Les candidat-es
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Maryse Combres

Candidate

Maryse COMBRES
Titulaire

Née à Agen (47) il y a 58 ans, je suis mère de trois enfants.
Mes parents, pépiniéristes-paysagistes, m’ont transmis l’amour de la terre, de notre Terre.

Militante écologiste & associatif (WWF).

Enseignante depuis 14 ans, j’ai également une bonne connaissance du milieu de l’entreprise au sein duquel j’ai évolué pendant plus de 20 ans en passant de la TPE au Groupe international. Mon dernier poste dans le domaine privé : Directrice d’une plate-forme de Logistique dans le Maine et Loire.

Ethique, Justice et Solidarité guident mon parcours dans l’écologie politique.

Signataire des chartes ANTICOR (association de lutte anti-corruption et anti-gaspillage public), j’ai été candidate aux élections cantonales en 2011, législatives en 2012, municipales en 2014 et régionales en décembre 2015.

Élue municipale : le score de 42 % de la liste citoyenne que j’animais m’a permis d’être élue dans l’opposition au sein de mon village.

Conseillère régionale Nouvelle-Aquitaine, déléguée à l’Efficacité Energétique et aux Energies Renouvelables :
en une seule année de mandat
- plus de 100 rencontres et groupes de travail avec les collectivités, les entreprises, les associations et structures diverses;
- en charge de la construction et de la rénovation des 296 lycées de la Nouvelle Aquitaine : j’ai obtenu une ligne budgétaire dédiée à la performance énergétique avec un budget de 60 Millions d’euros,

Le résultat de mon action dont je suis la plus fière :

- J’ai construis un appel à projet pour promouvoir des Territoires à Energie POSitive (TEPOS) ruraux pour créer un développement économique local à travers un véritable projet de territoire à l’échelle de Communautés de Communes impliquant tous les acteurs locaux (collectivités, citoyens, associations, entreprises, …).
Résultat : 33 candidatures sur l’ensemble de la région dont 5 Communautés de Communes sur le département de Lot et Garonne. Albret Communauté étant l’un des territoires retenus.

Le résultat de mon action dont je suis la moins fière :

- mon empreinte carbone pour effectuer mon mandat : 42 000 kms parcourus en une année (hors trajet par train que j’essaie de privilégier le plus possible)

en perspective
- préparation d’une manifestation professionnelle réunissant donneurs d’ordres dans le secteur du bâtiment (maître d’œuvre, architectes, collectivités,…) et entreprises innovantes de la Nouvelle-Aquitaine en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.
- Faisant partie du Comité de Pilotage (COPIL) du PNSI (Programme National de Synergie Inter-entreprises), je vais m’investir sur le champ de l’Economie Circulaire qui fait partie des nouvelles économies de demain.

Pourquoi je me suis engagée dans ces élections législatives en tant que candidate Europe Ecologie Les Verts ?

Parce que
- les écologistes travaillent vraiment au sein de l’Assemblée Nationale (cf. https://www.nosdeputes.fr/ ) de concert avec la société civile de leurs circonscriptions,
- les écologistes ont une grande capacité de résistance au lobbys,
- la vision globale des écologistes répond aux différentes crises que nous connaissons.

C’est pourquoi je souhaite porter une politique nationale solidaire, démocratique et écologiste, une politique construite avec les citoyens et au cœur des territoires afin de réussir la Transition écologique que j’appelle de mes vœux.

C’est tout le sens du mandat de député écologiste que je souhaite incarner.

Alain Zanardo

Remplaçant

Alain ZANARDO Remplaçant
65 ans, retraité Education Nationale, ingénieur biochimiste INSA, spécialisé dans la méthanisation, militant écologiste et associatif (CRIIRAD, Horizon Vert, Collectif Transition Energétique47)
J’ai créé la Maison des Chômeurs de l’Agenais en 1993.
J’ai été candidat aux élections départementales.

