Archives de : npdcadminCJ

  1. Jour après jour, sur le terrain

    Nous avons aujourd’hui de nombreuses raisons d’être en colère, révoltés, écoeurés, par la politique menée par le gouvernement mais aussi par les propos tenus contre les écologistes. Au sujet de l’opposition des écologistes au barrage de Sivens , le président de la FNSEA a même osé les mots suivants : les « Jihadistes verts ». Mais pas de souci, laissons lui la propriété de ses propos d’inculte, méprisant et imbécile. Par contre la mort de Rémi, provoquée par tous ceux qui, comme lui, considèrent que lorsque nous nous opposons à leurs projets inutiles et destructeurs de l’environnement, nous devons admettre le risque d’y laisser notre vie, nous ne l’accepterons jamais. Cette mort là est criminelle, nous ne l’oublierons pas.

    Face à cette situation nous ne nous découragerons pas. Nous sommes au contraire de plus en plus convaincus qu’il faut travailler, jour après jour, sur le terrain, avec tous les militants, au côté de la population, avec les associations et les collectifs, avec les professionnels, avec les partis qui partagent nos valeurs de solidarité, de respect de la planète et de la vie humaine et animale, de protection de la biodiversité et de l’environnement.

    La lecture de cette newsletter vous prouvera, s’il en est besoin, la détermination des uns et des autres en Nord-Pas de Calais de poursuivre sous toutes ses formes la fabrique de l’écologie.

    Sylviane Dupont, Marc Boulnois
    Secrétaires régionaux

  2. Communiqué d’EELV Nord Pas de Calais : O’tera, un supermarché comme les autres

    Communiqué de presse EELV Nord Pas de Calais

    Lille, le 20 octobre 2014

    O’tera, un supermarché comme les autres

    Vendredi 24 octobre, O’tera ouvrira à St André-lez-Lille, sa 3ème succursale après Villeneuve d’Ascq et Avelin.

    Comme nombre d’enseignes liées à la grande distribution, O’tera prend son temps –mais sûrement- pour installer ses franchises et tirer profit de l’intérêt des français pour les produits locaux et les circuits courts.

    Mais chez O’tera, les paysans ne sont souvent que sur les affiches et les produits locaux ne sont pas tous si locaux que ça…

    Ne nous laissons pas abuser par ce greenwashing de la grande distribution sur nos territoires qui profite de l’image du « local » et du « paysan » au détriment des vrais circuits-courts et des produits fermiers.

    Dans une région densément peuplée où l’agriculture intensive occupe l’essentiel du territoire, Europe Ecologie Les Verts Nord – Pas-de-Calais soutient le développement des AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) et encourage le maintien et l’installation de petites fermes, l’accès au foncier et le développement de circuits courts qui restent en dehors de la logique de la grande distribution.

    Il en va de l’intérêt économique de nos territoires avec la création d’emplois non délocalisables, une agriculture plus soucieuse de l’environnement, plus soucieuse de la santé des agriculteurs et de leur famille et plus soucieuse de notre santé : 9% des émissions de particules fines proviennent de l’agriculture intensive.

    C’est pourquoi, Europe Ecologie Les Verts Nord – Pas-de-Calais appelle à manifester ce samedi 25 octobre de 10h à 13h devant le magasin O’tera de St André, 20, avenue de la résistance aux côtés de la Confédération paysanne et des AMAP 59-62.

     

    Stéphanie BOCQUET,

    Porte-parole EELV Nord – Pas-de-Calais.

  3. Le dispositif Inci’TER : changer les comportements en incitant au TER !

  4. Communiqué d’EELV Nord Pas de Calais : Pas de report sine die pour l’impact des particules fines sur notre santé…

    Communiqué de presse EELV Nord Pas de Calais

    Lille, le 15 octobre 2014

    Pas de report sine die pour l’impact des particules fines sur notre santé…

    L’explosion des maladies liées à l’environnement et aux modes de vie est un défi de civilisation.

    Les coûts humains et sociaux de la dégradation de l’environnement augmentent considérablement et ses impacts affectent de manière inégale les populations, selon leur origine sociale et géographique.

    Les populations les plus défavorisées subissent ainsi une double peine : à la précarité économique et sociale s’ajoute une exposition plus grande aux effets dévastateurs de la dégradation de l’environnement.

    C’est indéniable, inégalités sociales et environnementales se renforcent mutuellement.

    Notre région a connu dernièrement des pics successifs de pollution aux particules fines.

    Cette pollution de l’air représente un risque majeur pour la santé des habitants et pour la santé de notre planète.

