Selon l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), la précarité énergétique concerne 5,1 millions de ménages, soit 20 % des ménages en France. La précarité énergétique désigne l’état de précarité de personnes, familles ou groupes n’ayant pas un accès normal et régulier dans leur logement ou lieux de vie aux sources d’énergie nécessaires à la satisfaction de leurs besoins primaires, par exemple à cause de bâtiments mal isolés contre le froid ou la chaleur, ou à la suite de l’inadaptation ou du prix des ressources énergétiques. Cette précarité correspond à une situation dans laquelle un ménage éprouve des difficultés à se chauffer.
Cette précarité recouvre une réalité différente :
- De faibles revenus entrainant des difficultés à payer ses factures de chauffage, à se restreindre voire à se priver de chauffage
- De mauvaises conditions d’habitat (logement mal isolé, équipements défectueux).
La précarité énergétique et les déperditions énergétiques qui en découlent ont des effets tangibles sur le budget des ménages (diminution du reste à vivre, surendettement, impayés), sur la santé (aggravation et accentuation aux maladies hivernales des personnes exposées aux problèmes respiratoires selon l’étude de la fondation Abbé Pierre) et sur notre environnement en contribuant au rejet de 120 millions de tonnes de dioxyde de carbone soit près du quart des émissions nationales.
C’est pourquoi je m’engage pour:
Une vraie transition énergétique en soutenant l’action des communes et de l’Etat pour augmenter le nombre de logements sociaux et l’accession à la propriété, en diminuant les passoires énergétiques, en favorisant un projet de production d’énergie renouvelable décentralisée et un mixte énergétique avec 50% d’énergie renouvelable pour 2025.