Conférence imaginée et réalisée par le candidat et son association La Qualité de Vie. Conférence diffusée en direct sur Youtube. Et bien évidemment elle y est encore ! Voir la playlist des 28 modules.
Rappel : le 23 avril 2016, à 3 jours du trentième anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, 30 conférenciers anti-nucleaires, élus locaux, politiques, et militants se sont relayés de 9h à minuit pour traiter sans langue de bois, ni tabou des dangers et dégâts du nucléaire, et affirmer qu’il est plus qu’urgent d’en sortir. Toutes les présentations ont la vie longue et sont disponibles sur cette chaine.
L’Association La Qualité de Vie, sise à Ville-sur-Terre (dans l’Aube) a organisé cette journée. Elle a pour activité essentielle de lutter localement contre l’enfouissement des déchets nucléaires, et d’informer le plus grand nombre sur les dérives de cette énergie. ses combats : www.villesurterre.com
]]>#1 – L’ETHIQUE de la gestion des déchets nucléaires selon l’Andra.
Douteuse ! On ne sait pas quoi faire des déchets, et on les enfouit à 500 m sous terre en priant qu’ils remontent le plus tard possible, sachant que de toute façon, ils remonteront un jour.
L’éthique est au cœur de la mission de l’Andra.
L’Église a organisé cette rencontre dans le cadre du dialogue qu’elle s’attache à faciliter entre les citoyens sur les grands sujets de société. L’Andra étant ouverte à toute occasion de dialogue, c’est donc avec beaucoup d’intérêt que nous y avons participé pour expliquer la dimension éthique du projet Cigéo. En effet, l’éthique est au cœur du cadre législatif de gestion des déchets radioactifs en France.
Agence publique, indépendante des producteurs de déchets radioactifs, l’Andra porte un projet qui n’est dicté ni par la rentabilité financière, ni par la facilité technique, mais par le seul souci de protéger, de la manière la plus robuste possible, l’environnement et les générations futures.
Son action est guidée par trois principes.
#2 – La Commission ETHIQUE du Comité Local d’Information de BURE (CLI)
#3 – Le Groupe ETHIQUE de Marc STENGER.
L’Eglise prend part aux réflexions sur l’éthique de Cigéo sous la houlette de Monseigneur Marc STENGER, évêque de Troyes et Président de l’Association chrétienne Pax Christi ; un groupe de concertation sur les aspects éthiques du projet de stockage géologique des déchets nucléaires s’est réuni les 30 avril et 7 mai 2016. Jean-Marc Grand, prêtre du diocèse de Troyes et animateur des réunions, revient pour Le Journal de l’Andra sur les objectifs de cette concertation.
Pourquoi l’église s’intéresse-t-elle à l’éthique de Cigéo ?
La question du stockage des déchets nucléaires intéresse la société tout entière. Elle est certes liée aux choix énergétiques de notre pays, mais elle touche au vivre ensemble, au sens que l’on peut donner à la vie en société, à l’homme dans sa vision de l’avenir et de sa propre responsabilité vis-à-vis de la création.
À ce titre, elle nous concerne en tant que croyant et en tant que citoyen. Pax Christi France est un mouvement catholique ayant pour objectif de faire des propositions sur tout ce qui touche à la paix dans le monde.
Son antenne Environnement et mode de vie s’attache plus particulièrement à initier ou à contribuer à des débats citoyens sur des grandes questions de société. Elle a initié, il y a un an, une réflexion sur les enjeux éthiques de la gestion des déchets nucléaires en réunissant un premier groupe de travail composé de personnes habitant à proximité des installations de l’Andra dans l’Est.
Ses conclusions serviront de base à des échanges plus larges, dans le cadre d’un groupe de concertation national sur le projet Cigéo.
Qui y participe et quel est son objet ?
Il rassemble une vingtaine de participants, chrétiens ou non, opposants ou non du projet. Outre des représentants du premier groupe de travail local, il intègre aussi des parties prenantes du projet, notamment l’Andra et l’IRSN. L’idée est de permettre à chacun de s’exprimer, pour élargir la réflexion et approfondir le questionnement lié à ce sujet. La concertation n’a pas pour objectif de parvenir à un accord. Il s’agit surtout d’écouter ce que les uns et les autres ont à dire, et de poser les consensus et les dissensus autour de ces grandes questions.
Comment va s’organiser la concertation ?
Nous avons soumis par courrier aux participants une série de questions identifiées par le précédent groupe de travail. Celles-ci ont trait à la démocratie, à l’information et à la communication, au financement du projet, aux mesures d’accompagnement, aux solutions alternatives ou encore à la réversibilité du stockage.
