Monsieur le Maire,

Nous apprenons avec stupéfaction, samedi 4 juin à 22h, par l’intermédiaire de Faceboock, et pour certains de façon indirecte, que l’eau de la commune d’Aiguefonde est impropre à la consommation en raison d’une « dégradation de la qualité bactériologique ».

Le communiqué communal mentionne un niveau de gravité et d’urgence très élevé, interdisant toute consommation pour les besoins alimentaires et le lavage des dents.

Pour autant, la communication n’est pas étendue à des vecteurs informatifs autres que l’application citée plus haut, et plus tard par un communiqué sur une radio locale 100%.

Nous sommes donc interrogatifs. Il n’y a pas de demi-mesure quand il faut alerter la population sur une urgence sanitaire. Les mots du communiqué sont sans équivoque, et chaque habitant de la commune est en droit d’avoir l’information le plus tôt possible.

Nous pensons qu’un nombre important de personnes n’ont pas eu accès à l’information au moment où vous avez communiqué sur le réseau Facebook. Certains enfants en bas âge ont-ils de ce fait consommé l’eau du robinet ? Des personnes âgées ? Quelles en sont les conséquences ?

Nous aimerions comprendre quelle a été la chaîne de décisions, depuis la réception de l’alerte, selon quel mode, jusqu’à votre décision de communiquer sur le réseau Facebook et par un communiqué sur la radio 100%. Combien pensiez-vous toucher de personnes via ce réseau ? Combien par le biais du message sur la radio? Avez-vous envisagé un autre mode de communication d’urgence ? Si vous ne l’avez pas fait, quelle en est la raison ? Avez-vous suivi un plan préétabli au sein de la commune pour gérer ce type de crise ? A-t-il été efficace ou non ? Les élus et les services ont-ils été associés à la gestion de la crise ? De quelle manière ? Des tractages dans les boites aux lettres, des visites à domicile, un affichage ont-ils envisagés ? Sinon, quelle en est la raison ?

Au matin du 4 juin 2017, nous faisons le constat qu’une large partie des 2700 habitants de la commune n’a pas eu accès à l’information.

Il nous semble qu’une visite de chaque foyer aurait dû être organisée dès dimanche matin, afin d’expliquer les consignes, les risques et les mesures en cours, par des équipes sillonnant le territoire.
Il s’agit là d’un enjeu de santé publique qui relève de la seule priorité possible, y compris pour un week-end end de Pentecôte.

Nous ne voyons pas en quoi vos décisions prises en urgence se sont montrées efficaces pour sécuriser la population dont vous avez la responsabilité. Nous sommes extrêmement inquiets et espérons qu’aucune personne n’aura à subir de conséquences suite à sa consommation d’une eau polluée.

Nous vous demandons, solennellement d’organiser de toute urgence une réunion publique afin de faire toute la lumière sur cet événement. Nous attendons que soient rendus publics les résultats de l’analyse de l’eau, les origines de cette pollution ainsi que l’historique détaillé de vos décisions pour gérer cette crise, ainsi que des moyens mis en œuvre pour retrouver une eau potable et saine.

Nous vous demandons une information la plus complète sur l’état de notre réseau d’eau, ainsi que l’utilisation de la taxe pour l’assainissement.

Nous vous demandons également la plus grande transparence sur la manière dont a été menée l’information pour être sûrs que chaque habitant est bien informé et qu’il dispose de tous les moyens pour prendre les mesures qui s’imposent en lien avec sa situation médicale personnelle.

Les habitants de la commune méritent tous une attention particulière dans ce contexte, afin de retrouver la confiance nécessaire pour une consommation régulière de l’eau du robinet.

