Mathieu Ebbesen-Goudin http://mathieuebbesengoudin.aveclecologie.fr aveclecologie.fr Wed, 31 May 2017 10:02:24 +0000 fr-FR hourly 1 http://mathieuebbesengoudin.aveclecologie.fr/files/2017/01/cropped-favicon-legislatives-2017-32x32.png Mathieu Ebbesen-Goudin http://mathieuebbesengoudin.aveclecologie.fr 32 32 « À gauche le Lot ! » : une révolte en socialisme http://mathieuebbesengoudin.aveclecologie.fr/a-gauche-le-lot-une-revolte-en-socialisme/ Wed, 24 May 2017 07:42:36 +0000 http://mathieuebbesengoudin.aveclecologie.fr/?p=258 Lire la suite]]> Article La Dépêche du Midi – Publié le 23/05/2017 à 07:50
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Sarah Profijt, suppléante de Mathieu Ebbesen-Goudin sur la 1re circonscription./Photo DDM, reproduction.
Sarah Profijt, suppléante de Mathieu Ebbesen-Goudin sur la 1re circonscription.

Alors que le PS a donné son investiture à la députée sortante, Dominique Orliac, des militants socialistes ont fondé le collectif «A gauche le Lot !» et s’engagent avec Mathieu Ebbeson Goudin (EELV).

Émanation toute récente du parti socialiste lotois, le mouvement «A gauche le Lot !» a fait le choix de soutenir le candidat EELV, Mathieu Ebbesen-Goudin. Un soutien qui se traduira par la présence de Sarah Profijt (militante de la section de Luzech-Montcuq et membre fondatrice du collectif) comme suppléante du candidat EELV.

À l’échelon national (relayé par le secrétaire fédéral du Lot), le PS maintient son investiture à Dominique Orliac (PRG) : «Elle est la seule candidate soutenue par le parti socialiste du Lot sur la 1re circonscription» indique Laurent Fabre, c’est une question de logique et de cohérence politique».

Un point de vue que ne partage pas «A gauche le Lot» : «Le Parti Socialiste a défini une stratégie d’autonomie à l’égard du gouvernement. Au niveau local, la députée sortante vient pourtant d’affirmer son soutien total à un gouvernement dont la politique économique sera conduite par deux ministres de droite».

Les militants du collectif ne l’acceptent pas, refusant que «les électeurs de gauche, dans notre circonscription, n’aient d’autre choix qu’une gauche insoumise (rétive au rassemblement comme à l’Europe), et deux candidats pro-Macron prêts à réduire notre parlement au rang de chambre d’enregistrement».

«Reconstruire une gauche démocratique»

Eux veulent représenter une 3e voix, en portant la «demande citoyenne» de renouvellement de la vie politique et défendre des candidats «résolument porteurs des idées de gauche».

Militants du Parti socialiste, les membres de «A gauche le Lot !» sont «de tous âges», «nous avons tous les visages du Lot que nous aimons». Ils revendiquent le soutien «d’une dizaine de sections» sur la circonscription et veulent «prendre leurs responsabilités» : «Nous entreprenons la reconstruction d’une gauche démocratique par la base. Nous créons le collectif A Gauche le Lot ! pour porter nos idées, et jeter les bases d’un renouveau citoyen au cœur des partis politiques».

Pour les législatives, ils ont donc fait le choix de Mathieu Ebbesen-Goudin et Sarah Profijt : «Deux jeunes trentenaires, jamais élus, porteurs des idées de solidarité et de progrès, de justice sociale et d’écologie, européens convaincus. Ils seront les candidats du rassemblement de la gauche, en paroles et en actes».

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Notre profession de foi http://mathieuebbesengoudin.aveclecologie.fr/la-profession-de-foi-de-la-gauche-et-de-lecologie/ Tue, 23 May 2017 22:04:32 +0000 http://mathieuebbesengoudin.aveclecologie.fr/?p=239 Lire la suite]]>

 

Citoyennes, citoyens du Lot,

J’ai décidé d’être candidat pour être votre député. Je me présente devant vous porteur d’un esprit, d’une volonté et de convictions forts.

L’esprit du rassemblement de la gauche : lui seul permet à nos idées d’être représentées. Député, je péserai de manière constructive sur l’action du gouvernement et contrebalancerai une politique économique et sociale confiée à des ministres de droite. Soutenus par de nombreux socialistes et Europe Écologie les Verts, nous incarnons le rassemblement d’une gauche renouvelée.