Autant de sujets sur lesquels ils ont été invités à s‘exprimer lors de deux réunions de travail organisées à la maison de la Conférence des évêques à Paris le 30 avril et le 7 mai. Le calendrier de ces réunions a été fixé pour tenir compte des contraintes du débat public sur le projet Cigéo qui a débuté le 15 mai.
Les résultats de cette concertation seront versés au débat public sous la forme d’un compte rendu et d’un rapport.
#4 – L’ETHIQUE dans la politique.
L’ETHIQUE en politique a fait des progrès, mais elle peut mieux faire.
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Après avoir envisagé sa candidature à l’élection présidentielle de 2007, pour que les questions écologiques urgentes pèsent dans la campagne électorale, il se retire en janvier 2007, après la signature du Pacte écologique par la plupart des principaux candidats. Candidat à la primaire présidentielle écologiste de 2011 en vue de l’élection de 2012, il est battu par Eva Joly. Et j’en ai une certaine responsabilité, en tant que Directeur de campagne de mon ami Stéphane LHOMME. Stéphane LHOMME qui ne pouvait supporter qu’un subventionné par l’EDF soit candidat EE-LV.
Habitué depuis 2002 des palais présidentiel et ministériels, en visiteur ou en conseiller, Nicolas Hulot a donc choisi, à 62 ans, de devenir ministre. C’est un choix de conscience mais un choix très risqué. Le désir d’agir, de peser, d’être utile, le sentiment sans doute d’être arrivé au bout d’un chemin a fini par l’emporter à un âge où l’énergie est encore là pendant quelques années. Je ne peux que lui souhaiter bonne chance.
Reste qu’en apportant son soutien à Emmanuel Macron, Nicolas Hulot conforte un camp dont l’orientation est globalement néolibérale et à peu près opposée à tout ce qu’il pense, si l’on en croit le film qu’il a réalisé en 2009, Le Syndrôme du Titanic, (où il déclare : « Je ne suis pas né ECOLOGISTE, je le suis devenu!« ), et son récent Appel des solidarités, Appel auquel j’ai répondu : présent).
Le paradoxe est que Nicolas Hulot est bien plus proche par exemple du programme de la France insoumise que de celui d’En Marche, des Républicains ou du Modem. Il va sans doute devoir supporter les chocs, violences et tourments du pouvoir, ainsi que ses douloureux compromis. Mais il y aura surtout plusieurs dossiers chauds sur lesquels il ne devra en aucun cas céder, parce qu’ils engagent l’essentiel.
Nous sommes nombreux à déclarer notre soutien au nouveau ministre de l’écologie. Et c’est tout à fait logique, voire stratégique.
David Cormand, secrétaire national de EE-LV a déclaré :« Nous avons besoin de beaucoup d’élus écologistes pour peser sur les choix écologiques ».
Une grande majorité de candidats EE-LV déclarent : « Quand Nicolas Hulot viendra à l’assemblée avec ses propositions de loi, il faut qu’il y ait des écologistes pour les voter ».
Bien évidemment cela n’empêche pas les pessimistes d’écrire des articles qui expliquent que tout ça n’est que mascarade, enfumage… que c’est un échec programmé… que Nicolas HULOT ne pourra s’asseoir à une table où il y aura trop de pro-nucléaire… que le courageux animateur de Ushuaia va se heurter à un mur… qu’il démissionnera avant Noël.
Wait and see.
Moi, pour l’heure, je soutiens le bonhomme.
Je dis : « Soutenez Nicolas HULOT dans son nouveau boulot ».
Envoyez un maximum de députés ECOLO à l’Assemblée nationale.
Pour les anti-Nicolas HULOT, j’ai concocté une compilation de 100 pages (en preparation).
]]>C’est un drame pour moi, parce qu’il y a 71 ans, ma mère m’a mis au monde, ici, à VILLE-SUR-TERRE, à 5 km de SOULAINES, dont j’ai fréquenté l’école de 8 à 10 ans.
SOULAINES qui accueille la plus grande poubelle nucléaire du monde !
Sera-t-elle détrônée par la poubelle CIGéo de BURE ?
C’est un drame pour moi, parce que les retombées du nuage de Tchernobyl et les retombées quotidiennes du nuage de l’ANDRA sont responsables d’un excès de pathologies : thyroïdites, cancers, leucémies…
C’est un drame pour moi, parce que famille et amis sont concernés.
C’est un drame pour l’économie de la région qui est condamnée à une mort lente et inéluctable.
Tous ces thèmes sont développés sur le site de l’Association la Q.V. (Villesurterre.com).
