Agir pour les déplacements
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Les déplacements représentent 27 % des émissions de Gaz à effet de serre (GES) et 32 % des consommations d’énergie. Le secteur des transports constitue un enjeu crucial pour le développement d’une mobilité plus respectueuse de l’environnement.

La prééminence du transport routier dans le domaine économique est massive. La route détient 88 % de part modale dans les transports de marchandise et 83 % dans les transports de voyageurs en 2014. Elle est par ailleurs indispensable aux « derniers km » dans une logique multimodale.

Par ailleurs, l’impact de l’utilisation de la voiture sur notre santé nous est souvent rappelé notamment lors des pics de pollution dont les particules fines dans l’air sont responsables de 40 000 décès par an, sans oublier un nombre important de maladies chroniques. Ce qui a pour conséquence de peser sur les dépenses de l’État et fragiliser nombre de familles alors que cela peut être évité.

C’est pourquoi, je m’engage pour soutenir :

  • Les propositions de lois en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air, de la lutte contre les pics de pollution, de la lutte contre le diesel en favorisant le développement du parc automobile hybride et autres alternatives et de la lutte contre les particules fines dans l’air ;

Pour cela, seules des politiques publiques de transport ambitieuses pourront infléchir le mouvement qui fait une part importante aux transports routiers. Les projections de trafic publiées par l’État (CGDD) en juillet 2016 prévoient une hausse de 22 % des trafics routiers voyageurs longue distance en 2030 par rapport à 2012, et de 44 % à l’horizon 2050. Pour la courte distance, ce sont des hausses respectives de 5 % et 11 % qui sont à prévoir pour 2030 et 2050. Ces augmentations sont encore plus significatives selon les hypothèses de déploiement du transport par autocar et du covoiturage.  C’est pourquoi l’État et les collectivités doivent développer des solutions intermodales à moindre impact environnemental pour limiter le recours à la voiture et au camion. Pour cela les pouvoirs publics doivent favoriser les solutions de transport en commun, le maintien de l’emploi local, des services de proximités et du petit commerce. Concernant le trafic de marchandises, l’État (CGDD) prévoit une hausse de 30 % de poids lourds supplémentaires en 2030 et jusqu’à 62 % en 2050. Ces chiffres montrent l’importance de la route dans la mobilité des français et son ancrage durable dans l’économie français, tout particulièrement concernant le réseau routier national qui constitue l’ossature lourde du réseau.

C’est pourquoi je m’engage pour :

  • La restauration de l’écotaxe poids lourds en la ciblant sur les transporteurs étrangers (trafic de transit)  qui vise principalement à taxer les transporteurs étrangers qui utilisent le réseau national ;
  • Le soutien au développement de véhicules plus propres et le développement de solutions alternatives (covoiturage, véhicules partagés, voiture électrique, hydrogène, pile à combustible, etc.) qui ont des faibles émissions de GES ;
  • La révision du schéma national des infrastructures de transport (SNIT) afin de hiérarchiser les besoins et structurer le développement du réseau ;
  • L’enfouissement de la RN 13 sur la ville de Neuilly afin d’améliorer les conditions de vie notamment pour améliorer la qualité de l’air et lutter contre les nuisances sonores. Retrouver un espace pour bien vivre ;
  • L’utilisation des modes doux avec la mise en place d’un schéma de déplacement pour les villes de Neuilly-sur-Seine, Puteaux et Courbevoie afin de pouvoir se déplacer en vélo et à pied, d’avoir une ville apaisée où il fait bon vivre ;