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la climatisation automobile
30 septembre 2001
La "clim" aggrave l’effet de serre
la climatisation se développe rapidement en France aussi bien dans le bâtiments que dans la flotte automobile. 15% des véhicules neufs en était équipés en 1995, 40% aujourd’hui.
Or cet équipement de confort a un impact non négligeable sur le changement climatique pour deux raisons principales :
La première est la surconsommation de carburant qu’elle entraîne. Elle dépend beaucoup du type de véhicule et de l’utilisation que l’on en fait mais est estimée en moyenne à 7% de la consommation.
La deuxième est associée aux pertes de fluide frigorigène. Ce fluide a un impact sur l’effet de serre beaucoup plus important que la masse équivalente de gaz carbonique (1400 fois pour le R134a) et les experts admettent que chaque véhicule perd chaque année le tiers du contenu (environ 900g) de la boucle de réfrigération.
Petit bilan :
Les émissions moyennes d’un véhicule à essence (CLIP 1999) représentent 2180 kg de CO2 par an. 7% de surconsommation donne 152 kg d’émissions supplémentaires de CO2. La perte de 900/3 g de fluide frigorigène est équivalente à l’émission de 420 kg de CO2.
Résultat la "clim", en moyenne, augmente les émissions en équivalent CO2 de 26% dans l’automobile.
référence : les Cahiers du CLIP mars 2001
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