agriculture – Nord Pas de Calais http://npdc.eelv.fr Europe Ecologie Les Verts Tue, 13 Jun 2017 07:09:40 +0000 fr-FR hourly 1 Biodiversité menacée, générations futures sacrifiées http://npdc.eelv.fr/2013/02/20/biodiversite-menacee-generations-futures-sacrifiees/ http://npdc.eelv.fr/2013/02/20/biodiversite-menacee-generations-futures-sacrifiees/#respond Wed, 20 Feb 2013 14:17:08 +0000 http://npdc.eelv.fr/?p=6791 La biodiversité, tout le monde en parle et croit savoir de quoi il parle. Pourtant, on la réduit avec acharnement depuis que l'Homme a considéré son environnement comme sa propriété. ...]]>

La biodiversité, tout le monde en parle et croit savoir de quoi il parle.

Pourtant, on la réduit avec acharnement depuis que l’Homme a considéré son environnement comme sa propriété.

La biodiversité, c’est d’abord la prodigieuse diversité des formes de vie sur notre planète, celle qui vous émerveille.

Mais c’est surtout la seule façon qu’a trouvée notre Terre pour maintenir la vie alors que ses conditions changent en permanence.

Depuis que nous connaissons bien les formes de vies antérieures par leur fossilisation, nous avons connu 5 périodes où notre planète s’est rapidement modifiée. Certaines ont vu plus de 90 % de la biodiversité disparaître. Mais c’est justement parce que cette biodiversité était élevée que la vie s’est relevée.

Le problème actuel est que le responsable de la crise n’est pas la tectonique qui a réuni à un moment les terres en un unique continent ou un astéroïde qui s’est invité au Mexique, évènements au moins de durée millénaire, mais un petit animal sur deux pattes : Homo sapiens. En 200 ans, il aura détruit autant qu’une crise en deux millions d’années.

La biodiversité, c’est un réservoir d’adaptations que nous détruisons avec la plus grande conscience.

Cette biodiversité est d’abord naturelle, elle est le facteur d’équilibre le plus important des écosystèmes. Au plus un écosystème est compliqué, au plus il est stable. C’est pour cela que nos élus EELV s’acharnent à maintenir et construire des corridors biologiques, à agrandir nos forêts ( il existe des surfaces minimales pour que vivent certaines espèces comme les grands cervidés), à remettre des haies etc… à favoriser même la plus petite flaque d’eau.

La biodiversité est également un facteur d’équilibre dans les agrosystèmes, permettant de ne pas les maintenir en survie avec des produits honteusement nommés phytosanitaires.

Si vous voulez que vos fruits, qui ne sont que le résultat de la reproduction sexuée végétale, existent, il est indispensable que gamètes mâles et femelles se rencontrent. Mais hors les pollinisateurs, insectes essentiellement, point de salut ! Pour faire vivre les pollinisateurs, nous devons leur donner un habitat. On ne le trouvera jamais dans les grandes plaines céréalières. Aux « states » des fermiers louent des ruches pour polliniser leurs pastèques ! Que n’aient-ils pensé à la structure du bocage ! Ils auraient conservé leurs pollinisateurs puis gardé les prédateurs de leurs « parasites ».

La biodiversité naturelle est enfin le résultat d’un immense mélange génétique qui a déjà créé tout ce qui pourra résoudre nos problèmes futurs. Darwin l’a mis en équation, la sélection naturelle ne sélectionne que ce qui préexiste ! C’est comme à la star’ac : il faut 1000 candidats pour qu’en survive un !

L’Homme, quand il est devenu agriculteur, a créé sa biodiversité : par exemple nos centaines de variétés de pommes qui sont adaptées à des conditions environnementales différentes, même chose pour le blé ou la tomate.

Or depuis des décennies, on supprime toutes ces variétés. Sur les 7000 plantes utilisées par l’homme, on n’en utilise plus qu’une centaine et 3 fournissent 50 % de l’alimentation humaine.

 Maintenir la biodiversité, qu’elle soit naturelle ou issue de l’activité humaine est un enjeu primordial pour notre propre survie. Pensez à l’Irlande du 19° siècle et sa monoculture de pommes de terre… qui a subi le mildiou et vu un million de morts  (http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_famine_en_Irlande).

 Nous allons, le mouvement est inexorable, vers l’agroécologie, l’agroforesterie ; mais les résistances en France sont fortes : l’INRA ne fonctionne toujours que sur la biologie moléculaire ignorant l’écologie scientifique, les programmes de lycée la rejoignant.

Notre pays sera malheureusement le dernier à toujours utiliser le Regent, le Cruiser , sauf si les citoyens en décident autrement ! Et si on réforme l’Inra !

C’est à nous tous d’en décider.

 

Daniel Compère, écologiste, Vert, EELV, professeur de sciences naturelles ( SVT maintenant)

 

