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Réunion de la commission le 19 janvier 2008
Réunion de la commission nationale immigration des Verts du 19 janvier 2008
Présents : Marie-Elisabeth Allaire, Amar Assas, Amélia et Henry Béguin, Fatima Besnaci-Lancou, Jean-Pierre Dacheux, Daniel Dayot, Bernard Delemotte, Danielle Dériaz, Simon Imbert-Vier, Soraya Mehdaoui, Pierre Riguet
1. Tour de table sur la situation
Le même jour une manifestation contre les CRA était prévue à 14h.
Plusieurs constats sont partagés :
il y a beaucoup d’actions, un peu partout, mais peu coordonnées
la question de la régularisation par le travail
Efficacité des Préfectures dans l’organisation des expulsions et des refus de séjour
le zèle d’un certain nombre de fonctionnaires
L’application stricte des textes et des procédures
Les importants développements autour des mariages franco-étrangers, avec la criminalisation de ceux qui entretiennent des relations avec l’étranger.
La question du débouché de l’action associative. Or il n’y a pas d’action sans perspectives.
2. Les Harkis
Amar Assas et Fatima Besnaci-Lancou nous présentent l’action de leur association "Harkis et droits de l’Homme".
Ils estiment que contrairement à ce que disent beaucoup d’associations, le "choix" des Harkis n’a pas pu être idéologique, mais que les Harkis sont un produit de l’histoire coloniale. Le FLN a poussé une partie de la paysannerie algérienne vers l’armée. Ils ont basculé vers la France ou le FLN en fonctions de circonstances locales.
Ils font un travail sur la mémoire, avec des historiens :
Besnaci-Lancon (Fatima), "Nos mères, paroles blessées. Une autre histoire des Harkis", Zellige, 2006
Besnaci-Lancon (Fatima), "Treize chibanis harkis", Tiresias, 2006
Besnaci-Lancon (Fatima), Manceron (Gilles), "Les Harkis dans la colonisation et ses suites", L’Atelier, 2008
Ils travaillent en particulier sur certaines questions :
comment ne pas sacrifier les Harkis aux relations franco-algériennes
les femmes de Harkis
les camps de harkis ("Les Harkis ont eu du rab de colonisation"). Ce sont ces camps qui ont créé les Harkis.
Après l’indépendance de l’Algérie, les Harkis ont été parkés dans des camps (Rivesaltes, Bourlastier (Puy-de-Dôme), Saint Maurice l’Ardoise, le Vergean, Boias (Lot et Garone), Jouques...), et dans 75 "hameaux de forestage". Dans ces camps, les Harkis et leur famille étaient soumis à l’administration militaire.
Les hameaux ont été détruits en 1975, et certains camps en 1991.
En 2001 les Harkis sont rattachés au ministère de la Solidarité et aux anciens combattants.
Il reste 3 camps ouverts, et environ 6000 Harkis.
Les Harkis ont demander la nationalité française entre 1962 et 1965. Comme la procédure avait un coût, elle n’a pas été faite pour certaines femmes.
Les familles sont arrivée souvent après la guerre, certains Harkis aussi.
Une compte rendu sera mis en ligne sur le site de la commission.
3. Immigration et municipalités
A la suite du numéro de la "Lettre de l’immigration" sur l’action des municipalités en direction des migrants, nous avons discuté de quelques thèmes :
Lutte contre les discriminations (emplois municipaux, écoles, logement, accueil et état-civil, gens du voyage, soutien aux associations, lutte contre le racisme).
aide aux sans-papiers.
citoyenneté des étrangers (droit de vote, conseils d’étrangers...)
4. Les conseils de résidents étrangers et les structures de participation municipale
Nous avons débattu plus longuement de ce dernier apsect, et tenté un pré-bilan. En effet ces conseils avaient été conçus comme une préparation aud roit de votte des résidents étrangers, et semblent avoir atteint leur limites.
Ils posent la question générale de la structure de concertation nécessaire, et aussi
quelle organisation de l’immigration
faut-il des structures confessionnelles, ou par origine, ou ?
comment impliquer les individus et non les organisations
les immigrés ont-ils des problèmes spécifiques
qu’est-ce qu’un cotyen ? Quels droits, quels besoins ?
5. Prochaine réunion de la commission le samedi 24 mai
Ordre du jour :
préparation des Journées d’été (atelier sur les harkis ?)
renouvellement du bureau. Bernard Delemotte ne souhaite pas se représenter.
comment représenter le autres ? : les statistiques ethniques.
les Rroms
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