Agir pour reconquérir les biens communs et préserver notre santé
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La nature nous rend au quotidien un nombre considérable de services : pollinisation, épuration, paysages, protection contre de nombreux risques, etc. A ce titre, Des pans entiers  de l’économie mondiale repose sur ces services[1].

Chaque jour pourtant ces services se trouvent menacés par l’activité humaine[2], du fait notamment de la dégradation des habitats par l’intensification de l’agriculture,  la surexploitation forestière,  la déforestation,  l’urbanisation galopante,  la surexploitation des espèces comme la surpêche et le braconnage.

Nous pensons souvent à tort que nous n’avons pas d’emprise sur ces événements,  comme du sable qui glisserait entre les doigts et que cela ne concerne pas les pays développés d’Europe. Mais l’urbanisation par un étalement urbain existe en France, la surpêche existe en France, le braconnage en Guyane existe en France.

Pourtant, notre survie dépend de la richesse et de la santé des écosystèmes dans lequel nous évoluons, que ce soit l’air que nous respirons, la nourriture que nous mangeons, l’eau que nous buvons. Notre sort est intimement lié à toutes les espèces vivantes. Les constats sont pourtant alarmants : on déplore 40 000 morts prématurées chaque année du fait de la pollution de l’air ; seulement 43 % des eaux de surface peuvent être qualifiées de bonnes et 32 % des eaux souterraines sont dans un état médiocre, du fait principalement de l’activité agricole.

Ces pollutions diffuses sont dues principalement à deux éléments :

  • L’utilisation dans l’agriculture d’azote et de pesticides couplés à un excès des prélèvements (irrigation), de l’artificialisation des lits mineurs et des zones humides. Qui lui-même résulte d’un modèle économique productiviste ?
  • Des modes de vie qui engendrent des problèmes respiratoires dus à la pollution de l’air comme nous le rappel les pics de pollution, des affections générées par les perturbateurs endocriniens

La conséquence est directe pour notre santé avec le constat de l’augmentation des maladies chroniques et des problèmes de santé. Il est urgent et primordiale de préserver la qualité de l’air, de l’eau et des sols, la biodiversité. Notre écosystème.

C’est pourquoi je m’engage pour :

  • La promotion de l’agriculture biologique en la rendant plus accessible à tous
  • Les propositions de lois en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air, de l’eau et de la biodiversité, contre les nuisances sonores, les pics de pollution contre le diesel et la lutte contre les particules fines dans l’air
  • L’augmentation du bio dans la restauration collective des établissements publics et des grandes entreprises publiques (hôpitaux, administration…) en proposant notamment 50 % de repas bio ou issus des circuits courts
  • L’interdiction des perturbateurs endocriniens et le développement d’une alternative aux pesticides
  • porter l’inscription dans nos lois fondamentales (constitution, traités européens) d’une règle de protection des communs environnementaux (air, eau, sols, biodiversité, climat)

[1] 40 % de l’économie mondiale repose sur les produits et les processus écologiques selon une étude du PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement).

[2]  60 % d’entre eux sont aujourd’hui en déclin d’après Zoological Society of London et l’ONG Global Footprint Network. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/10/27/la-moitie-des-vertebres-a-disparu-en-quarante-ans_5020936_1652692.html#3rkrb1RsDhouMrcI.99