    Inciter aux bonnes pratiques pour vivre plus sainement, renforcer l’effort de prévention, combattre à la source les poisons qui nous pourrissent la vie : des actions de prévention individuelle et collective, des actions de lutte contre cette pollution existent.

    C’est pourquoi, Europe Ecologie Les Verts Nord Pas-de-Calais vous invite à la première convention régionale de la saison : la pollution de l’air aux particules fines, un risque majeur pour notre santé.

    Rendez-vous samedi 18 octobre à l’Université du Littoral et de la Côte d’Opale à Dunkerque où chercheurs, militants associatif, professionnels de la santé ou encore entreprises et collectivités débatteront de 14h à 18h.

    Stéphanie BOCQUET,

    Porte-parole Europe Ecologie Les Verts Nord – Pas-de-Calais

  5. Communiqué d’EELV Nord Pas de Calais – Réaction à l’article de la Voix du Nord (rédaction Dunkerque) du dimanche 5 octobre intitulé « Un réacteur menacé ? »

    Communiqué de presse EELV Nord Pas de Calais

    Lille, le 06 octobre 2014

    Réaction à l’article de la Voix du Nord (rédaction Dunkerque) du dimanche 5 octobre intitulé « Un réacteur menacé ? »

    Il importe de considérer la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité – prévue à hauteur de 50% à l’horizon 2025 dans le projet de loi relatif à la transition énergétique – comme un défi à relever pour le territoire dunkerquois.

    Il faut analyser la situation avec les lunettes du XXIe siècle et non avec celles du siècle précédent. Le courage en politique est de préparer cette échéance et non de s’enferrer dans des impasses à l’instar du terminal méthanier aux retombées faibles pour l’économie locale….

    Le défi pour l’agglomération – et plus largement la région Nord-Pas de Calais – sera, plutôt que d’esquiver le problème, de préparer la fermeture progressive des six réacteurs du site de Gravelines qui ont dépassé la durée initiale de péremption ayant commencé à fonctionner entre 1981 et 1985.

    La croyance en la sécurité du nucléaire s’est fissurée de longue date. Prolonger encore des réacteurs vieillissants fera exploser les factures d’électricité et les risques pour les populations environnantes.

    Au vu de l’incohérence de payer toujours plus cher une énergie dangereuse, il importe au contraire de réorienter et remobiliser les compétences et les ressources du secteur nucléaire vers la création d’une véritable filière du démantèlement des réacteurs.

    Établir un savoir faire complet d’avenir en ce domaine est une démarche où les salariés intervenant sur le site de la centrale de Gravelines auront toute leur place de par le savoir acquis. Le territoire dunkerquois sera alors bien positionné par le savoir faire acquis sur le gisement d’emplois potentiellement générés.

    Adossée à la montée en puissance des énergies renouvelables comme l’éolien off-shore, une telle filière donnerait une réelle et soutenable impulsion de l’agglomération dunkerquoise dans sa nécessaire transition économique.

    Comme nous croyons dans l’avenir  du « Made in Dunkerque », nous serons pleinement présents lors des débats sur l’emploi local initié par la communauté urbaine de Dunkerque.

    Paulo-Serge Lopes, Conseiller régional et membre de la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Gravelines

    Stéphanie Bocquet, Porte parole d’EELV Nord-Pas de Calais

     

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    Post-scriptum : Sur l’impulsion des élus d’Europe Ecologie Les Verts, le conseil régional a adopté le 14 avril 2011 l’engagement d’œuvrer à une « transition énergétique qui doit nous conduire vers un monde dans lequel la satisfaction de nos besoins ne dépende plus du nucléaire et des énergies fossiles ».

    La création d’une filière de démantèlement des réacteurs constitue l’une des neuf opérations de développement que le conseil régional déploie sur l’impulsion des élus d’Europe Ecologie Les Verts dans le cadre de sa démarche de transformation écologique et sociale du territoire.

  6. Loi de transition énergétique : top départ pour les travaux parlementaires

    L’assemblée nationale a repris ses travaux mardi 9 septembre. C’est le top départ de l’examen du “projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte”.

    C’est la première fois de l’histoire que la politique énergétique de la France est débattue au parlement. Et ce n’est pas rien, après des décennies de non-politique énergétique sous la houlette de quelques ingénieurs et producteurs d’énergie. Il fait suite au débat national sur la transition énergétique.

    Les objectifs annoncés sont :

    • Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030 et les diviser par quatre à l’horizon 2050 (facteur 4).
    • Réduire la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à 2012 et porter le rythme annuel de baisse de l’intensité énergétique finale à 2,5 % d’ici à 2030
    • Réduire la consommation d’énergies fossiles de 30 % en 2030 par rapport à 2012
    • Porter la part des énergies renouvelables à 23% de notre consommation énergétique finale brute d’énergie en 2020 et à 32 % en 2030
    • Porter la part du nucléaire à 50% dans la production d’électricité à l’horizon 2025.

