COMMUNIQUE DE PRESSE

Conseil départemental du Nord : premières coupes sombres pour les associations en général et la culture en particulier

Candidat, le président du conseil départemental du Nord annonçait la couleur : une politique de rigueur ciblant la gestion du personnel et le train de vie de l’institution serait engagée.

Après un audit financier, 100 millions d’économies sont envisagés et aujourd’hui, c’est la politique culturelle et les associations qui sont les premières touchées ; hypothèse non évoquée durant la campagne électorale…

Le budget de la culture est baissé de 20%, le secteur associatif attendra les baisses prévues après une « remise à plat »… car il faut dégager des marges de manœuvre budgétaire pour investir des politiques de développement en faveur de l’emploi.

Rappel : l’emploi dans les secteurs associatifs, culturels, représente près de 15% des emplois dans le département du Nord. Et à très court terme, les coupes budgétaires dans les budgets des structures employeuses concernées vont fragiliser ou détruire les emplois actuels.

Comme le souligne Majdouline SBAÏ, Vice-présidente du conseil régional Nord – Pas-de-Calais : « Ce choix vient aggraver une situation déjà précaire des acteurs associatifs et culturels. Les désengagements importants de l’Etat en sont une des causes principales. Les exemples en 2015 ne manquent pas, notamment la suppression du soutien aux Comités Locaux d’Aide aux Projets des Jeunes qui, chaque année créent 400 emplois. Sans oublier l’effet rebond sur le secteur associatif et culturel des baisses de dotations aux collectivités territoriales, en particulier aux villes (12.5 milliards d’économies d’ici à 2017) ».

Ainsi, les estimations du Collectif des Associations Citoyennes, 265 000 emplois sont menacés d’ici à 2017 : c’est un vaste plan social qui s’annonce… dans le silence…

Europe Ecologie Les Verts Nord – Pas-de-Calais ne peut accepter cette politique de résignation du département du Nord qui, en bon soldat, déclinerait une rigueur illégitime.

Le secteur culturel et associatif doit être préservé, ce qui n’empêche pas d’avoir un dialogue politique, une réelle concertation impliquant l’ensemble des partenaires sur les objectifs des structures soutenues pour que ces derniers soient bien au service du développement du territoire.

Au delà des financements, il s’agit là de consolider la confiance avec des acteurs indispensables à la démocratie locale.

Stéphanie Bocquet, Daniel Compère, Porte-paroles d’Europe Ecologie Les Verts Nord – Pas-de-Calais.

Jeudi 9 juillet 2015.

[tribune] Pour une réforme juste et équitable de l’assurance chômage des intermittents

EELV SOLIDAIRE DES ARTISTES ! DÉFENDONS L’ART ET LA CULTURE !

En 2003, le statut de l’intermittence des artistes français a été réformé de façon mensongère, irresponsable et assassine, fragilisant et excluant nombre d’entre eux et ne résolvant en rien le déficit des caisses de l’Unédic.
Aujourd’hui, c’est la suppression totale du régime de l’intermittence que réclame le Médef.
Informez-vous, regardez les RIPOSTES sur  www.cip-idf.org
En 2013, le budget de la culture a baissé, notamment les crédits dévolus à l’éducation artistique, pourtant annoncée comme une grande priorité nationale.
En 2014, ce budget est soumis à un gel plus important encore que les années précédente ( 7%) et les budgets des collectivités territoriales n’échapperont pas à cette tendance.

Les intermittent-es dans la rue le mardi 12 mars 2014

Toutes les infos sur : http://intermittents59-62.blogspot.fr

Les écologistes ont apporté leurs soutiens et participé à cette mobilisation. Ils entendent le profond désarroi des artistes et des professionnels de la culture. Partout en Europe, les budgets publics dédiés à la culture décroissent dans un contexte que l’on ne saurait réduire à une crise économique et financière, mais qui est, en réalité, une crise profonde de société. Plus que jamais, il faut réaffirmer que nous avons tous et toutes plus que besoin des artistes et des diffuseurs de culture. 

EELV soutient les intermittents du spectacle

Certes, il est toujours bon de rappeler que le secteur culturel toujours en croissance représenterait, selon les sources, 3, 5% du PIB européen et près d’un million d’emplois salariés et non-salariés en France. Mais le secteur ne peut se contenter de vouloir contribuer à la sacrosainte croissance. Nous avons trop longtemps perdu de vue ce qui nous rassemble dans ce champ d’actions et légitime des politiques publiques offensives et volontaristes. La reconnaissance et la dignité des personnes, le dialogue interculturel, l’émancipation des individus et la formation de l’esprit critique, le développement de la sensibilité individuelle et collective, autant de nécessités vitales pour chacun-e et pour nos communautés que l’on ne doit pas abandonner aux logiques de marché et à la loi du plus fort !