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La poubelle nucléaire de SOULAINES a déjà 25 ans. Aucune activité économique ne s’est installée autour de SOULAINES en dehors d’autres activités nucléaires : d’autres poubelles nucléaires, des activités de transports de déchets nucléaires, des activités de tri de déchet nucléaires…
Les citoyens ont évolué. Depuis Fukushima, l’image du nucléaire a évolué. Le nucléaire flingue tout. C’est la mort de l’économie. C’est la mort du tourisme.
Je vous invite à lire attentivement ce dossier complet : Garçon, l’addition !
Nos élus ont une grande part de responsabilité , ils ont fait le choix depuis 25 ans de sacrifier le Canton de Soulaines . Pourquoi nos élus depuis 1985 se laissent-ils acheter ainsi ? Pourquoi croient-ils encore aux promesses ? Cela fait 25 ans qu’aucune activité économique véritablement génératrice d’emplois n’a vu le jour.
]]>Cette prolifération des sites nucléaires dans la région Grand-Est, que je me suis permis de baptiser METASTASES, sont une catastrophe.
Ces activités sont implantées là, à quelques km de BURE, en compensation, en accompagnement économique du projet CIGéo à BURE. C’est plus qu’opportun, c’est plus que normal, c’est légal, puisque c’est écrit dans la loi de 2006.
Le 15 janvier dernier se déroulaient à SANT-DIZIER les « Assises de la décolonisation du territoire Bure-Soulaines ». Près de quarante délégués des différents groupes opposés aux poubelles nucléaires, ainsi que d’autres venus de Cattenom ou de Valduc, dressaient un état des lieux édifiant.
Les débats ont démontré une très forte aspiration à un avenir positif, débouchant sur la programmation d’une série d’actions et de campagnes propres à mobiliser, à donner un véritable projet alternatif à ce territoire, et in fine à…
REVOLUTIONNER L’ETAT D’ESPRIT
La journée se concluait par une réunion à destination du grand public, auprès duquel les propositions présentées suscitaient un engouement révélateur des attentes.
Il y a 25 ans, ce territoire était « normal » !
La Haute-Marne accueillant même ses visiteurs par de grands panneaux, disparus depuis, à ses entrées : « La vie est ici » ! Une vie en rose…
Il y a 25 ans la première métastase d’un mal sournois faisait son apparition à Soulaines, ouvrant une boîte de pandore infernale avec Bure, Morvilliers, Houdelaincourt…
On nous promettait retombées économiques et emplois. Mais le constat est sévère d’une faillite et d’un fourvoiement patents : désertification galopante, démographie en chute libre, économie sinistrée, finances sous perfusion (argent distribué par les GIP), personnel politique amorphe, cancérisation-colonisation du territoire par la multiplication de verrues nucléaires…
Colonisé, ce territoire l’est par les verrues mais également de manière plus vicieuse encore
Alors :
Et si l’on reprenait nos affaires en main, si on lançait un projet sur un département complet, la Haute-Marne pour commencer, si chacun-e pouvait y participer, si ce projet faisait la nique à cette EDF qui s’enferre dans le nucléaire et ses déchets poisons, si on devenait consom’acteurs-actrices, si l’économie et l’emploi s’en trouvaient dynamisés, si le succès en appelait d’autres….
Est-il nécessaire de rappeler que le candidat député Michel GUERITTE est un acteur actif de ces ASSISES.
Article rédigé à partir du compte-rendu de Michel MARIE du CEDRA 52
]]>La première semaine de mai 1986, le Nuage de Tchernobyl a eu les effets que l’on sait et ceux que l’on ne sait pas, mais qu’on imagine aisément.
Le nuage de l’ANDRA, lui, il est quotidien. Et c’est un nuage qui se forme à partir des rejets de plusieurs cheminées des sites nucléaires, dont le nombre va croissant. (Soulaines, Morvilliers, Daher…) Et c’est ce problème de cumul de faibles doses que je veux dénoncer.
Les retombées du nuage de Tchernobyl et du nuage de l’ANDRA : c’est le sujet de la conférence que j’ai animée le 31 juillet 2016 en la Salle des fêtes de Ville-sur-Terre.
Voici le sommaire.
La situation actuelle est déjà catastrophique : excès de maladies de la thyroïde, (illustration originale sous forme de BD), excès de cancers, (le point de vue de l’IRSN), excès de leucémies. (un cluster, autrement dit : un agrégat spatio-temporel, près de Soulaines ?)
Difficile par ailleurs de faire confiance aux études de l’InVS. Institut qui est aux ordres de la Préfecture.