Pour EELV Tarn,

Nicole Fréchou

Stéphane Deleforge, porte-parole

http://www.letarnlibre.com/2017/06/02/6043-sivens-candidats-eelv-aux-elections-legislatives-demandent-thierry-carcenac-faire-retirer-graffiti-protestation-present-sur-mur-hotel-departement.html

Stéphane Deleforge, Pascal Pragnère, David Kowalczyk, Anne-Laure Azéma et Nicole Fréchou (Julia Rivet était excusée), candidats d’Europe Ecologie Les Verts aux prochaines élections législatives dans le Tarn, étaient présents, ce vendredi 2 juin, vers 16h45, devant l’Hôtel du Département, pour dénoncer la conservation d’un graffiti de protestation à l’intérieur du bâtiment : « ZAD elle est partout ».

Celui-ci avait été inscrit par des opposants au projet de barrage au moment de la crise de Sivens, le 9 septembre 2014. « On est très surpris que ce type de trace d’un conflit intense et violent ait été conservé », rapporte, photos à l’appui, Pascal Pragnère, qui regrette également qu’une plaque, mentionnant la dégradation des tapisseries du mur en question, ait été apposée.« Ce n’est pas comme ça que l’on construit l’avenir », ajoute Stéphane Deleforge. Pour Sivens, les candidats EELV souhaite créer « une mémoire qui fait grandir », pas « une mémoire douloureuse ».

• « Un projet de territoire qui associe et rassemble la population »

« Aujourd’hui nous avons l’obligation d’avancer, d’écrire une mémoire de ce drame qui nous permet de garder une conscience vive de l’enchaînement des événements, dans le respect des personnes qui ont lutté et souffert. Nous devons bâtir un projet de territoire qui associe et qui rassemble la population. Ce n’est pas avec la violence verbale, en prenant à partie M. Cazeneuve, alors ministre de l’intérieur, par des »Qui est-ce qui a tué Rémi Fraisse sauf erreur ? C’est pas moi ? Non ?  » que l’on créé de l’apaisement. Ce n’est pas avec la violence symbolique, en conservant les tags faits il y a trois ans au coeur de la crise par des opposants au barrage sur un mur de l’Hôtel du Dépaertement et en y apposant une plaque officielle qui sanctuarise l’événement que l’on propose une vision de rassemblement pour construire l’avenir (…) Le retrait des Tags et de la plaque qui l’accompagne pourrait laisser place à une oeuvre d’art, commandée pour la circonstance ». Les candidats écologistes en ont fait la demande en adressant une lettre au président du conseil départemental, Thierry Carcenac.

Guillaume Courveille

http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/23/2580131-deleforge-eelv-veut-soutenir-nicolas-hulot.html

TEXTE DE L’ARTICLE :

Son objectif : «porter un projet écologiste dans toutes ses dimensions». C’est la raison de la candidature de Stephane Deleforge d’Europe Ecologie Les Verts pour les législatives sur la 3e circonscription (Lavaur-Castres-Mazamet). Préservation du climat, solidarité pour tous, réconciliation de la société, dialogue à l’échelle européenne pour apporter des réponses au défi climatique et aux migrations des populations, le candidat castrais reprend à son compte les grandes lignes du programme écologistes pour cette élection. «Il y a aussi le pouvoir d’achat et l’emploi», ajoute Nicole Fréchou sa suppléante d’Aiguefonde, ancienne conseillère régionale qui met en exergue sa «fibre sociale». Un candidat qui veut d’autant plus devenir député après la nomination de Nicolas Hulot comme ministre de la transition écologique. «C’est est une bonne nouvelle. Mais pour que cela ne soit pas qu’un signal et que cela retombe, il aura besoin de soutien à l’Assemblée nationale», lâche Stéphane Deleforge qui ne fait donc pas confiance au candidat d’En Marche ! pour cela. «L’écologie ne devrait en effet pas être de droite ou de gauche mais par expérience on arrive mieux à travailler avec la gauche», dit-il. Mais il ne fait pourtant pas non plus confiance à la candidate socialiste sortante Linda Gourjade avec qui il aurait pu s’allier dans la droite ligne du ralliement de Jadot à Hamon lors des présidentielles. D’autant qu’ils défendent tous les deux une solution alternative à l’autoroute Castres-Toulouse «Cela aurait été logique en effet et on lui a fait des propositions mais j’ai vite compris qu’elle voulait construire l’avenir toute seule», répond le candidat écologiste. «On fait bouger les lignes si on associe les gens au maximum. La transition écologique n’est pas une révolution. On ne la réussit pas dans le chaos», ajoute-t-il à destination des Mélenchonistes privilégiant, lui, l’apaisement et la positivité. «L’écologie ne doit pas être punitive. Il faut que tout le monde comprenne l’intérêt et que la transition écologique peut créer de l’emploi», continue le candidat évoquant le bio dans les cantines et les circuits courts ou encore le logement avec les écoconstructions.