Quelques sites :

http://www.observatoire-biodiversite-npdc.fr/fichiers/documents/fiches/brochure_etat_zero.pdf

http://www5.montpellier.inra.fr/ecosols/Espace-Grand-Public

http://www.agropolis.fr/pdf/dossier-lutte-biologique.pdf

http://www.cen-npdc.org/index.html

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Le livre vert des écologistes sur l’agriculture : pour un nouveau pacte entre agriculture et société ! http://npdc.eelv.fr/2013/02/14/le-livre-vert-des-ecologistes-sur-lagriculture-pour-un-nouveau-pacte-entre-agriculture-et-societe/ http://npdc.eelv.fr/2013/02/14/le-livre-vert-des-ecologistes-sur-lagriculture-pour-un-nouveau-pacte-entre-agriculture-et-societe/#respond Thu, 14 Feb 2013 14:10:37 +0000 http://npdc.eelv.fr/?p=6720 Communiqué de presse national du jeudi 14 février 2013 http://eelv.fr/?p=81577 ...]]>
Communiqué de presse national du jeudi 14 février 2013

http://eelv.fr/?p=81577

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Le meilleur compromis possible http://npdc.eelv.fr/2013/02/13/le-meilleur-compromis-possible/ http://npdc.eelv.fr/2013/02/13/le-meilleur-compromis-possible/#respond Wed, 13 Feb 2013 11:18:02 +0000 http://npdc.eelv.fr/?p=6697 Le «meilleur compromis possible» : c'est ainsi qu'on évoque dans les médias l'accord budgétaire trouvé il y a quelques jours entre les vingt-sept Etats membres de l'Union Européenne. Un compromis d'austérité, qui engage l'UE jusqu'en 2020 dans une dynamique de réduction des budgets. Un compromis qu'il a fallu pousser auprès de certains chefs d'Etats pour leur arracher le consentement à l'Europe libérale et conservatrice que d'autres tentent de faire passer pour la seule Europe possible. ...]]>

Le «meilleur compromis possible» : c’est ainsi qu’on évoque dans les médias l’accord budgétaire trouvé il y a quelques jours entre les vingt-sept Etats membres de l’Union Européenne. Un compromis d’austérité, qui engage l’UE jusqu’en 2020 dans une dynamique de réduction des budgets. Un compromis qu’il a fallu pousser auprès de certains chefs d’Etats pour leur arracher le consentement à l’Europe libérale et conservatrice que d’autres tentent de faire passer pour la seule Europe possible.

 

ON NE TOUCHE PAS A LA PAC…

Parmi les «intouchables» de ce budget figure la Politique Agricole Commune. Depuis sa création, celle-ci représente le principal poste budgétaire de l’Union Européenne. Impossible à réformer, elle est un vestige de l’agriculture productiviste d’après-guerre, dévoreuse de ressources, dévitalisante pour les sols, déshumanisante pour les agriculteurs, destructrice pour la santé des européens.

Les dernières tentatives de réforme se sont soldées par des échecs. La consultation citoyenne de juillet 2010 avait dégagé de beaux espoirs pour une agriculture et une alimentation plus humaines : rotation des cultures, développement rural, soutien à des projets collectifs, équité dans la distribution des aides. La commission Agriculture du Parlement Européen a passé outre, et rien (ou presque) n’a changé.

 

OU SONT LES PAYSANS ?

Tous les six ans, les divers collèges de la profession agricole élisent leurs représentants aux chambres d’agriculture. La FNSEA est historiquement quasi-hégémonique sur ces élections et dans les médias qui les couvrent. Cette année, la participation a été de 53% seulement (contre 65% au scrutin précédent), avec une stabilité des scores de la Confédération Paysanne, alors que 160 000 paysans ont disparu pendant ces 10 dernières années et faisaient majoritairement partie de son électorat. Cette participation en berne, au terme d’une année catastrophique pour les récoltes dans la région, témoigne d’un désintérêt croissant pour les chambres d’agriculture, leur manque de représentativité de la diversité des profils paysans, et le poids trop grand des lobbies agricoles dans les décisions (indemnisations, OGM, pesticides…).

 

UN MEILLEUR COMPROMIS

Être écologiste, c’est connaître le «compromis». C’est savoir que nous vivons sous contrainte(s) de ressources, de démographie, de frontières, de climats, et accepter ces contraintes pour créer une société d’équilibre. Alors, lorsque les prix des denrées flambent car de plus en plus de surfaces agricoles sont destinées aux carburants, que les dépenses de santé des Etats s’accroissent suite aux maladies chroniques de la sur-nutrition et de la malbouffe, que des milliers de paysans rendent leur tablier tous les ans alors que des exploitations industrielles reçoivent plusieurs centaines de milliers d’euros d’argent public par an, n’y a-t-il pas de «meilleur compromis possible» ?

Les écologistes et le monde paysan sont d’accord : le changement de modèle est urgent. Travailler sans risque pour la santé, gagner un salaire décent en produisant des aliments de bonne qualité, voilà ce à quoi aspirent ceux qui cultivent la terre.

Pour EELV, cela se traduit par la demande d’une nouvelle loi d’orientation agricole pour 2013. Cette loi doit, autant sur l’aspect social que sur l’aspect écologique, montrer que nous avons besoin des agriculteurs, et que l’hémorragie doit s’arrêter. Réévaluation des retraites, aides à l’installation, quotas de surfaces en agriculture biologique, développement des agromatériaux : nous avons des outils pour orienter le secteur agricole vers la durabilité. Si nous avons réussi à introduire le critère écologique dans la Politique Commune de la Pêche et à mettre fin au cercle vicieux du productivisme, pour préserver les ressources et les emplois des pêcheurs, il faut continuer à travailler pour faire vivre et développer l’agriculture de demain, respectueuse des agriculteurs, des consommateurs, des ressources, non-agressive et centrée sur l’autonomie de tous.

 

Leslie Ohayon,
membre du Bureau Executif Régional d’EELV
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Le Projet Présidentiel http://npdc.eelv.fr/2012/02/13/le-projet-presidentiel/ http://npdc.eelv.fr/2012/02/13/le-projet-presidentiel/#respond Mon, 13 Feb 2012 13:59:43 +0000 http://npdc.eelv.fr/?p=4048 Le projet présidentiel d’Eva Joly

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