Un projet positif : nous avons le devoir de transmettre aux générations futures un monde vivable et juste, où tous vivent en bonne santé. C’est cette volonté que je veux porter au parlement, dans une démarche ouverte aux idées de progrès, ferme à l’égard des lobbies.

L’Europe, la démocratie et l’écologie : ce sont mes convictions. Je veux me battre pour un modèle de société véritablement écologique et solidaire, pour une Europe sociale et démocratique, protectrice et bienveillante, une République où chacun peut s’impliquer.

 


Député, j’aurai à cœur de respecter le mandat que vous m’avez confié, en me montrant ouvert au dialogue et constructif, et fidèle à mes engagements.

Concrètement, cela veut dire:

  • OUI à une Europe plus intégrée, NON aux politiques d’austérité qui minent les solidarités
  • OUI au développement des énergies renouvelables, NON à l’allongement de la durée de vie des centrales nucléaires
  • OUI à une modernisation écologique de notre économie avec des protections sociales ambitieuses, NON à l’affaiblissement du droit des travailleurs ou de la représentation syndicale
  • OUI au dialogue social et à la co-construction législative, NON aux ordonnances
  • OUI à la maîtrise des dépenses publiques, NON à la casse des services publics
  • OUI à la concertation et à l’écoute de la société civile, des associations, des lanceurs d’alerte, NON à la soumission aux lobbies et au chantage à l’emploi

Avec mes collègues de gauche, nous pèserons de tout notre poids à l’Assemblée Nationale comme au niveau local pour :

  • Maintenir et développer les écoles, y compris celles à plusieurs niveaux
  • Prévenir et réduire les pollutions de l’air, du sol et de l’eau
  • Prendre en compte les spécificités de notre milieu rural pour son développement économique
  • Défendre le transport collectif et les gares de proximité
  • Lutter contre la précarité énergétique
  • Garantir l’accès à la santé pour tous
  • Connecter tout notre territoire à la fibre optique
  • Structurer les circuits courts et les filières de l’agriculture biologique

Nous incarnerons immédiatement l’évolution démocratique, à travers 2 mécanismes :

  • L’animation par une personne dédiée de comités de territoire qui dialoguent avec les élus, présentent les problématiques et proposent de nouvelles politiques
  • La soumission de l’enveloppe parlementaire à un comité citoyen qui décide collégialement de son utilisation, sur la base d’un appel à projets conçu collectivement

Le respect de l’électeur par des engagements clairs:

Je m’engage dans cette campagne comme candidat de gauche et militant écologiste. Mon positionnement est clair, dans une exigence de respect des électrices et électeurs. On ne peut pas se présenter à une élection comme un candidat de gauche et aller soutenir des ministres menant une politique économique libérale une fois élu-e. C’est pourtant ce que s’apprêtent à faire les deux candidat-e-s qui revendiquent leur appartenance à la « majorité présidentielle ». La démocratie s’en trouve bafouée.

Je me présente à vous comme candidat pro-européen, et prêt à soutenir toute initiative du président qui me paraîtra aller dans le sens de mes engagements. Je ne suis clairement pas dans une posture de contestation stérile. Il importe, là encore, d’être clair.

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Inventer le droit du travail du 21ème siècle ! http://mathieuebbesengoudin.aveclecologie.fr/inventer-le-droit-du-travail-du-21eme-siecle/ Thu, 27 Apr 2017 12:00:32 +0000 http://mathieuebbesengoudin.aveclecologie.fr/?p=214 Lire la suite]]> Télécharger le tract 1er Mai

Revitalisons le dialogue social dans nos territoires

Selon la taille de l’entreprise ou sa situation géographiques, les salarié.es n’ont pas tou.tes accès à la représentation ni au même niveau de représentation. Pour que le dialogue social marche partout et soit équitable, les écologistes veulent que toutes les entreprises qui n’ont pas de délégués syndicaux passent par une négociation gérée localement par des représentants syndicaux de la branche professionnelle – l’Inspection du travail étant garante du respect des procédures de négociation et de la protection des salarié.es qui s’y investissent. Cela permettra aussi d’éviter que ne se développent des concurrences sociales entre entreprises du même secteur.

Avançons vers la cogestion des entreprises

Le dialogue social doit être à tous les niveaux dans l’entreprise. Europe écologie Les Verts propose que les conseils d’administration soient composés à 50 % de délégué.es du personnel, comme en Allemagne. La cogestion est l’avenir de l’entreprise libérée, collaborative et attractive pour ses salarié.es.