Il est urgent d’empêcher l’agrandissement des sites existants.
Il est urgent de refuser toute nouvelle implantation.
Du travail pour le député !
]]>Les mamans étaient toutes deux malades de la thyroïde, dont une très sévèrement (Hashimoto).
Intrigué, le citoyen fait des recherches. Il apprend alors que dans sa famille qui habite dans le coin (Ville-sur-Terre – 10200) on dénombre pas loin d’une dizaine de thyroïdites.
Il imagine qu’il s’agit d’un problème génétique, que sa famille est touchée. En fait, pas du tout. Alors il se lance dans toutes sortes de recherches.
Très vite il constate par une simple enquête de voisinage, que dans les villages sous les vents dominants de la poubelle nucléaire de SOULAINES, donc ceux qui ont subi les retombées des nuages de Tchernobyl et des nuages de l’Andra, il y a quantité de cas de pathologies de la thyroïde et de cancers. C’est l’effet du cumul des faibles doses.
Rapidement, on peut dire que pour les cancers de la thyroïde il y a un coefficient 5 par rapport aux chiffres nationaux. Idem pour la vente du Lévothyrox dans les pharmacies du coin.
Il en fait état sur le site villesurterre.com. Il alerte les autorités. On lui répond qu’il n’y a pas assez d’habitants, qu’une enquête épidémiologique est impossible.
Finalement ce sont les courageux voisins haut-marnais Les Citoyens du coin qui obtiennent de leurs élus le lancement d’une enquête épidémiologique, qui sera réalisée par l’InVS. Un institut qui n’a pas l’indépendance que l’on croit.
Les résultats de l’enquête sanitaire montrant un excès de cancers, l’étude sera reprise en modifiant diamètre de référence et période. Il s’agissait de comparer la population à l’intérieur d’un cercle de 15 km, centré sur Soulaines, avec la population de l’Aube et de la Haute-Marne.
La conclusion de l’étude : il n’y aucun problème. Circulez, il n’y a rien à voir. Sauf un petit écart sur la mortalité des cancers du poumon. Donc tout va bien.
Il est simplement conseillé dans le rapport de refaire une enquête tous les deux ans. Nous attendons toujours le lancement de cette nouvelle enquête complémentaire.
19 janvier 2017
Michel GUERITTE a adressé ce courrier aux responsables de l’enquête InVS de 2010, Étude de mortalité et d’incidence par cancer autour du Centre de stockage de déchets radioactifs de faible et moyenne activité de l’Aube
Quelques remarques et quelques questions :
# Question 1 – Dans le paragraphe : 2.11.2 Analyse de morbidité
Dans un premier temps, chez l’adulte, une analyse globale des données d’hospitalisation par pathologie cancéreuse a été réalisée dans les départements de l’Aube et de la Haute-Marne sur la période 2005-2008. Des ratios standardisés d’hospitalisation (SHR) des pathologies étudiées ont été calculés en prenant comme populations de référence la population de la région Champagne-Ardenne et celle de la France métropolitaine. Chez l’enfant, une analyse descriptive des données d’incidence de cancer à partir des calculs des ratios standardisés d’incidence (SIR) a été réalisée dans les départements de l’Aube et de la Haute-Marne.
Dans un second temps, la relation entre le risque de morbidité par cancer et le fait de résider dans un rayon de 15 kilomètres autour du CSFMA a été étudiée en effectuant une analyse par régression de Poisson. Cette analyse de morbidité a été effectuée en distinguant les enfants et les adultes (hommes vs femmes) et uniquement pour les localisations cancéreuses pour lesquelles plus de cinq hospitalisations ou de cas ont été observés dans la « zone des 15 km ». Cette analyse fait appel aux mêmes méthodes statistiques que l’analyse de mortalité.
Les localisations cancéreuses pour lesquelles les hospitalisations et les cas totalisaient un nombre inférieur à 5 ont été éliminées.
J’aimerais savoir quelles localisations n’ont donc pas été prises en compte ?
Dommage pour le sarcome d’Ewing ! Une maladie rare qui m’interpelle du fait que parmi les causes on trouve la translocation.
Si il n’y a que 1 cas de sarcome d’Ewing par an pour 1 million d’habitants, il en survient donc une centaine par an en France !
C’est très peu. Pourquoi un cas autour de Soulaines-Brienne ?
Connaît-on tous ces malades si rares et a-t-on recherché la ou les causes de cette pathologie ?
Quel pourrait-être le point commun à tous ces malades ?
En ce qui concerne la translocation, il est constaté chez les malades des antécédents de consanguinité, des parents malades de cancers, des possibilités de contamination radioactive.
