et le comble du scandale, c’est que la France et l’Allemagne sont ses principaux vendeurs d’armes.

Et n’oublions pas non plus que par le monde beaucoup de révoltes populaires sont réprimées dans le sang par des dictateurs qui, avant de devenir soudain des despotes aux yeux de nos dirigeants, ont été reçus avec faste dans nos palais présidentiels et ont été fournis généreusement en armements français. Nous devons au plus vite reconvertir cette industrie et assurer une formation à ses salariés vers l’accès aux nouveaux métiers de l’économie verte.

En conclusion, nous ne mésestimons pas les mesures concrètes en faveur des salariés qui nous sont proposées dans ce schéma, comme par exemple le soutien de la région à une meilleure possibilité des salariés à effectuer un congé individuel de formation, mais ce schéma manque de souffle et ne semble pas à la hauteur des défis qui nous attendent. Il reste dans le conjecturel alors qu’il faudrait toucher le structurel

Néanmoins, il serait injuste d’attribuer à ce schéma régional des mutations économiques les vices d’un système dont il essaie de corriger les impacts sur les salariés en leur assurant une meilleure formation. Mais nous souhaitons que la région aille beaucoup plus loin en se projetant dans un véritable schéma des mutations écologiques et sociales qui décline le passage à une transformation écologique de l’économie en Aquitaine.

Aussi, dans cette perspective, nous voterons le projet de schéma actuel avec toutes les réserves que nous venons d’émettre.

Je vous remercie

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Contrat d’Objectifs et de Moyens apprentissage de la Région Aquitaine sur la période 2011-2015 http://elus-aquitaine.eelv.fr/contrat-dobjectifs-et-de-moyens-apprentissage-de-la-region-aquitaine-sur-la-periode-2011-2015/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/contrat-dobjectifs-et-de-moyens-apprentissage-de-la-region-aquitaine-sur-la-periode-2011-2015/#comments Mon, 24 Oct 2011 15:33:10 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=2548

Par Bernard Péré – Intervention en séance plénière du 24 octobre 2011

 

Nous enregistrons favorablement la volonté de développer l’apprentissage à ceci près que le gouvernement fixe  des objectifs que le contexte économique ne permet pas d’atteindre.

Nous avons deux cas de figure qui tendent à plomber l’apprentissage :

  • les entreprises très réticentes à prendre des apprentis compte tenu du contexte économique
  • celles qui le font par opportunisme économique comme tend à le présenter la publicité actuelle du gouvernement.

 

On parle de plus en plus de la responsabilité sociale des entreprises. Ce joli concept ne devrait-il pas intégrer la nécessaire responsabilité dans ce domaine qui ne doit pas être seulement quantitatif mais aussi et surtout qualitatif.
L’apprentissage ne doit pas être en concurrence avec la voie professionnelle classique, il correspond au  besoin d’un certain nombre de jeunes souvent en situation fragile et doit donc faire l’objet de toute notre attention.

Les apprentis doivent être mieux accompagnés dans la recherche d’entreprise.
L’alternance peut être un formidable outil à condition qu’elle soit pleinement valorisée. Les apprentis ont droit non seulement à apprendre un métier mais aussi a acquérir une véritable culture professionnelle et citoyenne.

L’apprentissage par alternance ne doit pas être une voie mineure.

Cette exigence passe par une formation des enseignants et encadrants qui prenne en compte la spécificité de cette voie et donc des moyens financiers en conséquence ce qui ne semble pas être prévu dans le contrat.
Le contrat de plan Régional de développement des formations professionnelles (CPRDFP) prévoit la mise en place d’une commission « Alternance » souhaitons qu’elle prenne la mesure du travail à réaliser.

Monsieur le Président, mes cher/es collègues, je vous remercie de votre attention.

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Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles – CRDFP Aquitaine 2011-2014 http://elus-aquitaine.eelv.fr/contrat-de-plan-regional-de-developpement-des-formations-professionnelles-crdfp-aquitaine-2011-2014/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/contrat-de-plan-regional-de-developpement-des-formations-professionnelles-crdfp-aquitaine-2011-2014/#comments Mon, 24 Oct 2011 15:30:32 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=2546

Par Peggy Kançal – Intervention en séance plénière du 24 octobre 2011

 

Monsieur le Président, mes cher/es collègues,

 

Nous souhaiterions, à travers ce contrat de plan régional, porter une attention toute particulière sur le nouvel axe « métiers de la croissance verte ».