Développons les droits individuels dans le Compte personnel d’activité (CPA)

Le Compte personnel d’activité (nouveau dispositif qui regroupe depuis janvier 2017 les droits acquis des salarié.es au cours de leur carrière: formation, pénibilité, chômage…) contient 400 heures de formation attachées aux personnes sans formation initiale. Ces droits individuels doivent être élargis au compte-épargne temps (qui pourrait être consacré à la formation individuelle) et aux assurances chômages et retraite de la protection sociale, pour constituer un “bouclier social individuel”.

Passons à la semaine de 32 heures en 4 jours

Stop au mythe de la croissance ! Le principal défi est de travailler mieux et moins. “Mieux” par la réduction de la souffrance au travail et l’extension de la démocratie au sein des entreprises ; “mieux” également par la nature des activités, la reconquête de leur sens et de leur utilité, par l’extension d’un troisième secteur d’utilité sociale et écologique. Le non-partage actuel du travail – entre 7 millions de chômeurs et précaires et 20 millions de salariés et travailleurs plus ou moins indépendants – est violent, injuste et inefficace. Le mouvement historique de réduction du temps de travail doit reprendre, en intégrant l’impact de la numérisation de l’économie, qui exige une autre forme de partage des gains de productivité préservant notre protection sociale. Les 35 heures ont permis la création de 400 000 emplois. L’objectif aujourd’hui : “32 heures” ou “1 400 heures/an” ! Plutôt que de distribuer sans contrôle des milliards d’aides aux employeurs en espérant un retour sous forme de croissance illusoire et d’emplois, il faut reposer la question du partage global des richesses produites. Il faut réserver les subventions publiques aux entre-prises qui avancent de façon négociée vers un autre modèle social.

Allons vers un revenu universel d’existence

Les écologistes prônent l’instauration d’un revenu universel d’existence inconditionnel, individuel, cumulable avec d’autres revenus, y compris salariés, consistant à garantir à chacun.e un revenu d’un montant suffisant pour vivre décemment. Ce revenu s’accompagne d’une réforme fiscale permettant et rationalisant son financement… Europe écologie Les Verts souhaite qu’il fasse l’objet d’une expérimentation par l’état en lien avec les collectivités territoriales volontaires.

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Entretien avec Mathieu Ebessen-Goudin http://mathieuebbesengoudin.aveclecologie.fr/199-2/ Wed, 05 Apr 2017 15:45:46 +0000 http://mathieuebbesengoudin.aveclecologie.fr/?p=199 Lire la suite]]>

Article de « La Vie Quercynoise »

Législatives. « Pour l’Europe et pour le Lot, aux couleurs de l’écologie »

Entretien avec Mathieu Ebessen-Goudin, candidat Europe Ecologie Les Verts aux Législatives (EELV), sur la Première circonscription du Lot.

29/03/2017 à 06:57 par Jean-Claude Bonnemère

Mathieu Ebbesen-Goudin, 37 ans, diplômé en sciences politiques, chef de mission auprès de diverses ONG humanitaires, donne également des cours à la Fac. Sa candidature aux Législatives, sur la première circonscription du Lot, sous l’étiquette « Europe Écologie Les Verts » (EELV), marque un tournant dans sa vie. Il nous explique pourquoi.Avec sa compagne et leurs deux enfants, Mathieu Ebessen-Goudin habite sur les hauteurs de Tour-de-Faure, face à Saint-Cirq-Lapopie. Son engagement sur la scène politique lotoise repose sur une approche conjuguée de l’Europe, du Lot et de l’écologieQu’est-ce qui vous a incité à vous installer dans le Lot ?

Ce département est le lieu où j’ai grandi, avant de partir à l’étranger conduire diverses missions pour le compte d’ONG humanitaires. Il y a deux ans, avec ma compagne et nos deux enfants, nous étions encore installés à Jérusalem. Les missions qui m’ont été confiées m’ont très vite permis de comprendre qu’il y avait beaucoup de choses à changer. Et, j’ai la conviction qu’il convient d’agir sur le terrain politique, notamment.

Quels ont été vos premiers pas justement, sur ce terrain dans le Lot ?

L’école ! J’ai vu dans mon entourage des hommes et des femmes se battre pour la survie des écoles, à Cabrerets, Concots, Tour-de-Faure et samedi dernier encore à la manif de Cahors… Certes, on n’est pas sur les mêmes problématiques que celles auxquelles j’ai été confronté dans le cadre d’interventions humanitaires. Pour autant, l’école, l’éducation, représentent le socle de notre société. Nous avons la chance d’avoir un système scolaire gratuit, qui marche bien, même s’il a besoin d’adaptations. Il mérite d’être défendu et pérennisé. Aussi, les attaques portées contre les écoles sont à mes yeux insupportables.

