Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie
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Communiqué de Pierre Serne et Claire Laurence à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie.

Mobilisons nous contre l’homophobie
et pour l’égalité des droits !

A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie du 17 mai (IDAHOT), Pierre Serne et Claire Laurence, candidat-e-s écologistes et citoyens dans la circonscription de Montreuil et Bagnolet, appellent à une forte mobilisation contre l’homophobie et la transphobie qui continuent de sévir en France et dans le monde.

En France, le rapport 2017 de l’association SOS Homophobie, qui sera présenté ce 17 mai au soir, en présence de Pierre Serne, présente des « chiffres alarmants » avec une hausse de près de 20 % des actes et paroles homophobes sur l’année 2016, ainsi qu’une agression en moyenne tous les 3 jours.

Cela montre que si l’égalité des droits a progressé au cours des dernières années, on assiste aussi à une libération de la parole homophobe, lesbophobe, transphobe, encouragée par des mouvements comme Sens Commun et la Manif pour tous, mais aussi par des propos ambigus selon lesquels l’octroi des mêmes droits pour tous constituerait une forme d’« humiliation » pour ceux qui les possédaient déjà.

Par ailleurs, dans le monde, les LGBTphobies continuent à se répandre avec leur cortège de victimes.
Ces dernières semaines, de Tchétchénie, nous parviennent des témoignages terrifiants qui font état de violences, d’emprisonnements voire d’exécution sommaires d’adolescents et d’adultes dont le seul crime est d’être gays.
Nous ne pouvons pas rester muets ni passifs face à de telles violations des Droits de l’Homme.

Nous appelons à un sursaut de la communauté internationale et des autorités françaises pour faire pression sur Moscou, arrêter les violences et venir en aide à leurs victimes. L’asile doit être offert aux Tchétchènes victimes de discriminations. L’homophobie d’État ne peut être tolérée.
En France la loi doit encore progresser notamment pour que la PMA soit accessible à toutes les femmes, pour faire cesser les discriminations contre les personnes trans, que les enfants nés par GPA soient pleinement reconnus.

Mais c’est aussi sur les mentalités qu’il convient d’agir, notamment auprès des jeunes, dans tous les quartiers et territoires, pour bannir des cours de récré et des terrains de sport les propos homophobes.

De ce point de vue, nous déplorons qu’une ville comme Montreuil ne dise rien de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie dans son journal municipal et se contente de proposer à la population une seule action de dépistage du SIDA !

Aussi utile et à saluer soit l’action des associations comme AIDES sur le terrain, à Montreuil notamment, limiter la visibilité de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie à une seule action liée au VIH est vraiment problématique voire contre-productif.
Surtout quand on se souvient de ce qu’était il y a quelques années seulement la semaine entière consacrée à la lutte contre les discriminations autour du 17 mai…