Notre société est fracturée, beaucoup de discours opposent, voire excitent la haine entre les uns et les autres, eux et nous… alors que nous sommes tous de la même humanité !

Hier quelqu’un m’a dit « le président doit faire ce qui est bon !  » C’est simple, évident, tout le monde est certainement d’accord, mais au fond, qu’est-ce que cela signifie ? Il me semble que cela sous-entend ce qui est bon à mon avis, donc bon pour moi, à la limite pour mon groupe…

En cette période trouble, après la campagne présidentielle que nous venons de vivre, les enjeux sociaux et la responsabilité de nos élus sont immenses. Pour moi, il est indispensable de s’appuyer sur la richesse que constitue notre diversité dans tous les domaines pour tisser des liens et construire du commun.
Maintenant que le président est élu, nous devons élire des députés, dont la majorité donnera sa couleur au gouvernement. Quand nous serons élus députés, nous aurons la grande responsabilité de débattre et voter des lois, ce qui signifie d’abord que je serai présente à l’assemblée nationale pour travailler, comme l’ont toujours été la plupart des députés écologistes !

Mais les positions que je prendrai lors de ces débats, s’appuieront sur les réalités de notre circonscription où j’irai chaque semaine, à la rencontre des habitants, des associations et syndicats, des chefs d’entreprises, salariés et autres acteurs économiques, des élus locaux (qui ne devront plus cumuler les mandats !), de l’ensemble des fonctionnaires,…

A partir de ces consultations en circonscription, et ailleurs où les enjeux prennent d’autres formes, nous aurons à porter un projet où chacun ait sa place, à faire émerger une réponse qui fédère les différentes composantes pour « faire société ensemble ».