Ma candidature aux législatives est la suite logique de la campagne menée en Mayenne lors des régionales : défendre une écologie renouvelée, ouverte et inclusive. Dans cette logique, Europe Écologie – Les Verts 53 présentera des candidatures issues de la société civile, d’association, de syndicats.
Engagé dans ce parti depuis les européennes de 2009, j’y avais découvert un grand désir d’écologie sur tout le territoire. Loin des solutions toutes faites les électeurs avaient montré qu’il existait une voie de transformation réelle, dépassant les clans et tournée vers l’Europe, loin du repli identitaire. Une voie que je souhaite porter, avec Catherine Daux, aussi bien à Laval que dans les communes rurales où, les régionales l’ont prouvé, nos solutions trouvent un écho.
Entrée en politique par l’éducation – lors de mes études j’ai co-présidé le syndicat étudiant Fac Verte au niveau national – et la culture, cela m’a directement mené à EÉLV. Comme le dit Philippe Meirieu, l’écologie c’est « avoir l’obsession du futur : savoir quel monde nous laisseront à nos enfants et quels enfants nous laisseront au monde ».
Nous porterons donc un projet un projet axé sur la santé, l’ouverture au monde et le développement d’une ruralité heureuse. Ainsi, nous engageons à toujours défendre les services publics de proximité, qu’il s’agisse des écoles et des hôpitaux, où la demande de rentabilité met en dangers les patients comme les soignants.
Par ailleurs, pour assurer une clef de développement à nos agriculteurs, durement touchés par la crise, nous défendrons le tout bio et local dans la restauration collective. Ce projet assure des débouchés et un revenu décent à ceux qui nourrissent le monde, en même temps qu’elle permet le développement d’une filière essentielle pour l’accès massif à une alimentation saine, à un environnement moins pollué et donc, à termes, à une meilleure santé pour tous.
Catherine Daux, 57 ans, 4 enfants, infirmière, Voutré.
Ayant grandi sur la côte de Granit Rose, le naufrage de l’Amoco Cadiz me confronte pour la première fois à l’urgence environnementale. Devenue infirmière, alors que j’habite dans la vallée du Rhône, je refuse d’exercer dans les centrales nucléaires qui y fleurissent.
Installée depuis douze ans à Voutré, je travaille en l’EPHAD à l’hôpital d’Evron. De par mon histoire et ma profession, je suis particulièrement attentive aux questions de santé et de société, constatant combien les choix de nos dirigeant sacrifient l’avenir.
Je me présente pour la première fois aux côté des écologistes car ce sont les seuls à porter un projet de transformation globale pour le monde. Les seuls à chercher d’autres solutions que l’impasse des modèles économiques actuels, en recentrant vers l’humain et le local, à travers une écologie positive pour tous, comme le montrait le film Demain.