Nous tenons à saluer la reconnaissance politique et l’investissement technique qui sera produit en direction des métiers des filières vertes, grâce à la mise en place d’un plan sectoriel spécifique.

En effet, notre groupe politique considère que l’avenir industriel de l’Aquitaine se joue dans les secteurs d’activité dits « verts », liés à la sobriété et aux économies d’énergie, aux éco-activités, aux énergies renouvelables ou encore à la protection de l’environnement. Au plan national, les activités de cette économie verte représentent, tous métiers confondus, 950 000 emplois, dont près de 420 000 dans les éco-activités et 530 000 dans les activités qui produisent des biens et services favorables à la protection de l’environnement ou à la gestion des ressources naturelles. (Source : Service de l’observation et des statistiques). Le scénario Négawatt va plus loin dans la comptabilisation des emplois consolidés et créés, en maximisant les « gisements de négawatts » qui peuvent être trouvés, en France, si l’on engage une politique très volontariste de réduction des consommations et de rénovation énergétique : 685 000 emplois verts pourraient être créés d’ici 2020, si cette transition était enclenchée dès 2012.

 

Des conditions positives agissent sur la rencontre de l’offre et de la demande sur le marché du travail dans le domaine des métiers verts :

  • d’une part, les études et enquêtes récentes démontrent un attrait, voire un engouement, des jeunes pour l’économie verte (avec des particularités à prendre en compte : plus d’attrait marqué pour les énergies renouvelables, moins pour les métiers plus techniques ou pointus de l’eau-assainissement- déchets ; différences selon des origines géographiques et appartenance sociale des jeunes, pointées par le CREDOC)
  • d’autre part, les branches professionnelles ont saisi l’importance stratégique d’attirer, de former, de qualifier, de recruter des candidats dans ces métiers en émergence, qui constitueront les métiers de demain ; les organisations professionnelles d’Aquitaine, par exemple dans le secteur du BTP, s’organisent pour pouvoir répondre à ces nouveaux enjeux : le programme de formation FEEBAT en est une concrétisation importante.

 

Cependant, les organisations professionnelles présentes la semaine dernière, à l’occasion de notre premier débat public énergie climat, aux côtés de la Direction de la Formation, ont exprimé une réalité un peu plus mitigée :

Si les outils techniques existent, et sont soutenus par la Région (comme le programme FEEBAT), en revanche l’élément clé dans leur mise en place et leur développement est bien le marché : ainsi dans le domaine du solaire, les formations qualifiantes sont au point mort, du fait de la situation du marché suite au moratoire (marché des particuliers et d’aménagement extrêmement ralenti, voire au point mort, ce qui perturbe beaucoup le marché local et notamment les plans de recrutement des producteurs et installateurs de panneaux, qui subissent une crise aiguë : déjà 10 000 emplois supprimés en France).

Ceci nous amène à exprimer les attentes fortes qui pèsent sur notre institution régionale pour faire face à ces aléas conjoncturels, et pour maintenir un marché local dans le domaine des énergies renouvelables. Comment pouvons-nous agir, dans la mesure du possible, pour atténuer la politique gouvernementale néfaste, pour ne pas dire destructrice des filières vertes ?

  •  dans le domaine du solaire : l’appel à projets photovoltaïque lancé en juin a été une réponse, comme notre plan dans le domaine du solaire thermique ; grâce aux clauses environnementales inscrites dans ces appels à projets (clauses bilan carbone sur la provenance des panneaux), ils profitent assez largement aux entreprises d’Aquitaine ;
  •  dans le domaine de l’éolien : nous ne pouvons malheureusement pas lutter contre le cadre réglementaire effarant imposé par l’Etat, mais, dans l’attente d’un marché local que nous espérons vivement (le Schéma de l’Eolien estime le potentiel éolien terrestre aquitain à 140 éoliennes en 2020) ; mais nous pouvons conforter la chaîne de valeur constituée par les entreprises déjà présentes qui sont membres du cluster éolien (opérateur comme Valorem, réseau de sous-traitants, société d’assurance spécialisée dans l’éolien etc)

 