Revitalisons le dialogue social dans nos territoires

Selon la taille de l’entreprise ou sa situation géographiques, les salarié.es n’ont pas tou.tes accès à la représentation ni au même niveau de représentation. Pour que le dialogue social marche partout et soit équitable, les écologistes veulent que toutes les entreprises qui n’ont pas de délégués syndicaux passent par une négociation gérée localement par des représentants syndicaux de la branche professionnelle – l’Inspection du travail étant garante du respect des procédures de négociation et de la protection des salarié.es qui s’y investissent. Cela permettra aussi d’éviter que ne se développent des concurrences sociales entre entreprises du même secteur.

Avançons vers la cogestion des entreprises

Le dialogue social doit être à tous les niveaux dans l’entreprise. Europe écologie Les Verts propose que les conseils d’administration soient composés à 50 % de délégué.es du personnel, comme en Allemagne. La cogestion est l’avenir de l’entreprise libérée, collaborative et attractive pour ses salarié.es.

Développons les droits individuels dans le Compte personnel d’activité (CPA)

Le Compte personnel d’activité (nouveau dispositif qui regroupe depuis janvier 2017 les droits acquis des salarié.es au cours de leur carrière: formation, pénibilité, chômage…) contient 400 heures de formation attachées aux personnes sans formation initiale. Ces droits individuels doivent être élargis au compte-épargne temps (qui pourrait être consacré à la formation individuelle) et aux assurances chômages et retraite de la protection sociale, pour constituer un “bouclier social individuel”.

Passons à la semaine de 32 heures en 4 jours

Stop au mythe de la croissance ! Le principal défi est de travailler mieux et moins. “Mieux” par la réduction de la souffrance au travail et l’extension de la démocratie au sein des entreprises ; “mieux” également par la nature des activités, la reconquête de leur sens et de leur utilité, par l’extension d’un troisième secteur d’utilité sociale et écologique. Le non-partage actuel du travail – entre 7 millions de chômeurs et précaires et 20 millions de salariés et travailleurs plus ou moins indépendants – est violent, injuste et inefficace. Le mouvement historique de réduction du temps de travail doit reprendre, en intégrant l’impact de la numérisation de l’économie, qui exige une autre forme de partage des gains de productivité préservant notre protection sociale. Les 35 heures ont permis la création de 400 000 emplois. L’objectif aujourd’hui : “32 heures” ou “1 400 heures/an” ! Plutôt que de distribuer sans contrôle des milliards d’aides aux employeurs en espérant un retour sous forme de croissance illusoire et d’emplois, il faut reposer la question du partage global des richesses produites. Il faut réserver les subventions publiques aux entre-prises qui avancent de façon négociée vers un autre modèle social.

Allons vers un revenu universel d’existence

Les écologistes prônent l’instauration d’un revenu universel d’existence inconditionnel, individuel, cumulable avec d’autres revenus, y compris salariés, consistant à garantir à chacun.e un revenu d’un montant suffisant pour vivre décemment. Ce revenu s’accompagne d’une réforme fiscale permettant et rationalisant son financement… Europe écologie Les Verts souhaite qu’il fasse l’objet d’une expérimentation par l’état en lien avec les collectivités territoriales volontaires.