# Question 2 – A propos de l’incidence des leucémies.
Pour l’analyse des données de morbidité chez les adultes, l’unité statistique est le code postal. La « zone des 15 km » autour du CSFMA comprend 154 communes, soit 32 668 personnes, dont 16 120 hommes et 16 548 femmes, d’après le recensement de 1999. (page 8)
La période de référence est : 2005 à 2008 soit 4 années. (page 6)
Dans le tableau morbidité on lit :
Leucémie : 12 + 6 = 18 cas sur 4 ans, soit 4,5 cas par an pour une population de 32 668 personnes
Dans le monde on trouve pour les leucémies aigües une incidence de 4,7 pour les hommes et de 3,7 pour les femmes. Soit une moyenne de 4,2 pour 100 000 habitants/an.
Les incidences pour 100 000 habitants, pour chacune des catégories, varient de 1 à 4 cas pour 100 000 habitants.
Pour le monde entier, on trouve 5 cas pour 100 000 habitants, et on va jusqu’à 9 cas pour certains pays.
On trouve l’incidence des leucémies, toutes formes confondues, sous forme du chiffre total : environ 9 000 personnes chaque année, avec pour année de référence : 2012
Or, en 2012 il y avait 65,68 millions d’habitants.
D’où l’incidence de 13,7 leucémies pour 100 000 habitants.
Pour les 32 668 personnes du rayon de 15 km, le nombre de cas attendus devrait être de 4,47 cas par an.
Donc, à priori, pas de problème. Mais quid des maladies de Hodgkin : 3 + 1 cas – et des lymphomes non-Hodgkinien : 22 + 15 cas – qui pourraient être considérés comme des leucémies ?
Refaisons l’addition :
Leucémie : 12 + 6 = 18 cas
Maladies de Hodgkin : 3 + 1 cas = 4 cas
Lymphome non-Hodgkinien : 22 + 15 cas = 27 cas
Total = 49 cas
Soit : 12,25 cas par an – Au lieu de 4,47 – Que conclure ?
La découverte de 8 cas de leucémies aiguës et autres maladies rares autour de Soulaines est préoccupante. Voir ce dossier.
# Question 3 – Idem avec l’incidence des cancers de la thyroïde.
Dans le tableau morbidité on lit : Thyroïde : 3 + 22 = 25 cas sur 4 ans, soit 6,25 cas par an pour une population de 32 668 personnes
Admettons que les incidences pour 100 000 habitants, pour le cancer de la thyroïde, soient de 10 cas pour 100 000 habitants.
Pour les 32 668 personnes du rayon de 15 km, le nombre de cas attendus devrait être de 3,27 cas par an.
Or vous en dénombrez 25 !!! Soit 7 fois plus !!! – Que conclure ?
# Question 4 – La mobilité de la population
Au Paragraphe 2.7, vous dites utiliser une méthode simplificatrice qui ne tient pas compte des départs et des arrivées de la population.
Au Paragraphe 2.7.2, vous dites qu’en 1999, 75 % des adultes qui résidaient dans la « zone des 15 km » n’avaient pas déménagé depuis au moins 10 ans.
Je constate que dans mon village natal, 74% des enfants nés après 1970 n’habitent plus au village. Et, pire, que beaucoup d’entre eux habitent en dehors de la zone des 15 km. Ce qui signifie que des enfants qui entre 0 et 15 ans auraient subi une éventuelle contamination, et seraient aujourd’hui malades, sont partis enrichir les statistiques hors zone !
Ce citoyen c’est Michel GUERITTE.
Il a décidé de prendre le problème par les cornes. il est en train de lancer un Recensement citoyen, comme le fait l’écossais Chris BUSBY.
La démarche est intéressante : elle est basée sur le volontariat. Ce sont les habitants qui, volontairement, décrivent les pathologies, leur nombre et la date de survenue, dans chacune de leur famille.
Le mode de saisie est original. pas de questionnaire papier, pas de formulaire sur internet, mais une saisie simplifiée sur son smartphone, comme pour un vote à l’émission The Voice ou pour l’élection de Miss France. « Pour une leucémie, tapez 1 – pour un cancer du colon, tapez 2…
Nous y reviendrons.
Par ailleurs, aujourd’hui, avec la simple Carte VITALE on pourrait très facilement faire un recensement. En effet un homme de l’art, sait aujourd’hui deviner la maladie en regardant le nom des médicaments.
Notez que dernièrement l’InVS vient d’obtenir le droit de créer des fichiers pour des enquêtes épidémiologiques…
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