Mon Programme pour la Vie Rurale
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Interview du journal les Infos de Ploërmel dans son intégralité :

Quelles mesures proposez-vous pour améliorer la mobilité en milieu rural ?

La meilleure des mesures auraient été de conserver les trains TER pour permettre à tous de se mouvoir facilement en milieu rural et de pouvoir aller travailler, étudier, facilement vers les villes. Or tel n’a pas été la position des politiques toutes ces années, qui ont supprimés les réseaux ferrées au profit du tout véhicule pour faire travailler les usines de voiture. Comment faire ? Les cars sont peu peu adaptés aux horaires de travail. La question des mesures à prendre, compte tenu des finances des départements devraient plutôt se retourner contre les politiques qui sont actuellement en mandat et qui n’ont pas fait grand chose pour permettre la mobilité des travailleurs, des étudiants, des jeunes, dans le Morbihan contrairement à d’autres départements bretons comme le 35…Ils seraient bien de remettre le ter et plus de cars mais faire et défaire, coûte cher au contribuable et à la planète en matière de pollution avec le diesel !!!!


Faut-il supprimer les départements ?

Les départements sont une création d’après la révolution, de Napoléon. Pour moi, supprimer les départements, c’est revenir à l’ancien régime, à une sorte de pouvoir seigneurial qui serait la région, et au dessus l’Etat. Ce serait remettre en cause notre constitution et notre pouvoir parlementaire, car ce sont les députés représentants de nos départements à l’assemblée Nationale élus par le peuple qui votent les lois.

Quel modèle agricole défendez-vous, entre les “1000 vaches” et les circuits courts ?

Le monde agricole alors que les exploitations s’agrandissent voit le nombre d’agriculteur diminué , les « usines » de 1000 vaches » comme il faut les appeler, sans compter la souffrance animale qu’elle représente et qui est de nos jours inacceptable, ne peuvent constituer l’avenir agricole français. Nous devons avoir des circuits de qualité, où il sera gagné en valeur ajouté pour maintenir une agriculture locale, bio, mais sur des produits plus élaborés où l’agriculteur français pourra tirer de meilleures ressources de son travail et pourra enfin en vivre dignement, et qui sera basée peut être sur du moins carné à long terme, et en certitude sur moins de maltraitance animale.

Faut-il obliger les médecins à s’installer dans les territoires où il n’y en a plus ?

Rendre un service obligatoire minimum avait déjà été préconisé par le passé, avec Madame Bachelot, alors ministre de la santé, pour faire face aux déserts médicaux. Ce problème des déserts médicaux n’est pas récent. Pour mettre un service obligatoire, il faudrait par exemple en définir la durée, afin que ce service ait une réelle utilité sociale et sanitaire, pour le territoire et les patients. Il faut éviter de prendre des mesures qui entraînerait une médecine bas de gamme pour certains. Et je ne pense pas que ce soit la solution au problème partout. Il faudrait privilégier l’attraction du territoire en développant l’activité de nos bourgs, la mobilité, le numérique, pour attirer des médecins jeunes et cela marche très bien dans certains bourgs, où les médecins proches de la retraite ont anticipés leurs départs en associant leurs remplaçants et où les élus ont pris les bonnes décisions et fait les bons investissements, plutôt que de voir ce type de service obligatoire, qui ne peut être que contre productif, car Comment soigner Bien, si on y est obligé !!!


Pourquoi voulez-vous être député ?

Sensibilisée depuis de nombreuses années aux causes sociales et écologiques, j’étais jusqu’à présent sur le terrain pour défendre mes convictions. Pour autant, simple militante d’Europe Ecologie des Verts depuis 3 ans, j’ai décidé d’aller au delà du terrain, et de porter mes convictions au niveau politique, celles de la défense de l’individu et de la planète. Car être sur le terrain, c’est bien, mais cela a des limites. Les lois sont votées à l’Assemblée Nationale et c’est là qu’il est décidé de « Notre » avenir, d’où l’importance d’être candidate aux élections législatives pour porter ses convictions à l’assemblée et les faire voter.

Nathalie Landriau Berhault, candidate Europe Ecologie Les Verts, 4ème circonscription du Morbihan