Voici ma tribune publiée dans le journal Ouest-France :
Depuis 1974 et la candidature de René Dumont à l’élection présidentielle, l’écologie a toujours été présente lors de cette séquence la plus importante de la 5ème république.
Cette année, suite au ralliement de Yannick Jadot et d’EELV à la candidature de Benoit Hamon sur la base d’un programme écolo, l’écologie a, paradoxalement, disparue complétement du débat de la présidentielle.
Le débat politique ne peux se passer de l’écologie et de l’écologie politique car c’est la seule alternative aux maux que notre société traverse actuellement, tant au niveau démocratique, environnementale, sociale, sociétale, ou encore économique.
Ma candidature s’inscrit donc dans cette démarche de porter les propositions « écolo » : Revenu Universel d’Existence, disparition du diesel et du nucléaire comme source d’énergie principale, développement de l’utilisation de source d’énergie renouvelable, mixte énergétique.
D’autres luttes me touchent particulièrement, comme la lutte contre les discriminations dont sont victimes les LGB, celle contre les nombreuses violences que subissent les femmes encore aujourd’hui. Un accueil respectueux et digne de la terre d’asile, de la patrie des « droits de l’Homme » qu’est la France.
1 / Quelle serait votre première proposition de loi si vous êtes élu ?
Ma première proposition de loi visera à taxer le diesel au même taux que l’essence. Potentiellement responsable du décès prématurés de 42 000 personnes par an, c’est pour des raisons de santé publique qu’il faut mettre fin à cet avantage.
2/ Êtes-vous pour ou contre la réserve parlementaire et comment l’utiliserez-vous ?
Il faut en effet plus de clarification sur la réserve parlementaire. Si je suis élu, je propose qu’un jury citoyen décide de la répartition de cette réserve. Ce jury citoyen sera composé de personnes engagées individuellement et/ou associativement. Les sollicitations de jury se feront par appel à projet.
3/ Comment défendre l’industrie navale ?
Premièrement en demandant à l’État d’user de son droit de préemption pour le rachat des chantiers de l’atlantique et réaliser une nationalisation temporaire. Cela laissera le temps d’envisager un actionnariat multiple entre l’État, les collectivités territoriales (Région des Pays de Loire, Département de Loire Atlantique, CARENE, Ville de Saint-Nazaire, etc.), un groupe industriel ainsi qu’un groupe citoyen et salarial. Ainsi l’outil serait dans les mains de ceux qui l’utilisent quotidiennement.