Sylviane Baudois milite pour un environnement sain
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Article la Dépêche du Midi – Publié le 09/06/2017
Sylviane Baudois lors du débat organisé par le Cercle citoyen 32 à Mirande./ Photo DDM, S. L.
Sylviane Baudois lors du débat organisé par le Cercle citoyen 32 à Mirande./ Photo DDM, S. L.

Journaliste parisienne tombée amoureuse du Gers où elle a fini par s’installer à la fin de sa carrière, Sylviane Baudois se reconnaît dans le programme d’Europe Ecologie Les Verts.

La République en Marche n’est pas le seul parti à avoir investi des membres de la société civile. Dans la 1re circonscription, Sylviane Baudois porte les couleurs d’Europe Écologie Les Verts. «Je ne suis pas adhérente à EELV mais leur programme me convient parfaitement», souligne d’emblée cette journaliste indépendante de 69 ans. Née à Paris, elle ne s’imaginait pas passer sa retraite ailleurs que dans le Gers. «J’ai découvert ce département il y a 40 ans, au hasard des routes. Il n’y avait pas un seul supermarché à l’époque, mais ça nous a tellement plu qu’on a acheté une maison de vacances.»

«Faire parler de l’écologie»

Installée depuis 10 ans à Castelnau-Barbarens, Sylviane Baudois était déjà la candidate écologiste lors des élections départementales de 2015, dans le canton d’Auch 3. Pour ces législatives, elle espère «faire mieux que les précédents candidats EELV» et «serait contente de dépasser les 5 %», «mais mon premier objectif, c’était de faire parler de l’écologie et de l’environnement durant cette campagne».

Le nom de Sylviane Baudois parler à ceux qui s’intéressent, dans le Gers, à des sujets controversés tels que les élevages industriels, la sauvegarde de l’environnement et le gaz de schiste. «Je milite depuis de nombreuses années dans des associations qui s’engagent sur ces sujets» mais la candidate EELV rejette les caricatures dont certains de ses adversaires la gratifient. «Personnellement, je ne suis pas végétarienne. Je sélectionne les produits que je mange mais je ne suis pas dans le sectarisme vegan. En Europe, on n’est pas près de mourir de faim si l’on revient à une agriculture paysanne, car on produit trop. Il vaudrait mieux moins produire mais miser sur la qualité en évitant les intermédiaires, les trajets trop longs et l’utilisation des produits chimiques.» Sylviane Baudois cite en exemple les agroforestiers : «Avec des méthodes culturales respectueuses de l’environnement, ils s’en sortent bien financièrement».

S’agissant de la transition énergétique, «en 2050, la France devrait pouvoir être à 100 % renouvelable, c’est l’objectif raisonnable qu’on peut se fixer».

Durant cette campagne, qu’elle a souvent menée avec Jean-Paul Dugoujon, le candidat EELV de la 2e circonscription, Sylviane Baudois a souvent entendu les citoyennes et citoyens gersois s’inquiéter de la démographie médicale, de l’accès de plus en plus difficile aux services publics, de la hausse de la CSG «qui inquiète les retraités» ou du désenclavement endémique du Gers. «Il faut moderniser la ligne ferroviaire Toulouse-Auch et augmenter le cadencement. S’agissant du numérique, «les mêmes zones blanches, on les trouve toujours. Si vous n’êtes pas sur les bons axes, rien ne change.» Sylviane Baudois est bien placée pour en parler : «On est à 1 Mega depuis des années à Castelnau-Barbarens.» Dimanche soir, la candidate EELV espère bien au-delà de 1 %.