Et pourquoi cet engagement en faveur de l’Europe ?

Je dois mon attachement à l’Europe à une tradition familiale au départ, qui n’a fait que se conforter au gré de mes voyages à l’étranger. Ceci explique en partie également mon engagement au sein d’EELV. Pour autant, il ne s’agit pas de fermer les yeux sur les problèmes qu’il peut y avoir dans le fonctionnement de l’Europe. Le monde a affaire à des blocs régionaux immenses et il serait insensé de vouloir faire cavalier seul. N’oublions pas les bases humanistes et le vrai projet de paix que porte l’Europe. Par les temps qui courent, ce n’est pas rien.

Vous pensez que ce projet européen est en danger ?

Oui, il y a danger pour l’Europe. Pour ma part, je me considère comme un enfant de la mondialisation heureuse et l’Europe est un espace formidable pour les échanges entre les pays du vieux continent. Il nous appartient de répondre aux attentes des Européens qui se sentent mis à l’écart du projet. Il faut s’interroger sur ce qui n’a pas marché et trouver des solutions.

Le revenu universel pourrait-il faire partie des solutions ?

Certainement. Tout le monde se rend compte que le plein-emploi n’est plus possible. Il convient de réfléchir à la manière de redistribuer les profits. Et c’est là qu’on en arrive au revenu universel. Nous devons admettre que l’automatisation du travail, la numérisation d’un certain nombre de tâches, est un fait inscrit dans l’ordre des choses. On gagne en productivité et cela va continuer encore. Mais ces gains de productivité ne peuvent plus rester dans les seules mains d’actionnaires. Nous touchons là aux écueils du néolibéralisme.

Et pour le Lot, comment voyez-vous les choses ?

Il y a moyen d’apporter du dynamisme dans ce département. Pour que de nouveaux actifs viennent s’installer et pas que des retraités, il faut que le territoire dispose d’un certain nombre de services qui demeurent. C’est bien sûr le cas de l’école, des réseaux numériques, des transports en commun. Pour ma part, et c’est le sens de mon engagement au sein d’EELV, je crois beaucoup au développement de l’agriculture biologique. Il faut favoriser la transmission des exploitations, car il y a des candidats, mais peu de moyens disponibles. Nous devons être innovants en ce domaine. Il reste encore à créer des filières pour que l’agriculteur de demain qui a récupéré une exploitation, qui passe en bio, puisse écouler ses productions convenablement. La légumerie de Cahors est un bel exemple en ce domaine. Sur le plan du tourisme, le Lot possède de vrais atouts en faveur d’un tourisme vert, à forte tendance écologique. Ne cédons pas aux sirènes qui rêvent d’un tourisme de luxe. Le Lot est un écrin de nature qui doit profiter à tout le monde. Au final, il est important de se rendre compte que tout est lié. C’est bien cela l’écologie politique : repenser notre système de production, de redistribution, d’éducation, en lien avec la problématique qui montre que nous sommes en présence d’un monde fini, où il n’est plus possible de prélever les ressources sans se préoccuper du lendemain. Il nous faut modifier la manière dont nous produisons et la manière dont nous consommons. Des solutions existent, sans pour autant retomber au Moyen-Âge et à la bougie. Ce département fourmille d’initiatives qui vont dans le bon sens, par exemple, les productions d’énergie citoyennes. Maintenant il faut qu’elles soient appuyées politiquement. Des initiatives ont été prises en matière de production d’énergie citoyenne, qui d’ailleurs ont reçu le soutien d’Enercoop (*), mais les politiques se montrent plutôt frileux en la matière. En revanche, sur le projet de méthanisation de Gramat, surdimentionné, et qui manque de transparence, les élus se gardent bien de s’y opposer. Au plan national, il y a une attente énorme des populations quant à une démocratie participative ; il n’y a pas de raison que ce soit différent dans le Lot. Je suis convaincu que les populations attendent de la part des élus, un mode de fonctionnement qui soit davantage démocratique et participatif qu’il ne l’est aujourd’hui. Il y a des projets citoyens qui peuvent générer des démarches collectives.

JEAN-CLAUDE BONNEMÈRE

(*) Enercoop est un fournisseur d’électricité d’origine renouvelable. Son objectif principal est de développer la production d’électricité d’origine renouvelable et de favoriser les comportements énergétiques responsables chez ses consommateurs.

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