Le Fonds de soutien aux EnR, en préparation, sera un élément de réponse régional. Cependant, nous insistons sur la nécessité de consolider et d’intensifier, de façon beaucoup plus massive et volontariste, les crédits alloués à notre politique énergie-climat ce qui nous permettrait :

  • de débloquer plus d’opérations et de projets locaux sur le solaire photovoltaïque et thermique, apportant de l’activité aux PME –PMI locales qui n’arriveront pas à accéder aux appels d’offres nationaux (ceux-ci sont en effet calibrés uniquement pour les grands groupes dont les sièges sociaux sont situés à la Défense, qui sont aujourd’hui en situation de quasi monopole sur les grosses opérations solaires)
  •  de lancer dès 2012, sans attendre le budget supplémentaire, un appel à projet « Territoire à énergies positives », pour accompagner et soutenir toute collectivité d’Aquitaine souhaitant s’engager dans la voie de l’autonomie énergétique et de l’approvisionnement en 100% renouvelables
  •  de venir en appui des organismes de formation spécialisés dans les EnR, tel que l’est notamment le Composite Technotraining, sur l’éco parc à Blanquefort (centre unique en Europe de formation aux pièces sculpturales dans le domaine de l’éolien) – comme la Région sait réaliser ce type d’investissement lorsqu’il s’agit de l’aéronautique

 

Nous souhaitons, par ces quelques exemples, montrer les points de convergence très forts entre les investissements d’avenir que nous initions dans le domaine énergie-climat et les actions initiées dans le cadre de la compétence Formation professionnelle. Les deux sont tout à fait indissociables. Sans soutien au marché local, pas d’actions de formation qualifiante, donc pas d’emplois à la clé !

 

L’enjeu est de taille : maintenir puis développer les emplois verts d’Aquitaine – rappelons que l’Aquitaine est très bien positionnée dans ce domaine pour le moment…

Nous espérons donc que la vision coordonnée de la Région sur ce sujet majeur pourra s’intensifier, et se traduire de façon très concrète par des investissements croissants dans le domaine énergie-climat. Gageons que l’économie verte fera sous peu son entrée dans les grands projets régionaux de formation professionnelle indiqués à la page 85 du rapport sur les OB !

Un oubli aussi mes chers collègues dans ce document : la formation en basque ou en occitan n’a pas été évoquée. Pourtant aussi bien l’Office Public de la Langue Basque que l’Amassada pour l’occitan avaient recensé des besoins en matière de formation. Et vous n’êtes pas sans savoir le rôle central de la formation dans une politique linguistique. Cette question est un élément de notre politique en faveur de nos langues. Pourquoi n’y a t-il rien ? Comment peut on rattraper cela ? Il y a des besoins dans certains métiers liés à la petite enfance, au service à la personne, au tourisme, aux médias, aux métiers de la culture et du patrimoine, et tous les métiers qui peuvent avoir un lien avec le développement linguistique que mettent en place des collectivités. Nous souhaitons simplement que l’on soit cohérent avec la politique régionale en matière de langues et donc que l’on puisse ajouter une mention de cette question, par exemple dans l’article 1 intitulé : « le diagnostic partagé ». Ensuite dans l’article 3.2.10 on pourrait imaginer d’intégrer cette question dans la partie intitulée « formation complémentaire pour les nouveaux métiers ».

 

Monsieur le Président, mes cher/es collègues, je vous remercie de votre attention.

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Intervention sur la reprise du centre de Latresne, le projet de création de l’Aérocampus Aquitaine et la convention constitutive relative à l’internat d’excellence http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-sur-la-reprise-du-centre-de-latresne-le-projet-de-creation-de-laerocampus-aquitaine-et-la-convention-constitutive-relative-a-linternat-dexcellence/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-sur-la-reprise-du-centre-de-latresne-le-projet-de-creation-de-laerocampus-aquitaine-et-la-convention-constitutive-relative-a-linternat-dexcellence/#comments Mon, 20 Dec 2010 15:28:42 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=2544

Par Martine Alcorta – Intervention en séance plénière du 20 décembre 2010

 

Monsieur le Président, mes cher/es collègues,

Ouvrir enfin un site aussi majestueux que le château de Latresne et le rendre accessible enfin aux regards de ses riverains est un événement dont on ne peut que se réjouir.

