Archives de : npdcadminCJ

  1. Gaz de couche, de qui se moque t’on ? Au profit de qui ?

    En Nord-Pas de Calais, aucun doute possible, la présence d’élus écologistes Maires ou Conseillers municipaux est indispensable pour éviter une catastrophe environnementale.

    Litote, figure de style ou de rhétorique, détournement de mots, mais aussi incompétence, mauvaise foi, irresponsabilité, évaluation douteuse et tricherie, tout est bon pour satisfaire la soif de gaz couche des entreprises pétrolières.  Or dans le Nord-Pas de Calais plus de 150 communes situées autour de Arras, Douai, Cambrai, Valenciennes, Maubeuge pourraient être concernées par l’exploitation du gaz de couche. Vous trouverez dans les documents signalés au bas de cet article, tous les “bienfaits” de l’exploitation de ces gaz sur l’environnement, la santé, le dérèglement climatique, etc…  

    Il se trouve que la fracturation hydraulique, seule technique actuelle possible pour l’exploration et l’exploitation des gaz de schistes et des gaz de couches, est interdite en France (Loi Jacob juillet 2011). 

    Qu’à cela ne tienne, d’abord on va parler de “gaz de houille” comme le grisou qui sort naturellement des galeries de mines abandonnés et qui est déjà exploité particulièrement pour des questions de sécurité. On laisse ainsi entendre au citoyen confiant qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter puisqu’il s’agit d’une énergie fossile déjà exploitée en NPDC. Mais c’est bien de gaz de couche dont il s’agit, un gaz situé à  une profondeur de 1000 /1500 m dans les couches de charbon jamais exploitées. Et pour récupérer ce gaz, la couche devra bien évidemment être fracturée.

    La “Fracturation”, quel vilain mot !  Pas de problème, on le remplace par  la “stimulation de la roche” et certains oseront même utiliser l’expression le “massage de la roche” !

    Le gaz de couche va sauver l’emploi en NPDC ! Cela mérite bien quelques sacrifices et le NPDC en à l’habitude. 400 emplois directs et 600 indirects seront créés ! Or de l’aveu même du président de la société australienne EGL un puit c’est 1,4 emploi ! Combien de puits faudrait t’il créer pour obtenir ne serait-ce que 400 emplois ? Qui plus est au sein du bassin minier du Nord et du Pas de Calais où la très forte densité de population ne peut supporter la multiplication des puits. Et puis c’est formidable, Gazonor “doublera” ses effectifs ! Sauf qu’à ce jour ils sont 15…

    Que dire des estimations de la ressource disponible. Sans études sérieuses, par simple projection à partir de données géologiques publiques, en quelque sorte “au doigt levé”, on annonce que le sous-sol français recèlerait 5100 milliard de m3 de gaz exploitable. En Pologne le chiffre annoncé de 5300 milliard de m3, après verification, a du être divisé par 10. La société Exxon a même laissé tomber faute de rentabilité !

    On triche aussi avec les procédures de concertation. Gazonor qui exploite le gaz de mine (grisou) devait demander fin 2013 le renouvellement de sa concession. Un enquête publique a été ouverte. Un élu du Nord, Christophe Gras adjoint à l’environnement à Annoeulin, alerté par une association,  a découvert que Gazonor avait glissé dans sa demande de renouvellement de concession, “la mise en place de nouveaux sondages d’accès au gisement ou des sondages pour extraire du gaz de couche”, sans mention de ces nouvelles activités dans le dossier d’étude d’impact obligatoire.

    On pourrait poursuivre encore et encore ce catalogue de mensonges et de tromperies. Mais pourquoi donc,  ce gaz de couche, annoncé comme la clé du retour à la prospérité pour notre Région nécessite t’il un tel empilement de contrevérités ?

    Sylviane Dupont,
    Secrétaire régionale


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    Motion “gaz de couche” présentée par EELV Bassin Minier et adopté au congrès régional du 16 novembre 2013

    Motion “pour l’interdiction de l’exploration et l’exploitation du gaz de couche” présentée et adoptée au Conseil Fédéral EELV du 14/15 décembre 2013

    Communiqué de presse suite à l’intervention de Jean François Caron devant la Mission Régionale d’enquête sur les gaz de couche le 10 décembre 2013

    Intervention du Collectif “Houile ouille ouille” devant la Mission Régionale d’enquête sur les gaz  de couche le 10 décembre 2013

  2. Prise de position d’EELV Flandre Maritime suite à la manifestation de la FDSEA à Dunkerque

  3. Soutien d’EELV aux 5 cégétistes de Roanne

    Soutien d’EELV aux 5 cégétistes de Roanne

  4. Le nucléaire sans risque n’existe pas, EELV en appelle à l’arrêt des transports de déchets

    Le nucléaire sans risque n’existe pas, EELV en appelle à l’arrêt des transports de déchets

  5. Pourquoi nous avons voté le budget 2014 ?

  6. Motion « Pour une action urgente contre la pauvreté » présentée par Majdouline Sbaï adoptée!

  7. Les voeux 2014 des secrétaires régionaux

    Nous souhaitons à toutes et tous l’année la plus heureuse qui soit. Il est probable que nous aurons à traverser des moments difficiles au sein de notre mouvement et peut-être aussi dans notre vie personnelle, mais si nous parvenons à ne jamais oublier de mettre en pratique les valeurs, l’éthique et l’espoir portés par notre projet politique, l’année 2014 sera heureuse. Prenez toutes et tous bien soin de vous et de vos proches. Vive 2014 !