A 12 ans je suis « naturalisé » Français afin de bénéficier des bourses ; ce n’est que plus tard que mes parents émigrés Italiens la demandèrent. Le drame des migrants actuels qu’ils soient climatiques, économiques, politiques ou liés aux guerres me chamboulent au plus profond de mes tripes !
Grace à cette dette financière donc morale j’ai obtenu le bac E (mathématiques et techniques) au lycée Jean Baptiste de Baudre à Agen avec la mention Bien. J’ai choisi l’INSA (Institut National des Sciences Appliquées) de Toulouse car il y avait une option « environnement ». Mon diplôme d’ingénieur biochimiste en poche je pars 2 années enseigner au Maroc en tant que VSNA (Volontaire pour le Service National Actif). En 1980 le Maroc entre en guerre contre la Mauritanie et la Marche Verte entraine tous mes élèves garçons ; le lycée ferme et je suis confiné sur une partie du territoire marocain durant plusieurs mois.
J’entre dans la vie active par un contrat avec le Président de la Chambre de Commerce du Cantal qui se lance via ses sociétés dans la méthanisation. C’est le second choc pétrolier ; l’Etat s’inquiète de notre dépendance énergétique et finance de nombreux projets via l’AFME devenue ADEME.
Puis je rejoins la société MIDATRA qui avec les Grands Moulins de Paris et surtout leur bureau d’études SOMDIA m’envoie au Gabon pour installer un prototype de méthaniseur devant alimenter des groupes électrogènes dual fuel/biogaz dans un élevage de 200 000 poules pondeuses.
Après quelques années de galère j’abandonne la méthanisation car comme vous pouvez le constater cette filière est toujours moribonde en France. Je rejoins l’Education Nationale et y enseigne les mathématiques et les sciences en collèges et lycées du Lot & Garonne. Durant 3 ans je suis en charge de formations pour adultes non consentants car mis au chômage massivement. C’est avec eux et surtout elles que je crée, en 1993, la Maison des Chômeurs de l’Agenais. Durant 3 années j’assume la présidence de cette association et jette l’éponge épuisé par la montée inexorable du chômage. Au plus fort de l’activité de la MCA nous avions 23 CES (Contrat Emploi Solidarité) qui œuvraient pour eux-mêmes et pour tous les chômeurs.
Libéré de cette charge émotionnelle chronophage j’assure des vacations au DUSA (Département Universitaire d’Agen). J’y enseigne durant 14 ans à des bac +2, 3 et 4 les sciences de l’environnement. La méthanisation y prend sa place mais aussi les biocarburants notamment l’Huile Végétale Pure (HVP) car j’ai rejoint l’équipe de VALENERGOL puis de l’IFHVP (Institut Français des Huiles Végétales Pures). J’organise des travaux pratiques pour les étudiants heureux du caractère concret, pratique, simple qui les change des tubes à essais.
Je quitte l’IFHVP suite à son orientation non subversive ! pour moi ce fut un choix douloureux car je suis toujours persuadé que l’huile carburant telle que nous nous proposions de la produire et de la distribuer en circuit très court reste UNE des solutions pour le monde agricole ET pour les gaz à effet de serre. L’affaire Cahuzac a mis un terme à tout cela car il avait compris l’importance de cette filière mais les affaires en ont décidé autrement.
J’ai rejoint les Verts puis EELV depuis plusieurs décennies et suis à chaque élection impliqué comme militant et très souvent comme candidat ou suppléant. C’est le seul parti politique capable de porter mes combats !
Aujourd’hui la ferme familiale m’échoie et occupe mes retraites d’ingénieur et d’enseignant. J’y pratique la permaculture et le partage des jardins. Au sein de l’Accorderie d’Agen j’organise l’autocueillette de partage 50/50 lors des surproductions de fraises, groseilles, framboises, figues et noix.
Entre temps j’ai rejoint la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’information Indépendantes sur la Radioactivité) car en troisième année INSA nous avons reçu une formation avec travaux pratiques lourds (châteaux de plomb) sur la radioactivité. C’était le temps ou Jean François Poncet (ministre des affaires étrangères et président du conseil général 47) mettait en place le projet d’ionisation des aliments dont l’usine devait être à Bouglon. Il s’agissait d’ioniser les fraises pour que les Lyonnais puissent les consommer sans moisissures durant une semaine. J’ai tenu le stand de la CRIIRAD au salon Horizon Vert entre autres durant une décennie.
Je suis impliqué dans le Collectif Transition Energétique 47 qui organise chaque année, en mai, un weekend portes ouvertes de maisons remarquables sur ce sujet.
J’ai rejoint l’année dernière, la SEPANLOG et la SEPANSO qui font partie de FNE mais je quitte ces associations car mes implications par ailleurs sont trop grandes et qu’il n’est pas possible aujourd’hui d’infléchir leur politique énergétique. Je suis favorable à la micro hydro électricité et donc à la réhabilitation du barrage de Beauregard. Je suis favorable à l’éolien terrestre dés lors que les nuisances sonores et visuelles sont contraintes. Je suis favorable à la méthanisation agricole de petite taille (- de 1000 m3 de fermenteur – 100 kVA) dés lors qu’un plan d’épandage des digestats est crédibilisé par un stockage. Je suis favorable à la voiture électrique dés lors que la batterie n’est pas louée et que sa durée de vie est structurée (énergie grise à optimiser).
J’ai participé en tant qu’enseignant au lycée professionnel Antoine Lomet à Agen à un projet COMENIUS. Durant 2 années j’ai accompagné quelques élèves, ambassadeurs de leur lycée, dans 6 pays (Espagne, Suéde, Estonie, Hongrie, Pologne,Italie) sur les 10 prévus, durant une semaine à chaque voyage. Les effets sur les élèves et sur les 10 établissements participant au projet furent très positifs. Pour les enseignants les échanges pédagogiques modifient totalement les pratiques en classe. Ce projet européen de 250 000 euros est à multiplier par 3 comme l’annonce notre nouveau Président. Le jumelage Agen Tolède a permis à de nombreux élèves à partir en stage à Tolède. J’ai eu la chance d’en accompagner quelques uns. Idem avec la Pologne.
Dans le même cadre j’ai accompagné plusieurs années mes classes au festival des lycéens organisé par la région Aquitaine.
En 5 années nous avons traversé les Pyrénées par la Haute Route (HRP).
Certains font cette traversée en 41 jours. Cela permet de prendre de la hauteur (d’âme) !

