Deuxième tour des présidentielles
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La fraternité c’est l’avenir

La fraternité, la pensée unique la supporte de moins en moins.

L’extrême droite divise les plus pauvres pour que les riches puissent mieux les asservir. Elle nous sépare en fonction de nos origines, nous classe par nationalités. Tout ceci pour mieux nous contrôler, pour préserver les privilèges de celles et de ceux qui pillent nos ressources.

Je déteste l’idée du chacun pour soi, la négation de notre humanité.

Au nationalisme, je préfère l’internationalisme. Se replier sur soi-même, c’est oublier que nous sommes toutes et tous sur une seule planète. Nos énergies et matières premières, ce que nous consommons, nos vies, dépendent grandement de l’extérieur de nos frontières. Aucune armée ne peut empêcher les pollutions des autres nations d’atteindre notre territoire, ni empêcher les autres nations de consommer les ressources dont nous avons besoin pour vivre.

C’est ensemble, internationalement, que nous devons nous protéger des attaques des multinationales et des financiers.

Nous luttons contre le repli sur soi, contre la division des peuples, contre la fin des valeurs humanistes. Nous luttons pour la vie, pour le respect des droits humains, pour la civilisation, contre les barbaries. Nous luttons contre les peurs et les violences. Pour ceci, nous avons besoin des structures internationales qui obligent nos dirigeants à dialoguer. Nous avons besoin d’une diplomatie constructive qui n’oppose pas les nations.

Notre modèle social, la pensée unique le supporte de moins en moins.

Le seul candidat restant contre la haine, s’il prétend dépasser les clivages, pose comme inévitables les compétitions économiques et les attaques contre notre modèle social.

Il nous propose lui aussi une voie sans issue mais, il restera possible de la combattre.

À nous de l’élire puis de résister aux égoïsmes, de Notre-Dame-des-Landes à Bure, des OGM à la production de déchets radioactifs, des traités de libre-échange à la loi Travail. Ensuite, à nous de combattre les destructions de nos avenirs, de combattre les attaques contre notre modèle social.

À nous d’élire le seul candidat restant qui ne propose pas d’isoler la France, de la priver de son influence internationale. À nous d’élire des députées et députés qui refuseront, comme lui, les replis sur soi, et qui, contrairement à lui, refuseront aussi les compétitions fratricides.

À nous ensuite d’élire des députées et députés qui lutteront pour l’égalité, la liberté, la fraternité et l’avenir.

François NICOLAS, REZÉ(44), http://francoisnicolas2017.fr/