Les écologistes sont ainsi opposés à la baisse des moyens publics dédiés à la culture et regrettent, depuis 2012 et cette année encore, le choix du gouvernement de baisser un budget national déjà très faible. 

Nous serons, comme nous l’avons été dans le passé, au plus près des revendications des intermittents lors des prochaines négociations du protocole UNEDIC considérant que la solidarité interprofessionnelle fait sens dans ce contexte.

Vincent Dhelin,
Intermittent du spectacle

Lundi dernier, les acteurs de l’art et la culture en région étaient mobilisés à Valenciennes pour une journée d’action : l’Art en campagne. Les compagnies, les théâtres, les musiciens, les plasticiens étaient réunis pour échanger sur les difficultés aujourd’hui à inventer et mettre en œuvre des projets artistiques sur les territoires avec les habitants. En première partie une économiste est venue présenter le rapport commandé par les ministères de la culture et des finances, paru récemment et qui tend à prouver que la culture contribue au développement économique, à la création d’emploi et à l’augmentation du PIB…

Est ce une bonne nouvelle ?

Faut-il se réjouir que nous en soyons à légitimer le financement de la culture avec des arguments économiques et financiers?

Avons-nous donc perdu la conviction que l’art est cette expérience qui nous fait grandir individuellement et sentir plus proche des autres dans ce sentiment partagé ?

Ne peut-on craindre que cet argument ne se retourne demain contre les artistes quand une autre étude démontrera finalement qu’il n’y a finalement pas vraiment de création de richesses…marchandes et d’emplois…rentables ?

La réunion s’est terminé sur une résolution d’associer beaucoup plus les acteurs de la culture aux politiques culturelles dans le cadre de « conférences permanentes des arts et de la culture sur les territoires ».

Vincent Dhelin

Proposition d’une conférence permanente des arts et de la culture sur les territoires, proposée par le collectif régional Arts et Culture en NPDC !

Une évidence partagée par tous : l’artiste est au cœur de la création culturelle et son oeuvre est un indéniable moyen de retisser des liens sociaux, de créer des connexions, de fédérer les énergies,  de susciter des moments de partage et d’échanges et finalement créer du sens.

Pour autant, la place de l’artiste n’est pas que sur le plateau. Elle est aussi, aux côtés des décideurs, des partenaires financiers, de l’institution, des médiateurs de l’action culturelle et artistique. De par les projets qu’ils sont en capacité de développer, de par leur interprétation de l’espace public, les artistes ont leur mot à dire dans la définition de l’action culturelle et artistique, à laquelle ils sont amenés à participer, pour pouvoir mieux la réinventer. Mieux, les artistes, qu’ils soient seuls, en collectifs ou en compagnies, doivent pouvoir être les co-constructeurs des politiques culturelles définies institutionnellement. Par leur expérience, leur engagement dans des projets participatifs ou dans des actions artistiques, ils ont développé un savoir, une connaissance, une expérience en la matière.

Nous appelons donc à la création de nouveaux cadres de discussion et de concertation, notamment par la mise en place d’une Conférence Permanente des Artset de la Culture.

Elargir et renouveler la notion d’espace public. Donner à la démocratie des assises nouvelles. Permettre une politique culturelle plus transparente, une meilleure anticipation, une réelle concertation qui donneraient sens à la co-construction. Une Conférence Permanente des Artset de la Culture peut être l’outil fédérateur dont tous les artistes et acteurs culturels, quel que soit leur niveau de responsabilité, ont besoin pour mieux penser et agir une politique culturelle conforme à l’agenda 21 de la culture, aux accords de Fribourg et à la charte de l’Unesco.

Pourquoi Conférence ? Parce que nous désignons par là, au sens étymologique du mot, une assemblée. Mais une assemblée qui loin d’être sourde peut se manifester bruyamment dans le paysage. Quelque chose est à entendre ! Ensemble.

Pourquoi Permanente ? La structure ainsi créée, n’est pas de circonstance, pour gérer un évènementiel ou préparer une élection. Il s’agit bien d’un outil permanent, lieu d’élaboration, d’échanges et de mutualisation et de construction en commun d’un projet culturel de territoire et de ses applications concrètes.

Conférence et Permanence définissent un espace pour travailler ensemble à la construction des politiques publiques de la culture. Avec les Elus, les artistes, les responsables d’établissements culturels et avec les citoyens, inventons des rencontres régulières pour élaborer ensemble un projet culturel sur chaque territoire. À travers sa mise en œuvre, se réalise un nouvel élément concret de démocratie participative. Les décisions politiques s’y enrichissent de la vision toujours singulière et parfois inattendue émanant tant des artistes, que des élus et de l’ensemble des acteurs culturels d’un territoire. Donner corps à une réalité imprévisible. Lui accorder une réelle consistance. Condenser dans l’acte politique pragmatisme et fonction poétique. Faire droit au rêve, à l’invention et à l’utopie. Mettre la culture à sa place, au cœur même de la Politique !