Depuis mes 18 ans je donne plusieurs fois par an du plasma et du sang. J’encourage chacun à entrer dans cette partie positive du monde hospitalier ; la partie réparatrice en a bien besoin !

Conclusions :
Ayant bénéficié de l’ascenseur social, je veux que chaque enfant puisse en bénéficier à son tour.
Ayant participé à des projets internationaux je veux qu’un maximum d’enfant y ait accès : COMENIUS – ERASMUS - ..
Mes connaissances scientifiques m’empêchent de dormir, je veux légiférer pour réparer les excès de la chimie dans l’agriculture et dans les aliments. Idem pour les énergies, quelles soient domestiques ou nationales.
Ainsi le méthane et l’huile carburant doivent être avec la voiture électrique alimentée par le photovoltaïque les moyens de déplacements dés lors que les transports en commun sont défaillants.
Chaque canton doit avoir plusieurs exploitations agricoles munies d’un fermenteur méthanogène avec mise en pression à 200 bars pour le GNV (Gaz Naturel pour Véhicule), d’une unité de trituration d’huile (HVP) et de panneaux solaires photovoltaïque sur les toits des bâtiments agricoles. Ainsi toutes les voitures peuvent s’alimenter :
Les essences avec le GNV
Les diesels avec l’HVP
Les électriques avec les batteries chargées au photovoltaïque

Il en va de la survie des agriculteurs surtout éleveurs et laitiers
Il en va de la survie économique des territoires ruraux
Il en va de l’arrêt de la désertification rurale
Il en va de la réduction des GES (Gaz à Effet de Serre) et donc du climat dont il est illusoire aujourd’hui de croire que la température moyenne ne montera que de 2°C ; c’est + 6 °C que nous aurons à conditions d’arrêter de consommer fossiles.