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TCE : Analyse du résultat
Motion d’urgence 13 CNIR de 06/2005 Adoptée

Suite au Référendum du 29 mai TCE

Analyse du résultat

Les Français ont massivement rejeté le Traité Constitutionnel européen. Les Verts en ont pris acte.

Cette campagne a permis un débat démocratique intense et utile. Ce débat aurait été encore plus riche si les 25 États de l’Union avaient accepté, comme le demandaient les Verts, d’organiser un référendum européen, le même jour, dans tous les 25 États. Mais cette campagne a également révélé des divergences parfois fortes entre les forces de gauche.

Les Verts ont pris position pour le oui car ils voient dans cette Constitution un certain nombre d’avancées sur lesquelles s’appuyer pour la construction d’une Europe politique plus fédérale et plus démocratique, et ce malgré la présence de la partie III.

Les Verts comprennent cet acte de défiance et de malaise exprimé par les électeurs vis-à-vis de l’actuelle construction européenne. Ce vote traduit le fait que le Traité est apparu comme une réponse insuffisante à la marchandisation mondialisée et son corollaire de dégâts environnementaux et sociaux.

Il traduit également un profond rejet des politiques libérales menées par la droite qui a continué sa politique de casse sociale malgré les signaux forts envoyés par les électeurs lors des précédents scrutins régionaux, cantonaux et européens.

Les Verts réaffirment clairement leur attachement à doter l’Europe d’une Constitution, et, en tout état de cause, de dépasser l’actuel Traité de Nice.

Les Verts sont en effet pour une Europe résolument fédérale qui dépasse la logique intergouvernementale, refuse tout repli souverainiste quel qu’il soit, et construit une démocratie européenne susceptible de répondre efficacement aux défis sociaux et environnementaux, et à l’unilatéralisme sur la scène internationale.

Les Verts veulent interpréter le vote français comme une exigence de plus et mieux d’Europe. Il s’agit de donner un nouveau souffle à une construction européenne qui ne peut se contenter de reposer sur le seul marché commun. Cette nouvelle Europe doit dorénavant offrir un autre modèle de développement. Face à un système productiviste et ultra-libéral qui est source de destruction de la nature et des liens sociaux, les Verts demandent que l’Europe se tourne résolument vers le développement soutenable et la décroissance sélective équitable.

Décision Cnir-05-116 Motion d’urgence 13 amendée Suite au Référendum du 29 mai Analyse du résultat Les Français ont massivement rejeté le Traité Constitutionnel européen. Les Verts en ont pris acte. Il ne s’agit plus de savoir si les citoyens se sont trompés, mais de comprendre le sens profond du refus de la ratification. Pour les Verts, il ne s’agit plus de refaire le débat sur le référendum, mais d’affronter avec courage les remises en question nécessaires pour faire face aux questions cruciales qui sont devant nous Cette campagne a permis un débat démocratique intense et utile. Ce débat aurait été encore plus riche si les 25 États de l’Union avaient accepté, comme le demandaient les Verts, d’organiser un référendum européen, le même jour, dans tous les 25 États. Mais cette campagne a également révélé des divergences parfois fortes entre les forces de gauche. Les Verts ont pris position pour le oui car ils voient dans cette Constitution un certain nombre d’avancées sur lesquelles s’appuyer pour la construction d’une Europe politique plus fédérale et plus démocratique, et ce malgré la présence de la partie III. Ce qui est au coeur du vote contre le TCE, c’est, d’une part, la remise en cause de la rentabilité actionnariale à court terme et le refus de la mondialisation libérale ; et, d’autre part, la volonté d’un modèle économique et social mettant l’humain au centre de ses préoccupations et la volonté d’exiger d’autres choix économiques, sociaux e t environnementaux. C’est le souhait d’une logique alternative fondée sur la démocratie et la solidarité Les Verts comprennent cet acte de défiance et de malaise exprimé par les électeurs vis-à-vis de l’actuelle construction européenne. Ce vote traduit le fait que le Traité est apparu comme une réponse insuffisante à la marchandisation mondialisée et son corollaire de dégâts environnementaux et sociaux. Il traduit également un profond rejet des politiques libérales menées par la droite qui a continué sa politique de casse sociale malgré les signaux forts envoyés par les électeurs lors des précédents scrutins régionaux, cantonaux et européens. Les Verts réaffirment clairement leur attachement à doter l’Europe d’une Constitution, et, en tout état de cause, de dépasser l’actuel Traité de Nice. Les Verts sont en effet pour une Europe résolument fédérale qui dépasse la logique intergouvernementale, refuse tout repli souverainiste quel qu’il soit, et construit une démocratie européenne susceptible de répondre efficacement aux défis sociaux et environnementaux, et à l’unilatéralisme sur la scène internationale. Les Verts interprètent le vote français comme un rejet des politiques de droite, l’expression d’une crise sociale, en même temps que l’exigence de plus et mieux d’Europe. Mais les Verts ne peuvent ignorer la montée d’un malaise identitaire, la crispation souverainiste, une crainte de l’élargissement ; une instrumentalisation de l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. Adoptée à l’unanimité moins 5 abstentions et 4 refus de vote. Décision Cnir-05-117 Motion d’urgence 4 amendée Le vote du 29 Mai sur le TCE a des conséquences politiques européennes mais aussi nationales. La gauche s’est fortement divisée à l’occasion du référendum et les interprétations données au vote des français nourrissent des tentatives de recomposition politique. L’écologie politique portée par Les Verts est plus que jamais d’actualité. La page du TCE est en train d’être tournée et nous devons maintenant préparer le projet que nous présenterons lors des échéances de 2007. C’est à nous, Verts, que revient de porter l’écologie dans le débat politique. Cette volonté, les adhérents l’ont exprimée lors du congrès de Reims en affirmant la nécessité d’une candidature Verte lors de la prochaine élection présidentielle. Aussi, Le Conseil national interrégional des Verts, réuni les 17,18 et 19 Juin à Paris :
-  rappelle le vote des adhérents concernant une candidature Verte à la prochaine élection présidentielle,
-  confirme le processus de désignation du candidat des Verts pour cette élection,
-  rejette toute opération tendant à accréditer l’idée que les Verts pourraient renoncer à défendre leurs idées de façon autonome lors du premier tour de l’élection présidentielle.

Adopté.


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