Pourquoi Arts et Culture ?

Evaluation des besoins concernant les artistes, formation et traitement de l’émergence, accueil et mise en résidence d’artistes sur les territoires, développement des réseaux d’échanges et de diffusion, politique d’éducation artistique et d’accessibilité des citoyens à l’art. Voilà qui justifierait amplement la qualification d’artistique. Mais encore ? Pourquoi cantonnerions-nous ou réduirions-nous la Culture à sa seule approche artistique, si importante soit-elle ? Il est évident que le culturel renvoie à une vision plus large et partagée de la problématique, plus anthropologique et que la participation citoyenne doit y trouver sa juste mesure. On connaît l’assertion « l’art c’est l’exception, la culture c’est la règle ». C’est au final la juste cohabitation de l’une et de l’autre qui doivent définir la Conférence Permanente des Arts et de la Culture.

Communautés de communes et agglomérations ?

Une redistribution des cartes est en cours. La loi de décentralisation sera maîtresse d’œuvre de cette redistribution. Les agglomérations et communautés de communes sont aujourd’hui les enjeux d’une nouvelle étape de la décentralisation et permettraient une nouvelle ambition pour un développement culturel des territoires avec le soutien de l’état, de la région et des deux départements.

]]> http://npdc.eelv.fr/2014/01/22/lart-en-campagne/feed/ 0 http://npdc.eelv.fr/2013/03/20/langues-regionales-et-minoritaires-pour-une-france-riche-de-sa-diversite/ http://npdc.eelv.fr/2013/03/20/langues-regionales-et-minoritaires-pour-une-france-riche-de-sa-diversite/#respond Wed, 20 Mar 2013 15:38:06 +0000 http://npdc.eelv.fr/?p=6938

Langues régionales et minoritaires : pour une France riche de sa diversité

Les militants des Verts puis Europe Ecologie Les Verts partagent traditionnellement l’objectif de faire de la politique autrement… Ou au moins d’essayer et de tout mettre en oeuvre pour!

Tirage au sort d’une partie de nos représentants internes, respect de la parité dans les candidatures internes, externes et jusque dans les prises de parole, cumul des mandats, organisation d’agora, …: les démarches sont nombreuses dans notre parti pour tenter de respecter cet objectif exigeant.

Mais faire de la politique autrement, c’est également rechercher de nouveaux modes de militantisme, qui permettent de traduire dans la forme ce que sur le fond nous portons dans nos programmes.

C’est ainsi que les Jeunes Ecologistes du bassin minier ont eu l’idée au mois de septembre d’un « Guide du mieux vivre dans notre bassin minier », qui rassemblerait nos bonnes adresses, nos bons plans, et tout ce qui nous permet de profiter des atouts dont recèle notre territoire: les endroits où prendre l’air, nos idées pour se cultiver, des manières originales de se déplacer ou de s’alimenter en dépensant peu et en polluant moins, etc.

Ce projet, aujourd’hui porté par les Jeunes Ecologistes et le groupe local EELV Bassin Minier, se veut avant tout participatif et ouvert sur la société. Car chacun d’entre nous, qu’il soit écolo ou non, a des idées en tête, qu’il s’agit ici de collecter. Et cela se passera, pendant les mois à venir, sur le site que nous avons créé pour l’occasion: http://bassin-minier.fr.

Il est possible d’y consulter les bons plans déjà en ligne dans chaque catégorie (consommer mieux, s’amuser et prendre l’air, environnement, etc), ou alors de proposer soit-même une idée – en cliquant sur « je propose un bon plan » et en remplissant le formulaire – que nous mettrons en ligne aussi vite que possible.

Il est également possible de contribuer par courrier en envoyant son bon plan par mail à bonplan@bassin-minier.fr ou par courrier à l’adresse suivante: Notre Bassin Minier / 499, rue de l’abbaye / 62110 – Hénin-Beaumont.

Plus généralement, il s’agit de mettre à profit une année sans élections (ça faisait TRES longtemps!) pour prendre le temps d’imaginer des manières un peu plus originales de militer. Pour réinventer le travail de terrain. En se disant que pendant que certains ont les yeux (et leur énergie) rivés sur l’échéance des municipales de 2014, on peut prendre le contrepied en faisant prendre conscience aux gens que « vivre mieux dans le bassin minier, c’est possible dès 2013! ».

Par ce projet, les écologistes du bassin minier entreprennent également de lutter constructivement contre le Front national, ce qui passe à notre avis par la construction d’un vrai programme de fond et des initiatives favorables à la convivialité de notre territoire.