    (voir la présentation du Projet de loi, ses huit chapitres, sur le site du ministère)

    Associations, réseaux militants, acteurs de la transition ont pu formuler un certain nombre de critiques sur ce projet de loi. Pas assez ambitieux, pas assez rapide, doutes sur la fiabilité de dispositifs trop sectoriels, annonce de la fermeture de centrales nucléaires insuffisamment affirmée, rôle et moyens incertains des collectivités pour mettre en œuvre la transition, conditions sociales de la transition énergétique, doutes sur le financement de la transition… Le projet de loi n’est peut être pas au top, mais il  acte pour la première fois le choix de la décroissance de notre consommation énergétique et de notre recours au nucléaire, en l’ancrant dans le temps. Saisissons ce moment politique !

    Revoir la plénière des Journées d’Été des écologistes : Transition énergétique, l’heure de vérité

    Retour à l’Assemblée Nationale. Les travaux se déroulent au sein d’une commission spéciale, comportant 70 députés. Pour les écologistes, y siègent Denis Baupin (qui a été désigné rapporteur sur la partie “gouvernance” du projet de loi) et Cécile Duflot. Du côté des nordistes, on y trouve notamment l’inlassable promoteur du nucléaire Christian Bataille, député PS de la 12ème circonscription du Nord.

    Le rôle de la commission spéciale est de préparer le travail (par le biais d’auditions, de rapports et de discussion des amendements)  en vue du débat en hémicycle avec l’ensemble des député-es. L’examen du texte en séance plénière aura lieu à partir du 1er octobre.
    La procédure accélérée ayant été engagée sur ce projet de loi, il ne fera l’objet que d’une seule lecture dans chaque chambre.

    Les écologistes ont du pain sur la planche et une liste de courses bien établie !
    à suivre…

  7. Une rentrée au travail

    Pour les écologistes, la rentrée c’est avant tout le travail pour l’écologie. Loin de compter les points entre les frondeurs et le gouvernement, le retour hypothétique de l’ancien président, les impayés d’un ministre éphémère, les écologistes sont au travail pour faire progresser l’écologie.
    Que ce soit les militants avec un pinceau pour mettre la dernière touche à la Maison de l’Écologie Régionale, le groupe du bassin minier qui programme des auditions d’acteurs régionaux et locaux pour alimenter le projet régional, les élus régionaux et les militants de Dunkerque qui mettent sur pied la première convention sur la lutte contre les particules fines​… les écologistes sont au travail.
    Les écologistes ont un devoir dans ce moment de délitement: montrer simplement les possibles. L’outil qu’est la Maison de l’Écologie Régionale est un très bel exemple. Les premières rencontres en sont la preuve. La journée du 27 septembre sera le lancement de nombreuses initiatives que le mouvement régional, le groupe local de Lille, la députée européenne – Karima Delli, les jeunes écolos auront pour mission d’animer.
    C’est l’écologie au travail que nous réalisons mais toujours avec un fil rouge : la qualité de la vie et la convivialité.

    Marc Boulnois, Sylviane Dupont

  8. Inauguration de la Maison de l’Ecologie Régionale 🗓 🗺

     

     

    Programme de la journée

    9h30 : Accueil et visites

    10h30 : Débat – Le bois au cœur de la réhabilitation écologique des bâtiments anciens ?
    A l’heure où la loi de transition énergétique place la réhabilitation thermique comme un enjeu majeur, le bois local n’est-il pas l’allié incontournable de la transition écologique et sociale de la région ?
    Avec les acteurs de la réhabilitation et Emmanuel Cau, Vice-Président du Conseil Régional Nord – Pas de Calais en charge de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat.
    Dialogue autour des besoins, des capacités, des ressources régionales et des politiques publiques.
    Débat animé par François LACOSTE, architecte de la rénovation de la MER.

    12h : Inauguration officielle et apéritif déjeunatoire

    14h30 : Débat – Qu’attend-on aujourd’hui de l’écologie politique en région Nord – Pas de Calais ?
    Alors que l’urgence écologique est de plus en plus pressante, la pression de la crise économique et sociale tend systématiquement à la reléguer au second plan. Au-delà de son rôle d’alerte reconnu par tous, quels discours et quelles propositions l’écologie politique doit-elle porter en réponse à cette multicrise pour constituer une alternative reconnue comme crédible ?
    Avec des représentants du monde économique, des associations, des syndicats et de la société civile.
    Débat animé par Ginette Verbrugghe.

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