Politique des migrations qui en parle ?
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Florence Cortès, candidate aux élections législatives sur la circonscription 1 de l’Ariège et Jérôme Brosseron, candidat sur la circonscription 2 étaient lundi 3 avril à la réunion mensuelle de RESF09. Ils ont réaffirmé leur soutien à tout-es ces bénévoles qui font un travail de terrain remarquable sur le territoire pour venir en aide tout particulièrement aux Mineurs isolés (MNA) et sont confrontés en cette fin de période hivernale à la fin d’un certain nombre d’hébergements et à de probables expulsions de familles. Autant de points qui ont été évoqués sur cette réunion comme ceux concernant le respect des Droits de l’Enfant bafoués par des refus de prise en charge du Conseil Départemental et du Parquet qui évaluent sans avoir rencontré et entendu les intéressés et ne respectent pas l’article 47 du code civil, les problèmes des procédures concernant les primo-arrivants, la scolarisation des enfants des familles de Roms… Une réunion intéressante sur des sujets qui mobilisent peu en cette période électorale. Oserions-nous dire que les publics concernés ne sont pas électeurs…

Les candidats ont rappelé que l’immigration est porteuse de multiples richesses et de tolérance. Ils soutiennent une politique responsable fondée sur le droit à la mobilité et la protection des migrants : ouverture de voies d’entrée légale, accompagnement du migrant à toutes les étapes de son parcours, reconnaissance des diplômes et des acquis, égalité en termes d’accès et de traitement, développement de migrations qualifiantes, droit au regroupement familial pleinement respecté…

Les écologistes dans leur « BIEN VIVRE » proposent une politique des migrations respectueuse des droits avec : l’application des conventions internationales signées par la France, mise en œuvre d’une politique d’accueil des réfugiés qui respecte leurs droits et leur dignité, la dépénalisation du séjour irrégulier, la fermeture des prisons administratives que sont les centres de rétention et zones d’attente, l’abrogation du délit de solidarité, la lutte contre les filières mafieuses et toutes les formes d’exploitation de la précarité, solidarité avec les Roms, la suspension du renvoi des demandeurs d’asile au pays de première entrée dans l’UE prévu par les accords de Dublin, la suppression des restrictions au droit à vivre en famille, à la vie privée et aux soins, la garantie de protection sur le long terme des mineurs isolés …