Sortir ce lieu de l’enfermement militaire dans lequel il était plongé voilà un fait qui nous ravit. Mais nous aurions souhaité que la reconversion du site prenne une autre direction que celle qui lui est assignée. Tout d’abord parce qu’elle ne rompt pas vraiment avec le militaire dont elle assurera encore des formations et ensuite parce que le site sera entièrement consacré à des métiers que certains considèrent comme des métiers d’avenir, ce qui n’est pas tout à fait notre point de vue.

On peut se demander en effet si avec les nécessités climatiques, l’aviation civile saura réduire ses impacts sur l’environnement comme elle s’y est engagée. Le 8 octobre 2010 à Montréal, l’OACI, l’Organisation l’aviation civile internationale, s’est engagée à ce que les émissions de CO2 soient stabilisées à partir de 2020 et qu’une norme sur les émissions de CO2 soit établie d’ici 2013.

Certes, on considère que les émissions que l’aviation ne participe qu’à hauteur de 2,5 % des émissions mondiales mais vu l’altitude à laquelle ces émissions sont émises, le GIEC les évalue à 5 %. Il faut aussi savoir qu’entre 1990 et 2005 dans l’UE où les émissions totales ont diminué de 5,5 % alors que celles de l’aviation ont augmenté de 87 %.

D’après plusieurs études, les émissions à 10-11 km au-dessus du sol contribuent de 3 à 4 fois plus au changement climatique qu’au sol. En pratique, cela signifierait qu’un passager qui effectue un vol aller-retour transatlantique (environ 12 000 km) contribue autant au changement climatique que s’il parcourait 36 000 km en voiture, soit 2 ou 3 ans d’utilisation moyenne d’une automobile.

L’avion vert est-il possible demain ? Dans le domaine de l’aviation de loisir, l’avion vert est peut-être réaliste, on voit évoluer déjà des prototypes d’avions solaires ou électriques mais l’affaire s’avèrera beaucoup plus compliquée dans le domaine commercial.

L’aviation commerciale est très dépendante du pétrole. Aucune alternative crédible au pétrole n’existe pour alimenter une flotte d’avions comparable à la flotte actuelle.

Lorsque le prix du pétrole atteindra un record d’augmentation parce que ses ressources accessibles facilement se raréfieront, parce que la demande des pays émergents va exploser, qu’en sera-t-il du transport aérien qui conditionne fortement le secteur industriel de l’aéronautique ? Il y a un risque à développer et soutenir avec des finances publiques un secteur qui peut montrer une certaine fragilité dans l’avenir. La mono formation sur laquelle s’oriente le centre nous pose question.

Quant à l’internat d’excellence, quelques remarques sur l’idéologie de l’excellence qui nous laisse avec de nombreuses interrogations. Grâce à l’emprunt national nous aurons donc des campus d’excellence, des pôles technologiques d’excellence, des laboratoires d’excellence… Innover est presque ringard. Il faut maintenant exceller.

Dans un contexte où les finances publiques sont à la baisse, on est en droit de se demander si le discours officiel sur l’excellence n’est pas la justification intellectuelle et morale d’une au détriment du plus grand nombre ? Le discours sur l’excellence ne deviendra-t-il pas un discours sur la rareté ? A moins que l’excellence ne soit au contraire une volonté politique de donner plus à ceux qui en ont eu moins.

Nous avons eu l’occasion d’évoquer par ailleurs lorsque nous proposions une école de la deuxième chance, que nous sommes favorables à donner mieux et plus à ceux qui n’ont pas eu les mêmes chances que d’autres de devenir « méritants ».

Le mérite n’est pas comme le laissent entendre certains discours trop libéraux une caractéristique de la personnalité indépendante des conditions sociales et culturelles de vie que les jeunes n’ont pas choisies.

On ne nait pas méritant, on le devient et il peut être intéressant que des politiques régionales puissent infléchir des trajectoires en offrant à des jeunes éloignés des conditions de réussite les cadres permettant une résilience de leurs comportements de démotivation.

L’internat d’excellence, s’il doit participer non pas à déshabiller Paul pour habiller Pierre, mais à redonner une chance à ceux qui par leur éloignement social et culturel n’ont pas eu les mêmes chances d’affronter les méandres de l’apprentissage, ne peut être qu’une excellente décision.

Monsieur le Président, mes cher/es collègues, je vous remercie de votre attention.

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