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Les réseaux de chaleur ?
Un procédé efficace, mais mal connu en France...
Les réseaux de chaleurs sont mal connus.
Ils permettent pourtant dans leurs centrales soumises à autorisations et contrôlées par les DRIRE, de brûler toutes sortes de combustibles, dans de meilleurs conditions environnementales, y compris bien sûr des énergies renouvelables comme le bois.
Nous aurons l’occasion d’en reparler prochainement.
En attendant, nous vous proposons de lire ce rapport du Sénat :"Energies renouvelables et développement local - l’intelligence territoriale en action".
Il date de 2006 mais il est encore d’actualité et il traite d’une façon neutre ce sujet (les autres liens que nous pourrions vous donner appartenant à des défenseurs reconnus de cette technique.
Le blog suivant est par exemple consacré entièrement à ce procédé :
http://reseauxchaleur.wordpress.com/
Voici détaillés ci-dessous quelques-uns des avantages de ces fameux réseaux de chaleur :
Environnemental :
le chauffage dans les secteurs résidentiel et tertiaire est responsable d’un tiers des émissions de CO2 en France. L’objectif de diminution des émissions françaises de gaz à effet de serre rend indispensable l’utilisation d’autres sources d’énergie que les énergies fossiles, pour la production de chaleur : chaleur fatale des usines d’incinération, biomasse, chaleur de géothermie, etc. Les réseaux de chaleur constituent le seul moyen d’acheminer ces énergies vers les bâtiments à chauffer.
L’ingénieur Henri Prévot souligne, dans son rapport remis en 2006 au Ministre de l’Industrie, que « le développement des réseaux de chaleur est une composante nécessaire de toute politique de forte diminution de nos émissions de gaz à effet de serre ».
Les réseaux de chaleur urbains (RCU) sont, généralement, alimentés par des chaufferies de grosses puissances. Celles-ci sont équipées de systèmes de filtres performants garantissant des niveaux d’émissions polluantes inférieurs à ceux des chaudières individuelles, pour une quantité d’énergie utile produite équivalente.
Energétique :
les réseaux de chaleur urbains bénéficient d’une souplesse d’utilisation des différentes formes d’énergies, permettent une gestion optimisée des énergies et, par conséquent, une mixité énergétique qui valorise les énergies renouvelables. De fait, les RCU contribuent à accroître l’indépendance énergétique de la France par rapport aux énergies fossiles telles que le fioul, le gaz etc.
Il faut par ailleurs souligner la potentielle contribution d’un réseau de chaleur dans la mise en place de systèmes de refroidissement à absorption qui nécessitent des apports de chaleur importants (ce point sera abordé par la suite dans cette étude).
Economique :
les études et enquêtes réalisées par AMORCE montrent la compétitivité des réseaux de chaleur en zone d’habitat à forte densité par rapport aux solutions individuelles. Par ailleurs, quand ils sont alimentés par des formes de chaleur renouvelable, l’impact des variations tarifaires des énergies fossiles est négligeable. On peut également signaler la mise en place d’aménagements fiscaux et financiers visant à favoriser l’utilisation de chaleur renouvelable (baisse de la TVA à 5,5% quand 50% de la production est assurée par de la chaleur renouvelable, « fonds chaleur énergie renouvelable » gérés par l’ADEME, etc.)
Sécurité :
les réseaux de chaleur ont permis de diminuer les risques d’incendies ou d’explosions chez les particuliers grâce à énergie calorifique produite en amont dans des centrales de production (chaufferies, UIOM etc.) gérées par des spécialistes et personnels qualifiés.
Post scriptum :
Stockholm a été élue capitale verte de l’Europe pour 2010, en partie grâce à son réseau de chaleur.
Voir le lien ci-dessous :
http://www.enviro2b.com/2010/03/08/stockholm-capitale-verte-de-leurope-pour-2010/
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