L’accueil de cette initiative sur le terrain est pour l’instant excellent. Le concept est salué par l’ensemble des gens à qui nous avons eu l’occasion de le présenter, et à qui le côté « concret et utile » fait plaisir.Car n’oublions pas que l’avenir de notre territoire n’est pas noir, ni rose, ni bleu marine: il est VERT!

Bref, comme chacun d’entre vous a surement une idée à apporter au schmilblick, nous vous attendons nombreux sur www.bassin-minier.fr pour partager vos recettes de cuisine de saison, vos astuces pour dépenser moins d’électricité ou vos bons plans pour prendre l’air dans le coin.

Et surtout, le groupe EELV et les Jeunes Ecologistes du Bassin Minier se joignent à moi pour vous souhaiter une excellente année 2013!

Marine Tondelier, Co-animatrice du groupe EELV Bassin Minier

Empêtrés, c’est le mot utilisé hier soir par une comédienne, militante, lors du débat organisé par le collectif régional Arts et Culture, avec comme question : quelle réponse de la gauche au financement public de la culture? Et avec pour réponse en 2013 le même budget qu’en 2012 mais en légère baisse.

Elle nous sentait empêtrés avec notre impatience d’une autre réponse que la baisse des subventions et le refus de l’attractivité économique et touristique comme objectif principal du travail des artistes sur un territoire. Empêtrés avec ce changement qui n’arrive pas mais auquel on ne veut pas renoncer.

Marie Blandin, notre Sénatrice, Présidente de la commission culture du Sénat, a répondu avec la perspective de trois années difficiles pendant lesquelles nous devrons faire entendre la voix des écologistes au Parlement, dans les luttes et les collectifs,  parce que c’est maintenant qu’on fabrique les lois, et c’est maintenant qu’on peut encore changer les choses.

Être présents donc et se faire entendre, au Parlement, dans les exécutifs, dans les collectifs et les manifestations, à Notre-Dame-des-Landes contre l’aéroport comme à Notre-Dame-des-Victoires pour l’accueil des Roms, pour défendre le mariage pour tous comme pour réclamer le retour en France d’Aurore Martin.

Nous n’avons jamais été aussi utiles.

Sylviane Dupont, Vincent Dhelin
Secrétaires régionaux

Nous ne voulons pas croire que, face à la crise économique et sociale et à l’urgence écologique, le Ministère de la culture soit impuissant et nous dénonçons cette campagne absurde et vide de sens de « La Culture pour chacun ».

Après la stupéfaction des artistes et des professionnels à la lecture de « la lettre de mission du Président à Madame Albanel », après l’échec des Entretiens de Valois et la mise en place d’une institution alibi nommée « le Conseil national de la création artistique », après l’effarant texte d’Olivier Henrard prônant la création d’un ministère de l’économie et des industries culturelles, les écologistes ne peuvent que combattre cette vision politique, qui prône l’individualisme et la consommation culturelle au détriment des processus d’émancipation et de construction de lien social entre les citoyens et les citoyennes.

Dans ce monde globalisé, de plus en plus hostile aux plus démunis, il devient urgent de refonder notre contrat culturel.

Cela passe par de véritables concertations au niveau régional qui rassemblent responsables culturels, artistes et leurs représentants, élu(e)s locaux, citoyen(ne)s et responsables associatifs. Loin des simulacres de réunions organisées à partir d’un slogan creux, il faut lancer une démarche ouverte qui favorise la diversité des approches, se donne le temps et les moyens de co-construire une nouvelle dynamique nationale qui tienne compte des changements sociétaux et écologiques locaux et globaux, à l’instar des démarches d’Agenda 21 de la culture. Cela doit se traduire par le respect des engagements de la France signataire de la déclaration universelle sur la diversité culturelle de l’UNESCO et par la reconnaissance des droits culturels comme le préconise la Charte de Fribourg.

Les écologistes seront mobilisés le vendredi 4 février aux côtés des manifestants qui dénoncent la politique néolibérale de l’individualisme et du laisser faire de Monsieur Sarkozy. Ils ne sont pas dupes de la tentative in extremis de rebaptiser cette campagne « culture pour tous, culture pour chacun » et appellent leurs militants à rejoindre cette manifestation.

Corinne Rufet, Vice-Présidente de la FEVE (Fédération des Elu/es Verts et Ecologistes), Présidente de la Commission Culture du Conseil Régional d’Ile de France, et Pascale Bonniel Chalier, Animatrice de la Commission Nationale Culture Europe Ecologie-Les Verts, seront présentes, aux cotés des organisations professionnelles, à 8h45 devant la grande Halle de la Villette, pour refuser de participer, avec eux, à cette énième mascarade de concertation.
Marie Blandin, Sénatrice du Nord et membre de la commission des Affaires Culturelles du Sénat les rejoindra dans la matinée, avec beaucoup d’autres élu/es et militants Europe Ecologie – Les Verts.

Contact presse :
Corinne Rufet
06 07 85 53 18