Prôner « l’ouverture et le rassemblement »… ou le faire !
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Europe Écologie – Les Verts 53 a affiché dès janvier sa volonté d’avoir des candidat.e.s dans tout le département. Cette volonté se déclinait ainsi : candidatures de renouvellement, pas de cumul, 2 candidates pour un candidat et des candidat.es d’ouverture. Fort de cette volonté, nous avons investi Catherine Daux, qui n’avait jamais milité dans un parti, pour être ma suppléante dans la 1ère circonscription, et Sophie Leterrier, active au sein du collectif Roosevelt et du comité Nouvelle Donne Mayennais sans y être encartée, comme titulaire dans la 3ème circonscription.

La rencontre avec Nouvelle Donne s’est incarnée par des discussions, des combats communs, la participation à un débat – éprouvant mais passionnant – sur la place du travail dans la société aujourd’hui. J’avais pu y échanger avec le patron local du Medef et le futur candidat Insoumis, en défendant le partage du travail, sa baisse à 32h, le revenu universel ou le déconnexion du travail et de l’emploi

Par ces liens réguliers, constatant les convergences de programmes et notre priorité envers le renouvellement démocratique, le comité local de Nouvelle Donne a accepté de soutenir la candidature que je porte, avec Catherine, dans la 1ère circonscription.

Par ailleurs, le mouvement « Demain en commun », issu des courant « Utopia » et de l’Appel à Nicolas Hulot, qui présente différents candidat.es aux législatives sur un programme marqué par l’écologie, la priorité à l’éducation et l’éthique en politique, a également décidé de nous apporter son soutien.

En cette période où la division de la gauche et des écologistes est courante et désespère les électeurs, nous sommes heureux d’offrir cette union pour une véritable offre écologiste et sociale. Elle rappelle que l’union se construit sur le fond via des rencontres régulières, via des rencontres régulières, et ne se décrète pas, tombant « d’en haut », décidé par on ne sait qui, en déconnexion du local. De toute la différence entre crier sans cesse à « l’ouverture à la société civile » (souvent limitée à des collaborateurs d’élu.es…) et au «  rassemblement » par médias interposé, pour en constater l’échec, ou de le faire.

Cette confiance nous honore et nous oblige. Elle confirme le combat qui était à la base de mon engagement chez Europe Écologie, en 2009, quand un vent d’espoir avait balayé les murs entre parti et mouvements sociaux pour une monde plus juste, plus vert et plus solidaire.

En juin, il faut continuer de rassembler et osez l’écologie !