    Sylviane et Marc

  8. Communiqué d’EELV NPDC – Enquête gaz de houille

    Communiqué d’EELV NPDC – Enquête gaz de houille

     

    La société Gazonor demande la poursuite de la captation des remontées de méthane du sous sol minier de notre région.

    C’est actuellement une activité économique estimée positivement depuis la fermeture des puits charbonniers, car elle est à la fois un élément de sécurité et la valorisation d’une ressource fatale. On peut même lui ajouter une valeur de compensation modeste aux effroyables sacrifices subis par les centaines de milliers de mineurs exposés au grisou, et par leurs familles trop souvent endeuillées. Il n’y a donc aucun problème à prolonger cette activité liée à notre histoire.

    Mais la société Gazonor souhaite puiser dans des couches nouvelles, non précédemment exploitées, ce qui est différent.

    En effet :

    • Les documents annexés au dossier de consultation(«  présentation de la société et de son activité ») mentionnent sans ambiguïté les gaz de couche (CBM- Coal Bed Methane) situés non pas dans le réseau des anciennes galeries minières mais à 1500m de profondeur, ne pouvant être atteints que par de nouveaux forages.
    • Les mêmes documents évoquent d’emblée « en fonction du potentiel des réservoirs de nouvelles installations d’extraction et de production d’électricité pourraient être mise en place après la conversion des permis de recherche en concessions gazières ».
    • Se voulant rassurante, la société Gazonor précise qu’il ne sera pas fait usage de la fracturation hydraulique, ce qui n’est que le respect de la loi. Ceci implique de faire appel à la seule alternative technique possible, par ailleurs présentée à la conférence permanente du SRDE (Schéma Régional de Développement Economique) : la « stimulation », annoncée doucement comme « moins agressive, ..à l’eau douce ou salée, par des mousses émulsifiantes à base de CO2 ou N2 « ….. plus rien à voir avec la sympathique activité actuelle de Gazonor !
    • Lors de la procédure d’enquête publique pour prolongation de concession, Gazonor a déjà déposé en 2012 plusieurs demandes de permis de travaux miniers spécifiques prévoyant ces techniques intrusives et polluantes, à bannir. L’actuelle procédure vise donc à valider ces nouvelles activités sans les soumettre directement à enquête publique. Ce seul artifice conduit au rejet.
    • Dans le même ordre d’idée d’une confusion organisée, il doit être évident pour tous que la mission d’enquête du Conseil Régional pour le SRDE, qui intègre un « état de l’art de l’exploitation du gaz de houille » n’est en rien un feu vert donné à ces forages intrusifs, et encore moins un avis favorable implicite dans le cadre de la présente enquête.
    • L’indispensable étude d’impact liée à l’enquête publique ne prend en compte que l’activité actuelle de recueil passif des remontées de méthane : soit elle est incomplète et la procédure est viciée, soit elle signifie qu’une éventuelle autorisation ne peut s’appliquer qu’à l’existant, excluant donc toute activité nouvelle.

    Toute approche écologique des arbitrages d’aménagements ou de choix industriels doit avant tout éviter l’irréversible. Mieux que quiconque, nous savons dans cette région que les atteintes au sous sol et à la ressource en eau sont irréversibles, et que seules les résistances territoriales et citoyennes donnent le courage aux autorités de faire barrage à de nouveaux gâchis productivistes, comme l’illustre la loi d’interdiction de la fracturation hydraulique. Par ailleurs, le recours à de nouvelles énergies fossiles émettrices de GES (Gaz à Effet de Serre) est incompatible avec la transition énergétique officiellement amorcée dans notre pays.

    Par conséquent, compte tenu du fait que cette demande de prolongation de concession n’est pas limitée au domaine du gaz de mine, nous demandons aux commissaires enquêteurs nommés de donner un avis défavorable à ce dossier.

    Et nous invitons les élus locaux et citoyens qui ne l’ont pas encore fait, à exprimer ce rejet sur les registres d’enquête.

     

    Europe Ecologie Les Verts Nord-Pas de Calais

  9. Mission d’enquête Gaz de houille – pour Jean-François Caron, c’est un contresens historique!

  10. Nelson Mandela – Hommage des élus écologistes

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