Communiqué de presse
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Objet : législatives – circonscription 44.01 – candidature de Jean-Michel Mézange, soutenue par Europe-Ecologie-les-Verts

Une expérience locale pour une gauche écologiste et constructive

Le 24 mai au café la Ribine s’est tenue la conférence de presse de présentation de la candidature de Jean-Michel Mézange aux législatives.

« La politique par le faire, non plus par les paroles ! ». Pour proposer son projet d’écologie politique, c’est de sa propre expérience dont Jean-Michel Mézange s’inspire. Ce candidat de la société civile soutenu par EELV est un entrepreneur écolo-social, propulseur de nombreux projets d’économie sociale et solidaire à Nantes, sur la région avec des répercussions jusqu’au niveau européen (citoyen, associatif, SCOP, plateforme régionale d’innovation).

Il trouve en sa suppléante, Christine Ladret, un réel ancrage politique national. Actuelle conseillère fédérale Europe-Ecologie-les-Verts, elle a participé à la rédaction du programme national d’EELV « Bien vivre  pour les temps qui viennent » (édition les Petits matins).

Deux positions complémentaires : lui illustrant parfaitement par son parcours professionnel et citoyen des priorités définies dans le programme national ; elle, relai politique expérimenté, impliquée dans l’égalité femmes-hommes et la sortie du nucléaire.

Une alternative à l’entre-soi politique?

Jean-Michel Mézange incarne un vrai renouvellement de la pratique politique par son vécu écologique et social. Dans cette circonscription particulièrement emblématique d’un paysage politique usé par les stratégies de maintien au pouvoir, la parole politique perd son sens. Il illustre les idées de la gauche écologiste et constructive, en portant un discours de rassemblement franc et direct !

Oui à un débat public ! 

Sortons du débat entre « prétendants à la victoire » auto-proclamés pour discuter avec les autres candidat-es de nos réalisations, programmes et ambitions respectives.

lui Ex-responsable au rectorat pour l’égalité des chances et les innovations pédagogiques, elle milite pour la la justice sociale et la parité. Forte d’un score de 14,6 % aux dernières élections départementales sur le canton 1 de Nantes, elle est actuellement conseillère fédérale Europe-Ecologie-les-Verts et féministe.

Moi aussi, comme Jean-Michel, je n’ai pas l’âme politicienne. J’ai choisi la voie du travail pour mettre en oeuvre mes idées  et m’engager au service de l’égalité des chances et le changement : dans l’éducation nationale où j’ai été successivement professeur de maths, formatrice d’enseignants et responsable au rectorat pour l’égalité des chances et les innovations pédagogiques.

Ce n’est que tout récemment, à la retraite que je me suis engagée pour la première fois dans une élection au titre d’EELV: il s’agissait des élections départementales où nous sommes partis en autonomie. Sur la canton 1, nous avons réussi à faire 14,6% alors qu’un candidat Génération Ecologie était également présent et a recueilli 4,5%. C’est dire si nous avons là une terre fertile à l’écologie !

Je suis actuellement conseillère fédérale Europe-Ecologie-les-Verts : le conseil fédéral correspond au parlement des verts : c’est là que nous avons rédigé notre petit livre vert : Bien vivre On y défend une société post-croissance, un nouveau rapport à la nature, à l’animal et au vivant, un nouveau pacte social alliant autonomie, dignité et solidarités.

Personnellement, je suis impliquée dans l’égalité femmes-hommes et la sortie du nucléaire..

Au niveau des législatives, par exemple, en 5 ans, le Haut Conseil à l’égalité hommes-femmes constate que la situation a quasiment stagné. Les femmes représentaient 40% en 2012, elles représentent aujourd’hui 41,6% ; 17 ans après la première loi incitant les partis politiques à investir 50% de femmes parmi les candidats , les contraintes légales et les retenues financières n’ont pas permis d’amélioration notoire. Les partis politiques ont ainsi renoncé à 28 millions d’euros de dotation publique pour non-respect de la parité aux candidatures des législatives soit 8% du total des dotations.

LR : 39%

PS : 44%

FI : 47%

FN : 49%

REM et EELV : 50%

L’écologie est souvent réduite et rabattue, aux yeux de beaucoup sur l’environnement. Elle est alors vue comme un supplément d’âme de la politique menée et peut ainsi se glisser dans tous les partis, de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par Macron et le PS. Tous ces partis pensent que l’environnement – via la recherche et développement – peut encore s’accommoder d’une croissance continue.

Seul les partis écologistes défendant l’écologie politique priorisent différemment et portent des propositions intégrant la notion de post-croissance.

Les députés verts sont de loin les plus actifs à l’AN

Fonction d’un député : débattre, amender et voter les lois.

Le pouvoir des députés est très encadré : ils n’ont pas la maîtrise de l’ordre du jour !

En France, ils n’ont pas les moyens de contrôler réellement l’exécutif : les conditions d’une motion de censure sont très restrictives

Les députés peuvent proposer des lois, sous réserve que le calendrier qui n’est pas fixé par eux, le permette.

Projet de loi émanant du gouvernement

Proposition de loi :

Un député s’inspire de sa circonscription, mais reste un député national : il doit donc travailler sur des questions nationales : aide publique au développement, le climat, la loi travail, l’alimentation,……

Mon objectif reste en effet le même que celui de René Dumont en 1974, écologiser les politiques (de quels bords qu’ils se trouvent) et politiser les écologistes. Notre ambition va bien au-delà des étiquettes droite, gauche et centre, même si sur l’égalité des chances, sur l’accueil de l’autre, de l’étranger, du différent on se situe clairement à gauche.

Un militant écologiste n’a pas de « famille politique naturelle ».

Par exemple le paradigme de l’écologie politique n’implique pas la retraite à 60 ans, slogan que Vichnievsky assimilait à juste raison en 2011 à une lubie. EELV meurt de « gauchir » constamment son discours au lieu de renforcer ses fondamentaux, la condamnation de l’épuisement de la nature et le souci de l’avenir plus qu’incertain de nos générations futures.

L’écologie politique et son paradigme extrêmement complexe implique de ne pas se satisfaire d’approximations hasardeuses comme la condamnation du « libéralisme », un mot-valise qui a beaucoup de significations différentes.

Nous voyons aussi la fuite généralisée de militants suite à nos errements tacticiens. Comment recomposer un mouvement qui a montré une absence totale de projet politique autonome ? Comment refaire confiance à des dirigeants officiels ou occulte incapables de définir une stratégie cohérente ? Comment attirer de nouveaux membres alors que l’image d’EELV dans l’opinion publique est complètement discréditée ?

Par contre la véritable recomposition politique se situe actuellement à l’extérieur d’EELV