Le progrès change de camp

C’est un fait et l’actualité de la semaine vient le confirmer, les écologistes sortent peu à peu de l’impasse passéiste dans laquelle on les avait enfermés. Fini la bougie, la lampe à pétrole et les légumes bio rares et chers. Dans notre lutte pour la sortie du nucléaire, ce sont avant tout des solutions techniques de sobriété et d’efficacité qui nous feront avancer. De même, dans les « moissons du futur » diffusé mardi dernier sur vos écrans, l’innovation, la recherche, et l’intelligence sont du coté de ceux qui ont fait le pari de nourrir la planète, sans OGM, sans pesticide, sans produit chimique et avec des paysans qui gagnent leur vie avec leur travail. Sans nier les graves difficultés économiques que nous rencontrons, nos idées deviennent peu à peu les solutions à la crise écologique et sociale.

Dernière bonne nouvelle en date, c’est Fritz Kuhn, le candidat des Grünen, qui est devenu ce dimanche 21 octobre maire de Stuttgart. C’est une première dans le paysage politique allemand et sans doute européen. Fritz Kuhn a obtenu 52,9% des voix au 2e tour de l’élection municipale. Au-delà de la défaite infligée au camp conservateur d’Angela Merkel, qui perd la ville après 37 ans de domination sans partage, ce sont la qualité des thèmes portés par Fritz Kuhn – dont un concept de transport intégré combinant covoiturage, transports collectifs, vélos et automobile – et leur réponse aux préoccupations des habitants de Stuttgart qui ont fait la différence.

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